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Mαdeмoişeℓℓe

Letiℓℓeuし.

 

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.

 

 

 

Violette, Eglantine, Marie Letilleul.

née un jour d'octobre 1761.

 

 

Morning 🌸🍵

Beautiful oceans

Live nature 🌻

 

 

 

 

Chapitre Premier.

 

Pendant deux longs mois, je travaillais intensément mon entrée de bal pour mon mariage, avec mon professeur de danse. Il mettait sur moi une grosse pression.
"Non mademoiselle Violette, ce n'est pas à droite, mais à gauche"
J'avais beau faire de mon mieux, monsieur Rémy n'était pas aussi gentil que durant tous les autres cours que nous avons eus étant plus jeunes. La salle était vide, seul le pianiste qui nous accompagnait au coin de la pièce e.xplosait de rires avec mon professeur a chaque faux pas de ma part. Je me sentais incapable, en plus de ça Rémy n'arrêtait pas de me répéter:
"Mademoiselle, si vous dansez comme ça le jour de vos fiançailles avec monsieur Philippe, je crains que votre mariage ne soit un désastre aux yeux de votre mère."
Je ne répondais toujours rien, alors que j’entamai une fois de plus la danse avec Rémy, quelqu'un frappa à l'entrée, j'étais sauvée, la petite tête rousse d'Ambroise franchit le seuil de la porte.
"Excusez moi mademoiselle, votre mère souhaite vous parler en privé." dit elle d'une petite voix timide.
Je me débarrassai des mains baladeuses de mon professeur de danse de mon jupon pour atteindre ma servante, je lançai un bref bonsoir a mes partenaires derrière moi et suivis ma gouvernante dans le dédale de couloirs jusqu’aux jardins. Mère était assise sur un banc en pierre, une tasse en porcelaine dans la main lorsqu'elle m’aperçut, elle afficha sur son visage pâle un grand sourire.
"Violette, venez donc vous asseoir."
Je lui obéis et saisis la tasse de citronnade tendue par Ambroise. Ma mère,Suzanne, la regarda:
"Ambroise pouvez vous nous servir vos délicieux gâteaux ?
-A vos ordres madame Letilleul"
Elle partit en direction de la cuisine après une rapide révérence. Mère, cachée des rayons du soleil, sous un nouveau  chapeau bleu océan, assortit à sa robe, me scrutait du coin de l’œil. Le jardin était tellement fleurit que plusieurs jardiniers travaillaient sans relâche en nous adressant des bonjours polis.
"Violette, je vous ai appelée pour que vous remarquiez à quel point Philippe peut être un bon mari. Regardez-le manier cette lame avec tant de force et de grâce."
En effet, il était dans son costume et travaillait avec un homme à l'air musclé. Les cheveux noirs et ondulés de mon futur mari dépassaient du masque, un bel homme. Dont je n'étais point amoureuse. Mère le savait, tout comme Ambroise, Philippe lui... L'ignorait, je pense.
"Qu'avez vous a me dire mère ? Mon cours de tir a l'arc va bientôt débuter et je ne voudrais pas me mettre en retard.
-Violette, je croyais avoir ordonné à votre gouvernante de vous faire arrêter ce cours inutile. Vous n'en n'avez aucune utilité, Philippe sait se défendre non ? Puis, vous êtes sa fiancée.
-Je souhaite pratiquer cette activité, j'ai 28 ans mère."
Elle se leva, plus gracieuse que jamais en déposant son verre de citronnade sur le plateau de ma gouvernante qui passait apporter de nombreux petits gâteaux.
"Ambroise, pouvez vous me dire pourquoi Violette participe toujours a ses cours de tirs? La chasse n'est pas une activité de femme."
Ma gouvernante bafouillait, je me levai a mon tour et je regardai Suzanne.
"Je lui ai obligé de me rendre mon arc et mes flèches. Je suis assez adulte et responsable pour savoir ce que je veux faire comme activité." argumentais-je
D'un air agacée, elle récupéra son éventail et me regarda de haut.
-Je suis venue ici pour vous dire que demain, dés la première heure nous irons chez le tailleur. Apparemment il y aurait son neveu qui viendrait d'arriver d'Espagne et qui apprendrait ce métier, il a créé de très grandes robes malgré son jeune âge. Et les robes de votre mariage doivent être plus belles les unes que les autres."

         

Chapitre second.

 

 

Après ce bref entretien avec ma mère, je partis me changer, et revins ensuite dans les grandes allées des jardins où l'homme qui m'ensegnait l'art de la chasse m'attendait.

Ma mère se trouvait à ses côtés, à ma grande surprise. La dévisageant presque, je pris la parole.

