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Chapitre 6: Écoute ! Je n'aime pas faire la morale, mais je vais te donner un conseil qui te servira à jamais. Dans la vie tu rencontreras beaucoup de cons. S'ils te blessent, dis-toi que c'est la bêtise qui les pousse à te faire du mal. Ça t'évitera de répondre à leur méchanceté. Car il n'y a rien de pire au monde que l'amertume et la vengeance. Reste toujours digne et intègre à toi-même. Persepolis
Elle s'avançait dans allée accompagnée par sa mère et son père. Elle avait les cheveux défaits, les traits détendus, un étrange sourire s'était posé sur ses lèvres. Elle avait la désagréable impression de déranger son cousin Jimmy, qui avait les sourcils froncé, et un léger trait de rouge à lèvre sur le cou. Bianca compris tout de suite qu'il s'était trouvée une copine, son sourire s'effaça légèrement pour faire place à de la gêne. Même son infâme cousin qu'elle aimait pourtant, s'était trouvé une copine. Lorsqu'elle entra dans le salon, se fut pour découvrir, une jeune fille totalement sublime, et apparemment très douce. Bianca s'avança respectueusement et lui tendit la main.
-"Allons pas de ça avec moi." Lui lança agréablement Bleutée, avant de lui faire une bise chaleureuse.
Il ne fallait pas se faire d'illusion, Bleutée n'était pas soudainement devenue gentille, elle n'y voyait là qu'un moyen de prouver sa supériorité, une fois de plus... Elle s'avança timidement vers les parents de Bianca, et la salua avec respect et naturel. Elle se présenta, et à voir leurs yeux briller, elle n'eu aucun mal à comprendre qu'elle se les était déjà mis dans la poche.
-"Très bon choix Jimmy. Ta copine est vraiment magnifique!" Rigola l'oncle de Jimmy.
Bleutée éclata d'un rire cristallin, et pourtant si froid. Elle rejeta ses cheveux en arrière, et fixa ses "spectateurs".
-"Je dois rentrer maintenant. Merci, Jim'. On se remet ca a plus tard, hein? Lui dit-elle en lui lançant, un regard langoureux.
-"Dis moi Jimmy, je ne savais pas que tu avais un tel succès. Tu ne dis plus rien a ta cousine, ou quoi?"
*
Vitali venait à peine de pousser la porte de la maison qu'il entendit sa mère gémir. Pas le temps de souffler, pas le temps de se reposer. Il partit sans attendre s'occuper de la femme qui l''avait mis au monde. Lorsqu'il entra, une odeur pestilentielle régnait dans la chambre. Sa mère n'avait même pas eu la force de se lever pour aller aux toilettes. Ses draps étaient tachés, ses vêtements aussi. Au pris d'un gros effort, il réussi a faire lever sa mère et a l'assoir sur le fauteuil. Il s'occupa de laver les draps et d'en mettre d'autres propres. Puis, il réinstalla sa mère. C'est alors que de sa voix brisée, elle lui parla :
-"Vitali, mon brave garçon. Tu ne peux plus continuer comme ca. J'en ai plus pour longtemps, ne me dis pas non. Tu sais bien que c'est vrai. Je suis désolé mon garçon, de te laisser tout seul. ne baisse pas les yeux, mon fils. Soit fier, fier de toi. Vis ta vis, sans ta vieille mère pour fardeau. Fais ça pour moi, ok? Une dernière chose, mon fils, contact un hôpital, dis leurs que je n'ai pas besoin de soin, juste d'un endroit où loger. Dis leur que je n'ai pas d'argent, que nous n'Avons rien. Mon fils. N'oublie pas que je t'aime. Maintenant je vais me taire. Je t'aime."
Vitali, ne répondit rien, il ne baissa pas les yeux, il regarda sa mère, longuement. Il l'a regarda, puis se retourna. Et avant de quitter la chambre, il murmura un doux "Je t'aime", accompagné d'une petite larme. Il prit le téléphone, appela l'hôpital, qui accepta de la prendre à leurs charges. Le lendemain ,la mère fut emmené, et Vitali, ne vint pas au collège.
*
Bleutée était installée sur sa chaise, en classe. Elle était préoccupée, Vitali n'était pas là, aujourd'hui. Etait-ce à cause d'hier? Les avait-ils vu, avec Jimmy? Et même s'il l'avait vu? Qu'est ce que cela faisait? Elle vivait sa vie! Point! Elle sortait avec Jimmy. Elle était populaire, et belle. Que demander de plus? Tout, elle voulait tout, elle voulait Jimmy, et Vitali. Mais, elle ne pourra pas les avoir. Elle se dit alors que ce soir, en cachette, elle irait voir Vitali. Juste pour savoir pourquoi, il n'était pas là.
C'était triste, c'était à déploré, même a hurler de rage. Mais, Vitali, lui était essentiel.
C'est ce qu'elle fit, le soir, après les cours, elle partit en direction du vieux quartier. Et elle n'eut aucun mal a trouver l'a maison de Vital, qui était de loin, l'une des plus pauvre.
Elle sonna, et on lui ouvrit la porte sans attendre. C'est à ce moment là, qu'elle vu Vitali.
