Katerina Petrova

"Passes ton chemin ou meurs... �a va je rigole !"

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En apparence �tudiante plut�t s�duisante et fragile, Katerina est loin d'�tre celle qu'on imagine en croisant son regard pour la premi�re fois. Se montrant plut�t enjou�e et maligne, elle est surtout d'un naturel glacial, insensible la plupart du temps, et au temp�rament explosif. Vampire de nature, la s�duction de part son regard comme son charme sans pareil ferait fondre n'importe quel homme et envier n'importe quelle femme. Mais ses yeux intenses cachent en r�alit� bien des secrets, bien des pouvoirs et une force surhumaine impressionnante. Ce n'est pas sa taille mannequin et ses talons aiguilles comme sa f�minit� qui entament ses projets et ses pi�ges souvent fatals. Elle joue ainsi une vie de poker o� le bluff est de mise. Cependant lorsqu'elle montre son vrai visage, faut-il vraiment se trouver face � elle ? Son vampirisme n'est pas le seul de ses atouts de force... Vous voulez lire la suite ? Entrez en contact avec elle... �

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Intense - Armin Van Buuren (� �couter pour �tre dans mon d�lire :p)

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Salut !

Histoire...

Je suis Katherine Pierce de mon vrai nom Katerina Petrova. Je suis un vampire. Depuis mon enfance j'ai gravis les �chelons de la noblesse, et de l'art de vivre en soci�t�. Je suis devenue un vampire pour �chapper � un autre vampire qui voulait ma mort. Ma vie se rythmait par des fuites � r�p�tition mais ce temps est r�volu. Aujourd'hui j'ai le contr�le. Je vis pour moi et seulement pour moi. �Je ne me cache pas, je peux parfois sembler froide ou au contraire chaleureuse, mais je joue souvent un double jeu.�

Un portrait �a vous dit ?

Mon caract�re :

Je ne veux pas �tre celle dont vous aurez peur, je ne veux pas non plus �tre votre amie. Je veux que vous ne sachiez pas comment me voir, je veux que vous me trouviez pleine de myst�res et que vous laissiez votre curiosit� faire le travail. Me poser des questions est risqu� mais le jeu n'en vaut-il pas la chandelle ? Allez savoir ce que vous d�couvrirez sur moi en apprenant un peu mieux � me connaitre. Je suis une fille assez secr�te qui ne d�voile pas sa vraie nature facilement. Beaucoup d'entre vous ne d�couvriront jamais les r�els "sentiments" que j'ai pour chacun de vous. Je ne suis pas le genre de personne en qui on peut avoir confiance. Cependant s'il s'av�re que vous me plaisez, que votre caract�re m'interesse alors vous pourrez toujours compter sur moi. Ormis le fait que je sois manipulatrice et que pour cela je sois souvent menteuse, je suis plut�t franche. Lorsque quelqu'un ou quelque chose ne me plait pas, je le dis. Je ne suis pas du genre � chercher la merd' mais si vous la chercher avec moi vous la trouverez. Mais je tiens tout de m�me � vous pr�venir que je gagne toutes les guerres. Alors si vous gagnez une bataille ne f�tez pas la victoire trop t�t, vous seriez surpris. Ah et j'allais oubli� ! J'ai l'esprit de vengeance ! Faites moi un coup dans le dos, prenez moi pour une adolescente qu'on peut faire tourner en bourrique, et vous verrez ! "Ne se sent vis� que le coupable, avoue le crime celui qui est perdu." Les rumeurs circulent sur ma nature, et mon caract�re et... j'adore �a ! Continuez � en lancer, vous ne vous �loignez que plus de la r�alit�. Impulsive, proche du d�mon (les 7 atouts capitaux comme je dis souvent), manipulatrice et tr�s souriante... en apparence...�

Mon physique :�

Parait-il que je suis une bombe aux yeux charbonneux. Pour vous faire un r�capitulatif si les photos ne parlent pas d'elles m�me, je suis brune aux yeux marrons. J'ai un regard malicieux et plut�t sombre. Je peux avoir l'air d'un ange comme d'un d�mon quand je vous regarde. J'ai un teint pale souvent associ� � celui de la porcelaine. Je porte toujours des bijoux en Lapis Lazulli. J'ai les cheveux assez longs et j'aime les boucler pour me donner un c�t� fatal mais ce n'est pas toujours le cas. Je suis assez fine et je n'ai pas grand chose � redire sur mon physique. Mes yeux peuvent parfois devenir sombres mais la raison ne vous regarde pas. Voil� tout.

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Vivere sempre...

Tu me trouves myst�rieuse, je sais tout de toi.

S�duis moi, je t'offrirai peut �tre une partie de mon coeur... Ou je t'arracherai le tiens...

je ne suis pas ce que je parais �tre.

Je ne d�voile que rarement mon vrai visage.

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Hypnotic Night

"Lorsque le sang coule le long de tes veines

La lune �claire mes iris sombres

Toutes tes tentatives seront vaines�

Sous l'effet de l'hypnose, dans l'ombre,

Tu cesses de me fuir et bloques ta peur

C'est ainsi que raisonne l'horreur

Lorsque tu entres furtivement dans mon monde

Alors qu'en for�t les loups grondent

Je m'abbreuve de ton sang�

Mais bient�t tu oublieras ces instants..."

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Dark Silence

"Tu es entr� dans un sombre silence

Tu as march� avec �l�gance

Tu as ressenti chacune des milliers d'essences

Qui t'entourent et te montrent la terre

Avec une autre vision, l'eau, le feu, l'air

T'apportent patience et puissance

Aujourd'hui c'est une �vidence

Tu marches dans les pas de l'�ternel

Au silence de la nuit, tu es surnaturelle."

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Gang of Wolves

"A la pleine lune se r�veille une meute de carnassiers

Des crocs ac�r�s pour des muscles d'acier

Une vitesse d�passant celle de la lumi�re�

Une morsure au venin de vip�re

Un pelage de velour aussi sombre que la nuit

Un grognement, un hurlement, il est minuit

Les loups sont de sortie"

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The Evilest Thing

"Nous imaginons tous notre mort

Elle se dessine dans nos pens�es

Comme si un sort �tait prononc�

Sans aucune piti� sur notre corps

D�s lors je le d�tourne et vous inflige le pire

Douleur et peur se m�lent � vos cris, t�tanis�s

Sous mon emprise de vampire

Vous �tes alors, vid� de votre sang sucr�..."

Allez tous bruler en enfer, ici c'est moi qui m'impose...

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Mes r�cits : mettez un commentaire pour me dire ce que vous en pensez.

Nina Brooks.