"Pourrais-je savoir ce que vous faites ici?

-Eh bien, je viens  pour essayer de comprendre à quoi cette activité peut bien vous servir. Oh, non, Violette! Quelle est cette horreur que vous portez ? Ne me dites tout de même pas que c'est là un pantalon d'homme !"

Mon visage se crispa, puis je lâchai un léger soupir. Ma mère ne comprenait pas le fait que je m'habille avec des pantalons. Elle préférait de loin les robes, les jupons et les corsets; pourtant, les pantalons étaient beaucoup plus confortables, et plus pratiques pour chasser.

Mes mains serrèrent mon bel arc en bois recouvert de feuille d'or, je ne vais pas cacher qu'il était fort cher et rare. Je sortis de mon étui une flèche, et fixai la cible, face à nous. J'atteins le centre, au grand étonnement de ma mère, mais qui se mit à rire.

"Honnêtement, Violette, avec cet arc et ce bas, vous me faites penser à un garçon. Je vous préfère largement en danseuse avec votre beau jupon noir et un petit décolleté. Si Philippe vous voyait... Le pauvre homme se mettrait dans tous ses états... Et dire que votre mariage a lieu dans un peu plus d'un mois, vous devriez vous montrer plus coquette et présentable, ne serait-ce que pour votre époux."

 Je ne pris pas compte de sa remarque, et continuai de tirer, en suivant les conseils de plus en plus précis de mon professeur de tir à l'arc .

Une fois mon cours achevé, je me dirigeai vers le banc de pierre où nous avions bu juste avant un verre de citronnade. 

A ce moment précis, je croisai le regard de Philippe. Ce dernier m'adressa le parole;

"Mademoiselle Violette, voulez-vous partager avec moi un verre de thé ?"

Je me retournai, et le regarda dans les yeux.

"Je suis confuse, mais cela m'est impossible. J'ai maintenant mon cours de flûte.

-Arrêtez de me mentir, Violette. Je connais votre emploi du temps par coeur, ce qui est normal, puisque vous allez sous peu porter mon nom. Et je sais très bien que là, vous sortez de votre cours de tir à l'arc et que vous n'avez rien à faire."

Face à ses propos, mon nom de femme résonnait dans ma tête "Violette Bourgeois, Violette Bourgeois, Violette Bourgeois..." Je trouvais que ça sonnait mal, et je préférais de loin mon nom de jeune fille. Je voulais fuir, et inven.ter une simple e.xcuse, mais mon futur époux me saisit la main.

"Accordez-moi au moins le plaisir de boire un petit brevage en votre compagnie.

-Un brevage? Un thé, vous voulez dire? Non merci, je préfère de loin un verre de rhum.

-Alors prenez un verre d'alcool, je me contenterai de thé."

 

Ne pouvant plus recu.ler, j'appelai Ambroise et je lui demandai de nous apporter nos boissons. Nous nous asseyons tout deux sur le banc. Je n'avais pas envie d'adresser la parole à cet homme qui était pour moi un parfait inconnu et qui allait devenir mon mari. Certes, il était bel homme, amoureux de moi, riche à souhait, possédait des demeures partout dans notre agréable pays et ma mère ne pouvait pas choisir pour moi un homme inculte, mais les sentiments n'étaient pas là. Il y avait un grand silence, et je trouvais ce moment pesant. Ambroise arriva, portant mon verre de rhum et la tasse de thé de Philippe.

 

Troisième chapitre.

 

J'avais face à moi un homme qui me répugnait. Dans sa manière d'être, car il est vrai que je ne pouvais rien reprocher à son physique angélique. Cet individu, qui allait sous peu m'épouser, qui sera sûrement le père de mes enfants, et celui aux côtés duquel je finirai sans doute mes jours, m'agaçait. Lorsque j'étais avec lui, je n'étais pas la vraie Violette. Je me retenais de rire aux éclats, de me saouler, de monter à cheval comme un homme, de pratiquer la comédie, la chasse, ou même la musique. Lui, ô grand Philippe Bourgeois, désirait une femme digne de ce nom... Ce que je n'étais pas. Trop originale, trop envieuse de liberté, trop perdue, trop indépendante... Je ne savais pas si mon renversant sourire arrivait à lui faire oublier la femme que j'étais à l'intérieur. D'un geste brusque, tremblant telle un pétale emporté par le vent, je pris mon verre de rhum, et lui sa tasse de thé. Nous nous regardions longuement, trop timides l'un et l'autre pour se dévoiler.

"Pourquoi tremblez-vous ?

-J'ai froid.

