عارضة أزياء عالمية (rang 2)

 

Suite à un immense beug de mon ordinateur, mon qui suis je s'est éffacé ! Je metterai la début de la fiction sur une autre doll si besoin.

 

 

Le repas se passa sans encombre. Son père s’entendait déjà avec Niall et il était en train de parler de foot. Sa mère, par contre, était complètement folle de lui, et elle n’arrêtait pas de glisser à l’oreille de sa fille « c’est le garçon idéal ! ». Suite à ça, Lilou levait les yeux d’un air exaspéré. Elle savait bien que Niall était le garçon idéal, mais elle, est-ce qu’elle était la fille idéale pour lui ? Les garçons comme Niall ne tombaient jamais amoureux d’elle, ils acceptaient de sortir avec elle de temps en temps, mais jamais ils n’étaient amoureux, malheureusement, c’était toujours ce genre de garçon dont elle tombait amoureuse. Alors elle s’était résolue à abandonner, être amie avec Niall était déjà, surtout qu’ils étaient tout de même très proches. Mais malgré tout, ça faisait toujours un peu mal quand elle se disait que jamais elle n’aurait cette chose, une toute petite chose qui pouvait tout changer, cette petite chose qu’elle convoitait tant. Alors ce que sa mère faisait, c’était remuer le couteau dans la plaie, qui tentait de cicatriser. Ils quittèrent la table, et s’installèrent dans le salon pour regarder un film. Sa mère monta pour lire et son père ne tarda pas à la rejoindre.

- Lilou, déplier le canapé-lit et installer la chambre d’ami risque d’être long, Niall pourra dormir dans ton lit si ça ne te dérange pas.

Niall hocha la tête et Lilou resta là, un peu sous le choc. Elle trouvait ça vraiment bizarre que ses parents tolèrent qu’elle dorme avec un garçon, bien qu’elle n’avait pas d’idées derrière la tête, qu’on soit bien d’accord, mais bon…

- Pas de problème. Finit-elle par répondre.

- Très bien, alors bonne nuit les jeunes !

Lilou continua de regarder la télé, les yeux mi-clos, et se rendit compte d’à quelque point sa semaine avait été épuisante.

- Tu as l’air bien fatiguée toi ! Tu veux qu’on monte ? proposa Niall.

- Non ne t’inquiète pas, comme ça tu pourras regarder la fin du film.

- Je m’en moque du film.

- Ne t’inquiète pas je te dis.

Niall se leva et tira sur les bras de Lilou.

- Aller on monte, tu es tellement fatiguée que je ne sais même pas si tu tiens debout !

Lilou s’exécuta et ils grimpèrent les marches de l’escalier. Ils arrivèrent dans la chambre de Lilou. Les murs étaient peints en un rose pâle très doux, il y avait un fauteuil qui avait l’air très confortable mais ce qui attira l’œil de Niall, étaient les immenses rangées de livre sur ces étagères.

- J’adore lire, c’est un de mes passe-temps préférés. Quand je lis, je ne pense plus à rien d’autre qu’aux personnages, et c’est magique. Maintenant, si tu permets, je vais aller me changer dans la salle de bain, en attendant installe toi, fait comme chez toi. Dit-elle.

Niall s’assit sur le bord du lit deux places et contempla les livres. Lilou aimait lire, et ça se voyait. Pour Niall, lire était une marque d’intelligence. Il adorait les filles intelligentes.

Lilou revint quelques minutes plus tard, avec un petit haut gris et un legging noir.

- Mince ! Tu n’as pas tes affaires ! Tu dors comment du coup ? je peux demander à mon père de te prêter des affaires si tu veux.

- Ton père dort, mais ce n’est pas grave, je vais enlever mon jean et garder mon T-shirt.

(Il avait l’habitude de dormir en caleçon, mais là, ça n’allait pas trop le faire).

- Très bien, répondit Lilou d’une voix endormie, puis elle s’installa dans le lit.

Niall en fit de même.

- Je te préviens, fit-elle, quand je dors, j’ai tendance à donner des coups, et je prends toute la place et toute la couverture, je m’en excuse d’avance.

- Pas de problème.

Et Lilou ferma les yeux et s’endormit presque aussitôt.