Il avait les yeux vert, un peu moins pétillant, même plutôt rouge et humide. Son nez en trompette tellement mignon, était tout aussi rouge, et irrité. Le corps frêle de Vitali, était parfois secoué par un sanglot, ou un reniflement. Ses cheveux bruns-roux était totalement négligé et ébouriffés. Son beau visage, café au lait était marqué par quelques endroit par des traces, qui ressemblaient fortement a des griffures. Lorsqu'il rleva sa tête et qu'il aperçut Bleutée, il se ressaisit de suite. Essuya son nez, et la regarda hautainement avant de lui cirer.
"Que veux tu?"
-"Je voulais savoir si tu allais bien, comme t'étais pas venu aujourd'hui."
-"Depuis quand tu t'intéresses à moi? Depuis quand tu viens sonner à ma porte? Depuis quand la GRANDE Bleutée se soucis des autres? Alors répond franchement, QUE VEUX TU??"
-Je n'ai pas mentit, je voulais vraiment savoir si tu allais bien. C'est bizarre non? Venant de ma part." Elle rigola, et reprit."Alors? J'ai été franche, a toi de l'être. Pourquoi t'es pas venu."
-"Je n'ai aucun compte à rendre! Encore moins à toi!" Répliqua t'il, et alors qu'il allait fermer la porte, Bleutée hurla à son tour.
-"Tu crois que ca ne m'a pas fait mal aussi! Tu crois que tu as été le seul blessé dans cette histoire?! Tu crois que tu es le seul Vitali? Le seul à avoir souffert? MENSONGES! J'ai souffert, moi aussi j'ai pleuré Vitali! Monsieur Vitali, est triste. Monsieur Vitali se croit généreux et gentil! Mais pas un seul instant tu n'as pensé que moi aussi, j'ai eu mal. " Sa voix commença a se briser mais elle continua."Nous ne sommes plus rien Vitali. Rien, rien que des souvenirs. Tu sais je l'ai encore la marque. Toi aussi, non? Qu'est ce qu'on étaient cons, à ce croire invincible. Qu'est ce qu'on était con... Je me souviens encore Vitali, je me souviens encore. J'oublierais jamais. Mais ne te fais pas d'illusions. C'est pas pour ca que je vais arrêter de te faire souffrir au collège. Tout le temps, tous les jours. C'est comme ça. Je suis devenue comme ça. C'est tout, et c'est un peu à cause de toi."
Vitali ferma la porte, et s'adossa au mur. Et il ferma les yeux juste le temps de replonger dans les souvenirs...
Chapitre 9: Tout marche par paire : le ying et le yang, le bien et le mal,
l'homme et la femme, et que serait le plaisir sans la souffrance ? - Lara Croft - Tomb Raider -
Vitali ferma la porte, et s'adossa au mur. Il ferma les yeux juste le temps de replonger dans les souvenirs.
Il devait avoir 9 ou 10 ans tout au plus. C'était encore un de ces jours qui s'était merveilleusement bien passé. Il rentrait d'une journée bien remplie, Bleutée l'avait accompagnée jusqu'a sa porte, comme d'habitude. Et avant qu'il ne ferme la porte, elle était là, devant lui, en train de lui sourire, et de lui faire des signes avec sa main. Elle était radieuse, elle rigolait. Elle lui lança un:
-"Ah demain, meilleur copain" D'un ton si frai, et si heureux, qu'il arracha le dernier sourire de la journée de Vitali. La porte fermée, il balança son sac par terre.
-" Vitali! Ton sac, je t'ai déjà dit de ne pas le lancer comme ça." Soupira sa mère.
-"Oui, maman." Souffla son fils.
-"Ne parle pas comme ça à ta mère, tu m'énerves, Vitali, tu ne te rend pas..." Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle fut prise par une quinte de toux terriblement grasse. Une quinte de toux si violente et interminable que son fils s'inquiéta.
-"Maman, tu vas bien? Tu as été voir un médecin?"
-"Non, Arch... Je... Ruh...Je...Rah...Vais Bi ... Arch ...Bien." Enfin, elle arrêta de tousser et pus continuer sa phrase.
"Ce n'est rien Vitali, juste un gros rhume à mon avis. Pas besoin de médecin". Si Vitali l'avait su, il l'aurait forcé a aller voir le médecin. S'il avait su que 4 ans plus tard sa mère mourrait de cette maladie, il l'aurait forcé a aller voir ce putain de médecin Mais il était trop tard maintenant.
Vitali, remonta dans sa chambre, pour faire ses devoirs, il appela Bleutée avec le fixe de la maison, et elle l'aida pour ses maths, comme elle le faisait tous les jours depuis qu'ils se connaissaient. A l'appel de sa mère, il descendit diner, sa mère l'attendait devant la table. Et avant même qu'il puisse s'installer, elle le regarda en souriant :
-"Tes mains, Vitali, je te le dis tous les jours. Tes mains mon fils". Alors Vitali, allait se laver les mains, et il revenait, pressé de gouter au merveilleux repas, préparé avec amour par sa tendre mère. Apres avoir dévorer son repas, il s'installait avec sa génitrice devant la télévision. Ils rigolaient des bêtises des participants, ou des chutes des présentateurs. Ils se tordaient de rire, devant cette télé. Et puis a 21h30 Vitali, allait se coucher. Il était heureux.
