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xx-smartiies-xx has 3 goodness points.

xx-smartiies-xx
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- Mais alors, tu couches avec des mecs ?

- Oui, et alors ? Ça ne les dérange pas, ça a l'air de leur faire plaisir.
- Et toi ?
- Je m'en fous. Tout ce qui se passe en dessous de mes clavicules ne me concerne pas.
- Mais alors, pourquoi ?
- Il y a des fois où je n'ai pas envie de dormir seule. Leur présence me rassure, je dors mieux. Ils se servent de mon corps pour leur plaisir et je me sers du leur pour mon sommeil, ça me paraît un bon deal.

Pourquoi chaque soir c'est le vide qui 

A trop ouvrir son cœur, c’est le vide qui s’y installe.

Je crois qu'à partir du moment où tu as décidé de ne pas t'en sortir, il y aura beau avoir des dizaines de personnes qui te tendront la main, tu n'y arriveras jamais. Parce que tu n'attraperas pas ces mains. Et tu as tord. Les gens sont comme toi, les gens se lasseront, et les mains disparaîtront peu à peu dans le blizzard qui  te recouvreras les yeux. A force de tourner le dos aux autres, tu te le tourneras à toi même. Le plus dur ce n'est pas quand on perds quelqu'un a qui on tient, le plus dur c'est quand on perds quelqu'un a qui on ne tient pas mais avec qui on est obligé de vivre. 
Oui. 
Je crois que, le plus dur c'est essayer de se retrouver, quand on s'est perdu.

Il arrive parfois que deux êtres aient cette impression de se retrouver sur le chemin de la Vie. Comme s’ils n’avaient été jusque là que provisoirement séparés. Comme si l’un et l’autre s’attendaient.

J’aime la nuit avec passion.
Le jour me fatigue et m’ennuie. Il est brutal et bruyant. Je me lève avec peine, je m’habille avec lassitude, je sors avec regret, et chaque pas, chaque mouvement, chaque geste, chaque parole, chaque pensée me fatigue comme si je soulevais un écrasant fardeau.
Mais quand le soleil baisse, une joie confuse, une joie de tout mon corps m’envahit. Je m’éveille, je m’anime. A mesure que l’ombre grandit, je me sens tout autre, plus jeune, plus fort, plus alerte, plus heureux. Je la regarde s’épaissir, la grande ombre douce tombée du ciel : elle noie la ville, comme une onde insaisissable et impénétrable, elle cache, efface, détruit les couleurs, les es, étreint les maisons, les êtres, les monuments de son imperceptible toucher.

Sur ma stèle sera écrit : Pas encore au ciel mais plus de notre monde.

J’ai consulté mon téléphone : je n’avais aucun message. C’est à cela que servent les téléphones portables, à se rendre compte que personne ne pense à vous. Avant, on pouvait toujours rêver que quelqu’un cherchait à vous joindre, à vous parler, à vous aimer. Nous vivons maintenant avec cet objet qui matérialise notre solitude…

La plus part d'entre vous sont passés par là.
Tout commence avec deux personnes qui s'aiment : elles se font des promesses, disent à l'autre qu'elle est différente des autres, qu'elle est u.n.i.q.u.e.
Pendant un mois ou deux les longues conversations décousus semblent originales et excitantes. Une façon d'apprendre à se connaître à un niveau plus intime.
Et ensuite, tout doucement, tout doucement sans même qu'on s'en aperçoive les conversations sont remplacées par des appels manqués et des messages plein de rancune.
Et finalement le jour arrive où vous admettez tout les deux que vous n'êtes pas un.i.q.u.es.
Être loin de la personne qu'on aime est difficile les beaux jours et impossible les mauvais. […]

L'accord physique? Ne suffit pas. L'accord des caractères? Ne suffit pas. La complicité des ambitions, des rêves? Ne suffit pas. Pour un grand amour il faut tout. À moins qu'il ne faille rien, que l'amour.

Parce que, aussi loin que tu ailles, c'est toujours toi ton premier paysage, toi avec tes doutes, tes douloureux élans, ta faim de vivre, ta fatigue de vivre. Et si en toi il fait nuit ou tempête, si tu as perdu ta boussole, ici comme ailleurs tu te sentiras mal dans ta peau.