"�crire mille et une parole dont je ne connais pas la port�e. Ressentir la fraicheur de l'eau ou la chaleur du feu. Les rayons du soleil qui rendent la peau dor�e avant de la br�ler. Le temps qui passe comme un train dans une gare, mais je ne peux plus y monter, les portes se sont referm�es. entendre les pleurs et les rires des enfants, les miens se perdent dans le contr�le de moi-m�me. Alterer ma vie ou celle des autres. Rendre faisable l'impossible. Casser un verre comme briser un coeur. Charmer des yeux noirs mascaras ceux qui ne s'en doute pas...." voil� mes pens�es perdues que j'ai �crit le premier jour de ma nouvelle vie. Je ne savais plus qui j'�tais. Je voulais avancer mais � chaque pas que je faisais j'avais une puissante impression de m'enfoncer comme dans des sables mouvants. Oui je suis Nina Brooks, la fille �trange dont personne ne connait le secret. Je suis n�e dans un petit village � c�t� d'Atlanta, dont je ne citerai pas le nom. Mes parents sont d�c�d�s il y a maintenant plusieurs ann�es. Je suis solitaire. Aujourd'hui j'emm�nage dans une noouvelle ville. Je ne connais personne ici, mais je sais que j'y trouverai mon destin. Rentrer � la facult�e ne devrait pas me stresser plus que �a. Il est 9h15 du matin et �a y est, je suis devant ce parking o� des centaines d'�tudiants immatures rigolent tous les jours, se garent, repartent... Une vraie fourmilli�re. Ma petite 206 cabriolet est gar�e, j'esp�re que personne aura la mauvaise id�e de me l'abimer. Trop tard ! Un idiot de 18ans vient de taper sa porti�re contre la mienne...

"Oh, vous l� ! Faites un peu attention ! C'est ma voiture que vous venez de rayer !
-Excuse moi ? Ah, euh je n'avais pas vu... D�sol� ! A plus !
-R�p�tez ?!
-Je te dis : A PLUS !
-De une vous ne partez pas comme �a sans m'avoir rembourser les d�gats � r�parer. De deux vous ne me tutoyez pas je ne suis pas votre amie et vous ne connaissez m�me pas mon nom.
-Ok... Euh... Comment vous vous appelez ? Dit-il en rigolant.
-Nina Brooks. �a vous fait rire ?
-Ok nina, moi c'est Masson, Masson Taylor. Maintenant qu'on a appris � se connaitre... TU vas me dire o� est le probl�me ? Tu ne serais pas un peu trop sur les nerfs comme fille ?
-Oh, vous voulez jouer � �a ? VOUS �tes immature, irresponsable et, en plus vous vous permettez de me tournez le dos quand je vous adresse la parole. VOUS �tes mon principal probl�me aujourd'hui.
-T'as du cran comme fille... C'est cool ! Bon voil� 20dollars pour ta... Rayure ! A plus tard Melle Brooks !"
Ce mec m'avait gav�. Non mais quand on l'�coute !? "Masson, Masson Taylor" na na na na... Bon il fallait que j'aille en cours.
Arriv�e dans la salle 410. Salle bond�e. Plus que deux places sur la table du fond. Je sortais donc mes affaires et commencer � �couter lorsqu'un �tudiant en retard entra dans la salle � son tour. Le prof lui demanda :
"Premier jour vous arrivez en retard ?
-Oui, je sais. J'ai du me prendre la t�te avec une fille sur le parking. Elle ne m'a pas lach�, d�sol�.
-Votre nom ?
-Masson, Masson Taylor."
J'�tais sous le choc. Cet imb�cile allait �tre en cours avec moi, et en plus la seule place qui restait,� c'�tait � ma table... Lorsqu'il se tourna et qu'il me vit il leva les yeux au ciel. Puis il vint tout de m�me s'asseoir. J'esp�rais qu'il se taise pendant tout le cours, mais � peine 10minutes plus tard...