Le lendemain, il se réveilla, à l'heure comme d'habitude. Il s'habilla, se coiffa rapidement, dévora son petit déjeuner, embrassa tendrement sa maman et partit en direction de la maison de Bleutée. Déjà, elle habitait, une admirable maison, une maison grandiose même. Avec, un jardin, dont la pelouse était verte pomme. Une petite marre avait été creusée, et on y entendait de minuscule bruit de clapotis surement dut aux poisson. La maison, de 4 étage, s'élevait haut dans le ciel, et surplombait la ville. Vitali sonna, une douce sonnerie retentit a ses oreilles, et Bleutée arriva. Toujours parfaite, toujours joyeuse, toujours elle même. Ils prirent la route de l'école ensemble. Durant toute la journée, ils travaillèrent lors des heures de classe, et s'amusèrent comme des Fous lors de la récrée. Comme d'habitude, la petit Bi' essaya de se rapprocher de Vitali, de lui montrer qu'elle l'aimait bien. Toute la journée, elle le chercha, elle ne parla que de lui. Et comme d'habitude, lui, la repoussa. Il n'avait d'yeux que pour Bleutée, mais ne voulait pas gâcher sa belle amitié. Encore une journée bien remplie pour Vitali. La même scène se rejouaient tous les jours pour lui. Les même journée s'enchainaient. Tous les jours il était plus qu'amoureux de Bleutée, tous les jours Bleutée était plus qu' amoureuse du beau Vitali. Tous les jours la petite Bi' s'accrochait à du vide, et elle le savait. Tous les jours VItali, entendait sa mère tousser, mais ne s'en inquiétait pas pour autant. Vitali était heureux, c'était aussi simple que ca.
C'était ce jour là, ou il avait décidé de se dévoiler, ce jour ou il voulait ouvrir son cœur a Bleutée. Ce jour là, il se fit plus beau, il passa plus de temps a se coiffer et a se brosser les dents. Lorsque sa mère le vit descendre, elle ne put s'empêcher de sourire, en repensant à sa jeunesse, et au fils magnifique que la vie lui avait offert.
Ce jour là Vitali, marcha moins vite que d'habitude, il était plongé dans ses pensées, et son cœur battait plus vite. Et lorsqu'enfin il arriva devant la maison, elle lui parut plus imposante que jamais. Il sentit son petit cœur se resserrer dans sa poitrine Se recroqueviller tout au fond. Il battait, battait, battait tellement vite. C'était aujourd'hui que tout allait changer. Il ne voulait plus, il ne savait plus quoi faire. Trop tard, il avait déjà sonné. Ces quelques secondes, lui parurent des heures. Machinalement il se recoiffa. Et c'est à ce moment là, qu'il se rendit compte, qu'il n'avait pas entendu la sonnerie. Alors, il re-sonna. La sonnerie était cassée ou quoi? Il sonna deux fois, trois fois, pas de bruit. Oui, la sonnerie était cassée. Son adrénaline était un peu retombée pour faire place a de l'impatience. Alors il réfléchit. Ou était le problème? Il attendrait que Bleutée sorte pour aller a l'école. Alors il attendit, le temps lui parut long, très longs. Il se dit que c'était lui, qu'il était impatient c'est pour cela que le temps passait si lentement. Mais non ce n'était pas lui. Au bout d'un moment une sorte de résignations, lui noua la gorge. Une résignation, une déception, non... C'était, quelque chose de plus fort, de plus dangereux, qui l'étouffait. Un morceau de son cœur brisé? Peut être... Ou alors la force dévastatrice d'une terrible désillusion. Alors il se mit a hurler. Hurler a s'en péter les tympans. Il hurla sa détresse, hurla son amour, et sa rancœur. Il se mit à hurler, pour pouvoir pleurer. Hurler pour se libérer. Hurler pour que les gens sachent qu'il n'existait plus, que Bleutée et Vtali, c'était fini. Il se mit a hurler son nom, avec rage et désespoir. Il hurla le prénom de celle qui l'avait détruite. Puis il se calma, il s'assit, devant la grille, et il attendit. Il attendit des journées entières. Il attendit que la porte s'ouvre. Que Bleutée apparaisse. Mais la porte ne s'ouvrit pas. La porte ne s'ouvrit jamais. Ce fut la voisine, qui le débloqua en lui criant a la figure.
-" Ils sont partit! Vous n'avez pas compris! PARTIS!"
Alors Vitali se tut, il ne pleura pas, il ne hurla pas. Il ne parla pas. Il ne pouvait plus. Il n'y avait plus rien en lui. Rien à part de la douleur. Alors il regarda ce monde qui l'entourait, ce monde, qui n'avait de pitié pour personne. Ce monde terrible, et il comprit que plus jamais, il ne verrait le monde tel qu'il l'avait vu avant.