Confier sa nudité,
Avouer son corps ensommeillé dans la nuit,
Confier son nom
Et raconter son secret,
telles sont les quatre marques de l’amour

Je te laisse la raison, la justification, la morale, la fin de notre histoire, son explication. Pour moi, il n’y en a pas, il n’y a jamais eu d’explication au fait terrifiant que je t’aime. Ni, non plus, pas du tout, mais pas du tout à ce que cela prenne fin. Et nous y sommes

Pour un regard de toi je donnerais mon travail et ma peine ; pour un sourire, ma vie ; pour un b.a.i.s.e.r, mon âme !

Vois-tu, Gwynplaine, rêver, c’est créer. Un souhait est un appel. Construire une chimère, c’est provoquer la réalité.

Certains sont touchés par la bêtise, d’autres par la folie, certains par la grâce ou encore par l’Amour. Et bien moi, j’ai été touché par Toi.

- Une dépression peut durer des années sans vous empêcher de fonctionner assez normalement, a observé le Dr Bancroft. C’est une ombre avec laquelle nous décidons de vivre, au point de finir par nous persuader qu’elle fait partie de nous.
Jusqu’à ce qu’elle s’épaississe tellement qu’elle rende tout insupportable.

Je ne pensais jamais pouvoir t’oublier, je pensais qu’une partie de mon cœur resterait avec toi, même quand tu ne serais plus là. Mais en fait, rien de tout ça ne c’est passé. Je me suis juste pris une grosse vague dans la gueule. Et j’ai bu la tasse. J’ai faillis m’étouffer. Mais j’ai survécu. Puis je suis sortie de l’eau, en oubliant cette mauvaise rencontre amère.

 À force de chercher de l’amour partout, tu ne le trouveras nul part.

  • J'sais pas si c'est moi qui suis complètement à côté de la plaque où si c'est le monde qui m'entoure qui comprends rien, mais étant donné que je suis apparement en minorité absolu c'est sur sûrement à moi de quitter ce monde.

De toutes façons, je ne suis pas heureux. C’est malheureux, mais je n’y arrives pas. Pourtant, tout va bien et ça ne va pas. C’est une accoutumance au mal-être, c’est bizarre. Mais je doute toujours sur plein de choses. Sur ma capacité à vivre avec les autres et tout ça… De plus en plus.

C’est ça, ça y est, j’ai enfin compris, j’ai enfin trouvé la solution ! Il faut se déshumanisé. Il faut que je devienne un véritable monstre. Pas seulement pour moi-même, mais pour les autres aussi. Enfin, envers les autres je veux dire, tu me suis ? 
C’est vrai, je prenais comme motif pour rester en vie le fait que je n’avais pas envie de faire de la peine aux gens qui m’entourent. Mais si je me brouille avec tout ces gens, alors je n’aurais plus aucune raison de rester. Alors je serais enfin libre, libre de partir sans peiner personne ! Je suis tellement heureuse d’avoir compris ça. Je vais sûrement faire vivre un enfer aux gens autour de moi pendant quelques mois, quelques semaines ou même plus, mais au bout du compte ils lâcheront tous l’affaire, ils se diront ” elle est devenue trop méchante et trop bornée pour changer, ça ne sert à rien de se battre avec une garce qui a perdue son cœur et qui n’essaie même pas de le retrouver, laissons la. ” Laissons la. Et c’est ça ! Ils vont tous me haïr et m’abandonner. Alors je serais triste, oui encore plus qu’aujourd’hui, il me semble que la tristesse peut encore s’accroître un peu plus, ça sera comme une longue chute d’un toit de huit étages ! 
A l’atterrissage mon cœur ne sera qu’une grosse bouillie. Alors je vais sûrement passer des nuits à pleurer, peut-être même que je regretterais et que j’essayerais de tout rattraper. Mais personne ne me pardonneras, car on ne pardonne pas la méchanceté gratuite ! Et ils auront raison, bordel ils auront tellement raison. Et c’est à ce moment là que je me retrouverais face à moi-même, toute seule, pour la première fois, et je sais que je ne le supporterais pas, ça m’angoisse et j’ai des spasmes rien qu’à l’idée d’y penser. 
Je vais me mettre le monde entier à dos. Je vais mourir seule et personne ne versera aucune larme. Oui, c’est ce que je souhaite. 
Ma vie n’aura consisté qu’à m’anéantir.

Son cœur ressemblait à cette plante que l’on nomme « sensitive », qui se déploie pour un instant, à la chaleur du soleil, pour se rouler sur elle-même dès qu’un doigt l’effleure ou que la moindre brise l’agite.

On ne se connait pas tant qu’on n’a pas bu ensemble. Qui vide son verre vide son cœur.