"Alors, tu ne m'en veux pas trop ?
-Pouvez vous M Taylor �coutez ce que dit la dame au tableau.
-je pr�f�rerai �couter celle qui m'a demand� 20dollars.
-Si vous vous taisez je vous les rends.
-Tu ne me tutois toujours pas ?
-Non, je ne perds pas mon temps avec des gens comme toi.
-Ah bah tu vois que tu me tutois !
-C'est une erreur, rien de plus, Monsieur Masson.
-Allez Nina, d�tends toi ! Comment tu vas te faire des amis si tu restes sur la d�fensive en permanence ?
-en �vitant les gens comme vous, je pense pouvoir m'en faire.
-arr�tes ! Bon, tu viens d'o� ?
-D'un village vers Atlanta.
-Tu es venus avec ta famille ?
-Plus de famille.
-Et pas encore d'amis... Tu aimes faire quoi dans la vie ?
-Des sports extr�mes, comme plonger � plusieurs m�tres de haut ou faire de l'escalade sans �quipement.
-Alors l� je ne te crois pas...
-J'y vais justement apr�s les cours. Mais je ne peux pas t'emmener. Tu seras incapable de me suivre.
-Ah ah...
-Pourquoi ris tu ?
-Un je pense qu'une fille aussi fine et jolie que toi ne peut pas prendre autant de risques et encore moins �tre plus forte que moi au point que je ne puisse pas la suivre. Deux, tu me tutois enfin.
-Se serait �tre b�te que de me suivre l� o� je vais.
-Tu ne me connais pas !
-Tu as dis toi m�me tout � l'heure qu'en �changeant nos pr�noms on se connaissait."
La fin du cours sonna la fin de notre discussion. Je repartais � ma voiture et partait pour les montagnes de Strong Heart. L� bas, je me garais sur un chemin de terre et enlevait mes talons pour marcher plus facilement entre les pierres des chemins escarp�s. Au bout de deux kilom�tres j'entendis quelqu'un respirer fort et marcher quelque m�tres derri�re moi. Je m'arr�tais.
"Je ne t'avais pas dit que c'�tait stupide de me suivre jusqu'ici !
-Comment tu sais que c'est moi ?
-Redescends ! tu vas te blesser !
-Alors toi tu marches pieds nus entre les rochers tu vas aller jusqu'en haut s'en t'arr�ter et moi faudrait que je reste en bas ? Oh l� non...
-Ok. Bah tentes de me suivre." Je reprenais donc ma course vers le haut de la montagne. Au bout de 5autres kilom�tres je m'approchais de la falaise pour regarder le paysage. Une vingtaine de m�tres en dessous le lac refl�tait le soleil dans ses vagues. C'�tait magnifique. Masson me rattrapa, essoufl�.
"Alors, pourquoi avoir grimp� jusqu'ici ?
-Pour regarder le paysage.
-C'est tout ?
-Non, bien s�r que non... Pour faire un sport extr�me que j'ai cit� tout � l'heure...
-Quoi ? Tu vas pas saut� l� ? il y a au moins 25 m�tres et tu n'as pas d'affaires de plong�e !?
-Pourquoi pas, bon si je te demande de redescendre je suppose que tu ne vas pas vouloir ?
-Non.
-C'est bien ce que je pensais." J'enlevai donc ma veste et mon �charpe, je d�tachais mes cheveux et m'approchais du bord.
-Euh... Attends, je refuse que tu le fasses l�. Tu vas te tuer et si ce n'est pas le cas l'eau doit �tre � 5degr�s ici.
-A tout � l'heure !" Je plongeais.
Quelques minutes plus tard je ressortais du lac et me redirrigeais vers ma voiture. Arriv�e sur le chemin je voyais poster devant Masson.
"Tu m'as rapport� ma veste et mon �charpe ?
-C'�tait totalement inconscient. Tu aurais pu te tuer. En plus tu sautes habill�e ? �a t'arrive souvent de faire des trucs suicidaires comme �a ?
-Tu as l'air sur les nerfs ? Tu te fais des amis en �tant toujours comme �a ? Dis je en souriant.
-Tu te fous de moi en plus ? Tu aurais du te tuer ? Je ne comprends pas comment tu as fait pour t'en sortir vivante. Quand je t'ai vu ressortir du lac je n'en croyais pas mes yeux ! Tu veux mourir ou quoi ?
-Pfff.... Dis je en rigolant... Tu as ramen� mon �charpe et ma veste ou il faut que j'y retourne.
-Oui ! Tiens les voil� ! Mais dis moi pourquoi tu fais �a ?
-Pourquoi ou comment ? Bon allez, d�tends toi... Viens je te ram�ne.
-J'ai ma voiture...
-Ah bon ? Je pense que tu te l'ai fait vol�. tu la vois l� ?
-Et mince ! J'avais laiss� les cl�s sur le contact.
-Allez monte je te ram�ne." Je remettais ma veste et d�marrer la voiture.
Je le ramenais alors chez lui. Mais quelques m�tres avant d'arriver il me demanda :
"On va plut�t chez toi ?
-Pourquoi ? tu ne veux pas rentrer chez toi ?
-Je veux verifier que tu n'y retournes pas apr�s m'avoir d�pos�."
Je faisais donc demi tour et l'emmener dans le petit chalet que j'avais achet�. Arriv�e dans ma maison je me changeais et lui apporter un caf� pr�s du feu.
"Tu es �trange comme fille...
-Tu es �trange aussi, si �a peut te rassurer.
-Ah bon ? Moi ?
-Oui toi... Tu es insolent et immature, puis tu tentes d'apprendre � me connaitre tout en te moquant de mon caract�re. puis tu joues � l'aventurier en me suivant et soudain tu te transformes en mec protecteur et mature.
-Si je t'ai suivis ce n'est pas pour jouer � Indiana Jones. C'est parce que je m'inqui�tais pour toi. Je connais ces montagnes et personne n'y monte sans guide ou carte. Tu y es all�e sans m�me une boussole et tu n'es pas d'ici. Et j'ai eu raison de m'inqui�tais! Arriv�e l� haut tu as saut� de 25 m�tres de haut.
-Mais je suis toujours vivante non?
-Je peux te poser une question indiscr�te ?
-Oui...
-Comment sont morts tes parents ?
-tu crois qu'ils ont saut� d'une falaise ? Ah ah ah ! Non, ne t'inqui�tes pas, ils n'�taient pas aussi aventuriers !
-Oh, euh... mais comment sont ils d�c�d�s ?
-Cela fait longtemps... Une femme les a tu�.
-Pourquoi ?
-Pour des raisons qui me d�passent aujourd'hui.
-on dirait que tu te sens coupable de ce qui leur est arriv� ?
-Toujours un peu.
-Je suis d�sol�, je ne voulais pas te mettre mal � l'aise.
-ne t'inqui�tes pas, c'est normal quand on apprend � connaitre les gens de poser des questions sur leur situation familiale... Et toi alors ? Ta famille ?
-Une soeur, un demi fr�re, des parents... Tout ce qu'il y a de plus banal.
-Tu veux manger quelque chose ?
-Oui... Euh... tu as des glaces ?
-Je reviens..." J'allais � la cuisine et ouvrais le frigo pour prendre des glaces. Je ne l'avais pas entendu me rejoindre c'est alors qu'il s'�cria.
"C'est quoi �a ? il attrapa une bouteille dans le frigo.
-Non rends la moi ! c'est pas pour les invit�s. Avant que je puisse lui enlever il avait d�j� gouter et recracher par terre... Je ne savais pas o� me mettre...