Chapitre 3: Personne n'est devenu fort en montrant comment une autre personne est faible.- Irvin Himmel -
Vitali ne se leva pas joyeux aujourd'hui. Ses yeux étaient sombre, on n'y distinguait plus aucune joie. De grands cernes balayaient ses yeux et lui mangeaient les joues. Ses paupières tombaient lourdement et sans grâce sur ses pupilles refermées par la fatigue. Ses pommettes d'habitudes saillantes retombaient mollement sur le coté. Ses cheveux eux même semblaient raplatis et fatigué. Son teint n'était pas très frais non plus et les larmes qui menaient de couler a chaque instant n'améliorait pas le tout. Il se passa de l'eau sur le visage, se brossa les dents, mangea un petit peu mais rien ne l'aida. C'est alors qu'il se mit a penser sérieusement qu'il ne pouvait pas continuer à vivre seul et qu'il devait se trouver un logement. Il n'avait aucune idée d'ou allez mais il trouverais bien. Lorsqu'il arriva au collège ce ne fut que pour assister à un cour de maths ennuyeux a mourir et a celui de français pas mieux non plus. Lorsqu'enfin vint l'heure de la pause de midi (2 heures) il sortit rapidement du collège, caméra en main. Il déambula dans les rues al recherche de la bonne adresse et enfin il sonna a la porte d'une belle maison couleur ivoire, du nom des Monts. Bianca lui ouvrit. D'abord méfiante elle demanda: -"Euh oui c'est pourquoi?"
-"L'interview pour notre documentaire. T'es la cousine de Jimmy non? Il t'a prévenue je crois? Au fait on s'est déjà vu non? Je veux dire que ton visage me dis un truc."
-"Oui Jimmy m'en a parlé. Entre, on a pas beaucoup de temps et pourtant tant de choses a se dire. C'est vrai que j''ai l'impression de t'avoir déjà vu mais je ne sais pas ou... On verra bien! Allez entre"
Vitali eu un petit sourire, puis il entra. il s'installa dans le salon, sur le petit fauteuil en bois. A coté de lui il posa la caméra, la fixa et la régla de façon a ce que Bianca soit bien en face de lui.
-"Bon tu es prêtes? "Lui demanda t'il."Si a un moment tu veux arrêter, faire une pause tu me le dis, Ok?"
-"D'accord, allez commençons je suis pressée". Bianca était rayonnante, elle avait les yeux pétillants, et un immense sourire sur les lèvres. Un sourire qu'elle n'arrivait pas a cacher.
Vitali appuya sur un bouton de la caméra, qui se mit a filmer, et il posa la 1ère question.
-"Salut! Alors je suis Vitali et c'est moi qui vais te poser quelques questions. Présentes toi. Dit Vitali avec un petit sourire en coin
-"Salut, et bien moi c'est Bianca, j'ai maintenant 15 ans et je suis une passionnée de danse. J'en fait depuis toute petite!"
Vitali, eu un petit sursaut et il coupa rapidement la caméra. "Tu t'appelles Bianca?! Ne me dis pas que c'est toi... Ce n'est pas possible. Tu n'es pas la petite Bi'?!"
Bianca ouvrit grand les yeux. Cela faisait bien longtemps que l'on ne l'avait plus appelé comme ça. Elle se mit a réfléchir. Vitali... Oui elle connaissait un Vitali avant. Un beau Vitali, qu'elle avait tendrement aimé, sans rien en retour.
-"Si c'est moi... Qu'est ce que je t'aimais avant, enfin quand on était petits. Tu vois?"
Vitali repris les questions d'abord gêné de retrouvée une ancienne fille qui l'avait aimé puis ravi de revoir une ancienne amie. Quand a Bianca, elle avait toujours l'air aussi radieuse et contente. Son sourire était plus éclatant que jamais. Mais à y regarder de plus près, on aurait put voir dans le yeux de Bianca qu'une flamme
s' était rallumée.
Apres quelques heures Vitali ressorti content, il avait bien avancer dans sa tache, et l'interview commençait tes bien. Bianca était de charmante compagnie. Avant de la quitter il l'avait prévenu qu'il repasserait le lendemain pour continuer son travail.
*
Bleutée s'ennuyait tellement dans ce cour sans intérêt. Le collège avait repris depuis à peine 30 minutes qu'elle avait déjà envie de dormir. La Svt ça ne la passionnait pas. Ce qu'elle attendait avec impatiente c'était le cour suivant, celui de musique. Lorsqu'enfin elle fut libérée, elle poussa un soupir de soulagement. Elle rejeta sa longue chevelure en arrière, attirant les regards jaloux des filles, et celui des garçons bien plus chaleureux. Elle s'installa au dernier rangs de la salle de musique, à la place des "populaires". Elle attendue impatiemment la venue de sa prof préférée. Mme Carnavile fit son apparition en rigolant comme d'habitude. Elle salua chaleureusement ses élèves, avant de reprendre un air sérieux.