Ils se sont détournés l’un de l’autre et ont décidé, presque sans bruit, de poursuivre leurs vies distinctes et silencieusement désespérées.

Toutes ces filles qui te font éclater le cœur comme du papier bulle, juste pour entendre le bruit que ça fait et se distraire de l’ennui des jours…

Qu’avait dit cet homme ? Qu’il partait pour toujours. Une longue et douce nostalgie lui serra le coeur. Pas seulement la nostalgie de cet homme, mais aussi de l’occasion perdue. Et pas seulement de cette occasion-là, mais aussi de l’occasion comme telle. Elle avait la nostalgie de toutes les occasions qu’elle avait laissé passer, échapper, auxquelles elle s’était dérobée, même de celles qu’elle n’avait jamais eues.
Cet homme lui disait qu’il avait vécu toute sa vie comme un aveugle et qu’il ne soupçonnait même pas que la beauté existe. Elle le comprenait. Parce que c’était la même chose pour elle. Elle vivait, elle aussi, dans l’aveuglement. Elle ne voyait qu’un être u*** éclairé par le phare violent de la jalousie. Et que se passerait-il si ce phare s’éteignait brusquement ? Dans la lumière diffuse du jour d’autres êtres surgiraient par milliers, et l’homme qu’elle croyait jusqu’ici le seul au monde deviendrait un parmi beaucoup.

J’ai cherché la solitude parce que, jamais, je n’ai obtenu de gentillesse d’un être humain sans avoir à en payer pleinement le prix avec mon coeur

L’amour est plus beau quand il est impossible, l’amour le plus absolu n’est jamais réciproque. Mais le coup de foudre existe, il a lieu tous les jours, à chaise arrêt d’autobus, entre des personnes qui n’osent pas se parler. Les êtres qui s’aiment le plus sont ceux qui ne s’aimeront jamais.

La solitude était en train de me corrompre peu à peu. J’avais besoin de compagnie et d’attention. Mon coeur était un organe hystérique peu fiable.

On peut aisément pardonner à l’enfant qui a peur de l’obscurité, mais la vraie tragédie de la vie, c’est lorsque les hommes ont peur de la lumière.

Qui sourit n’est pas toujours heureux.
Il y a des larmes dans le coeur qui n’atteignent pas les yeux.

Il fallait que je m’en aille, il fallait qu’on s’éloigne, il fallait que je cours, que je cours dans la nuit, dans le vent, dans la pluie. Il fallait courir, courir pour avoir l’impression de voler, courir pour sentir son cœur battre, fort, pour se sentir vivante. Pour oublier, aussi. Pour t’oublier, surtout. Et c’était mieux que tout, mieux que la drogue, que l’alcool, qu’une clope, que l’amour. J’ai vraiment envie de courir ce soir. Mais pas toute seule. Ça fait déjà trop longtemps que je cours seule. J’ai envie de courir avec toi. Juste courir. Seulement courir. Sans te parler. Courir et c’est tout. Je te déteste. Mais peut-être que si nous courrions une nuit ensemble, la haine s’envolerait avec moi.

L'amour n'existe pas et n'a jamais existé. Il est mort dans les films de cul, dans les relations sans lendemain, dans les promesses merdiques. Un jour tu crois avec trouver quelqu'un, le lendemain il t'annonce que tu n'étais qu'un jouet. Et c'est pareil tout le temps. Les gens se lassent, les gens ne savent plus aimer. Les gens me rendent aigri. J'ai même plus la force ni l'envie d'y croire. A quoi bon?" au fond de moi ya une *** qui pleure"

