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Salut les bichettes!

Alors, pr les nouvelles. Ma fiction s'est effacée. Alors au lieu de trouver les chapitres de la partie 1&2, vous allez trouver un résumer. Très détaillée qui regroupera TOUT ce qu'il s'est passer. Ensuite, vous aurez la partie 3 normalement ;)

/! RESUMER ECRIT/!

Encore une fois, merci a vous toutes, parce que sans vous, la fiction ne serait jamais arriver au point ou elle est arrivée, sans votre soutient, j'aurais certainement abandonné la fiction. Mais vous m'avez boostée et redonner de la force, alors si cette fiction en est là aujourd'hui, c'est vous que je remercie.

Bisous mes petites chéries, je vous adooooores!!!<3

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Donc, résumer de la partie 1&2 <3

_________________________________________________________

Juliette Marsault, une jeune fille de 17 ans s'apprête a faire son entrée dans un nouveau lycée. Elle vient de déménager pour aller vivre a Paris avec sa mère et ses deux soeurs, Victoria et Aurélie. Elle angoisse car elle ne connait personne. Elle sait que ça ne sera pas facile de se faire des amis a cause de sa personnalité. Elle est de taille assez petite, elle est brune. Ses cheveux sont très épais, toujours emmélés, limite crêpés. On pourrait qualifer son style parfois de "rock", parfois de "hippie". Elle a un caractère de feu, et ne se laisse pas faire.

La journée de cours commence. Après vingt minutes profondément ennuyeuse, un jeune homme, Simon Ambroise, rentre en court. Il est assez grand, des cheveux bruns en bataille , de magnifiques yeux noisettes, il porte un jean noir simple, des chaussures démodées, un tee-shirt rayé simple et par dessus une veste a clous qui lui va comme un gant. Il s'assoit a côté de Juliette, les deux ados commencent a discuter, il s'entende vraiment bien. C'est la première fois que quelqu'un s'intéresse a Juliette pour ce qu'elle est, qui la prends comme elle est avec ses défauts et ses qualités.

Les jours passent, la complicité entre les deux rebelles du lycée est de plus en plus présente. Elle se développe de jours en jours. En quelques semaines déjà, ils sont devenus inséparables. Ils passent leur temps ensemble. Juliette est très ouverte d'esprit, elle sort et s'amuse, dnse avec les garçons. Quand a Simon, il est jalou et très posséssif. Donc ce qui est a lui est a lui. Il considère que Juliette lui apartient donc, elle fait attention de ne pas le faire souffrir. De toute façon, Simon est tout ce dont elle a besoin.

Mais un jour, tout bascue. Une nouvelle fracassante vient boulverser la vie si paisible jusqu'à présent des deux amis. La maman de Simon appelle celui ci et lui annonce qu'ils doivent déménager en espagne. La raison est dûe au travail. Simon va devoir partir au bout du monde pendant deux ans. Comme Simon devait partir en fin de semaine, ils décidèrent de partager le temps qu'ils leur rester. Ils restèrent ensemble, a faire les boutiques, aller dans des parcs d'attractions... Le temps était désormais compté, ils voulaient profiter.

La fin de semaine arriva bien trop vite. Juliette accompagna Simon a la gare, les aurevoirs furent extrèmement douloureux. Des pleurs, des câlins. Avant de laisser sa Juliette, Simon lui dit "Je serais avec toi, dans ta tête. Je t'aime Juliette, réellement, ne m'oublie pas, je t'attends." C'est un ans après qu'elle réalisera la valeur de ces mots.

Juliette est une danseuse extraordinaire. Quand Simon a quitté Paris, la laissant la, seule au milieu de la foule, il a laisser un vide dans le coeur de la jeune fille. Il lui manque une partie d'elle, elle a se manque qui pèse. Elle ne s'en remet pas. Elle passe ses journée a danser, ne va plus en cours. Elle n'arrive plus a dormir, elle réveille en pleurant. Ses crises de somnambulisme se font très fréquentes. Les semaines passent, sa mère essaye tout, le médecin prescrit des médicaments que Juliette refuse de prendre. Elle ne mange plus, elle n'arrive plus du tout a dormir. Elle danse jusqu'a l'épuisement, c'est le seul moyen qu'elle a trouvé pour s'endormir. Elle se renferme sur elle même, elle se braque. Elle s'est crée sa bulle, un monde ou Simon et elle sont encore ensemble. Mais sa ne suffit pas pour combler le vide qu'il a laisser. Elle est détruite.

Puis, un soir, elle s'est souvenue des mots de Simon "Je t'aime réellement Juliette, ne m'oublie pas, je t'attends." Un lien fusionnel et magique qui les unis, qui fait qu'en un regard tout est dit, qui fait qu'en permanence ils sont liée, ce lien, qui les relie, qui les lie a jamais. Elle s'est posé des questions. Et elle a enfin comprit ce qu'était ce lien si fort, indestructuible, ce lien qui a jamais les lies, ce lien qui la fait tant souffrir, c'est l'amour. L'amour qu'elle lui porte. Elle danse, danse jusqu'a ne plus en pouvoir. Depuis un an, sept moi, deux semaine, six jours et trois heure elle dans de jour comme de nuit. Elle est fatiguée, fatiguée de se battre, elle danse depuis 18 heures. Elle continue, ne voyant pas les heures défiler. Sans boire, sans manger. Elle sait pertinament que ce n'est pas bon pour sa santé. Mais malgrès tout, elle continue. Encore et encore. Ne s'arrêtant pas. Sa tête commence a tourner, elle l'ignore. Elle s'écroule. Son cerveau disait encore, son corp a dit stop. Il a dit non a sa façon. Elle est par terre, étendue dans sa salle de danse. On pourrait croire qu'elle dort.

Simon lui, s'est coupé du monde. Il souffre tout autant que Juliette. Il guette le moindre appel, le moindre signe. De la fenêtre de sa chambre, il regarde toute les filles qui passent, peut-être l'une d'entre elle est Juliette, qui sait? Mais prit d'une crise de pa***, il prends un billet pour Paris, laissant toutes ses affaires sur place. Il sent que Juliette a ce moment mal va très très mal. Il sent qu'il se passe quelque chose. Depuis qu'il est partit, il sent qu'elle souffre, mais là, c'est pire, son coeur lui en fait mal. Il en vient a se demander si Juliette est encore en vie.....

Enfin de retour sur Paris, le premier endroit où il cherche, c'est la salle de danse. Et c'est là qu'avec effroit il la retrouve. Allongée au sol, extrèmement pâle, son corp, sans vie. Il lui prit la main, elle était glacée.

D'un coup, toute la peine, toute la tristesse de la jeune fille semblèrent envolés. Comme si le bout de son coeur était de retour. Elle sentait qu'elle n'était pas seule. Une présence rassurante. Une voix, lointaine "Juliette, je suis là, ne t'inquiète pas". Il était là, elle savait que c'était lui. Il la souleva, et l'emmena a l'hôpital. Si il était arrivé une heure plus tard, elle serait morte.

De longue heures s'écoulèrent. Juliette ouvrit les yeux. Elle prit Simon dans ses bras, choisissant de ne pas lui révéler son amour ne sachant pas si celui-ci était réciproque. Elle appella sa maman, lui expliquant que Simon lui avait proposé de dormir chez lui.

Ils sont assit sur le canapé, quand Simon demande "Juliette, nous, on en est où?" Et là, elle a eu la confirmation de ses sentiments. Elle pouvait lire de l'amour et de la passion dans ses yeux. Pour simple réponse, elle approcha son visage du sien et l'embrassa. Ce *** qu'elle a tant attendu. Ils étaient heureux, et amoureux.