 

Environ deux heures plus tard, Niall ne dormait toujours pas, il était bien trop occupé à regarder Lilou. Il adorait regarder les gens dormir, et il était capable d’en passer une nuit blanche. Lilou bougea et ouvrit les yeux.

- Hum…arrête Niall… demanda-t-elle à moitié endormie.

- J’adore regarder les gens dormir. Et puis « les filles ne sont jamais plus belles que quand elles dorment », j’ai entendu ça dans un film et je suis tout à fait d’accord avec la personne qui l’a dit.

Elle le regarda longuement, les yeux vides et mi-clos, elle n’était ni réveillée, ni endormie.

- Dors Niall. Finit-elle par répondre tout en fermant les yeux.

Mais comment voulez-vous qu’il dorme si, inconsciemment, Lilou venait de poser sa tête contre son torse ?

 

Lilou ouvrit doucement les yeux. Elle avait bien dormi, mais quand elle y pensait elle avait un peu honte de s’être endormie si vite. Elle regarda vaguement autours d’elle et se rendit compte qu’elle était à moitié sur le coussin de Niall, le pauvre, il avait dut dormir contre le rebord du lit. Celui-ci était déjà descendu alors Lilou décida d’en faire de même. Quand elle arriva, Niall était d’en la cuisine comme elle l’avait imaginé, en train de tartiner une tartine de confiture. Il leva la tête vers elle, la regarda pendant ce qui lui sembla une éternité puis finis par dire :

- Même décoiffée tu es belle.

Lilou rougit subitement et essaya de se recoiffer avec ses doigts. Niall avait dit qu’elle était belle… Elle aurait voulu lui demander de répéter pour qu’elle puisse l’enregistrer, mais elle lui dit juste :

- Merci.

Elle tira une chaise et s’installa en face de Niall.

- Tu n’as pas trop eu de mal à t’endormir j’espère ? Je suis désolée j’ai encore pris toute la place !

- Non ne t’inquiète pas, et puis, ça ne m’as pas déplu ! répondit-il d’un air malicieux.

- Tu es bête !

- Tu sais ce que tu as dit pendant ton sommeil ? demanda Niall.

- Non ! Je n’ai pas parlé quand même !

- Si si.

- C’est pas vrai… fit Lilou en enfouissant sa tête dans ses mains.

- Si si. D’ailleurs, il faudra que tu m’explique parce que moi, je n’ai pas tout compris !

- Qu’est-ce que j’ai dit ?

Elle était vraiment inquiète, et si jamais elle avait dit quelque chose de compromettant sur Niall ?

Niall dut recommencer plusieurs fois sa phrase tellement il riait, et ça ne fit que renforcer son inquiétude.

- Tu as dit «  Quel joli soleil monsieur N, et je rêverai de me baigner dans vos yeux ». Puis il éclata à nouveau de rire.

Lilou ouvrit de grands yeux.

- Qu’est-ce que ça veut dire ?

- Je n’en sais rien, je ne comprends pas pourquoi j’ai dit ça.

- Le pire, c’est que tu l’as répété au moins 5 fois !

Lilou s’imagina la scène dans sa tête, et au lieu d’être gênée, elle ria avec Niall.

 

 

Léandra se réveilla. Elle se leva de son lit lentement, enfila des pantoufles car elle détestait la sensation de froid dans ses pieds et se dirigea vers sa fenêtre. Elle remonta les volets, aujourd’hui encore, il pleuvait. Elle regarda d’un air las le ciel gris et entreprit de s’assoir et de regarder la pluie tomber, comme il n’y avait rien d’autre à faire. Elle se demanda pourquoi la pluie la rassurait et lui plaisait temps. Peut-être était-ce parce qu’elles étaient un peu pareilles, elle et la pluie, elles dégageaient toutes les deux quelque chose de mélancolique.

- Bah dis donc, qu’est-ce que tu fais là à regarder la pluie tomber ! Qu’est-ce qui ne vas pas ma puce ?

Léandra se retourna subitement, elle connaissait cette voix, c’était celle de sa mère. Oui, sa mère était rentrée, elle était revenue à la maison en même temps que la joie de Léandra. Elle se sentait tellement heureuse, sa mère lui avait tellement manquée durant ces 2 mois ! Finis les soirées seules à la maison, finis les réveils dans la maison silencieuse ! Elle courut jusqu’aux bras de sa mère.