J’ai passé une soirée à demander à droite et à gauche “Quelle est la différence entre être amoureuse ou aimer ?” puis j’ai prétexté une merde à une telle question parce que le verre que je tenais dans la main n’était pas une excuse suffisante. En réalité, je voulais savoir si j’étais amoureuse ou si j’aimais. Puis les gens ont répondu à droite et à gauche, au final c’était subjectif. Je la sens la différence, puis en même temps je serais capable de dissocier les deux. Je sais que je l’aime. Je sais que je l’aime car j’en ai été amoureuse. Je vois les choses ainsi. Je suis tombée amoureuse puis je l’ai aimé. Je ne sais pas qu’est-ce qui est le pire, je pense qu’aimer quelqu’un, c’est déjà un certain engagement envers soi-même. Tu vois, tu te dis que t’es fichue, parce que t’aimes. Alors que quand j’étais amoureuse, j’étais légèrement illusionnée, parce que tu vois, être amoureuse, c’est beau, c’est niais, c’est naïf. Tandis qu’aimer, c’est une chute constante vers le vide. Tu aimes, enfin, je veux dire, j’aime. Je l’aime et c’est tordant de douleur. Parce que quand j’étais amoureuse, je ne savais pas. Maintenant je sais, j’aime. J’aime en dépit de la douleur, des mensonges, de la jalousie, des larmes. Enfin, tu vois. Amoureuse, c’est sourire bêtement contre une vitre dans le métro. Aimer, c’est quitter la salle de cinéma pour pleurer dans les chiottes. Aimer, c’est baisser la tête à une soirée et aller pleurer dans les chiottes aussi. Aimer c’est réfléchir dans le métro pendant une heure et avoir des éclairs dans le bide quand même. Aimer c’est avoir de l’espoir. Aimer, c’est l’espoir. Aimer, c’est se battre. C’est se battre en dépit de tout. C’est n’écouter que soi. Quand on aimer, on a tout à perdre. Quand on est amoureuse, il nous reste tout à gagner.

Mais la vraie vie est toujours là. Elle nous revient avec chaque goutte de pluie, dans le mystère inconsistant des choses.

C’est vrai. On aurait pu. Tu sais. On aurait pourtant pu s’aimer sans en crever. On aurait pu essayer d’être un couple d’une niaiserie rare, il paraît que l’amour rend con, on aurait eu une excuse. Se cacher dans des petits endroits secrets pour se bécoter, parce que bien sur, pas de s.e.x.e, ou alors ne surtout pas en parler, c’est méga tabou une vraie relation d’amour. On pourrait aussi devenir une bande de vaseux pathétique à se regarder dans le blanc de l’œil pendant une éternité, s’écrire des mots doux et se faire des sourires douteux de mièvrerie. Oh oui, ce que ça serait beau ça aussi… Mais j’avoue que ça n’aurait aucun intérêt. Quand on aime, c’est pour mourir d’amour. C’est pour se brûler les sens jusqu’au petit matin et regretter ensuite. C’est se cracher au visage et croire qu’on ne s’aime plus et se jeter l’un sur l’autre comme si le monde allait s’écrouler et qu’on voudrait pas crever ailleurs que dans nos bras. Dans nos étreintes de satin, à hurler à la pleine lune, nos maux d’amour. C’est se mentir et se dire qu’on arrête de se voir. C’est pleurer. Anoréxier sa vie de nos mensonges. Vomir l’hypocrisie de quand on se croise dans la rue. C’est se croiser et se sourire comme si de rien n’était. Tu vois, comme ça, ça serait le summum de l’hypocrisie, on pourrait presque dire de l’horreur, parce qu’on le ferait, par jeu, de s’arracher le cœur à pleines mains, avec une volonté terrifiante de souffrir plus que l’autre, de se mordre au cœur avec froideur comme si rien n’était vrai, ou plutôt comme si on avait voulu que rien ne soit vrai tout en sachant qu’on ne pourra que crever si c’était un rêve.

Aussi grand et forte que tu sois, le monde va te mettent chaos, à genoux, alors il faut lui rendre œil pour œil et coup pour coup. 
Jamais personne ne te cognera plus fort que la vie, ni un gardien, ni un gangster ni même ta p’tite amie.

 

Tu te sentais jeune, tu croyais que la vie et le plaisir ne doivent faire qu’un. Tu te fatiguais à jouir de tout, vite et sans réflexion… Suspendu entre la terre et le ciel, avide de l’un, curieux de l’autre, dédaigneux de la gloire, effrayé du néant, incertain, tourmenté, changeant, tu vivais seul au milieu des hommes; tu fuyais la solitude et la trouvait partout.

Je brûlais certes, mais ne consumais pas.

Les malades de l’estime de soi, ces hypocondries de soi-même, sont sous-tendues par la peur de l’échec et du rejet social, les peurs d’être oublié, de n’être pas reconnu et apprécié.

Ses yeux ont tout un ciel de larmes,
Ni ses paupières, ni ses mains,
Ne sont une nuit suffisante,
Pour que sa douleur s’y cache

Je me suis mis à sourire […]Mais c’était difficile tu sais, c’était difficile chaque seconde. C’était difficile tout le temps, surtout le soir, surtout la nuit et la nuit était en train de tomber. Une nouvelle nuit qui arrivait, une nouvelle nuit sans toi.