Les mois passèrent, ils vivaient parfaitement. Simon décida de présenter Juliette a son père. Cela ne se passa pas comme prévus. Le père de Simon apprécia Juliette, mais pas sa belle mère. Elle fit tout pour séparer le jeune couple. Mais ça ne réussit pas. le père de Simon lui dit de partir, elle riposta, et après des heures de discution, elle décida d'aller vivre ailleurs. Au plus grand bonnheur de Simon et de Juliette.

Mis a part cette petite intrusion, les vacances se passèrent a merveille. Les amoureux filaient le parfait amour.

Jusqu'a que, sans prévenir, Juliette tombe dans le coma, un profond et terrible coma. Simon promit a la famille de Juliette de veiller sur elle, et de ne pas craquer. Puisque l'espoir fait vivre, que leur amour est éternel, que rien ne peut les séparés, il se bat. Il lutte pour garder Juliette. Puis, un jour le coeur de Juliette s'emballa, plusieurs fois de suite, il s'arrêta. Les médecins décidèrent de la brancher, les reins, les poumons et le coeur furent soulagés de leur tache habituelle. Les mois passèrent, les médecins demandèrent a Simon s'il voulait débancher Juliette, la laisser partir. Peut être que Juliette en a marre de se battre, c'est peut-être égoïste, mais il refusa, et a plusieurs reprises. Un matin, il se réveilla, il n'entendais plus les bip, bip, bip. Il regarda Juliette, elle était très blanche, mais ses petits yeux bleus s'était ouverts. Elle souriait, il l'embrassa.

Peu de temps après, Juliette annonça a Simon qu'elle était enceinte. Elle ne voulait pas d'enfant. C'ets au cour de la nuit qu'elle a réaliser, que ce petit être est déjà vivant, qu'il existe déjà, qu'il a était crée avec tout leur amour. Un bébé a 20 ans, c'est dur a géré, mais pas impossible. Ils décidèrent alors de la garder.

Cinq ans plus tard.

Simon élève seul Agathe. Il l'aime plus que tout. C'est dur, elle a besoin d'une présence féminine. Elle a besoin de sa maman. C'est dur de vivre sans sa maman. Elle a désormais 4 ans. Il ne pensait pas que ça arriverait si vite, mais elle lui a demander "Papa, elle est où maman?" Il lui a répondu "Je ne sais pas." Comment expliquer a une enfant de 4 ans que lors de l'accouchement, sa maman a fait une émoragie?

Agathe est adorable, elle a les cheveux de sa maman, les yeux de son papa, le nez de sa maman, et sa bouche est un mélange des deux. Elle a hériter le la passion de sa maman. La danse. Elle savait danser avant de savoir marcher. Et un jour, elle a demander a son papa de l'ammener a la salle de danse de sa maman. Le lendemain, il y était. Simon a retrouvé une lettre, de Juliette, qu'elle a écrite avant d'accoucher.

"Simon,

Si tu lis cette lettre, c'est que je ne suis pas là pour élever notre bébé. Sache que je ne cesserais jamais de t'aimer, je te l'ai déjà dit, notre amour est éternel. Je t'attendrais, toujours. On sera toujours réunis. Quoi qu'il arrive, dit bien a notre enfant que avant qu'il soit né, sa maman l'a aimé bien plus que tou( a part toi bien sûr). Mon amour, j'espère que c'est pas trop dur pour toi. Et rien que l'idée que tu lises cette lettre, veut dire que notre futur est construit séparément me fait affreusement mal. Bref, je t'Aime, c'est un truc de malade.

Juliette, la duchesse, ta duchesse."

LLes mots firent frissoner Simon. "TA" duchesse. Elle lui appartient. A la base, Juliette ets une femme libre, elle n'appartient qu'a elle. Mais Simon a réussis a l'avoir dans son intégralité. Mais il souffre, il souffre de son absence.

Au fond de lui, il est convaincu, que s'il sont fait pour être ensemble, ils se retrouveront.

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Voilà le résumer tant attendu. Dîtes moi réelement ce que vous en pensez. MErci pour tout, jamais je n'aurais fais ça sans vous. MERCIIIIIIIII!!<3

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Partie 3: Un nouveau départ.

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Chapitre 1:

Il rêve d'elle, toutes les nuits. Il rêve qu'ils soient a nouveaux réunis. Sa vie d'avant lui manque. Juliette est l'idole de sa fille. Elle ne parle que d'elle, s'identifie a elle. Elle lui ressemble physiquement comme mentalement.

Elle est tout sauf timide, vraiment jolie. Elle a maintenant 6 ans. 6 ans qu'elle parle h24 de sa maman. 6ans qu'elle vit sans présence féminine. 6 ans qu'aucune femme n'est passée chez eux. 6 ans, 6 ans qu'il a passé a penser a sa Juliette. C'est finis ce temps où ils étaient des ados qui s'amusaient. maintenant c'est un père responsable. Un père qui aime sa fille plus que tout au monde. 6 ans que sa vie ne tient qu'a son enfant.

Cet enfant. Un enfant, ce n'est pas anodain. C'est le fruit d'un amour passionnel. C'est le mélange de deux être fait pour s'aimer jusqu'a leur mort. Ce petit être, qui, pendant neuf mois reste caché dans le bidon de sa maman, c'est un lien encore plus fort qui unit deux personnes.

C'est sa raison de vivre, c'est une des seules choses qui lui rappelle Juliette. Le souvenir qu'il gardera d'elle a jamais, c'est l'éternité. Une chose qui débute et ne se finit jamais. L'amour qu'il lui porte. Lui, est éternel. Pas comme la vie. La vie, elle, elle s'arrête sans prévenir. C'est le seul rendez vous a ne pas être noté sur votre calendrier. Le rendez-vous avec la mort. Il survient la plupars du temps bien trop tôt. Et on ne peut y remédier. Et la chute est longue. L'attérissage est douloureux, et la pente est extrèmement compliquée a remonter, elle est tellement glissante.

~

C'est un bruit sourd qui me réveille. Le bruit de la sonnette. Je me lève, Agathe dort encore. Il pleut, le temps est limite glaciale. Je mets une veste et un jean, j'enfile des chaussure. La sonnette retentit une fois de plus. La porte de ma chambre s'ouvre, Agathe passe sa petite tête et me demande "papa, qu'est-ce que c'est?" Je réponds "Je sais pas, je vais ouvrir, va te recoucher mon bébé, il est que 5heures." Je la prends dans mes bras et la remets dans son lit, je l'embrasse, et le rendort bien vite. Encore une fois la sonnette retentit en même temps que le tonnerre. Je réalise alors que la personne a la porte doit être trempée, notre entrée n'est pas abritée.

Je file vers la porte, la déverouille. J'dois avoir une sale tête. J'ouvre la porte, le temps est suspendu. Une petite tête avec une touffe de cheveux importante, un petit gabaris, des petits yeux, des petit doigts congelés qui s'agrippe a moi, des douces lèvres qui se collent aux miennes. Elle est trempée, mais je la serre contre moi, je ferme la porte avec le pied, colle mon front au siens, la regarde dans les yeux, elle n'a pas changé, son regard est toujours aussi doux et amoureux qu'il y a 6 ans. Je ne sais pas quoi dire Je n'aurais jamais imaginer qu'elle revienne de cette manière. Je n'y croyais plus.

Juliette: Si... Simon, tu m'as, tu m'as tellement manqué.....!

Elle fond en larmes, je prends sa tête entre mes mains, la relève et l'embrasse.

Moi: Tu ne peux même pas imaginer a quel point tu m'as manqué. Juliette, je t'aime tellement.