- Maman !

- Chérie ! Tu m’as manquée tu sais !

- Toi aussi ! Ces deux mois ont été durs !

- Raconte-moi tout ma puce.

Alors elle lui raconta toute l’histoire, elle pouvait tout dire à sa mère. Elle lui parla de sa disp.ute avec Lilou, un peu de Louis, et surtout, d’Harry. Harry qu’elle avait d’abord tenté de repousser, mais qu’il avait tellement insisté qu’il avait fini par prendre une place dans son cœur. Elle lui raconta comme il la comprenait, comme il l’écoutait, comme il la connaissait, comme elle avait l’impression d’être quelqu’un d’important quand elle était avec lui. Et elle finit par lui parler de ce nuage noir et menaçant, de ce gouffre dans lequel elle avait peur d’être tombée, de la source de ses maux : ce qu’était venu lui dire les filles au sujet d’Harry.

Sa mère était restée silencieuse pendant son récit, l’écoutant attentivement.

- Tu sauras s’il est sincère en regardant dans ses yeux. Finit-elle par dire.

Sa mère était la reine des phrases presque incompréhensibles, celles qui ressemblaient plus à des énigmes qu’à des conseils. Et Léandra savait que ce n’était pas la peine de demander le sens de cette phrase, sa mère lui répondrait « médite donc là-dessus, écoute bien les battements de ton cœur, ferme les yeux et regarde les images qui défilent au fond de ton esprit, et tu comprendras le sens de cette phrase ». Sa mère ressemblait un peu à un vieux sage des temps modernes.

Léandra pris sa mère dans ses bras.

-Merci de m’avoir écoutée.

- De rien chérie, je suis là pour ça. Elle se leva et attrapa un tablier. Maintenant je vais nous préparer un bon repas !

 

Niall était parti quelques heures plus tard. Il avait chaudement remercié ses parents, puis il était parti. Lilou soupira, elle aurait bien aimé qu’il reste plus longtemps. Assise sur son lit, elle n’arrêtait pas de penser à la phrase qu’elle avait prononcée hier soir, Niall avait dû la prendre pour une fo.lle ! Elle savait qu’elle bougeait beaucoup quand elle dormait, mais elle n’avait jamais parlé dans son sommeil. Lilou s’interressait beaucoup à l’univers des rêves, elle aimait savoir leur signification, alors il fallait absolument qu’elle comprenne le sens de cette phrase. Quel joli soleil monsieur N, et je rêverai de me baigner dans vos yeux… Hum, qu’elle phrase étrange. Lilou essaya de se rappeler dans quelle condition elle s’était endormie. Elle avait passé une journée de cour épuisante, mais ça n’avait aucun rapport avec la phrase. Elle avait regardé un film avant de se coucher, mais celui-ci ne parlait ni de monsieur N, de soleil, de baignades ou quelque chose de ce genre. Puis elle était montée, et elle s’était installée dans son lit, à côté de Niall. Ca y est ! Elle venait de comprendre ! Elle rougit à l’idée que Niall est pu comprendre lui aussi, et remercia le ciel d’avoir donné à sa phrase une construction si étrange. Monsieur N, n’était autre que Niall, le soleil était ses cheveux dorées, et « je rêverai de me baigner dans vos yeux » parlait du bleu océan des yeux de  Niall.

 

Encore une fois, Léandra était assise dans son lit rongée par le doute. Les périodes de tranquillité intérieure ne duraient jamais longtemps, remarqua-t-elle. Harry était-il sincère ? Les filles avaient été assez convaincantes pour avoir semé le doute autour des deux nouveaux amis. C’est vrai qu’Harry avait une réputation de coureur de jupons, mais… Il semblait tellement franc… Mais les filles avaient dit qu’il était toujours comme ça. Léandra avait été trop bête de croire que quelqu’un aurait pu vraiment tenir à elle, vous avez vu son caractère ! Léandra s’était bien faite avoir. Mais ce n’était que des inconnues, peut-être qu’elles avaient menti, et elles ne savaient pas, comment s’étaient, quand elle et Harry n’étaient qu’à deux, non, elles ne savaient rien de tout ça. Léandra soupira. Comment savoir ? Le demander à Harry lui-même serait délicat, et elle n’était pas sûre qu’il lui raconterait la vérité. Elle repensa à la phrase que sa mère disait « médite-donc là-dessus, écoute les battements de ton cœur, ferme les yeux et regarde les images qui défilent dans ton esprit… » C’est ce que Léandra allait faire. Elle prit une inspiration, ferma les yeux, répéta dans sa tête « tu sauras s’il est sincère en regardant dans ses yeux. » et se concentra sur les images de son esprit. Au début, elle ne vit que du vert, le vert émeraude des yeux d’Harry, puis elle vit comment il la regardait quand elle lui parlait, quand il lui prenait la main et quand ils s’étaient montré leurs endroits préférés. Il lui sembla même que son cœur battait légèrement plus vite.