-C'est du sang o� je r�ve ! C'est d�gueulasse ! C'est quoi cette histoire ? Tu m'expliques ?
-Tu ne devais pas trouver �a c'est...
-Et en plus tu en as une vingtaine dans ton frigo !
-Je ne peux pas t'expliquer... Jure moi de n'en parler � personne...
-Une, tu sautes de 25 m�tres de haut dans un lac gel�. Deux, tu ne prends aucun �quipement pour gravir une montagne. Trois, tes parents sont d�c�d�s, tu�s par une femme pour des raisons que j'ignore encore. 4, tu as du sang dans tes placards.
L� je pense avoir le droit � une s�rieuse explication parce que je ne suis pas pr�t d'oublier.
-Je ne suis pas celle que tu crois. Je ne suis pas comme toi. J'ai des capacit�s surhumaines. Je me nourris de sang, en effet. je ne crains ni le feu, ni le froid. Je ne me blesse pas. je me localise partout o� je vais. �a c'est ce que tu as remarqu� jusqu'� maintenant. Mes yeux changent de couleurs lorsque j'ai faim. J'ai des crocs r�tractables. Je peux casser un mur avec mon poing.
-Je ne te crois pas...
-Si... Regardes. Je frappai le mur de la cuisine, il se brisa.
-Tu viens de faire un trou et de fisssurer tout un pan de mur avec un coup de poing ?
-Je te l'ai dis. je ne suis pas ce que tu crois."
il semblait choquer et effray� parce qu'il venait de d�couvrir. Je ne savais pas quoi dire, pour la premi�re fois depuis longtemps je me sentais prisonni�re de ce secret d�voil�. Je ne m'attendais pas � ce qu'il d�couvre cette partie diablesse qui somnel�e en moi depuis des centaines d'ann�es. Je ne voulais pas qu'il pense que j'�tais folle et qu'il fallait me tuer sur le champ. Mais comment apr�s ce qu'il venait de comprendre pouvait-il imaginer garder un tel secret ? S'il menacait de tout d�voil� je devrais le tuer et cela ne m'enchanter pas. M�me si je tentais de me convaincre du contraire, j'�tais litt�ralement sous son emprise, irr�sistiblement attir�e.
"Tu... Tu es un �tre qu'en effet je ne connais pas... J'ai peur de ce que tu peux me faire...
-Non...
-Attends laisse moi finir... J'ai peur mais je ne peux pas m'enfuir. Lorsque je t'ai vu sur le parking, que j'ai vu, excuse moi l'expression, ton sang froid, ta fa�on de me r�pondre. Puis quand je t'ai suivis et que tu m'as impressionn�e comme jamais personne ne l'avait fait avant... Et l� quand tu me regardes droit dans les yeux... Je refuse de t'abandonner. M�me si tu tues pour te nourrir, m�me si tu es diff�rente. Je crois que... Tu es devenue mon centre de gravit�. Tu as remplac� toutes mes raisons de vivre par ton simple regard.
-Est ce que je dois comprendre que tu ne veux pas me d�noncer ?
-Comment pourrais je alors qu'� cet instant pr�cis je tombe amoureux...
-Je... Personne ne m'avait dit �a sachant qui j'�tais... Tu, sur le coup, je voulais te tuer, pour que tu ne d�voiles pas mon secret... Mais j'en �tais incapable. Ton sang, ta vie, m'attire comme jamais et je ne pense pas pouvoir te quitter ne serait ce qu'une seconde..."
Il s'avanca alors vers moi et m'embrassa. J'�tais dans un petit nuage. Ma soif de sang avait disparu. Je me sentais bien. Ce qu'il venait de me dire �tait tout simplement la plus belle preuve d'amour qu'aucun humain n'avait jamais exprim�. Je d�cidais donc tout de m�me de lui montrer ce qu'un vampire pouvait faire.
"�coutes, il faut que tu saches si tu veux vivre avec moi... Je suis une tueuse beaucoup plus dangereuse que tous les criminels que tu peux voir � la t�l�vision. J'ai beaucoup tu�, des gens de tout �ge, des femmes, des enfants, et... Mes parents... Lorsque je vivais encore avec eux tout se passait bien. Puis ils ont d�couvert qui j'�tais. Pour eux je n'�tais pas la fille qu'ils avaient cr��, juste un monstre assoif�, capable de les tuer en une seconde. J'ai tent� de leur expliquer comme je viens de le faire avec toi. Pour moi, ils restaient mes parents, ceux qui m'avaient �lev�... Mais mon p�re a appel� la police. Il voulait que je finisse mes jours en prison. Ma m�re en attendant la police a point� une arme sur moi. Je me suis approch�e pour lui enlev�e des mains. Elle a tir� et la balle ne m'a pas touch�. Elle a touch� mon p�re au thorax. Je me suis jet�e sur lui pour lui donner de mon sang. Il en a bu mais � ce moment l� la police est arriv�e. Elle n'a pas compris que j'�tais en train de le sauver. Elle m'a tir� dessus sans aucune piti�. Ma m�re aurait pu les arr�ter mais elle m'a observ� avec un regard glacial et effray�. Je me suis enfuis par la porte de derri�re. Avec ma vitesse, la police n'a pas pu me suivre. Le lendemain soir je suis revenue pour tenter de convaincre ma m�re... Elle voulait se suicider. J'ai tent� de l'en dissuader, que je devais lui expliquer qui j'�tais. Elle n'a pas voulu m'entendre... Elle m'a dit que je ne pouvais pas resister � l'odeur du sang et que c'est moi qui allait la tuer. Elle s'est alors coup�e avec un couteau. Mes crocs sont sortis, mes yeux ont chang� de couleur mais je ne me suis pas approch�e d'elle. J'essayais toujours de la convaincre. Elle m'a alors provoqu�, m'a balanc� tout ce qui aurait pu me blesser. Entre �a et l'odeur du sang j'ai fini par me jeter sur elle d'�nervement. Je ne voulais pas la tuer, je l'ai juste secou� en lui disant de se taire. Elle a fait un arr�t cardiaque sous mes yeux. je n'ai m�me pas r�agi... Je suis juste parti sans dire un mot la laissant comme �a, allong�e sur le carrelage.
-Tu n'es pas une tueuse... Loin de l�... Tes parents si je peux me permettre n'�taient pas dignes de toi. Tu es... Whaou ! Tu sais tu viens de chambouler tout ce que je croyais fiction avant. Tout devient r�alit�, je suis perdu. Je peux rester chez toi cette nuit ?
-Alors toi tu apprends qu'une fille a tu� ses parents, qu'elle est capable de te tuer en une seconde avec ses crocs et toi tu veux rester chez elle toute une nuit ?
-On m'a souvent dit que j'�tais fou...
-je confirme. Tiens voil� une couverture et un coussin pour le canap�. d�sol� ! Chalet trop petit pour une chambre d'amis !
-je ne peux pas... Enfin tu vois...
-Si c'est pour coucher avec moi que tu veux rester, c'est stupide.
-Non ce n'est pas pour �a mais je croyais que tu...
-que je suis attir�e par toi... Bien sur que oui mais ce n'est pas une raison. Je ne suis pas le genre de fille qui passe la nuit avec le mec qu'elle connait depuis quelques heures.