-"Aujourd'hui est un cour spécial. Je vais vous demandez de vous mettre par 2, sans compromis. Pas de groupe de trois ou quatre. De 2 c'est tout! Vous êtes en nombres impair je le sais, il y aura donc quelqu'un tout seul. Je vous explique pourquoi c'est important d'être 2, ou seul. A 3, vos voix se font mangées, on ne vous entend plus. A 2 vous pouvez vous exprimer, et on peut déceler vos qualités vocales sans problème. En fin de cour je devrais vous dire quelque chose d'important, alors ne vous enfuyez pas en courant s'il vous plait. Je vois que les groupes sont és. Donc Bleutée et Jimmy.... Je ne sais pas si c'est une bonne idée. On verra. C'est toi, Vitali qui est tout seul. Tu vas commencer, comme ça ce sera fini pour toi et tu seras tranquille. D'accord?"
-"Oui Mme Carnavile" Lui répondit timidement Vitali.
-"Choisi, une chanson comme tu sais jouer de la guitare, il n'y a pas de soucis. Tu interprétera ta chanson version acoustique. Tu reviens dans 30 minutes. Allez va".
Bleutée pianotait sur sa table depuis déjà vingt minutes. Elle était terriblement impatiente de découvrir son Vitali, de le découvrir en chantant. De découvrir sa voix, de le découvrir en tant qu'homme nouveau. Elle était impatiente devoir quelle chanson il avait choisie. Elle voulait savoir s'il chantait bien. Enfin, Vitali, poussa la porte de la classe. Bleutée devinait son stress dans son regard, son attente de faire ses preuves dans ses gestes rapides et saccadés. Lorsqu'il ajusta correctement sa guitare, qu'il plaça le micro devant soit, le silence se fit dans la salle. Tout le monde aimait la musique, et chacun voulait en profiter. Mais celle qui dévorait Vitali, le plus des yeux c'était ELLE. Bleutée.
-"Je vais vous interprétez Impossible de Shontell's reprise par James Arthur."
La musique commença, Vitali gratta sa guitare, et ses lèvres parfaites s'écartèrent pour laisser passer un brin de sa voix envoutante.
-"I remember years ago someone told me I should take caution when it comes to love, I did.
(Je me souviens il y a quelques années quelqu'un m'a dit de faire attention en ce qui concerne l'amour. Je l'ai fait)
Il l'a fixait avec attention, il ne voyait qu'elle. Il ne chantait que pour elle. Lorsque vint le refrain ses yeux se remplirent de larmes, sa voix se fit plus forte. Il chantait toute ses émotions. Et ses camarades subjugués, l'écoutaient, et leurs cœurs battait plus vite, en rythme avec la chanson.
Chapitre 10: On croit toujours être fort, malgré tout. Mais c'est quand un simple regard nous brise le cœur qu'on sait qu'on ne l'est plus.
-"Bon... Je crois qu'on est tous d'accord pour dire que c'était parfait. C'est d'ailleurs pour se genre de per ance que je devais vous dire que les in ion pour la prochaine émission de chant du moment sera le 21 juin 18 rue des Josseline elle se déroulera toute la journée . Bonne journée et Bravo a Vitali."
Nous somme le 20 avril... Déjà le doute se semait dans l'esprit de Vitali. Que faire? Il n'en savait rien, alors il rentra chez lui. Il avait faim, mais il n'y avait plus rien a mangé. Plus RIEN. Il avait faim, tellement faim, sa maman lui manquait, il voulait avoir quelqu'un avec lui, quelqu'un qui le soutienne et qui l'aime. Il fallait se trouver un endroit ou loger. La seule personne de sa famille qui n'habitait pas a 10000km était son vieil oncle, mais ils n'entretenaient plus de tres bonne relation... Il n'avait pas vraiment le choix de toute façon. Il devrait venir habiter chez lui dans le semaine. Il ne tiendrait pas 3 jours de plus seul comme ca. Alors il partit faire son sac. Pendant ce temps il repensa a ce que la professeur de musique leur avait annoncé lors du cours dernier. Il doutait plus que jamais. Participé ou pas? Pourquoi ne pas le faire? Qu'avait il a perdre? Il ne savait plus pourquoi il se battait, pourquoi il se cachait? Il avait peur? Peur de perdre la seule chose qui était rester la pour lui? Peur de se faire de terribles illusions, et de n'avoir aucun talent. Peur de tout perdre. Mais s'il ne le fait pas maintenant, il ne le fera jamais. Un jour, ou l'autre il devra bien savoir s'il est fait oui ou non pour la musique. Un jour ou l'autre il devra prendre le risque de tout perdre, pour avoir plus a gagné. Mais pas maintenant, pas aujourd'hui, ni demain, pas maintenant. C'est tout, et il s'endormit la tête pleine de questions.
Lorsqu'il se réveilla le lendemain, il n'allait pas beaucoup mieux. Des milliers de questions l'assaillaient, il ne savait pas quoi faire, alors pour se changer les idées il partit voir Bianca dans le but de finir l'interview. Lorsqu'il sonna chez elle se fut une Bianca souriante et agréable qui lui ouvrit la porte.
-"Tu veux boire quelque chose Vitali? Lui demanda t'elle.
-"Hum..."
-"Qu'est ce qu'il y a? Qu'est ce qui t'arrive Vitali?"
-"Pas envie d'en parler. Allez on commence. Installe toi là-bas sur le fauteuil marron. On va reprendre là ou on
s'était arrêter la dernière fois"
-"Vitali... Pas de ça avec moi. J'ai envie de t'aider."