-Avez-vous besoin d'une tenue plus chaude ?

-Non merci."

Les échanges étaient brefs. On ne force jamais mademoiselle Violette Letilleul à faire quelque chose si l'on ne veut pas qu'elle paraisse froide. C'est une règle qu'ignorait apparemment Philippe.

"Cela me gêne que vous soyez vêtue ainsi. 

-Pourquoi? Suis-je laide ?

-Regardez votre bas, il est affreusement offensant pour moi. Vous n'êtes pas habillée comme ma femme devrait l'être.

-Je ne suis pas encore votre épouse, Philippe. Je vous prie alors de ne pas émettre une quelconque remarque à mon égard tant qu'une alliance n'orne pas ma main.

-Comme vous voulez."

Grâce au soleil, j'arrivais à conclure qu'il était aux alentours de 18 heures trente. Je me levai, sans délicatesse, comme d'habitude lorsque mes nerfs lâchent. Folle de rage, je voyais rouge, et je n'avais aucune retenue dans ces moments-là.

"Au revoir Philippe. Nous nous reverrons lors du repas. Profitez bien de votre thé, soyez sans crainte, il sera toujours aussi savoureux si vous le dégustez sans personne pour vous déranger."

Je pénétrai dans mon imposante maison et vis les domestiques qui faisaient le ménage, la vaisselle, ou même préparaient le souper. Je montai dans ma chambre en empruntant les escaliers en pierre. Je me fis affreusement mal au genou en tombant, celui dernier fut misérablement égratigné. J'atteignis rapidement ma chambre avant de fermer la porte violemment. Je pleurais. Toutes les larmes de mon corps. Ces larmes qui s'étaient retenues de couler depuis longtemps, elles sortaient de leur cachette. Et personne ne voyait ma peine et ma douleur infinie. J'étais prise au piège. Forcée d'épouser un homme incapable de m'aimer telle que j'étais. Je m'effondrai pitoyablement sur mon lit, affaiblie.

 

 

Quatrième chapitre.

 

Une trentaine de minutes après que je me sois bruyament écroulée sur mon lit, quelqu'un frappa à la porte. Un petit cri aigu sortit de ma bouche, ce qui signifait  que j'ordonnais à la personne d'entrer. Plutôt difficile à déchiffrer, ce cri, en effet. Mais Ambroise, ma tendre dame de compagnie, entra tout de même. Remarquant mes yeux rouges, elle posa ses frêles et douces mains sur mon visage. 

"Mademoiselle... Ne pleurez pas...

-Trop tard, Ambroise...

-Nous allons bientôt souper.

-Je ne suis pas en état d'aller à table... Je ne veux pas que les autres me voient ainsi.

-Vous n'avez pas le choix, malheureusement. Monsieur Philippe se joint à nous pour la soirée.

-Comment ?!

-Vous avez bien entendu.

-Pas lui, je vous en prie ! Pas cette ordure... Il sent la moisissure de l'intérieur. Je le hais.

-Eh...

-Si vous saviez comme j'aimerais être amoureuse...

-De ce Monsieur ?

-Non. D'un homme bien meilleur. D'un homme avec une pointe d'originalité. Je n'ai jamais été amoureuse.

-Moi non plus, Mademoiselle Violette... Malheureusement. Mais demain vous rencontrerez votre tailleur qui vous confectionnera de sublimes robes pour votre mariage. Vous aurez l'opportunité de tenir entre vos doigts de la soie, des pierres précieuses, des tissus multicolores... Vous irez mieux après avoir vu toutes ces merveilles.

-Ce ne sont pas des bouts de tissu qui vont me remonter le moral.

-Pourtant, je vous envie tellement...

-Pourquoi m'enviez-vous ?

-Vous êtes haute placée dans la démocratie, vous avez de l'argent, vous épousez un homme beau et intelligent... Vous avez beaucoup de personnel qui vous obéit, je ne sais combien de robes vous porterez durant votre mariage...  

-Mais ... Je ne ne serai jamais heureuse aux côtés de ce garçon...

-Comment pouvez-vous en être certaine ?

-Je ne l'aime pas, et je ne pense pas l'aimer un jour. Il est stupide et s'accroche à une ridicule image de la femme. si vous voulez avoir un aperçu de mes robes, je vous convie demain chez le tailleur."

Elle me serra fort contre elle. Comme si je venais de lui offrir le plus merveilleux des cadeaux. A l'aide de ses doigts, elle essuya mes larmes, saisit mon bras et nous nous dirigeâmes vers la salle à manger.

 

Cinquième chapitre.