-Le canap� me va dans ce cas.
-parfait ! A demain..." Je partais me coucher les pens�es tourn�es vers Masson. ce mec �tait d�cid�ment surprenant. J'avais l'impression de faire une erreur en me laissant croire que je pouvais aimer un humain. Mais quel autre choix avais je ? je l'aimais irr�sistiblement et ne pouvais m'en s�parer. Il �tait si compr�hensif, si courageux, si curieux... Si parfait... Alors que je m'�tais endormie toute habill�e sur les draps j'entendis du bruit dans le couloir. Peut �tre cherchait-il les toilettes ? Cependant je compris vite qu'il cherchait tout autre chose. Je fis mine de dormir. Il entra dans la chambre et m'observa pendant quelques instants. Il s'approcha du lit et posa une couverture chaude sur mon dos. Je me retenus de sourire... Finalement il resortit de la chambre aussi discr�tement que possible. Le lendemain matin je me r�veillais, heureuse. Je voulais en apprendre plus sur lui, sa vie, ses passions. Alors que j'arrivais dans le salon je sentis cette douce odeur de chocolat chaud et de croissants.
"Ah tu es r�veill�e ! Je me suis permis de fouiner dans tes placards et de pr�parer le petit dej. Encore heureux qu'aujourd'hui on a pas cours il est 9h45. Tu te l�ves toujours aussi tard ?
-Oh fais comme chez toi. Je m'asseyais en contemplant tout ce qu'il avait mis sur la table. Je me l�ves rarement aussi tard si tu veux savoir. C'est tr�s rare que je dorme aussi bien. Ta pr�sence y est peut �tre pour quelque chose.
-peut �tre... Tu veux du chocolat chaud ou une de tes bouteilles que tu as dans le frigo ?
-Du chocolat chaud... Je ne vais pas t'imposer la vue de mon r�gime alimentaire.
-�a ne me d�range pas tu sais. mais maintenant que j'ai fait du chocolat j'aimerais le prendre en bonne compagnie.
-oui bien sur. Cette nuit je n'ai pas eu froid...
-Pourquoi tu dis �a ?
-Un beau jeune homme est venu me mettre d�licatement une couverture sur le dos. je souriais.
-Ah et ce beau jeune homme a cru que tu dormais quand il est rentr� dans la chambre...
-Et bien je t'ai entendu arriver du couloir. Tu as beau tent� d'�tre discret j'entends tout...
-Ah ah... Et pourquoi ne pas s'�tre r�veill� ?
-Parce que je voulais voir ce que tu comptais faire, tout simplement. Dis je en mordant dans une tartine.
-Et qu'as tu pens� de ce que j'ai fait ?
-Lorsque tu m'as regard� je me suis demand� ce que tu voulais faire mais quand tu m'as pos� la couverture sur le dos et que tu es repartie j'ai trouv� que �a avait un certain charme.
-J'aurais pu faire plus... Masson s'est alors lev� de table et est venu m'embrasser.
-Je...
-Qu'est ce qu'il y a ?
-C'est pas toi, c'est moi... je... C'est que je ne suis pas sur de ce que je suis capable de contr�ler.
-Tu veux dire que tu te demandes si je ne tente pas un peu trop le diable qui sommeille en toi ?
-C'est � peu pr�s �a...
-Moi j'ai envie de dire tentons le ce diable... Je suis sur qu'il n'est pas si m�chant que �a."
Masson me porta alors jusque dans la chambre et m'allongea sur le lit. Il me d�shabilla doucement et enleva sa chemise. Son odeur attisait ma soif de sang, chacun de ses gestes, chacune de ses respirations �taient pour moi un enfer. J'avais l'impression que je n'arriverais pas � me retenir. Et pourtant je me laissais s�duire... L'amour est un jeu bien cruel pour un vampire. L'amour est sans limite alors qu'un vampire doit s'imposer des milliers de limites pour ne pas lacher le d�mon qui est en lui. Ce contr�le permanent est invivable. Apr�s plus d'une heure � me laisser s�duire je d�cidais de tout stopper.
"Stop. On arr�te.
-tu es fatigu�e ?
-Non, loin de l� mais...
-Et bien que se passe t-il ?
-Si tu as envie de tenter le diable c'est fait mais ne le fait pas sortir non plus.
-Si il avait du sortir tu ne penses pas qu'il l'aurait d�j� fait ?
-je ne sais pas pendant combien de temps je peux me controler mais je pr�f�re qu'on fasse une pause." Sur le coup j'avais peut �tre sembl�e froide, mais je ne voulais pas risquer de le blesser ou m�me de le tuer. Je ne comprenais pas trop il prenait autant de risques. Mais j'allais avoir ma r�ponse.
"Tu sais quoi, je vais te parler un peu de moi !
-Bah justement je voulais en savoir plus.
-Je vis avec ma m�re et mon p�re ainsi que ma soeur et mon demi-fr�re. Mon demi-fr�re est plus vieux que moi. Il a 20ans. Quant � ma soeur, elle a 16ans. Dans ma famille c'est un peu n'importe quoi. Mon p�re passe son temps � travailler et se fou bien de ce que je fais. Ma m�re pense que je suis le gar�on parfait qui ne fait jamais rien de sp�cial et mon demi-fr�re passe son temps � me chercher. Il est toujours sur mon dos, et souvent �a finit en bagarre. Ma soeur est une petite peste qui se fou des autres, une vraie miss en crise d'adolescence ! Voil� pour ma vie de famille. Pour ce qui est de moi j'aime bien le football am�ricain, l'aventure, tout ce qui est surprenant. Quand j'�tais petit je voulais savoir comment les cracheurs de feu faisaient, comment la magie fonctionnait mais j'avoues que je ne me suis jamais demand� ce que �a faisait d'�tre un vampire. Tu aimes �tre comme tu es ?
-Bah tu sais je ne pense pas pouvoir dire que j'aime boire du sang mais c'est une drogue qui me fait du bien. Ma force et ma vitesse sont des atouts mais je dois toujours �tre dans le contr�le pour ne pas blesser les autres ou pour ne pas laisser paraitre ma vraie nature. Mes sens aiguis�s me permettent beaucoup de choses mais � cause d'eux je suis beaucoup plus attir�e par le sang. Je ne peux donc ni dire que j'aime, ni que je n'aime pas.
-Tu me montres ce que �a fait ?
-Comment �a ?
-Fais moi vivre ce que tu vis...
-Lorsque tu prends une loupe ou des jumelles moi je n'en ai pas besoin. Quand les gens chuchotent � plus d'1km de moi je peux les entendre, toi tu dois �tre � c�t� d'eux. Ton coeur, je l'entends battre. Ma vitesse est sup�rieure � celle de la lumi�re donc quand je l'utilise tu ne peux m�me pas me voir passer. Ma force est si grande que je peux casser un mur ou te briser un os comme toi tu d�chires une feuille.
-Je le veux.
-Quoi ?
-Je veux vivre �a !
-Ce n'est pas un jeu Masson ! C'est dangereux. Je suis une pr�datrice plus dangereuse encore qu'un tigre ou qu'un requin. Tu ne mesures pas ce que tu souhaites.