Elle enlève sa veste, ses chaussures, ses chausettes et les met sur le chauffage. Je suis entrain de faire un café a MA Juliette quand j'entends "Oooh mon bébé d'amour" je me retourne, Agathe saute dans les bras de sa maman, Juliette laisse échaper quelques larmes. Elle repose Agathe, elle la regarde et dit "C'est notre bébé, elle est vraiment magnifique." Elle lui prend la main et la ramène se coucher. Elle revient, m'enlace et me dit "Simon, je t'aime, chaque jours j'ai pensé a toi, toutes les nuits je m'endormait en pensant a toi." Je l'embrasse. Elle doit avoir froid comme ça. Je la prends dans mes bras et l'emmène prendre une douche. Une douche bien chaude avec la femme de ma vie par ce temps pourrit, c'est magique.

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Chapitre 2:

C'est fou ce que le temps passe vite. J'ai l'impression que c'est hier que j'ai retrouvé Juliette, mais ça fait déjà deux semaines.

Je l'embrasse et la serre dans mes bras une dernières fois et la regarde partir. Cette fois, pas de larme, pas d'adieux. C'est le sourire au lèvres que je prends ma fille par la main et qu'on rentre à la maison, bien au chaud. Je sais que je serais avec Juliette d'ici deux jours. En fait, Mardi, elle a une reprèsentation de danse, et il fallait qu'elle parte en avance pour répéter avec sa troupe. DOnc je la rejoinds dans deux jours.

L'hiver est là, il fait au maximum deux degrès. En rentrant, j'ai dis a Agathe de faire sa liste au père Noël, nous sommes le 2 décembre, il faut bien qu'elle s'y mette. Elle prends le catalogue, une paire de ciseaux, vient s'assoir sur le canapé a coté de moi et commence a décoper ce qu'elle veut pendant que moi je colle tout ça sur une feuille.

Une fois tout cela finit, je mets la lettre dans une enveloppe, la mets sur le bureau dans notre chambre et pars appeller Juliette pour savoir si elle est bien arrivée, si tout c'est bien passé. Au bout de deux sonneries, elle déccroche:

Juliette: Oui mon amour?

Moi: Tu es arivée?

Juliette: T'es mignon, oui je suis arrivée, tout c'est bien passé. Et toi, tout va bien?

Moi: Tout va bien, notre petite princesse a fait sa liste de Noël.

Juliette: Haha, il était temps, on s'occupera de ça tout les deux la semaine prochaine, pendant qu'elle sera a lécole hein!

Moi: Pas de problème. Il fait froid là où tu es?

Juliette: Oh quee oui, déjà a Paris ça caille, mais là, t'imagines même pas!

Moi: Alors couvre toi bien, je veux pas que tu tombes malade.

Juliette: Mon bébé, on va commencer les répets, je te laisse, fais un bisous a notre petit ange, je T'aime Simon.

Moi: Oh Juliette, je t'aime aussi, énormément.

Juliette: Bisous, J-2, courage.

Je raccroche, ah lala, ce que je l'aime...

#Il est un peu cours, mais Inspiration n'est toujours pas de retour, donc bon, faut faire avec mes chouchous...#

 

Chapitre 3:

2 jours plus tard, jour de la représentation, pdv de Juliette.

Je m'échauffe, répète une dernière fois. Pas le temps de stresser, c'est a moi de danser. Le rideau s'ouvre sur un public toujous plus nombreu. Je remarque au troisième rang, deux paires d'yeux qui brillents de mille feux. Simon et Agathe sont là, désormais c'est eux et moi. J'oublis le reste, ne regarde qu'eux et commence a danser une fois la musique partie.

Le bonheur se lit sur leur visgae, ma prestation vient de prendre fin. Les gens crient et applaudissent. Je regagne les coulisses quand une douleur au ventre m'oblige a me repliée, les deux mains sur le ventre. Je m'assois par terre Carla s'assoit a coté de moi, me carresse les cheveux et essais de savoir ce qui ne va pas. Je ne réponds pas, et Mélody, inquiète appelle une ambulence et fait venir Simon et Agathe. Simon arrive Agathe dans les bras, il la pose au sol, et s'agenouille a coté de moi. Il me prend une main, m'aide a me relever. Il passe sa main autour de ma taille pour me soutenir et prends notre fille par la main.

Arrivé a l'hopital, on me fait un tas d'examens. J'attends les résultats, on m'a donné un calment, je n'ai plus mal.

Un docteur appelle "Juliette Marsault?" Je me lève avec ma petite famille et rentre dans le bureau du docteur.

Doc: Alors voilà, nous savons ce qu'il se passe. Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle.

Mon visage se crispe. il poursuit.

Doc: Alors, Juliette, vous êtes enceinte d'un mois. Ce qui a provoque cette douleur que vous avez ressentit au niveau du ventre, c'est la mauvaise nouvelle. Vous faîtes un début de fausse couche. La bonne nouvelle, c'est qu'il ne peut rien vous arriver avant l'accouchement. Une équipe médicale de haut niveau vous suivra tout au long de votre grossesse. Nous ne pouvons pas vous assurez que tout se passera pour le mieux, parce qu'on ne peut rien faire quant a ce début de fausse couche. Par contre nous allons tout faire pour que vous meniez a terme cette grossesse, et dans les meilleures conditions.

Cette annonce m'a fait l'effet d'une bombe. Instinctivement mes deux mains se sont posées sur mon ventre, comme pour protégé la petite chose qui avait commencé a se développer. Mes mains furent rejointes par celles de Simon qui me regardait les yeux remplit d'amour. Il m'embrassa, et Agathe sur-excitée nous sauta dessus. J'étais angoissée, mais je sais que avec Simon et Agathe, ça ne peut pas mal se passer.

 

Chapitre 4:

Depuis maintenant 7 mois, une équipe médical avec les médecins les plus compétants me suivait. En portant cette enfant en moi, je prenais un énorme risque. Non seulement je risquais la vie de ce bébé, mais en plus je risquait la mienne. A tout moment je pouvais faire une émoragie et perdre le bébé. J'ai dû arrêter la danse, c'est pourquoi je suis allongée sur le canapé, en train de faire écouter de la musique a ce petit bébé qui grandit de jour en jour.

Un matin de janvier, alors que je me levais pour aller prendre du chocolat, je vis une énorme tache rouge, sur le fauteuil où j'étais assise quelque secondes auparavant. Mon coeur s'emballa, je lâchai le verre que j'avais dans la main, qui se brilla en tombant. Je me mit devant le miroir et vis avec stupeur mon pantalon plein de sang. Le bruit du verre avait alerté Simon qui était désormais en train de me soulever pour m'ammener a l'hôpital.

-

Juliette fus immédiatement prise en charge. Quelques heures plus tard, le médecin vint me voir et m'expliqua que j'avais ammené Juliette a temps, qu'ils avaient pu stopper l'émoragie. Quant au bébé, c'était une petite fille, elle aurait besoin de beaucoup de soins étant née prématurément et de beaucoup d'amour. Il avait l'air préoccuper et me conduit a la chambre de Juliette. Elle avait la mine fatiguée et marquée par son angoisse.

-

Le docteur entra avec Simon, qui vint me serrer dans ses bras. Il m'embrassa en me sussurant un "Je t'aime".

Doc: Votre petite fille est adorable, cependant j'ai quelque chose a vous annoncer.