Les blessures de la vie peuvent nous écraser et nous verrouiller. Elles peuvent aussi nous rendre plus forts et plus ouverts aux autres. Nous n’avons pas choisi de les subir, mais nous sommes libres d’en faire des enclumes qui nous enfoncent ou des points d’appui qui nous élèvent. C’est l’un des grands mystères de l’âme humaine.

C’est lorsque je suis seule que le doute s’insinue. C’est comme ça depuis des années. Tant qu’il y a des gens autour de moi, je fais comme si tout allait bien. mais j’ai besoin d’un public à qui jouer la comédie pour que cela marche. Seule avec moi-même, je me berne moins facilement.

 C’est trop dur a gérer, trop aléatoire, les relations humaines. Ça prenait trop de temps et je me disais, pour me donner du courage, que les amitiés, c’est toujours ce qui meurt en premier chez l’homme. 

Je sais plus si j’ai mal 
Ou si c’est l’habitude 
D’être toujours celle qui chiale 
Et qui s’prend tous les murs

tu n’es pas parti. je me rends compte maintenant qu’en fait tu n’as jamais été vraiment là.

Malgré mes amitiés, et mon incertain amour, je me sentais toujours très seule ; personne ne me connaissait ni ne m’aimait tout entière telle que j’étais ; personne n’était ni, pensais-je, ne pourrait jamais être pour moi quelque chose de définitif et de complet.

- Je regardais les personnes et les événements avec indifférence. J’avais appris à m’attendre à tout, sauf à être heureuse ; ou plutôt, je n’espérais plus ce bonheur paisible qui fait le repos du corps et la sérénité de l’âme.

Parce qu’il y a cette chanson que j’ai trouvé qui me fait penser en quelque sorte à toi.
Et je l’écoute sans arrêt jusqu’à que je m’endorme.

Il y a une vague dans le coeur quand l’amour est parti, quand l’amour est terminé. C’est une vague qui se repose sur le sable à quatre heures du matin, quand le vent souffle sur la peau des inconnus victimes d’insomnie, et que l’on se sent bouleversé, par la beauté de ce qui nous entoure et le dégoût de ce que l’on nous vole. J’ai longtemps imaginé nos adieux, mais je sais qu’un jour ou l’autre, nous nous quitterons dans le silence. J’ai parcouru notre rencontre, et je me suis trompée. Nous n’étions que le brouillon de ce que l’on aurait pu être.

J’ai fermé les yeux pour ne plus rien voir. J’ai fermé les yeux pour pleurer de ne plus te voir.

J’peux plus. J’peux plus rester seule. J’peux plus parce que dés que je suis seule, c’est le naufrage et la frande marée noire. Engluée dans mes souvenirs, noyée par mes pensées, hantée par les voix.

Le voici mon problème: l’attache, les attaches, les liens, les cordes. Je suis sans cesse en train de me lier et de me libérer, de m’astreindre et de me dénouer.

il n’y a pas un jour
où je n’ai pas pensé à toi
il n’y a pas une seconde durant ton abscence
où mon cœur ne criait pas il n’est plus là

Il y a eu cette soirée tu vois, et je crois que tout a changé depuis. J’étais en train de danser, la vue troublée par l’alcool et je regardais leurs visages, leurs sourires et je sentais le mien se dessiner. J’en ai marre de pleurer, j’en ai marre de vivre dans le passé ou dans le futur. Je veux profiter de maintenant, de chaque seconde. Je veux danser, je veux rire, je veux obtenir ce que je veux, je veux vivre, tu peux pas imaginer comment c’était bon de me sentir vivre ce soir là. Je n’ai pas besoin de grand chose, juste de ceux que j’aime autour de moi et du son de leurs rires.

Les gens, il faut les regarder, il faut tenter, non pas forcément de les aimer, mais de les connaître et les comprendre. Ce qui se passe dans leurs yeux, ce qui s’inscrit sur leurs visages permet de saisir à quel point ils nous ressemblent ou de deviner à quel point ils sont différents. Et comment on peut essayer de discerner l’élément inconnu qui a donné ce regard, ce visage, ces rides, ce sourire.

Foule sentimentale je t’ai souvent cherché. Mais où es-tu, où sont les utopies, où sont les éveillés ? Où sont les belles dames, les belles âmes, où sont les cérébrés ? Ras-le-bol d’être tout seul. Je suis fatigué d’expliquer.