-Bien sur que si, j'en mesure toute l'importance. Tu me dis que tu vivras �ternellement sans prendre une ride, ce qui veut dire qu'� moins de se faire rep�rer tu vas devoir partir. Et je refuse que tu partes dans quelques ann�es, toi et ton c�t� buveur de sang. Je sais ce que je risque en devenant comme toi. Je devrais m'�loigner de ma famille, leur mentir, peut �tre m�me ne plus jamais les revoir. je sais que je ferai du mal, que je tuerai un jour ou l'autre, mais je sais surtout que ma vie est bien trop courte. je peux mourir de vieillesse mais aussi d'un accident de voiture, d'un arr�t cardiaque, d'une maladie, d'une chute... Il peut se passer tellement de choses humaines et tristes dans une vie si courte. Je veux �tre comme toi !
-J'exige et j'aurai ? Si tu prends �a comme un caprice cela ne sert � rien de me demander. Si tu veux �tre comme moi, ok. Mais avant comme tu l'as dit tout � l'heure il faut que tu vives avec moi ce que je vis tous les jours et seulement apr�s tu me confirmeras.
-Quand est ce qu'on commence ?
-la question est plut�t par quoi on commence... Premi�rement quelqu'un comme moi doit se tenir en forme et donc pratiquer un sport.
-Je fais d�j� du football am�ricain et de la muscu...
-Ah ouais ? Mais c'est rien �a !
-Ah et qu'est ce que tu fais de plus intense que moi a part sauter d'une falaise ?
-de la musculation, de l'escalade sur pente rocheuse sans cordages, des plongeons � tr�s grande hauteur, je vais aussi courir, je fais du fitness et un peu de danse, je pratiquais le sport de pompom girl et j'ai aussi fait du rugby. Je marche beaucoup et je pratique l'apn�e en eau glac�e. Je fais de l'�quitation et du quad. J'aime aussi la moto, j'en ai 2 dans le garage. Je suis aussi passionn�e par le chien de traineau et parfois je fais du foot. Alors monsieur le roi du sport ?
-Euh... Ok. Et sinon tes passions ?
-Chien de traineau, nature, piano, guitare, vent...
-Stop, je te coupe... Tu as dit le vent ?
-Bien sur ! Il me faut du vent pour aller courir, c'est plus intense. Tu comprendras quand tu seras comme moi.
-Ok... Quoi d'autre mon g�n�ral ?
-Deuxi�mement il faut que je sache si tu es vraiment fait pour te nourrir de sang.
-tu veux que je le re-goutte ???
-Mais nooon... Tu vas m'accompagner � la chasse aux humains !
-Euh..."
Je l'embarquais donc dans ma voiture jusqu'en ville et me garait devant le stade. Je comptais bien lui faire peur pour qu'il s'enl�ve cette id�e de la t�te.
"C'est l� o� je viens m'entrainer ?!
-Exact. Tu le connais lui l� bas ?
-Oui c'est Jackson un de mes meilleurs amis... Pourquoi ?
-hey Jackson ! Viens par ici !
-Salut ! On se connait ? Oh salut Masson, c'est une amie� � toi ?
-Ouais... Euh... On peut se parler Nina ?
-Non pas maintenant. Jackson, regardes moi dans les yeux. Tu vas me suivre jusque derri�re cet abri sans dire un mot, puis tu vas me laisser me nourrir.
-Je vais te suivre et tu vas te nourrir.
-Mais ? Comment tu...
-Chhht..." J'enfon�ais alors mes crocs dans sa gorge sous le regard catastroph� de Masson. Il tenta de me d�crocher mais je lui fis bien comprendre qu'il n'�tait pas assez fort pour �a. Au bout de quelques secondes je relachais Jackson.
"Pars et oublies ce que tu viens de vivre. C'est un chien errant qui t'a mordu.
-C'est un chien errant qui m'a mordu... Jackson repartit.
-Euh... Tu as du sang sur tes l�vres... Tu as fait comment ?
-L'hypnose est un des nombreux pouvoirs qu'un vampire a. Cependant se nourrir et pouvoir s'arr�ter demande de nombreuses s�ances de pratiques, d'essais concluants et d'�checs.
-tu ne me feras pas changer d'avis.
-Ok... Alors viens !"
Je l'emmenais de nouveau jusque chez lui. Il me pr�senta � sa famille. Le p�re �tait en effet peu bavard et la m�re coucounait sa fille comme une petite princesse. Je ne tardais pas � ramarquer le caract�re insolent du demi-fr�re et justement c'est pour �a que j'�tais l�. Je voulais qu'ils se battent pour voir s'il avait l'�me d'un combattant. Je prenais donc Masson � part pour lui expliquer mon plan.
"Bats toi avec ton fr�re.
-Hors de question, tu es folle ?
-tu as peut �tre peur de perdre...
-Non ! C'est juste que je ne vais pas me battre avec lui sans aucune raison... Et pas devant mes parents en plus !
-Trouves en une et �loignes le de la maison. Fais le sinon je ne ferai rien de plus.
-Tu l'auras voulu." Son sourire sournois pr�sag� une bataille �pique. Je crois que je n'allais pas �tre d��ue. Il rejoignit son fr�re et lui dit :
-Tu te fous de moi ?!?
-Oh la, toi tu vas pas commenc� � me gaver !
-Parce qu'en plus c'est moi qui te gave ?!
-Exact. Tu sais o� est la sortie je suppose.
-Oh, tu vas voir que je vais te la faire prendre la sortie moi...
-Ah bon ? Tu te rappelles comment �a s'est termin� la derni�re fois, hein ?
-Oui mais papa est intervenu, duel interrompu mais pas fini.
-Oh toi tu ne perds rien pour attendre ! Sale gamin mal �lev� viens ici !"
Ouuuf.. Le combat allait enfin commencer. Je m'asseyais donc contre un mur pour les voir se taper dessus. Ils sortirent dehors en courant. Arriv�s derri�re la maison, Masson lui donna un coup de poing au visage. Son fr�re r�pliqua par la m�me attaque. Masson affaiblit son fr�re prit le dessus et le plaqua contre le mur de la maison. Apr�s quelques instants o� je pensais que Masson allait finir � terre il reprit le dessus. Il le poussa en arri�re et commen�a � se d�chainer sur lui. Je voyais bien que m�me sans ma demande les deux fr�res �taient remplis de haine l'un pour l'autre. Je du finalement intervenir. Je lui attrapais le bras et le poussait en arri�re.
"C'est bon. Je pense que cela suffit. Son fr�re se releva alors en l'insultant. Vous ! Vous allez vous taire et boire de mon sang. Puis vous oublierez ce qu'il vient de vous arrivez et vous retournerez dans votre chambre. Une fois m'�tre d�barass�e du demi fr�re encombrant je parlais � Masson. Tu as plusieurs qualit�s pour �tre comme moi. 1. Tu ne laches rien. 2. Tu n'as pas peur du sang. 3. Tu sais me faire confiance. Cependant tu as de sacr�s d�fauts... Tu ne sais pas du tout quelles sont tes limites. Tu es impatient et tu ne r�fl�chis pas avant d'agir.
-Et donc ?