Harry était sincère, elle en était sûr.

 

 

Quand Lilou arriva et vit Niall, elle se mit à rougir, elle venait de repenser à la phrase de ses rêves. Elle était tellement gênée d’avoir dit ça en présence de Niall, heureusement qu’il ne l’avait pas comprise !

- Salut Niall ! s’écria-t-elle, bien trop joyeuse pour être naturelle. Il fallait qu’elle arrête d’en faire des tonnes, Niall ne connaissait même pas la signification de cette phrase.

- Salut Lilou ! Alors, tu as réfléchis sur le sens de la phrase ?

Elle éclata d’un rire nerveux.

- Non non ! Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça !

- Est-ce que tout vas bien ? Tu m’as l’air un peu bizarre aujourd’hui. Demanda Niall perp***.

- Ho. Je n’ai pas beaucoup dormi hier soir, ça doit être ça. Mentit-elle.

- Tu n’arrives pas à dormir quand je ne suis pas là hein ? blagua Niall.

Lilou rit pour de vrai cette fois-ci et lui donna une tape amicale. Puis Louis arriva derrière elle et enroula ses bras autours de sa taille.

- Coucou princesse !

- Salut Louis ! Répondit Lilou comme si de rien n’était.

Sauf que ce n’était pas rien, ce que Louis était en train de faire. Il n’avait pas le droit de prendre Lilou par ces endroit-là. Passer son bras au-dessus de ses épaules, OK, la prendre par le bras, OK, la prendre par la main, à la limite, mais par la taille, NON ! Niall sentit un élan de jalousie venir en lui. A ce moment-là, il détesta Louis par-dessus-tout, mais Lilou ne devait pas le voir, elle lui aurait demandé pourquoi il faisait une tête pareil, et elle se serait énervée contre lui quand il lui aurait dit parce qu’il était jaloux de Louis. Alors Niall partit parler à d’autres personnes pour éviter que cela n’arrive. Se disp.uter avec Lilou, quelle horreur ! Il était sûr qu’il se serait senti coupable pendant des jours, et elle lui aurait manquée… Niall adorait avoir Lilou auprès de lui, elle le faisait rire, même quand elle ne faisait rien de spécial. Dès le début, il l’avait tout de suite remarquée, prétextant aimer ses chaussures (bien que ce soit vrai) pour lui parler. Parce que Lilou était spéciale, parce qu’il aimait bien trop Lilou pour accepter qu’elle soit aussi proche de Louis, et pour se disp.uter avec elle pour cette raison.

- Ho tiens ! voilà Mike ! s’exclama Niall avant de partir à sa rencontre.

 

 

Quand Léandra dit bonjour à Harry ce matin-là, elle aperçut les regards des trois filles qui étaient venues lui parler. Elles semblaient dire « Mais que fais-tu enfin ! Il va te briser le cœur ! Nous t’avions prévenue pourtant ! » Oui, elles l’avaient prévenue, mais c’était trop tard maintenant, elle était beaucoup trop attachée à Harry pour pouvoir s’en éloignée. Elle préférait avoir le cœur brisé que de se privé de la présence d’Harry. Allors elle ignora les regards et tous les doutes qui faisaient poids dans son cœur et préféra penser à quelque chose de positif.

- Ma mère est rentrée ce week-end.

- C’est vrai ? C’est génial ! Je suis super content pour toi, ça a dû être un super week-end !