Tu manques, si tu savais. Tu manques à chaque instant. Chaque geste est incomplet. Chaque mot prononcé rencontre un silence. Chaque lieu traversé est vide de ton corps. Chaque regard est aveugle. Chaque minute est une morsure, un regret.

Les adieux sont seulement pour
ceux qui aiment avec leurs yeux. 
Parce que pour ceux qui aiment avec leur coeur et leur âme, il n’y a pas de séparation.

«Et si le ciel s’écroule, si les continents plongent, je te suivrais même jusque dans tes songes. Tu me trouveras toujours dans ton sillage, dans les lignes droites et les virages.» 

Si je suis tombée si bas 
C’est que lorsque j’étais seule,
La noirceur me consolait en me prenant dans ses bras.

Il y a toutes ces choses qui nous remplissent. Tous ces gens croisés, tous ces paysages. Ils infusent tout doucement en nous comme un sachet de thé dans un verre d’eau tiède.

Tous les actes de ma vie, me brosser les dents le matin et avoir des amis à dîner le soir, me demandaient désormais un effort. Je m’aperçus que depuis longtemps je n’aimais plus les gens ni les choses, mais que je continuais machinalement à faire semblant de les aimer. Je m’aperçus, que même l’amour que je portais à ceux qui m’étaient le plus proches était devenu une tentative d’aimer…

Ce n’est pas que j’aie peur d’être malheureuse comme je le suis en ce moment. Non, cela fait mal mais c’est plutôt bon. Ce qui me fait peur, c’est d’être malheureuse et seule quand vous me quitterez.

Dis lui que je t’aime, mais non, ne prononce pas un tel blasphème, dis lui que je t’adore, que la vie n’a commencé pour moi que le jour où je t’ai vu, que dans les moments les plus fous de ma jeunesse, je n’avais jamais même rêvé le bonheur que je te dois ; que je t’ai sacrifié ma vie, que je te sacrifie mon âme. Tu sais que je te sacrifie bien plus.

J’ai beau t’aimer encore, j’ai beau t’aimer toujours. J’ai beau n’aimer que toi, j’ai beau t’aimer d’amour, si tu ne comprends pas qu’il te faut revenir, je ferais de nous deux mes plus beaux souvenirs.

Je ne me souciais jamais de la suite. Rien n’avait de conséquence, je vivais dans l’instant, et je me rendais compte que je devenais superficielle et idiote. Mais heureuse, aussi.

“If your idea of a role model is somebody who’s gonna preach to your kids that f*ck before marriage is wrong and cursing is wrong and women should be this and that, then I’m not a role model. But if you want your girls to feel strong and intelligent and be outspoken and fight for what they think is right, then I want to be that type of role model, yeah.”

Et si demain il arrive que je meurs, j’aurai passé un dernier moment dans tes bras.

Everything seems to be exhausting me, no matter how much sleep or how much coffee I drink or how long I lie down, something inside me seems to have given up. My soul is tired.

“Become friends with people who aren’t your age. Hang out with people whose first language isn’t the same as yours. Get to know someone who doesn’t come from your social class. This is how you see the world. This is how you grow.”

Tu vois, le truc, c’est que j’comprends toujours pas. J’voudrais que tu reviennes et pourtant, je vis pertinemment avec l’idée que je ne pourrais jamais vraiment te pardonné. Tout cela n’a pas de sens. Mais y en avait-il vraiment un à notre histoire ?

Un jour tu fumeras les cendres de mon cœur en guise de joint, et tu comprendras quand tu seras stone a quel point j'allais pas bien. 

Ce sont les choses que vous ne voyez pas qui ont le pouvoir de vous tuer.

J’aimais les filles cinglées parce qu’elles n’ont pas de limite dans le ***, elles passent leur temps à les chercher. Parce qu’elles vont vite s’en s’arrêter, respirent juste le temps de reprendre leur souffle entre deux empoignades. Parce que, par instant de grâce, elles sont belles comme un matin de fin du monde. Parce qu’elles font mal à regarder, et qu’elles n’aiment personne.

L’aube je t’aime, j’ai toute la nuit dans les veines.

Est-ce donc sans regret que tu me perds ainsi ?

Je t’aime. 

Dans tous les sens du mot
A l’endroit 
Et même à l’envers
Je pense à toi souvent
Et même sans réellement penser à toi j’ai toujours l’impression que tu te transfo.rm.
es

En trottoir
En nuage
Ou juste quelqu’un qui passe à côté de moi sans faire attention
T’es tout
Partout
C’est trop bien mais frustrant
Et le soir j’ai tellement envie de te savoir à côté
Alors je serre fort l’oreiller
Je ferme fort les yeux
Et discrètement je t’appelle 
Puis jmendors et le lendemain
Y a ton odeur partout tant je t’ai désiré fort

J’écrivais des silences, des nuits, je notais l’inexprimable. Je fixais des vertiges.