 

Lorsque nous arrivâmes dans la sombre et triste pièce que représentait la salle à manger, avec des murs de pierre, un carrelage blanchâtre, une tête de cerf au-dessus de l'imposante cheminée de bois, les personnes attablées avaient l'air aussi lugubres que cette salle. Philippe était assis à la gauche de ma mère, il restait deux places: l'une pour Ambroise, l'autre pour moi. Normalement, Ambroise devait manger avec les trois domestiques les plus importants de la maison: Adelphe, le jardinier, Roland le cuisinier et Mélisende, celle qui était chargée du ménage. Mais à mes yeux, Ambroise n'était pas une domestique, elle était une amie. Son petit minois recouvert de tâches de rousseur, regardait en divaguant les chaises libres. Ma mère rompit le silence:

"Enfin, Violette, asseyez-vous donc en face de votre futur mari."

Je m'e.xecutai, bien que je n'en avais point l'envie. Mon amie prit alors place à ma droite. Aucun bruit ne se faisait entendre, c'était affreusement froid. Roland apporta la nourriture: un râgout avec toutes sortes de légumes. Nous dégustâmes cette préparation qui était un délice. Philippe interpella Ambroise:

"Pourquoi soupez-vous avec nous, Ambroise ?

-Mademoiselle Letilleul a insisté pour que je partage ses repas.

-Ce n'est pas dans la tradition. Les domestiques ne mangent pas avec leurs maîtres. Ils mangent dans une pièce autre que celle où se trouvent leurs supérieurs.

-Violette tenait à ce que je sois auprès d'elle, comme je viens de vous dire. Je n'ai en aucun cas réclamé cela.

-Le jour où Mademoiselle sera mon épouse, vous vous restaurerez dans la cuisine, comme tout autre domestique employé ici."

Je n'aimais pas ses projections dans l'avenir. Je n'aimais pas non plus me sentir faible face à lui, c'est pourtant ce que j'étais. J'essayais de m'interresser plus à mon repas qu'à ce jeune homme et dégustai le ragoût. Roland débarassa la table et nous amena une corbeille de fruits, que nous nous dépechâmes d'engloutir.

"Suzanne, allez-vous accompagner votre fille chez le tailleur demain ?

-Je ne pense pas. Je dois me rendre chez une amie, malheureusement.

-Elle n'y ira pas seule, tout de même ?!

-Je serai avec elle. Répondit séchement Ambroise.

-Très bien. Vous veillerez à ce que tout se passe bien."

Sans avoir prononcé un mot durant le repas, je me levai, mais cette fois avec grâce, pour aller me coucher. J'adressai un bref signe d'au revoir aux personnes présentes et me rendis dans ma chambre à coucher, me changeai rapidement après avoir brossé ma longue chevelure brune, et me couchai sans aucun bruit. Je voyais la lune pleine à travers la fenêtre, les feuilles des arbres tremblaient à cause du vent. Mais moi, dans mon petit lit à baldanquins en bois, je me sentais protégée du froid. Et je m'endormis.

 

Sixième chapitre.  

Un cri strident me tira de mon sommeil, lorsque j'ouvris les yeux, ma chambre était baignée dans l'obscurité totale. J'arrivais à distinguer correctement les voix d'Ambroise et de Suzanne, qui parlaient encore de mes cours de tirs. J'appelai ma tendre dame de compagnie, qui accourut aussitôt: 

"Mademoiselle Violette ! Vous êtes très matinale ! 

-Quelle heure est-il ? Une voix provenant de l'extérieur m'a reveillée. 

-Il est tout juste cinq heures et quart. Dès que le pouvez, descendez. Une surprise vous attend dans la salle à manger. 

-Est-ce ma surprise qui a poussé un cri ?" 

Elle ne répondit pas. Je m'étirai pendant qu'Ambroise poussait mes somptueux rideaux en velours et ouvrit la fenêtre. La bise fraîche du matin caressa mon visage et fit voler mes précieux cheveux. Je me levai difficilement, et mon amie m'aida à m'habiller d'une robe turquoise, que m'avait offerte mon père lors de son retour de voyage. Tandis qu'elle serrait les rubans de mon corset qui me faisait affreusement mal, je me contemplai dans le miroir aux gravures plaquées or qu'un somptueux artiste avait fait spécialement pour moi. Mon visage affreusement pâle était embelli par de fines tâches de rousseurs quasiment invisibles, et mes longs cheveux bruns tombaient en une merveilleuse cascade dans mon dos. J'étais persuadée qu'Ambroise avait un don pour les coiffer. Une fois prête, j'empruntai les couloirs de marbre et l'escalier recouvert d'un tapis rouge venant d'Inde, encore un présent de la part de mon père. Ambroise avait l'air pétillante aujourd’hui, malgré l’heure si matinale. Arrivée dans la somptueuse salle à manger aux nombreuses fenêtres,  je compris à cet instant que ma surprise était assise sur un fauteuil en tissu devant une table en chêne, sirotant un thé que les domestiques avaient préparé.