Mon estomac se serra, l'angoisse remonta, il poursuivit:

Doc: Je sais que ce n'est pas le meilleur moment, mais il vaut mieux vous le dire maintenant. Vous, Juliette, vous êtes hors de danger, votre corp fonctionne a merveille. Néanmoins, votre petite fille a contracté une maladie du coeur. A 8 mois de grossesse, nous aurions pu le savoir, mais a 7 mois, nous ne pouvions pas le prévoir, donc nous n'avons rien pu faire. Elle ne vivra pas plus de 3 ans. Maintenant c'est a vous de décider si vous voulez la connaître et l'accompagner dans ses trois ans de vie, ou si vous préférez ne pas la voir pour avoir moins de peine. Vous avez du temps, je vous laisse réfléchir.

Mon bébé, ma fille va mourir. Les larmes coulaient sur mon visage, Simon, lui venait de se renfermer et ne laisser rien paraître. L'indifférence totale.

Juliette: Simon, regarde moi.

Il ne bougeait pas et semblait perdu dans ses pensées.

Juliette: Simon s'il te plait...

Simon tourna enfin le regard, ses yeux étaient emplis de larmes.

Juliette: Simon, tu peux pleurer tu sais. C'est normal d'être triste.

Simon: Comment tu fais, Juliette? On vient de t'apprendre la chose la plus horrible qu'on peut apprendre a deux jeunes parents, et toi, t'as toujours les mots qui rassurent, t'es toujours là, quoi qu'il arrive.

Juliette: Je suis triste aussi, mais va falloir qu'on en parle, pour moi, si j'étais seule, la décision serait déjà prise. Mais je veus ton avis.

Simon: Tu le veux, ce bébé?

Juliette: Si ça ne tenait qu'a moi, ce bébé, je l'aurais, je l'élèverais dans l'amour et tout ce qui lui faut, mais je ne pourrais pas l'abandonner. Je veux l'aimer, je veux pas la laisser seule, elle va mourir, mais elle a besoin d'amour.

Simon: Alors, on l'aura. De toute façon, je pense qu'il était hors de question qu'on l'abandonne. T'as souffert pour elle, elle mérite qu'on l'élève, elle a besoin de parents. Mais c'est pour Agathe que je me fais du soucis. Elle va perdre sa soeur, tu crois qu'elle comprendra?

Juliette: On lui expliquera, on fera tout pour vivre heureux. Simon, je te le promets.

Simon: T'es extraordinaire.

#Désolée du retard, vraiment :$ Donner moi votre avis :D<3#

 Chapitre 5:

  

 

 

1 an de bonheur. Au côtés de l'homme de ma vie et de nos deux merveilles. Agathe a maintenant 6 ans, elle danse dans une petite école de danse et elle est la meilleure de son groupe. En ce moment ils préparent le gala et elle a le premier rôle. Emilly, elle a 1 ans. Elle est constament en train de danser, mais elle n'a pas été acceptée en éveil de la danse a cause de son problème au coeur. Agathe n'arrive toujours pas a accepter la maladie de sa soeur et est une grande soeur très protectrice.

Simon lui aussi a du mal a accepter. Quant à moi, j'essais de "relativiser". Je lui donne tout mon amour, je fais tout pour que ses 3 ans de vie soient les plus belles années qui soit. Nous l'élevons dans l'amour, la joie, le bonheur, la tolérance. C'est une petite fille merveilleuse.

"Je ne veux pas qu'elle s'en aille. C'est la mienne. Elle nous appartient. Je ne vois pas pourquoi elle n'aurait pas sa place sur terre. C'est un bébé comme les autres, oui, elle est uni.que mais, ça serait trop dur pour notre famille de la voir partir. Je veux qu'elle ai une lonque vie a mes côtés. C'est ma petite soeur. Avant qu'elle soit née, je l'aimait déjà neuf mois avant."
 
 Voilà ce qu'a dit Agathe a sa prof de danse. J'ai essayé de lui expliquer, mais elle refuse d'entendre. Elle ne comprend pas pour qu'elle raison sa soeur ne vivra pas. Et j'avoue que je suis plutôt désemparée.
 
-Agathe, chérie. Ta petite soeur est gravement malade.....
 -Noooooooooon tais toi!!
 
 Et elle claqua sa porte.
 
 Moi: Agathe, ma chérie, ouvres moi. Il faut que je te parle de certaine chose.
 Agathe: Rentre alors.
 
 Elle était allongée en boule sur son lit, essayant a tout prix de retenir ses larmes.
 
 Moi: Ma puce, tu as le droit d'être triste et en colère. Tu as le droit s'en vouloir a la vie, mais pas a moi ni a ton papa, et encore moins a ta soeur.  On n'y est pour rien. Tu sais, elle est malade depuis qu'elle est dans mon ventre. On ne peut pas y remédier. Mais c'est pas en faisant la tête que tu vas ralentir les choses. Moi aussi je suis triste. Mais je me dis qu'il faut profiter pendant qu'elle est en vie, et bien en vie. Parce qu'après, ça sera trop tard. Il ne faut pas vivre avec des regrets. Acceptes le et donne lui tout ton amour. Agathe, c'est très important chérie. Elle n'a qu'un an, mais il ne lui reste que deux ans, et deux ans, ça passe extrèmement vite.
 
 Les larmes coulaient sur son visage, ses yeux étaient tout rouges, cette image me crevait le coeur.
 
 Agathe: Pourquoi c'est si dur? Pourquoi elle peut pas rester avec nous maman?
 
 Moi: Je sais pas chérie...
 
 Je la serrai dans mes bras puis rejoinds le salon pour retrouver Simon et Emilly.
 
 Moi: Coucou bébé, Simon, tu devrais aller parler avec Agathe.
 
 Il me regarda dans les yeux, hocha la tête, déposa un bisous sur mon front et quitta le salon.
 
 Simon: Viens là, viens dans mes bras.
 
Agathe: Papa, j'ai l'impression que maman, ça lui fait rien du tout.
 
Simon: Détrompes toi. Ta maman, elle en a gros sur le coeur, mais tu sais pourquoi elle montre rien? Elle montre rien parce qu'elle reste forte. Elle reste forte pour toi. Elle fait ça pour que tu t'accroches a elle. Elle, elle s'accroche a moi, pour mieux te tenir, tu comprends?
 
Agathe: Je savais pas. Mais toi, tu t'accroches a qui?
Simon: Je m'accroche a vous deux, on se tient mutuellement. Et Emilly, elle s'accroche a nous, autant qu'on s'accroche a elle.
#Votre avis?#
Chapitre 6:
Plus les jours passent, plus je la perds, plus elle glisse et elle s'enfonce. Agathe ne comprends pas pourquoi Juliette, sa maman est si mal.....
 
Flash back, une semaine auparavant.
C'était après trois ans de vie, Agathe était chez Anaïs sa meilleure amie, pendant que j'étais dans le lit avec Simon. Emilly était allongée sur moi. C'est alors que j'ai sentis peu à peu sa respiration devenir lente. J'ai sentis sa petite main se crisper dans la mienne. J'ai serré la main de Simon, il a comprit. Elle respirait vite et difficilement, sa respiration était sacadée. Ce matin encore elle était en pleine e, là elle s'étaignait. On ne pouvait rien faire a part l'écouter partir. Les larmes coulaient le long des joues de Simon. Moi je restais impassible. Je caressais la petite tête de Emilly. Les battements devenaient de plus en plus irréguliers, jusqu'a ne plus exister. Pendant une vingtaine de minute, j'ai serré ce petit être inerte entre mes bras, Simon L'a ensuite pris et nous sommes partis a l'hôpital.
Il était inutile d'aller a l'hôpital et de s'acharner médicalement sur elle, sur un coeur aussi fragile. On le savait depuis le début. Mais je ne m'attendais pas a ce que ça arrive aussi tôt.
Nous l'avions annoncé a Agathe le lendemain, elle est inconsolable.
 