Le ciel m’en est témoin, dès le premier moment,
Je compris que l’aimer était peine inutile ;
Et cependant mon cœur prit un amer plaisir
A sentir qu’il aimait et qu’il allait souffrir !

Quand je pense à toi, je me raidis d’une façon inexprimable, tout mon être crie vers l’amour, l’amour c’est toi, toi en tout, tes cheveux de braise, tes chers yeux profonds et doux, la tendresse consentante de tout ton corps, la douceur merveilleuse savoureuse de ta salive, la saveur de ta chair secrète si enflammée, les torsions de ton corps.

Bien sûr que je ramperai à tes pieds, le cœur ensanglanté, de mon âme aveuglée qui en redemandera toujours, un peu plus d’amour.

J’ai rien à gagner, rien à perdre même pas la vie. J’aime que la mort dans cette vie d’merde. J’aime c’qu’est cassé. J’aime c’qu’est détruit. J’aime surtout tout c’qui vous fait peur… la douleur et la nuit.

Mais moi, j’aimais le feu, je l’aimais jusqu’à la brûlure, j’aimais l’amour jusqu’à la plaie et la vie jusqu’à la mort. Moi, je n’étais pas raisonnable.

Il ne faut pas confondre les pessimistes et les déçus. Les déçus, eux, ont des preuves.

Le suicide ! Mais c’est la force de ceux qui n’en ont plus, c’est l’espoir de ceux qui ne croient plus, c’est le sublime courage des vaincus

L’amour est tout et, pour le reste,
il faut rire ensemble des petits efforts
que le malheur fait pour nous toucher.

C’est lorsque je suis seule que le doute s’insinue. C’est comme ça depuis des années. Tant qu’il y a des gens autour de moi, je fais comme si tout allait bien. mais j’ai besoin d’un public à qui jouer la comédie pour que cela marche. Seule avec moi-même, je me berne moins facilement.

Quelqu’un.
Je voudrais quelqu’un.
Quelqu’un pour me prendre dans ses bras.
Pour me réchauffer.
Pour me délivrer de la peur qui ronge mon ventre.
Quelqu’un pour boucher les trous dans ma tête. Tous ces trous qui me volent mes souvenirs et me laissent toute nue dedans moi.
Quelqu’un pour me murmurer que ce n’est pas grave si je ne sais plus qui je suis et ce que je fais là.
Quelqu’un pour me dire qu’il m’aime.
Quelqu’un. 
Je voudrais quelqu’un.

Ne pas arriver à se dire les choses c’est peut-être la  f.o.r.m.e la plus édulcorée de la sincérité, ne pas arriver à se parler c’est une façon de retenir les mots à soi, de les penser à un point tel qu’on n’arrive même plus à s’en détacher, de la sincérité à l’état brut.

J’étais toujours souriant, et je crois que mes parents n’ont jamais soupçonné ma tristesse… Je n’avais rien d’autre à cacher alors, mais je cachais cela: cette angoisse, cette tristesse… Ils auraient été prêts à m’écouter sans doute […], mais je n’ai pas su parler… et quand on est pris dans cet engrenage de ne pas vouloir décevoir, le premier mensonge en appelle un autre, et c’est toute une vie…

Bien sûr on a des chagrins d’amour, mais on a surtout des chagrins de soi-même. Finalement la vie n’est qu’une affaire de solitude.

Le plus clair de mon temps, je le passe à l’obscurcir, parce que la lumière me gêne.

Alors j’ai pensé que ma vie n’aurait plus jamais de sens si elle devait être privée de cet homme. J’ai pensé que jamais plus je ne pourrais rire, ni parler, ni marcher, si cet homme devait me quitter.

Elle était belle dans ses d’ssous d’sa.lope, ses jambières sur ses cuisses toujours en l’air, une clope interminable au bec comme la ménagère du 12 ème, ils étaient beaux ses décolletés qui laissent entrevoir son cœur tout amoché, son côté d’sentimentale caché sous ses airs d’sa.lo.pe éméchée.