-"Mais moi j'ai pas envie que tu m'aides. Allez on reprend"
Bianca était devenue toute rouge, elle baissa la tête timidement. Elle venait encore de se faire recaler. Ses
cheveux retombèrent sur ses yeux, ses mains se croisèrent, se tordirent dans tout les sens, elle inspira un grand
coup et elle lui répondit.
-"Ce n'est pas parce que tu as des problèmes, que tu dois t'énerver sur tout le monde, surtout sur moi qui
essaie juste d'être gentille avec toi. Donc si t'es pas content, tu t'en vas, et tu ne passe pas tes nerf sur moi.
Merci, Vitali."
Vitali, releva la tête et il la regarda, il posa sa main sur la sienne, et s'excusa :
-"Je suis désolé, merci d'essayer de me consoler Bianca".
La jeune fille frissonna de plaisir. Elle avait une terrible envie de l'embrasser, mais elle se retint, et serra juste sa
main un peu plus fort.
*
Jimmy regardait tendrement son amoureuse. Elle était parfaite, c'était le mot. Sublime, divine, presque irréelle.
Pourtant, ce n'était pas lui qu'elle regardait, c'était ce débile de Vitali. Qu'est ce qu'il avait lui? Qu'est ce qu'il
avait de plus que lui? Jimmy? En toute modestie il était parfait, pas trop bête, il avait de l'argent, un physique, une réputation tout ce que n'avait pas Vitali. Il était parfait. Ce n'était pas un petit chanteur, et si Vitali devait lui faire de l'ombre ce serait en participant a cette émission débile de chant. Mais il n'osera pas. Jimmy en était sur.
-"Jimmy vous m'avez entendu?" Lui demanda Mr Billoncret
-"Non monsieur, des élèves perturbaient mon écoute. Vous pourriez répéter s'il vous plait?"Dit il gentiment.
-'Hum je disais que vous devriez rendre le projet vers la fin du mois. Il faut donc que vous ayez bien avancé."
-"Merci monsieur d'avoir répété". Et tout doucement il ajouta froidement "T'as intérêt à avoir fini Vitali, sinon je te déchires". Son ton était menaçant, ses yeux n'exprimait aucune chaleur. Lorsque le cour fut fini, il partit voir sa tendre et chair. Comme toujours ses yeux s'illuminaient quand il l'a voyait. Tous ses soucis s'envolaient, il ne restait plus que lui et elle. Il passa son bras autour de ses épaules, serra tendrement son cou et effleura sa bouche de ses lèvres. Bleutée se retira brutalement, elle fixa un point sur sa droite. Sa bouche était pincée, pincée comme une prof sévère pince ses lèvres. Alors Jimmy se retourna lui aussi pour découvrir Vitali, planté devant lui, le regard vide. Il ne bougeait pas d'un poil, il les regardait, c'est tout.
-"Quoi? Qu'est ce que tu veux?" Lui balança Bleutée cruellement.
Jimmy ricana bêtement.
-"Vous sortez ensemble maintenant?" Demanda t'il.
-"Qu'est ce qua ca peut te faire le détraqué?" Balança Jimmy.
-"Tu me fais pitié Vitali." Lui DIt Bleutée.
-"Ose dire que tu ne m'as jamais aimé!" Explosa Vitali.
-"Ose dire que tu ne m'as jamais aimé!" Explosa Vitali.
Bleutée le regarda fixement. Longtemps, très longtemps, elle le fixa, d'un regard vide, sans expression. LE silence c'était fait, tout autour d'eux. Tous avaient les regards posés sur eux. On entendait même plus les gazouillis des oiseaux, les rires étouffés des petits avec qu'ils partageaient la cour. Rien, tous attendaient la réponse de Bleutée. Notamment Jimmy, dont le sourire victorieux s'était effacé, et qui maintenant affichait un air paniqué.
-"Non... Jamais. Pas une seule seconde de ma misérable vie" Bleutée tourna les talons ses long cheveux suivant le rythme. Le bruit de ses pas résonnèrent longtemps dans la cour. Le bruit se rependait, résonnait aux oreilles de VItali. Elle lui avait encore tourné le dos. Tout serait tellement plus facile s'il n'existait pas. De toute façon personne ne le regretterais. Il n'avait plus personne, personne pour qui se battre. Oui tout serait tellement mieux s'il mourrait. Machinalement il s'était dirigé vers la maison de Bianca et avant même de réaliser il avait sonné.
-"Vitali? Mais qu'est ce qui va pas? Qu'est ce qui s'est passé?" S'inquiéta Bianca.
Vitali étouffa un sanglot, et se précipita dans les bras que lui tendait BIanca. Un large sourire illumina le regard de celle ci, lorsqu'elle sentit le contact de son torse dans le creux de ses reins. Elle soupira de bonheur. Pendant des heures, elle lui répéta qu'il pouvait compter sur elle, qu'elle serait toujours la pour lui, que jamais elle ne l'abandonnerait. Finalement pour changer les idées de Vitali, ils continuèrent l'interview, et finirent par aller au cinéma. Apres avoir finit leur séance il se séparent. Vitali, avec son sac sur ses épaules allait rentrer chez lui, lorsqu'il découvrit les policiers sur son terrain. Surpris celui ci ouvrit grand les yeux et se mit a hurler! : "Que faites vous ici!" Les policiers surpris, se regardèrent, un moment, puis enfin, un des leurs ouvrit la bouche. "Désolé mon gars mais tu dois partir d'ici. Cette maison n'est plus habitable. Allez mon gars. Barre toi."