Mes nuits sont sans sommeil, je ne dors plus, je me blottis dans les bras de Simon et essais de trouver le sommeil, mais rien n'y fait. Je me lève alors et je vais danser, ou traîner dehors.
 
 ~
Elle se renferme, c'est un vrai zombie. Je suis la, j'essais de la retenir, de la pousser a me revenir, mais a chaque effort que je fais, je la sens s'éloigner. Elle rentre a pas d'heure, complètement défoncée, elle boit pour oublier.
 Cette nuit, Juliette n'est pas rentrée. C'est elle qui devait amener Agathe a l'école. Mais a ma grande surprise, j'ai trouvé un mot de Agathe "Papa, maman n'est pas venue me révéiller, et quand je suis venue dans votre chambre elle était pas là. Je ne l'ai pas trouver alors je vais aller toute seule a l'école. A ce soir, bisous, Agathe.", j'avoue que je suis un peu en colère.
J'ai appelé l'école pour être sûr qu'elle était bien arrivée, et je me suis préparé dans l'idée de retrouver Juliette.
J'ai appellé ses parents qui m'ont dit qu'ils n'avaient plus de nouvelles depuis la mort de Emilly.
J'ai pris mon scoot et je me suis rendu a son studio de danse. Son vespa était garré devant. Je suis rentré dans les vestiaires, il n'y avait aucun bruit. J'ai ensuite entendu un léger "Simon?" Je me suis retourné, elle avait une couverture sous le bras, tout son maquillage avait coulé, et a mon grand étonnement, elle pleurait. Je me suis avancé, j'ai pris la couverture, je l'ai posée au sol, j'ai pris les mains de Juliette, j'ai collé mon front au sien, j'ai ancré mon regard dans le sien et je lui ai demandé:
Moi: Juliette, parle moi, pourquoi t'es pas rentrée? Pourquoi tu pleures?
Juliette: Simon je m'en veux. Je m'en veux parce que j'arrive plus a avancer, je sais que t'es là, et que je peux compter sur toi, mais j'y arrive pas. Hier, j'suis encore sortie, et quand je suis rentrée, j'avais perdu mes clefs, donc j'ai dormis ici, et je me réveille a peine parce que j'étais pétée hier et j'ai oublié Agathe, et je m'en veux parce que en ce moment j'suis pas là pour vous et que je dois te décevoir, et que j'arrive plus a rien, jme sens mal, vidée, j'suis triste, j'ai tout le temps envie de pleurer. J'ai envie de me réveillé, que tout ça ne soit qu'un cauchemard, mais je sais que c'est bien réel et que je dois m'y faire mais j'y arrive pas, j'y arrive plus. Et j'y arriverais pas. Désolée.
Elle a effleuré mes lèvres et elle est partie en courant. Je me suis mis a courir derrière, je suis arrivé a son niveau et j'ai attrapé sa main, l'obligeant a s'arréter et a me regarder. Elle pleurait, j'ai essuyé ses larmes avec mon pouce, je l'ai tiré vers moi et l'ai serrée fort dans mes bras. Elle sanglotait pendant que je lui caressais les cheveux.
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 Chapitre 7:
Nous sommes restés comme ça une quinzaine de minutes, elle restait là, a sangloter dans mes bras. Elle n'avait montré aucune émotion depuis ce drame, elle ne laissait rien passer, essayant de rester forte pour nous, pour pas que notre fille pense que sa maman est faible. Elle renfonçait tout au plus profond de son être, mais la nuit je l'entendait se tourner et se retourner, elle ne pleurait pas, non, mais son visage, marqué par les cernes montrait qu'elle n'allait pas bien. Elle s'acharnait sur la danse, j'essayait de lui faire prendre des vacances mais elle continuait, des heures durant, elle ne mangeait plus rien. Elle restait seule dans son coin. Cela faisait ressurgir de mauvais souvenir en moi. Ca me rapellait l'époque ou nous étions séparés, la voir aussi mal me rendait malade. Mais aujourd'hui, elle a craqué, elle a failli m'échapper.
 Son visage posé dans le creux de ses mains qui elles étaient posée sur mon torse, était rouge et les larmes ruisselaient sur son visage. Je l'ai alors soulevée, elle a agrippé ma nuque de ses petites mains froides et a enfouie sa tête dans mon cou.
 En marchant, les gens nous dévisageait, Juliette avait sa tête sur mon épaule, les larmes ne cessant de couler, le visage rouge et les yeux gonflés. Les gens nous ont toujours dévisagés...
 Je l'ai portée jusqu'a son vieil appartement, elle a relevée la tête et a prononcé quelque mots:
 
 Juliette: S..Symon...Tu perds la b...Tu perds la boule mon ch...Chéri...
 
 Elle a esquissé un léger sourire, un vrai cette fois, j'ai resseré mes bras autour de sa taille et je lui ai répondu:
 
 Simon: Tu te souviens, il y a trois ans en arrière, quand l'un de nous deux n'allait pas bien, on venait ici et on parlait.
 
Elle hocha la tête.
Simon:Et bien, je crois qu'on a besoin de parler.
Juliette: Non, je..Je ne veux pas.
Simon: Juliette, je te vois tout les jours, tu t'enfonces, je te perds, tu te rends compte a quel point on s'est éloignés ces derniers temps?! Ca ne pourra te faire que du bien, tu sais a quel point je t'aime et je ne supporterais pas de te perdre ou même de revire ce que l'on a vécu quand j'ai déménagé.
Juliette: Symon, tu sais a quel point je t'aime, mais...
Simon: Pas de mais, on en reparle a l'interieur.
J'entrai dans l'appart avec Juliette, rien n'avait changé, nos photos d'ados rebelles étaient accroché sur tout un mur, je déposai Juliette, elle me regarda dans les yeux comme pour me dire de l'attendre, caressa ma joue et partie dans la salle de bain.
Mon regard se reporta sur le mur de photos, une photo en particulier...
 Flash back:
DRIIIIING!
 Putain de réveil a la con! J'appuyai sur le bouton pour arrêter la sonnerie de mon réveil, le soleil me faisait mal aux yeux, je regardai l'heure, 6h45. MERDE! Je dois être au lycée dans un quart d'heure, mais qu'est-ce qu'il m'a pris de mettre mon réveil a une heure pareille?
Arriver en retard le jour de la rentrée, ça crain!
Je me lève en vitesse, enfile un jean noir assez simple, mon tee-shirt rayé noir et blanc, je passe une main dans mes cheveux comme pour les recoiffer, je me brosse les dents en vitesse, je chope mon sac de cours et mets une paire de vieille vans défoncée et démodée.
Je prends les cléfs de mon scoot, et je démarre, je me tape tous les feux rouges, j'ai l'impression que mon vespa n'avance pas.
J'arrive finalement, avec 20 minutes de retard. Je galère un peu a trouver ma classe, je rentre et la je vous dis que finalement ma journée ne commence pas si mal que ça...
La seule place libre est a côté d'une petite brune, je pense même que c'est la fille la plus jolie de la classe. Elle est tellement naturelle a côté de ces *** déjà toutes refaites... Je lui sourit, elle rougit. C'est trop mignon!
On commence a sympatiser, a se faire remarquer par les professeurs.
On passe la journée ensemble, elle a un caractère de feu, elle est pétillante, c'est comme ma petite soeur. Ma journée qui avait plutôt mal commencé se terminait a merveille!
En sortant du lycée, j'ai demandé a mon meillur pote de faire une photo pour immortaliser cette journée.
~
 Retour au moment présent:
Cette photo était magnifique, je regardais Juliette qui elle, riait aux éclats...
Cette période me manquait, nous étions des adolescents qui vivaient au jour le jour, mais cetemps là était révolu, nous devions être des parents responsables...
  