Dans les livres il y a des chapitres pour bien séparer les moments, pour montrer que le temps passe ou que la situation évolue, et même parfois des parties avec des titres chargés de promesses, La rencontre, L’espoir, La chute, comme des tableaux. Mais dans la vie il n’y a rien, pas de pancarte, pas de panneau, rien qui indique attention danger, éboulements fréquents ou désillusion imminente. Dans la vie on est tout seul avec son costume, et tant pis s’il est tout déchiré.

 

[…]Ton souvenir est comme un coffret de reliques
Où dorment des joyaux d’amour mélancoliques
Et que j’ouvre à genoux pour voir comme un trésor
Tout mon passé dans l’ombre étinceler encor !

Comme un écho profond l’amour en moi persiste.
Le reproche est bavard ; la rancune égoïste.
Je ne te dirai rien, sinon que je suis triste…

Telle une fleur qu’on coupe et qui douce à souffrir
Ne sait rien qu’exhaler ses parfums et mourir.

 

Mais il savait que les rencontres sont rarissimes, celles qui émeuvent, transf.o.r.m.ent et tracent une frontière sur le temps pour qu’il y ait un avant et un après.

Il y a des choses que je ne dis a Personne Alors
Elles ne font de mal à personne Mais
Le malheur c’est
Que moi
Le malheur le malheur c’est
Que moi ces choses je les sais

Lui. Il ne doute pas. Il s’intéresse vraiment à moi. Il jongle pas entre moi et une autre. Il me veut moi. Tu comprends ? Tu comprends que ce soit trop tard maintenant ? Il se fou peut-être de ma gueule. J’en sais rien. Mais dans tout les cas il a été plus malin et plus rapide que toi. C’est ça qui fait la différence entre vous deux. Une tortue et un lièvre. Sauf que contrairement à la fable de la Fontaine, la tortue, là, elle est restée sur la ligne d’arrivée elle a limite reculée. 
T’avais peur de t’engager, peur de faire un mauvais choix, je peux comprendre. Mais fallait pas attendre aussi longtemps, me voir, m’embrasser, trop jouer. 
J’crois que t’étais pas au courant que t’allais t’amuser avec une fille vide de sentiments pour quiconque, j’crois que tu pensais pas te faire douiller. Et j’crois que maintenant chacun doit prendre un chemin bien distinct. 
J’m’excuserais pas.
Même si dans l’histoire celui qui c’est fait niqué deux fois, c’est bien toi. 

Il restera de toi ce que tu as donné
Au lieu de le garder dans des coffres rouillés.
Il restera de toi, de ton jardin secret,
Une fleur oubliée qui ne s’est pas fanée.
Ce que tu as donné
En d’autres fleurira.
Celui qui perd sa vie
Un jour la retrouvera.

Il restera de toi ce que tu as offert
Entre tes bras ouverts un matin au soleil.
Il restera de toi ce que tu as perdu,
Que tu as attendu plus loin que tes réveils.
Ce que tu as souffert
En d’autres revivra.
Celui qui perd sa vie
Un jour la retrouvera.

Il restera de toi une larme tombée,
Un sourire germé sur les yeux de ton cœur.
Il restera de toi ce que tu as semé,
Que tu as partagé aux mendiants du bonheur.
Ce que tu as semé
En d’autres germera.
Celui qui perd sa vie
Un jour la retrouvera.

J’ai éclaté en sanglots. J’ai un faible pour cette expression. On n’éclate jamais de faim ou de froid. En revanche, on éclate de rire ou en sanglots. Il est des sentiments qui justifient qu’on vole en éclats.

Non. Je ne manque nulle part, je ne laisse pas de vide. Les métros sont bondés, les restaurants comblés, les têtes bourrées à craquer de petits soucis. J’ai glissé hors du monde et il est resté plein. Comme un oeuf. Il faut croire que je n’étais pas indispensable. J’aurais voulu être indispensable. A quelque chose ou à quelqu’un. A propos, je t’aimais. Je te le dis à présent parce que ça n’a plus d’importance.

“Je m’aperçus que depuis longtemps je n’aimais plus les gens ni les choses, mais que je continuais tant bien que mal et machinalement à faire semblant de les aimer. Je m’aperçus que même l’amour que je portais à ceux qui m’étaient le plus proches était devenu tentative d’aimer.”

Pas besoin de toute une vie pour se rendre compte que ce que l’on mérite d’avoir, on l’obtient rarement.

quand je pose ma tête sur ta poitrine
et que mes yeux se perdent dans les tiens
dur de distinguer nos deux battements
quand ton cœur heurte si fort le mien

 

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