Alors Vitali, les larmes au yeux s'en alla. Le pas, lourd et trainant. La tête pleine de remords et de regrets d'occasion manquées. Avant de quitter définitivement les lieux, il ramassa le courrier, et s'étonna d'une lettre a son nom. Qui aurait bien pu lui écrire?? Il partait chez son oncle, avec pour seul bagages sa conscience agitée et son sac.
*
Encore un ***, puis un autre, et encore un. Jimmy ne pouvais plus s'arrêter, il sentait sa peau si douce contre lui , ses cheveux soyeux lui caresser son visage, sa bouche pulpeuse embrasser la sienne. Il sentait le regard voluptueux de Bleutée détaillé sa silhouette. Alors, dans un élan de désir et d'amour brutal, il emprisonna le corps de sa douce petit amie au creux de ses bras puissant. Il l'aimait tellement, tellement. Il l'aimait comme jamais. Et brulant sous le feu de la passion, il l'embrassa sur le cou et la poussa sur le lit ou elle se renversa. Jimmy la suivit a son tour, s'allongeant a côté d'elle, le regard fiévreux d'amour. Il la serrait dans ses bras, et doucement, Bleutée posa sa tête sur le torse de son petit ami. Celui ci, la regard avec tendresse et amour, Bleutée elle, avait dans les yeux une lueur amusée et décontractée. Qu'en avait elle a faire de se pauvre Jimmy? Absolument rien! Elle ne l'aimait pas.
*
Enfin Vitali arriva devant la porte de son oncle. Avant de sonner, il ouvrit sa lettre. Alors son cœur s'arrêta de battre. Qui? Qui avait fait ca? Qui aurait pu faire ca? Son cœur cette fois ci battait de plus en plus fort, des gouttes de sueurs perlaient sur son front. Son regard était paniqué. Il s'affolait, devant la lecture de ses mots.
"Cher monsieur nous avons l'honneur de vous annoncez que vous avez été sélectionner pour le casting du 21 juin de l'émission de chant prochainement diffusé. Félicitation Nous comptons sur vous."
Qui aurait pu l'inscrire? Mais voyons qui?? Vitali dans son empressement avait sonner, et a la vue de son oncle, il blanchit, il lacha sa lettre, ouvrit grand la bouche, tandis que des larmes roulaient sur ses joues. -"Vous? C'est vous mon oncle?"
Chapitre 12"J'essaie d'apprendre à vivre sans lui. Chaque jour, j'essaie, j'essaie. Je vous jure que j'essaie. Je n'y arrive pas." Philippe Besson.
L'homme corpulent, qui ouvrit la porte ressemblait étrangement au directeur de l'école, en vérité il lui ressemblait tellement que Vitali fut convaincu que c'était lui. Et il ne se trompait pas... Les même cheveux grisonnant, le même visage fermé et froid et ce même regard perçant qui vous détaillait, vous déshabillait, vous analysait d'un simple coup d'œil. Cet homme semblait lire en vous. Alors, comme si il avait sentit le besoin d'amour omniprésent de Vitali, il ouvrit les bras tendrement, dans lesquels Vitali se jeta en pleurant. ses bras musclés se refermèrent sur le corps frêle et amaigri. Il lui chuchota des mots doux, lui caressa les cheveux, et Vitali se sentit bien pour la première fois depuis longtemps.
Cependant Vitali n'oubliait pas la lettre. Il la serra tellement fort que le papier se froissa, et se déchira par endroit. Cette nuit il n'arriva pas a dormir, torturé. Il n'était pas prêt, il ne le serait jamais. Son rêve était irréalisable et pourtant a porter de main! Il pouvait tout perdre, il allait tout perdre si il se lançait. Serait il prêt a affronter le jugement des autres? Un jugement qui, sans nul doute, le détruirait. La musique était sa vie, si il venait a la perdre, il ne se remettrait pas. Jamais. Sa décision fut prise, il se leva lentement, ses mains tremblaient, son corps tout entier semblait pris de sursauts, et dans un geste précipité, brula la lettre dans les reste de braises de la cheminée de son oncle.
La journée suivante de Vitali, fut un véritable cauchemar... Les moqueries constantes de ses camarade et les *** passionnés de Jimmy et Bleutée le mettait dans une rage folle! Il hurlait intérieurement, et était pris d'une violence qui lui était jusqu'alors inconnue. Il se demandait constamment qui avait put l'inscrire a ce stupide concours. Assis, la tête entre les bras, ses oreilles bourdonnaient, les rires des enfants se répercutaient dans sa tête, il se répétait ces moments a l'infini jusqu'a ce qu'une rage incontrôlable s'empare de lui, pas contre les autres non... Contre lui. Il voulait se frapper, se griffer, se mordre, mais il ne pouvait pas. -"J'ai un message important a vous faire passer" Cette phrase insignifiante attira son attention. Lentement, il leva ses yeux rougis vers son professeur préfère: Billoncret.