-Je vais te faire patienter quelques jours..." Apr�s l'avoir tester je me demandais ce que j'allais bien pouvoir trouver comme raisons pour ne pas le transformer... Il avait le profil parfait pour �tre un vampire digne de ce nom... Et puis de le voir vieillir alors que j'en �tais amoureuse allait tout simplement me d�chirer. Mais je ne pouvais pas lui enlever sa vie humaine, �a serait un geste que je regretterais t�t ou tard... De plus, je ne savais pas si je pouvais g�rer un jeune vampire encore plein de fougue et inconscient du danger. Il fallait que je lui parle. Le lendemain je l'emmenais donc en for�t et je m'assis sur un tronc pour lui parler.�
"ecoute Masson... Je... je ne peux pas.
-pourquoi ? Qu'est ce qui ne va pas ? Nous partagerions la m�me vie ?
-J'ai peur que tu ne te rendes pas compte. Tu n'as pas tout � fait conscience de l'acte que je m'appr�te � faire. Je vais t'enlever la seule chose pour laquelle tu es en vie, tu es humain. Ce n'est pas dans l'ordre des choses de devenir un vampire.
-Moi je te trouve parfaite, que tu sois ou non dans les normes d'une esp�ce connue.
-J'aimerais voir les choses comme toi mais tu sais que c'est loin d'�tre la r�alit�. Je tue pour me nourrir, �j'affronte mes �motions comme personne, cela rel�ve limite de l'impossible.
-Mais l'impossible devient possible lorsque je suis avec toi.... Ne me laisses pas.
-Je n'ai pas dis que...
-Bien sur que si. Dans quelques temps tu vas devoir poursuivre tes �tudes ailleurs et je ne pourrais pas te suivre � moins d'�tre un vampire.
-Je...
-de toute fa�on je ne te laisse pas le choix. Ton sang seul peut me gu�rir d'une blessure mortelle n'est ce pas ? C'est toi qui me l'a dit. Je savais que tu h�siterais et que tu essaierais de me dissuader mais je t'assure que je sais ce que je veux. Si c'est la seule fa�on..." Masson se leva et commen�a � courir. J'eus un temps de r�flexion car je ne comprenais pas ce qu'il avait l'intension de faire. Il s'approcha de la falaise. Je compris alors ce qu'il voulait faire. Je courus vers lui.
"Stop. Ne me suis pas. Ou du moins attend que j'ai saut�. Je m'arr�tais � quelques metres de lui.
-C'est stupide ce que tu vas faire... M�me si je te donne de mon sang pour te sauver, tu ne sais pas comment on devient comme moi.
-Tu me prends pour un idiot... Je sais tr�s bien que si je meurs avec ton sang dans les veines je deviens un vampire.
-Ne fais pas �a. De toute fa�on apr�s je ne te laisserai pas te suicider.
-On verra..." Masson sauta du haut de la falaise avant que je ne puisse le rattrapper. Je sautais � mon tour et le ramena au bord. J'esp�rais ne pas avoir � lui donner de mon sang. Je commen�ais alors � mettre en pratique mon brevet de secouriste. Cependant, alors que je lui enlevais sa chemise une odeur de sang tr�s forte me changea les yeux de couleurs. Il avait saut� trop pr�s du bord et une branche c'�tait enfon�� dans sa cuisse. Il avait perdu beaucoup de sang. Je retirais alors le morceau de bois de sa jambe et essayant de ne pas craquer sous les effluves de sang. Son rythme cardiac avait ralenti j'�tais oblig�e de lui donner de mon sang. Apr�s avoir bu quelques gorg�es il recracha l'eau qu'il avait aval� et se leva rapidement. Je lui donnais une gifle sans r�fl�chir.
"Tu es malade !
-H� ! C'est bon tu m'as sauv�. Je suis vivant... Il me serra dans ses bras. Je ne vis pas tout de suite sa main se glisser dans sa poche et attraper un petit pistolet. Soudain j'entendis un coup de feu, son corps trembla et il s'�tala sur le sable.
-Non !!! Tu ne... Oh non !" Avant qu'il se r�veille je le ramenais chez moi en r�fl�chissant � des milliers de choses. Comment allait-il faire pour se nourrir, allait-il savoir se contr�ler... J'�tais dans une situation dramatique... 1h apr�s notre retour � la maison Masson se r�veilla. Je l'avais install� dans mon lit.�
"Pourquoi tu as fais �a ? Dis en fron�ant les sourcils.
-Wow ! Attends... Il ferma les yeux un moment. Je... je suis bien comme...
-Comme moi �?!? En effet, et ce n'est pas la meilleure chose qui puisse t'arriver crois moi ! je suis tr�s en col�re ! Tu m'as fait revivre l'enfer en quelques minutes...
-Ne cries pas je t'entends comme si tu avais un haut parleur.
-�a c'est normal, et ce n'est pas la seule chose.
-Je t'ai demand� d'arr�ter de crier ! Il d�chira les draps d'�nervement. Je commen�ais � comprendre que ses �motions amplifi�es il faudrait le prendre avec des pincettes. je baissais donc d'un ton.
-Regardes ce que tu as fais � mes draps. Il faut que tu te calmes. Penses � autre chose.
-J'ai faim.
-C'est vraiment la premi�re chose � laquelle tu as pens� ? demandais je sur un ton iro***.
-Donne moi un truc � manger s'il te plait." C'est � ce moment l� bien sur que la factrice arriva et frappa � la porte.
"Melle Brooks ? J'ai du courrier pour vous, vous �tes l� ?
-Oui ! J'arrive ! Ne bouges pas s'il te plait... Masson il faut que tu restes ici. Je le laissais donc dans la chambre et allais ouvrir � la factrice.
-Bonjour Melle Brooks, vous avez re�u votre facture d'�lectricit�. Et... des pubs.
-Ah voil�. Merci Mme Sterwood. Alors qu'elle s'appr�tait � repartir Masson arriva avec une vitesse qui �galait la mienne et lui barra le chemin. Il avait les yeux noirs et avait l'air totalement hors de contr�le.
-Bonjour Mme Sterwood. Excusez moi, je me pr�sente, Masson. Masson Taylor. J'ai du courrier ?
-Euh... La factrice avait l'air inqui�te mais certainement pas autant que moi. je lui faisais signe de repartir dans la chambre mais il leva les yeux au ciel. Non M. Taylor... Je n'ai pas de courrier pour vous...
-Mais si... r�fl�chissez vous avez bien un �petit coli pour moi ?
-Je vous assure que non M. Taylor. Il l'atrappa violemment par le bras et la raprocha de lui. Quel est ce doux parfum ennivrant que je sens sur vous Mme Sterwood.�
-Vous me faites mal M. Taylor... La pa*** se lisait sur son visage. Je n'osais plus bouger.
-R�pondez ! Cria t-il.
-C'est aux fruits rouge... je crois.
-Ah le rouge... dit il avec un sourir iro***. J'aime beaucoup cette couleur depuis peu. Dites moi mme sterwood, trouvez cette devinette et je vous laisse partir.
-Arr�tes Masson ! Criais je de peur que la devinette tourne au drame.
