"I have no pain,

 The blood is frozen in my veins...

And although you were there in the morning

 My skin was cold before you came."

-Marika Hackman

('Here I lie')

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Pour ceux qui demandent si je suis RPG, eh bien... non plus vraiment.

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Plus vraiment, parce que j'ai l'impression que le RPg devient un grand cirque, avec toutes les règles, les multiples personnages, els attitudes ou les critiques dédaignantes (excusez mon français) entre joueurs et cette soit-disant "popularité" alors que ce n'est qu'un jeu virtuel tout de même.

J'aime faire du RPG à ma dose, en mon temps, sans à me forcer à être prétentieuse en ayant un vocabulaire hors de ma portée comme je faisais auparavant (Je m'excuse à ceux qui en ont été témoins, sheeesh.) Voilà pourquoi je ne me considère pas comme une 'membre' si on veut.

Le but ici n'est pas d'offenser certaines personnes, je ne me sens ni triste, ni enragée. Juste légèrement incomfortable avec certains.

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Cependant, j'adorerais parler avec ceux qui voudraient quand même une conversation dans les jardins du Petit-Trianon, dans un game center de Somerset, ou tout simplement à travers un clavier.

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Donc, je me présente. 

 Une être, ambigue. :)

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"Chère Madame,

       Je peux enfin dire que je reconnais à présent les conséquence de ma bêtise... De mon erreur plutôt; bêtise encore n'est qu'enfantin.

Ma tendre enfance. Les jours où les tracas du quotidien se limitaient à la perte de sa poupée, ou encore aux brefs bai.sers envolés dans le jardin, à l'abris du regard des parents.

Aujourd'hui le mot 'poupée' a tout autre signification ; 'perte' possède un impact plus flagrant, si je compare à celles que j'ai eu pendant cette jeunesse, gatée par le luxe qu'offrait mon statut, à ma situation aujourd'hui où je ne possède plus rien... Plus tard, les bai.sers seront volés par un homme dans cette chambre ce fameux soir de mars, dont les sensations me parraissent encore si récents; et pourtant cette nuit s'est déroulée il y a bien dix ans.

       Quelle idiote. Moi même je feins à comprendre comment tout est arrivé si vite, mais les évènements se sont déroulés à une telle vitesse où j'eu l'impression que tout m'échappait comme du sable entre les doigts. Mon égoïsme et ce constant besoin de remplir un manque qui n'était même pas présent m'avait empoisonné à un tel point que j'en étais arrivée à négliger tout ce qui m'était si cher, si necessaire. 

Oui Madame je me rappelle encore de vos mots si précieux et qui à présent tambourrinent chaque seconde dans mon crâne, rejouant ces scènes encore et encore."La valeur de certaines choses ne fait surface que lorsque celles-ci sont perdues". Si vous saviez comme je la maudit cette phrase! Bien qu'elle soit vraie... je suis si sotte d'avoir tout délaissé ainsi pour agir à ma propre guise. Ô madame, si vous pouviez savoir comme cette sensation d'amertume me brûle la gorge chaque fois que je passe devant cette maison! Mes pauvres enfants, je n'y ai même pas songé un seul instant!

Ses yeux, qui furent autrefois si tendre d'amour, étaient constamment rougis par les larmes à force de me voir me détruire... Nous détruire. Mais, enfermée dans cette antre que je batissais moi-même, je n'ai pas su remarquer la désesperation qu'il endurait à force de témoigner sa bien-aimée en train de se noyer dans la folie et les innombrables bouteilles de notre cave.

       Si je vous écris aujourd'hui, Madame, ce n'est pas pour implorer votre pitié ou  faire un appel au secours. Mais lorsque vous m'aviez demandé si j'allais bien (et j'ai bien remarqué votre effort à conserver une mine naturelle et égayée comme autrefois), sous ce 'Je suis en  fo.rme.' se dissimulait tous ces mots qui pèsent encore lourds aujourd'hui. 

       Il est vrai que j'arrive encore à avancer.'Vivre' dit-on... Même si je me demande bien si on peut considérer cela comme 'vivre' dans mon cas. Je vagabonde plutôt. Oui... J'erre dans l'espace qui m'a été accordé et dont je ne sais comment m'en servir.

Mais cela me convient.

       Je n'aime pas laisser un mauvais souvenir lorsque je me retire, mais je ne peux plus vous mentir madame. Je m'excuse pour cette lettre longue et surement dépourvue de sens à vos yeux, mais sachez que je vous remercie infiniment pour tout votre soutien.

 Adieu Madame.

De tout mon coeur,

 Chloé."