-"Je disais donc que j'avais un message important pour vous élève de 3éme. Je sais bien que peu de vous comprendrons ce message, ou en saisirons la portée... Mais mes enfants, vous êtes jeunes. Vous n'avez pas le temps pour les questions idiotes, les déprimes, ou pour les regrets... Vivez votre vie, vivez la a fond, même si vous devez tout perdre... Il vaut mieux ne rien avoir, que de vivre avec des regrets sur la conscience. Mes enfants, n'essayez pas de faire un parcours parfait, n'essayer pas de ne pas faire d'erreurs, car vous n'y arriverez pas. Prenez des risques, essayez, vous finirez par oublier vos erreurs d'antant". Son professeur, arrêta de parler, il fixa Vitali attendant une réaction sa part. Vitali baissa la tête, il avait raison, son prof avait raison. On aurait dit que ce discours avait été écrit pour lui. Il avait honte d'avoir eu peur. Il n'aurait pas du. On doit toujours affrontez ses peurs. Sa mère aurait eu honte de lui.
*
La main de Jimmy descendit le long de ses fesses, depuis quelque temps ils ne parlaient plus. Les geste parlaient a la place des mots. Les bouches s'effleuraient, se cherchaient. Mais bleutée était décidée a faire attendre Jimmy. Elle voulait le pousser a ses plus extrêmes limites, avant de laisser quoi que ce soit a ce qu'elle considérait comme un idiot. Il était fou amoureux d'elle et elle en jouaient. Le pauvre Jimmy manipulé, se faisait mené au doigt et a la baguette par sa chère et tendre. Jamais personne n'avait réussi a percer sa carapace. Personne, personne a part Vitali. Et la belle en souffrait tous les jours, car il occupait ses pensées toute la journée, tout le temps, a chaque instant... Elle voulait l'aimer, elle le voulait lui tout entier pour elle, mais elle ne l'aurait pas jamais. Il gâcherait tout, elle était décidée a le faire quitter sa vie. Définitivement. La sonnette, retentit, brisant le moment passionnel du couple.-"Qui est le blaireau qui sonne a cette heure ci!" s'insurgea t'elle" -"Bleutée... Il est 14h..."murmura t'il. La belle, lui lança un regard féroce, si féroce, que Jimmy, rougit et baissa la tête. Bianca alla ouvrir la porte, comme d'habitude, un sourire illumina son visage a la vue du jeune homme. Elle couru pour prendre dans ses bras Vitali, savourant son odeur, ses cheveux caressant sa joue, ses mains dans son dos et ses bras la serrant. Elle aurait voulu rester ainsi toute sa vie. -"Alors on le finit cet interview? -"Quand tu veux Vi'" Répondit elle en rigolant.
-"Avant je voulais juste te dire.. Te dire merci pour tout ce que tu as fait pour moi Bianca. Te dire merci parque Grace a toi je vais réaliser mon rêve. Je sais que ce n'est pas toi qui m'a inscrit a ce concours. mais tu m'a ouvert les yeux. Je vais y aller, je vais chanter, je vais chanter Ma chanson"
Bianca ouvrit grand ses yeux baignés de larmes -" Je veux t'entendre, s'il te plait, chante pour moi"
Alors entama "
So this is what you meant
When you said that you were spent
And now it's time to build from the bottom of the pit
Right to the top
Don't hold back
Packing my bags and giving the academy a rain check
I don't ever want to let you down
I don't ever want to leave this town
'Cause after all
This city never sleeps at night
(C'est donc ce que tu voulais dire
Quand tu disais que tu étais perdu
Et maintenant il est temps de tout reconstruire du début
Jusqu’à la fin
Ne te retiens pas
Je fais mes valises et je passerai plus tard à l'Académie
Je n'ai jamais voulu te laisser tomber
Je n'ai jamais voulu quitter cette ville
Car après tout
Cette ville ne dort jamais la nuit)
Soudainement sa voix se brisa il n'arrivait pas a continuer. Il n'arrivait pas a chanter ce refrain, car lui n'y croyait pas. Il n'y croyait pas... tout serait tellement plus facile s'il mourrait, tellement plus facile s'il ne vivait plus. Tellement plus facile s'il était seul, sans personne, oui, s'il n'avait pas de rêve, s'il croyait en lui. Seulement si il croyait un tout petit peu en lui.
Une légère pression s***rça sur son bras, il releva la tête, et aperçu Bianca. -"C'était magnifique, et moi je crois en toi, J'y crois, tu vas y arriver. Par ce que tu es pas seul. Et parce que moi je t'aime. Je t'aime Vitali."
Voili voilou ;) Mon chapitre est fini... J'attend des commentaires ^^ S'il vous plait répondez a ces questions :
-Pour vous qui a inscrit Vitali?
Que pensez vous de la déclaration de BIanca?
Que pensez vous du personnage et comportement de Bleutée enver jimmy?
جيل | جنس | مدينة | دول |
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