 Chapitre 8:
Ca faisait presque 1h30 que Juliette était dans la salle de bain quand elle m'appelle, c'était un cris de détresse suivit de plusieurs sanglots. Pris de pa*** je courrus jusqu'a la salle de bain, j'ouvris la porte, mon coeur s'arrêta devant la scène qui se déroulait devant moi. La boîte d'aspirine sur le lavabo, un verre cassé par terre et Juliette en culotte avec un tee-shirt a moi, en pleur qui tenait son poignet droit qui pissait le sang.
Elle sanglota "Je...Je l'ai pas fais exprès, j'avais tellement mal a la tête, mais le verre m'a échappé des main..." C'est a peine si je l'écoutais. Il y avait une énorme flaque de sang, j'avais fais un garrot avec un torchon, elle était livide, je l'avais portée et amenée sur mon vespa pendant qu'elle parlait. Les urgences ne sont qu'a deux minutes d'ici.
 
Heureusement il n'y a pas beaucoup de monde, Juliette s'est entaillée une artère et un tendon, elle a une bonne atelle.
On retourne a l'appart, on se pose sur le canapé.
Juliette a la tête baissé, des larmes silencieuses coulent sur son visage.
 
 Moi: Vient, vient là.
 
Elle se blottit contre moi, elle tremble.
 
Moi: Juliette, parle moi... On doit se serrer les coudes, si tu gardes tout pour toi, on, on n'y arrivera pas.
 
Juliette: Simon, j'arrive plus. J'ai perdu tout contrôle sur moi. Cette vie, c'est trop dur. J'arrive plus rien a gérer. Tu as vu tout ce qu'il nous arrive?
 
Moi: Oui, je vois et j'en souffre aussi.
  
Juliette: J'ai peur. J'ai peur de perdre Agathe, j'ai peur de te perdre. Je t'aime tellement, je ne le supporterais pas une deuxième fois.
 
Je pouvais lire la peur sur son visage, elle est terrorisée.
  
Juliette: Vous êtes tout ce qu'il me reste. Je vais tout faire pour remonter la pente, mais ça va être long...
 
Moi: Je t'aime.
  
Juliette: Moi aussi, tellement, tu es tout pour moi, c'est toi qui fais battre mon coeur, tu es ma vie.
 
Touché par cette déclaration je la rapprochai de moi et l'embrassai. Quelques larmes coulèrent sur son visage, je les essauyai avec mon pouce et la serrai dans mes bras.
 
Quelques mois plus tard.
 
Simon: MAIS TU CROIS QU'ELLE A BESOIN DE CA? ELLE N'A QUE 6 ANS JULIETTE!
 
Juliette: TU TE RENDS PAS COMPTE CE QUE JE VIS EN CE MOMENT, C'EST L'ENFER, LE JOUR COMME LA NUIT!
 
Simon: ET TU PENSES QUE MOI JE VAIS BIEN? MOI JE PRENDS SUR MOI! JE ME BATS POUR  VOUS!
  
Juliette: Tu penses que je suis trop faible? Tu te rends pas compte a quel point je vais mal. JE N'Y ARRIVE PAS!
 
Sur ces mots je sortis de la maison, sous le regard triste de Agathe qui avait assisté a toute la scène.
 
***
Dehors, c'était la tempête, les arbres bougeaient assez fortement. C'est un crie de Agathe qui me réveilla. Elle était dans la salle de bain, elle pleurait, je m'avança.
Je fus horrifié. Juliette était étendue, inconsciente, baignant dans une marre de sang. Elle avait le poigné gauche ouvert. Elle avait fait une tentative de suicide.
C'est alors qu'a deux heures du matin, sous un orage, je suis partis en catastrophe avec une ambulance, laissant ma fille seule avec la police...
Oui, la police, en pleine pa*** Agathe a appellé la police pendant que j'appelais les ambulances...
Et c'est partit pour trois heures d'opération.
 
***
Quatre heures plus tard a la maison.
 
Simon venait de me ramener a la maison. Il avait le visage vide et s'était fait interroger par la police pendant au moins une demi-heure.
 
Simon: Juliette, je ne comprends pas. Au lieux de faire ça, tu aurais pu venir me voir, tu sais que je comprends. Par contre ce que tu as essayé de faire, je le comprends pas. Mettre fin a ta vie? Tu te rends compte, comment j'aurais fais moi? Te perdre a jamais? Tu imagines quand ta fille t'as découvert?
 
Juliette: Simon... Je... Je suis désolée... J'ai pas réfléchie... Mais j'en peux plus de tout ça.
 
Simon: MAIS TU CROIS QU'ELLE A BESOIN DE CA? ELLE N'A QUE 6 ANS JULIETTE!

 

Juliette: TU TE RENDS PAS COMPTE CE QUE JE VIS EN CE MOMENT, C'EST L'ENFER, LE JOUR COMME LA NUIT!
 
Simon: ET TU PENSES QUE MOI JE VAIS BIEN? MOI JE PRENDS SUR MOI! JE ME BATS POUR  VOUS!
  
Juliette: Tu penses que je suis trop faible? Tu te rends pas compte a quel point je vais mal. JE N'Y ARRIVE PAS!
 