-Chhhh... Il me fit signe de me taire comme si j'�tais une gamine puis reprit : Qu'est ce qui maintient en vie chacun de nous, qui circule dans tout corps vivant, et dont je me nourris ?
-Le... Coeur ?
-Avez vous dont �coutez ce que je vous ai dis au moins ? Il s'agit d'un fluide ! Le coeur est il un fluide ?
-Non monsieur... Le.. le.. Le sang ?
-Bien... A ce que je vois quand on se r�p�te avec autorit� vous finissez par comprendre. D�gagez d'ici et oubliez moi." Il la lacha et la laissa partir avant d'aller se chercher une bouteille de sang dans mon frigo et de la boire d'une traite. Il se posa ensuite sur le canap� sans m�me pr�ter attention � moi, choqu�e par ce qu'il venait de se passer.
"Tu m'�coutes quand je te parle ? Oh ! Tu peux faire attention � moi ? je suis l� !
-Encore heureux que tu es l�, on est chez toi... Un sourire se dessina sur son visage.
-Parce qu'en plus �a te fais rire ? Vraiment tu crois que ce qui vient de se passer est drole ?
-Non... Bien sur que non... Mais tu vois je me suis contr�l�, j'ai utilis� ma nouvelle vitesse et en plus j'ai r�ussi � l'hypnotiser. Je maitrise.
-Tu maitrises rien du tout, sinon tu serais rest� dans le chambre comme je te l'avais demand� Monsieur Taylor. Et ne mets pas tes pieds sur la table basse. Je lui enlevais violemment ses pieds de la table.
-Tu ne crois pas que tu t'�nerves pour rien. Bon je reconnais qu'au d�but j'avais l'intension de la tuer. mes yeux me brulaient, mon cr�ne �tait pr�t � exploser, et mes crocs me faisaient super mal. mais je suis tout de m�me fier de moi.
-Je reconnais que je ne te pensais pas capable de te contr�ler aussi bien mais... Ton comportement rel�ve de l'insolence d'un goss de huit ans !
-de huit ans tu dis ? Masson se releva et s'approcha de moi en me fixant du regard.
-Si tu crois m'impressionner mon grand... Oui, de huit ans ! C'est ce que j'ai dis.
-A huit ans et ce qu'un gamin insolent fait ce genre de chose ? Masson m'embrassa en me plaquant contre le mur. Ma col�re disparue bien vite face � ses yeux encr�s dans les miens. 2h plus tard, nous nous �tions assoupis sur le canap�. Nous nous relev�mes vers 19h. Je partais prendre une douche le laissant regarder le foot sur ma t�l�. Alors que je me lavais profitant de l'eau chaude sur mon corps, d'autres questions me passaient par la t�te. Demain nous allions reprendre les cours. Au programme un TP de biologie cellulaire et des cours plus ou moins ennuyants sur les diff�rentes maladies que notre syst�me immunitaire g�rer mal. �Ou du moins celui des gens normaux. Je me demandais comment allait se d�rouler la journ�e avec Masson. Se serait s�rement risqu� de manger en public dans un restaurant universitaire bond� �d'�tudiants au sang sucr�. Je l'emmenerai manger ailleurs, � l'�cart. Son contr�le devant une seule et m�me personne �tait remarquable mais devant une foule enti�re il ne tiendrait pas. Vampire, une foule de jeunes �l�ves revient � pr�senter un buffet � volont� de sucreries � un enfant. Se dire non � soit m�me n'est pas chose facile. J'esp�rais tout de m�me qu'il s'en sorte au moins le temps des cours. Pour l'instant, ses traits de caract�res comme l'humour et le machisme �taient exacerb�s. Il n'�couterait que lui m�me demain, quitte � commettre des fautes irr�parables. Mais je n'avais pas choisi de l'embarquer l� dedans. Il assumerait ses choix... avec mon aide. Cette passion d�vorante que j'avais pour les sensations fortes remontait � mon enfance. Mon p�re, je m'en rappelle encore �tait un sportif. D�s son retour du travail il enlevait son costume qu'il troquait pour un tee shirt. Pompes, natation, football am�ricain et quad faisaient partie de ses activit�s favorites. D�j� toute jeune, il m'emmenait avec lui. Il m'avait appris � nager, � commenter un match telle une arbitre et d�s mes 10 ans je connaissais les lois du sport et de la comp�tition. Dommage que ce p�re � la fois homme d'affaire et sportif n'ai pas �t� aussi indulgent que Masson. Masson Taylor. Je souriais lorsque je me rappelais la premi�re �vocation de son nom. Tout avait �t� si rapide. En deux jours � peine nous �tions pass�s de connaissances froides voire ennemis � fous amoureux. Mon vampirisme jouait il un r�le dans cela, s�rement. Mais bon, il m'aime pour ce que je suis, et non pour ce que j'�tais. Je pr�f�re. Les choses sont plus claires. L'autre probl�me que j'entre-voyais �tait sa relation fraternelle. Une simple phrase pourrait le mettre dans une col�re folle et son fr�re ne s'y attendrait pas. Il fallait que je lui parle de �a. Je n'avais pas non plus eu le temps de lui expliquer qu'il devrait quitter sa famille, ne plus jamais les revoir et apprendre leur mort dans quelques dizaines d'ann�es. Dire adieu, faire croire � sa mort, n'allait pas �tre simple pour lui. Ses amis changeront, tous les 10 ans. Seul moi resterait � ses c�t�s �ternellement si la flamme continuait de briller. Je me demandais sinc�rement si cette histoire �tait s�rieuse, si je n'avais pas r�ver, s'il n'avait pas re�u un coup sur la t�te pour me dire et faire des choses pareilles, aussi incens�es et extraordinaires soient elles. Enfin bref. Je ressortais de la douche et me s�cher, puis lisser mes cheveux. Ils n'�taient jamais gras, mes pointes jamais ab�m�es, les fines ondulations toujours parfaites... L'un des autres avantages de ma nature. Je rejoignais Masson dans le salon. Il avait bu une poche de sang et me regardait comme si cela faisait vingt ans que nous �tions en couple. Vingt ans c'est peu, � l'�chelle d'un buveur de sang comme moi. Mais � �chelle humaine c'�tait pas mal. Je m'avan�ais vers lui et m'appuyer contre le dos du canap� pour lui parler :
"Dis moi, tu ne veux pas aller voir ta famille ? Je veux dire... A ce propos, il faut qu'on parle.
-Quelque chose ne va pas ?
-Ce n'est pas �a. Mais il faut que tu saches que dans quelques temps tu ne la reverras plus. Je veux dire...
-ils vont mourir et moi je vais continuer de vivre je crois que j'ai compris les desavantages et les principes du vampirisme.
-Tu ne r�alises pas. Dans 7, 8 ans maximum on devra partir et ne plus jamais revenir. Tu sais ce que �a implique.
-Oh euh... Ce n'est pas... tr�s grave. Tout le monde prend son envol un jour je suppose. Pas de mani�re si brutale mais... je devrais pouvoir le supporter. �