« Violette ! cria une petite voix féminine qui se leva gracieusement, ses cheveux blonds caressant ses pommettes roses.

-Isabeau, que faites-vous ici ?

-Je n’allais pas rester en Autriche alors que le mariage de mon amie va arriver, voyons… »

Isabeau portait une jolie robe aux nombreuses couleurs, cela faisait si longtemps que je ne l’avais pas vue... Ma convive me serra un court instant entre ses bras, tout en collant un bai.ser sur mes deux joues.

« Violette, je dois te faire part d’une grande nouvelle. »

Ambroise s’absenta pour préparer un second breuvage pour moi, elle se retourna et demanda :

« Un verre de thé mademoiselle Violette ?

-Je crois que je vais m’en tenir à mon fidèle verre de Rhum s’il vous plait Ambroise. »

Comme d’habitude, ma dame de chambre n'était pas vraiment ouverte à cette idée dès le matin, mais elle ne pouvait rien me refuser. Elle nous adressa une révérence avant de partir en direction de la cuisine, nous laissant Isabeau et moi seules à nos retrouvailles. 

 

 

 

Septième chapitre.

 

Du haut de ses un mètre quatre-vingt, Isabeau voyait la vie en grand, et surtout de très haut. Pas vraiment efféminée, les seules choses permettant de la caractériser comme "femme" étant sa douce et lumineuse chevelure dorée, son corps squelettique et extrêmement pâle, sa poitrine quasiment ine.xistante puis ses mains fines telles des branches d'arbres fragiles sur lesquelles brillaient des ongles en amande, elle se moquait bien de ce que pensaient les gens d'elle. Mon amie attirait beaucoup d'hommes tant elle donnait envie protéger son corps frêle... Mais, malheureusement pour les individus mâles, Isabeau aimait les femmes. Véritable séductrice, chasseuse de coeurs solitaires accomplie, elle me racontait ses conquêtes les yeux remplis de millions de feux d'artifices. Ce jour-ci, après avoir été éveillée par la voix de ma délicate amie, je me sentais bien. Face à elle, assise dans mon confortable divan vert sapin, à l'interieur de cette vaste salle à manger qui avait vu défiler nos vies respectives, à Isabeau et moi, je souriais bêtement à la simple idée de la revoir enfin. Elle s'assit à son tour et se frotta les mains :

" Je suis si heureuse de te voir ! Te souviens-tu de la dernière lettre que je t'ai adressée ?

-Tu m'en écris tellement... Cite m'en un bref passage, cela me reviendra à l'esprit.

-C'est celle dans laquelle je te contais ma romance avec Clotilde ! Cette si divine femme.

-Ah oui, c'est vrai, Clo... 

-Eh bien tout est fini ! Elle s'en est allée avec un homme ! Te rends-tu compte de ce qu'elle m'a fait endurer ?

-Oh... Je suis désolée pour toi... Et cette comtesse, que tu décrivais comme "délicieuse", que s'est-il passé entre vous ?

-Enfin, Violette ! J'ai perdu contact avec Pétronille il y a longtemps. Es-tu sûre d'avoir lu tous mes écrits ?

-J'en suis certaine. C'est juste que... J'ai du mal à suivre les histoires que tu enchaînes sans en finir.

-Oh, Violette... Ce n'est pas compliqué ! Mais c'est sûr que pour une fille surveillée, épiée chaque seconde de son e.xistence et condamnée à épouser un étranger, le mystère de l'amour doit être compliqué à élucider. Il faut s'amuser ! Il faut rire ! Profiter ! Il faut vivre ! Le jour ou l'humanité aura compris cela, le monde ira mille et une fois mieux. Le jour où... On assimilera qu'on a besoin de nombreuses limites et moins d'interdits. Les limites on se les fixe nous-même, les interdits sont fixés par les autres et donnent envie d'être brisés. Il faudrait juste que les gens aient chacun une part de raisonnabilité pour les choses qui en ont besoin. Ah oui, et, ma mie, toutes les femmes sont divines, toutes les filles sont parfaites aux yeux d'au moins une personne sur Terre, souviens-t-en. "


 

Huitième chapitre.

جيل جنس مدينة دول
100 سنة إمرأة فرنسا
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