Sur ces mots je sortis de la maison, sous le regard triste de Agathe qui avait assisté a toute la scène.
Chapitre 9:
Juliette était partie depuis 2 semaines. J'avais tout essayé: son portable, celui de sa soeur, de ses amis, ses parents, sa compagnie de danse. Tout. Je n'avais rien trouvé.Un matin, en rangeant le linge de Juliette, je l'ai trouvée. Cette photo, je nous l'avait prise un soir, Juliette rentrait d'espagne et elle s'était endormie dans le train. Elle avait raté son arrêt et c'est le gars de la sncf qui l'avait réveillée au terminus. Elle m'avait appellé pour venir la chercher, mais je ne l'avais pas trouvé dessuite parce qu'elle faisait pipi derrière une voiture.On était tout les deux sur cette photo, mais apparement, avant de partir, Juliette l'avait déchirée et avait pris avec elle la partie ou j'y étais. Derrière la photo, il y avait écrit "Nerver forgets us".
J'étais triste, j'étais mal. Je me sentais désemparé. Je ne savais plus quoi faire, comment faire. Elle n'arrive pas a aller mieux et si même moi je n'arrive pas a la réconforter, qui y arrivera?
C'était les vacances, j'avais envoyé Agathe chez mes parents, il fallait qu'elle change d'air...
Seul à la maison depuis 3 mois, 1 semaine et deux jour, je suis aller me promener sur la plage, Juliette et moi avions l'habitude de venir ici quand ça n'allait pas...
J'avais imaginé tout les sénarios possible et imaginables. Jamais je n'aurais pensé que je la verrais, là, assise sur le sable blanc, en train de comptempler l'imencité de l'océan.
Je me suis approché, sans un mot, je me suis assis a ses côtés, les genoux contre mon torse.
J'ai regardé la mer, les vagues venait chatouiller mes pieds. Je me suis sentis comme apaisé, mais j'ai entendu qu'elle reniflait. Elle pleurait...
~
Cela fessait plusieurs heures que je bougeais sans cesse dans ce lit, dans cette chambre d'hôtel que je cotoyais depuis plusieurs mois déjà, je ne sais pas si c'était la chaleur étouffante mais il m'était tout simplement impossible de dormir, je regarda l'heure pour voire s'afficher dans les environ de cinq heures, n'ayant aucune envie de rester plus longtemps ici, je me leva et m'habilla pour sortir prendre l'air, ayant un grand besoin de me changer les idées, je marchais ne sachant pas réellement ou j'allais mais j'avançais me retrouvant ainsi sur la plage déserte, une plage où je venais souvent avec Simon, quand les choses n'allait pas, je m'assieds sur le sable frais face à la mer, l'esprit très loin, profondément perdu dans mes pensées, mon regard se perdait dans l'eau turquoise, c'est lorsque celles-ci devenaient de plus en plus déroutantes, que je fus rattrapé par la rélalité et sans comprendre pourquoi, je ne me voyais plus de ce monde.
Les yeux rivées sur l'horizon, fixant le levé du soleil, je sentis sa présence derrière moi. Je n'avais pas envie de fuir. Durant ses longs mois, je l'avais aperçus, plus d'une dizaine de fois, sans qu'il ne me voit.
Au final, il avait raison. Notre fille n'avait pas besoin de tout ça. Et moi j'avais besoin de recul.
J'en ai marre de fuir face a lui. J'ai envie d'y arriver... J'ai sentis qu'il s'asseyait a côté de moi, les vagues venaient toucher le bout de mes orteils. Mes yeux était perdu dans l'imencité de l'océan, a côté mes problèmes paraissaient plus petits. Je le sentis poser son regard sur moi. Le vent dégagea mes cheveux de mon visage, Simon dû apercevoir mes larmes.
Il se décida alors a prendre la parole, il m'enlaça en même temps qu'il prononça ces mots:
Simon: Juliette, baisse les armes. Je suis là. Je veux qu'on avance ensemble, je veux que tu surmontes tout ça. On fera tout pour. Même si ça doit prendre une semaine, un mois, un an, voir plus, j'attendrais. Je veux juste que tu n'enfouisse pas tes sentiments, je ne veux pas que tu te braques, je ne veux pas te perdre Juliette. Tu es ma raison de vivre. S'il te plait, laisse moi prendre soin de toi...
Touchée, les larmes redoublèrent et la seule chose que je pu prononcé fu un "Je t'aime bébé". Il me serra et attendit que je me calme.
~
Nous avions passé la journée a regardé la mer. Ca nous avait fait du bien, de s'évader un peu... Nous n'avions pas parlé, elle s'était calmée. Mais le soir, alors que nous étions dans le lit, elle s'était levée pour aller pleurer sur le balcon. J'avais alors compris qu'il y avait autre chose qui la rendait malhereuse. Autre chose qui la détruisait.
Même si ça ne sera pas facile, je vais mener ce combat avec elle.

CHAPITRE 10:

J'ouvris les yeux et fus heureux de sentir la chaleur du petit corps de Juliette a mes côtés. Sa tête était posée sur mon torse, ses bras entouraient ma taille, et ses cheveux chatouillaient mon cou. Je lui caressai doucement le visage et elle ouvrit les yeux. Pour la première fois depuis des mois elle avait l'air reposée, pas de cernes sous ses jolie yeux bleus et elle n'avait pas les traits tirés comme ces derniers jours. Elle avait un beau sourire et me regardait amoureusement en étant encore endormie. Simon: Désolé de t'avoir réveillée. Son sourit s'agrandit et elle se mît a califourchon sur moi. Elle murmura un petit "bonjour" et m'embrassa fougueusement. Je retournai la situation et me retrouvai au dessus d'elle. Elle rigola et me demanda "câlin bébé?" Elle me regardait avec ses petits yeux et sa bouille tellement se.xy, il m'était impossible de dire non alors je l'enlaçai et la serrai fort contre moi. "-Je t'aime. -Je t'aime aussi, Juliette."

Nous étions sortis nous promener sur la plage, cette plage ou nous avions tant de souvenir... On s'était assis face a la mer, Juliette était perdu dans ses pensées, quelque chose la préoccupait, elle faisait des tresses avec les fils de son foulard en se mordant la lèvre inférieure: elle cogitait.

Simon: Juliette, dis moi a quoi tu penses, ce qui te préoccupe.

Juliette: tu me connais trop bien, je vais devoir me méfier!

Je rigola et elle se lança.

Juliette: Tu sais, j'ai peur. Oui, moi, Juliette Marsault, je suis terrorisée. J'ai peur de te perdre trop tôt. Ces dernières semaines m'ont fait réaliser a quel point je t'aime, a quel point je suis indépendante de toi, parce que oui, je suis indépendante de toi Simon. J'ai tellement eu peur le soir ou je me suis ouvert les veines, quand j'ai vu tout ce sang, j'ai paniqué, j'ai eu la trouille de ma vie, peur d'avoir fait une grosse bêtise. Mais toi, encore une fois, tu as sauvé ma vie. J'ai regretté mon geste l'instant d'après. J'ai vu ma vie défiler ce soir la, et j'ai bien cru que c'était la fin. J'ai cru que tout était fini, que j'avais tout gâcher. Je m'en suis voulue! Même après toutes ces année, je te désire toujours autant. Regarde l'effet que tu me fais!

Elle attrapa ma main et la plaça sur sa poitrine. Son cœur battait la chamade.

Juliette: Même après toutes ces années, tu es le seul a pouvoir le faire battre comme ça. C'est toi qui me met dans cet état. Ça a toujours été toi.

Simon: Tu sais, tu es l'une des seules personnes qui à réussi a toucher mon coeur, et gagner ma confiance aussi facilement. Et aussi vite aussi. Tu peux pas savoir a quel point je t'aime mon ange. Tellement, tellement, tellement. Je déteste te dire de bêtes "je t'aime", car ce n'est rien comparé a se que mon coeur ressent. Mon coeur bat littéralement pour toi. Toujours plus vite, toujours plus fort. J'arrive même pas a m'exprimer comme il le faut. C'est tellement peu de te dire ça, se que je ressens ne s'explique pas. C'est tellement fort, que j'ai même peur de m'y perdre. Mais je sais que tu me retrouvera toujours, si un jour, je me retrouve dans le noir. Tu es ma lumière dans ce monde. Et ça, jusqu'a la fin. Chaque mot que tu prononces me rends plus fort. Je suis fier d'être l'homme qui a réussi a toucher le coeur d'un être des plus parfait.

Juliette: Simon, j'ai quelque chose d'important a te dire, j'y ai beaucoup réfléchis. Tu imagines, depuis deux semaines au moins j'y pense. Je ne pense qu'à ça. C'est étonnant, jamais je n'aurais pensé dire une telle chose... Mais tu es l'homme de ma vie, ça j'en suis certaine. Je n'ai aucun doute quand je suis a tes côtés. Ooooh mon amour, je me suis promis que si je m'en sortais vivante je passerais le reste de ma vie avec toi, je veux que ça soit officiel.

Oh mon dieu. Est ce que j'ai bien compris?

Ses yeux étaient brillants.

Simon: Juliette, est ce que tu es en train de le dire que......?

 Elle fit un signe de tête positif.

 Je lui dis alors sur de moi: Simon: Juliette, épouse moi. Juliette: je t'aime tellement! Elle se jeta a mon cou et m'offrit le bai.ser le plus passionné et le plus amoureux, mais aussi le plus doux et le plus brûlant. Juliette, elle qui au début de notre relation qui était amicale m'avait dit que jamais elle ne se poserait, qu'elle ne s'installerait jamais avec quelqu'un et qu'elle ne ferait jamais sa vie avec quelqu'un, voilà qu'elle avait accepté de devenir ma femme.

"Même dans un merveilleux tableau, il se peut qu'il y ait une grosse tâche, dont on ignore encore l'existence...."

 

 

 

Chapitre 11 : Si seulement...

 

« Parfois on ne se rend pas vraiment compte de la valeur réelle d'un moment jusqu'à ce qu'il devienne un souvenir. »

 

16 mois que je viens la voir ici. Pourquoi ? Ca ne pouvais pas tout simplement bien se passer ? Il a fallu qu'elle rechute. J'ai envie d'y croire, mais chaque jours qui passe, chaque seconde sans elle à mes côté rend le poids sur mes épaules plus lourd. J'avance a reculons.

Mais je continue à y croire, je me dis qu'un jour je reverrais le bleu de ses yeux. Ses yeux dans lesquels je me perds.

 

Chaque jours, je lui raconte des histoires. J’essaie de raviver ses souvenirs en me basant sur des photos. Et lui raconte les rencontre que j'ai pu faire.

Ce matin j'ai trouvé une photo dans son sac à main. Dessus, on m'y voit nous prendre en photo dans le reflet de la mer sous la neige. Je regarde l'objetif et Juliette a le visage tourné vers moi et elle rigole. On a de la neige dans les cheveux.

 

Je passe des jours sans dormir, à lui tenir la main. Je la sens toujours en vie. Son cœur accélère dès que je la touche.

 

4h du matin.

Il a fallu que je rentre à la maison, me changer et prendre une douche. Je me suis endormis sur le canapé. Le téléphone a sonné.

 

-Allô ?

-...

-Quoi ?!

-...

-J'arrive.

-...

-Je m'en fiche.

 

Je me précipite sous la pluie battante, saute sur mon vespa et direction l'hopital. Encore.

J'arrive, chambre 347, je connais le chemin par cœur. J'entends des hurlement strident « NON ! J'ai tué mon bébé ! » « Mon bébé est mort ! POURQUOI ?! » J'ai le cœur qui se crève. Cela fait 16 mois qu'elle dort, et quand elle ouvre les yeux, c'est ça qui lui tombe sur la gueule. Un médecin sort, le visage fermé et désolé.

-Je vous avez dit de ne pas venir monsieur Ambroise.

-Je sais, je vous avez dit de ne rien lui dire.

-Je n'ai rien dit. C'est vous qui lui avez tout dit.

-Quoi ? Je ne comprends pas...

-Depuis 16 mois, vous lui parlez de ce bébé mort né qu'elle a mit au monde. Elle entendait même pendant son coma. Il va falloir s'accrocher, son esprit s'est protégé, elle s'est créé un monde, ses idées se sont embrouillées. Elle pense qu'elle a une petite fille de 6ans se nommant Agathe, et qu'elle a mit au monde un bébé, Emily, qui est morte quelque temps après sa naissance a cause d'une maladie du cœur. Vous savez, sa mémoire va revenir petit a petit. Elle ne s'est jamais remise du jour de son accouchement et il va vous falloir être très présent pour éviter qu'elle ne rechute encore et encore. Je vous laisse aller la voir. Elle vous réclame.

 

 

Les larmes coulaient seules. Repenser a Emily, parce que c'est comme ça que notre fille aurait dû s'appeler si elle n'était pas née morte, me fait mal. Et le fait que ma petite amie soit si mal me tue. Agathe existe vraiment, c'est une petite fille de l’hôpital que j'ai rencontré ici, en venant voir Juliette une fois de plus. Mais le temps l'a emporté il y a deux mois, elle avait une leucémie et son cœur n'a pas supporté . L'esprit de Juliette a vraiment tout mélanger, je ne sais pas comment je vais pouvoir gérer, mais il faut que je sois là.

 

 

 

EPILOGUE!!!

 

Cela faisait des mois que j'avais ramené Juliette à la maison. Malheureusement elle ne parlait plus, elle ne pleurait pas. J'avais essayé bien des choses, un psy, lui parler. Rien, même sa petite soeur n'avait rien changé en elle. Elle n'avait pas prononcé un seul mot, pas magnifesté une seule marque d'affection à mon égard. Son regard était toujours vitreux, elle ne se nourissait pas, ne dansait plus, ne bougeait plus. Elle se couchait le soir et se levait le matin. Je la douchais moi même et la faisait mangé deux fois par jour mais je n'avais même pas le droit à un regard, elle s'était robotisée, braquée, renfermée. 

Elle passait sa journée assise sur le lit, elle avait fait quelques dessins voulant à tout prix garder ses souvenirs irréels en mémoire. Moi j'avais mal. J'avais juste l'impression de la voir dépérir. Je l'avais emmenée voir des tas de médecins, rien ne clochait, elle n'était pas en dépression, elle allait bien selon eux. Je perdais espoir, jour après jour elle se fermait de plus en plus.

Une nuit, elle s'était réveillée en sursaut, je dormais mal et m'étais donc éveillé aussitôt. Pour la première fois depuis un an elle m'a réellement regardé. J'ai cru voir une larme couler, elle avait posé sa main sur ma joue tendrement. Je ne bougeais plus de peur de faire quoi que ce soit qui aurait pus l'arrêter. Elle s'est approché et a déposé ses douces lèvre sur ma joue. Je l'ai entendu s'excuser, tellement bas que j'avais cru rêver. Mes larmes coulaient seules, je ne savais pas comment réagir. Elle s'est ensuite recouchée, lovée contre moi, ses cheveux chatouillant mon torse. Je n'arrivais pas à dormir, elle remuait légèrement, me caressant de ses doigts fins.

"Dors bébé". Avait-elle encore chuchoté comme pour me rassurer. J'avais affreusement chaud, je ne me sentais pas bien. J'avais l'impressions qu'il se passait quelque chose d'étrange. Mon coeur était lourd, j'avais envie de pleurer. 

Je me levai alors, ne supportant plus cette sensation d'étouffement. Juliette me regardait bizarrrement. Elle s'approcha de moi et posa ses lèvres sur les miennes, ce contact me brula, mes jambes lâchèrent et je me réveillais en sursaut, le visage baigné de larmes comme à chaque fois que je faisais ce rêve. Juliette me revenant. A chaque fois elle retrouvais son chemin vers moi, mais quand je me réveillais le vide était toujours là, la réalité me frappait en plein visage. Elle n'était pas revenue, et ne reviendra jamais. 

Alors comme toutes les nuit depuis qu'elle m'avait été arrachée je me levais, toujours à cette heure, environ trois heure trente, je prenais une bière dans le frigo et m'installai sur la chaise dehors sur le balcon avec une cigarette, le regard rivé sur l'infinité des étoiles, cherchant la plus brillante. J'aimais à imaginer qu'elle était là haut, qu'elle est cette étoile la plus brillante, qu'elle me regarde et veille sur moi. J'espère seulement que je la retrouverai et que là où elle est désormais elle est heureuse. J'espère seulement que nous seront réunis le plus tôt possible parce que j'avais trouvé mon âmes soeur et je suis juste incapable de continuer sans elle, elle me maanque et je ne pourrais jamais cesser de l'aimer.

 

 

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Voilà, c'est la fin de cette fiction, interprêtez la comme vous le souhaitez, je remercie les gens qui m'ont suivis, je sais qu'il n'y a plud grand monde aujourd'hui, mais je tenais à aller jusqu'au bout. Je reconnais qu'au fil de ma fiction je me suis un peu perdue et il y avait surement trop de choses. J'ai évolué et écrit désormais sur skyrock via: http://nian-forever-nina-ian.skyrock.com/ .

J'espère vous y voir un de ces quatre et vous souhaite une bonne continuation.

 

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