-Ca tu l’a dit ! On a fait plein de choses, on est allé au cinéma, à la patinoire, et on est même allées faire du shopping ! Elle ouvrit son manteau pour montrer à Harry son tee-shirt neuf. Les midis, ma mère me préparait de délicieux repas et le soir on mangeait des cochonneries en regardant des films de filles.

Quand elle parlait de ça, elle avait des étoiles plein les yeux, on aurait dit une petite fille de 6 ans à qui on a offert le cadeau qu’elle attendait tant à Noël.

Harry sourit.

- C’est génial. Dit-il d’une voix douce.

Puis, la sonnerie retentit, toujours trop tôt au gout de Léandra, et ils durent se séparer pour aller dans leurs classes respectives.

 

Pendant que Léandra marchait vers sa classe, elle aperçut Louis dans les couloirs. Celui-ci lui fit un signe de main en souriant ; ça ne lui fit ni chaud ni froid. Elle se dit « Je ne suis plus amoureuse de Louis, je ne l’ai jamais été d’ailleurs. Comment peut-on tomber amoureuse d’une personne qu’on connait si peu ? J’avais une attirance pour lui, c’est différent. Mais maintenant, même cette attirance est partie. Parce que quand je suis avec Louis, c’est comme si j’étais avec les autres garçons. Il n’a rien de spécial, dans le fond, il est juste beau et sympathique, il n’a pas ce petit truc qui fait fondre le cœur. Louis peut faire tout ce qu’il veut avec une fille, ça ne me fera rien. Je ne suis plus amoureuse de Louis. Ca y est, je suis guérie. ».

 

Le midi, Léandra était à table avec Jade et Constance. En fait, elle s’ennuyait cruellement. Elle essayait tant bien que mal de s’interresser à la conversation des filles, mais c’était trop dur. Elle commençait à se lassée des deux jeunes filles. Jade et Constance, c’était des amies comme ça, on passait un peu de temps avec elles, on discutait à la récré et on mangeait de temps en temps avec elles le midi, mais ça s’arrêtait là. Passer tout son temps avec elles, c’était trop pour Léandra. Jade et Constance avaient pris la place de Lilou ; sauf qu’elles n’étaient pas Lilou, c’était ça qui coinçait. Oui, Léandra voulait Lilou, plus fort que tout, mais elle, est-ce qu’elle voudrait bien d’elle ?

 

Lilou était à table avec Liam, Niall et Louis. Ils passaient un bon moment, jusqu’à ce que Lilou remarque les visages noirs que lui adressait un bon nombre de filles. Pourquoi elles avaient l’air d’être toutes contre elle ? Elle ne faisait rien de mal, non ? Elle avait le droit de choisir ses amis. Ces regards de plus en plus fréquents commençaient à vraiment la mettre mal à l’aise. Lilou détestaient quand les gens ne l’aimait pas. Elle faisait toujours tout pour être agréable, n’hésitait pas à rendre quelques services, adressait toujours des sourires gratuits, c’est pour ça que tout  le monde l’aimait, enfin personne ne la détestait ; jusqu’ici. Allons, ne fait pas attention à elles Lilou, ce sont des idi.otes, essaya-t-elle de se convaincre. Elle n’allait pas se gâcher la vie pour quelques mauvais regards. Elle se sentait un peu mieux quand deux filles passèrent et murmurèrent « Péta.sse ». Quoi !? Comment pouvaient-elles lui dire ça ! Elles ne la connaissaient même pas ! Est-ce que c’était ça se que tout le monde pensait d’elle ? Qu’elle était une pét.asse ? Elle pâlit à cette idée. Elle donna son dessert à Niall puis se leva.

- J’y vais les garçons, je n’ai plus faim. Dit-elle d’une voix qu’elle n’espérait pas tremblante.

Les garçons la suivirent du regard jusqu’à ce qu’elle soit sortie.

- Vous ne l’a trouvez pas bizarre Lilou ? demanda Niall.

- Si, elle avait l’air toute mal. Répondit Liam.

- Qu’est-ce qui ne va pas ? fit Louis.

Ils haussèrent les épaules.

- Ca fait plusieurs jours qu’elle est comme ça. Remarqua Liam.

- On ira lui parler après. Déclara Niall, et tous hochèrent la tête.

 

 

Léandra réussit enfin à s’échapper des filles pour aller voir Harry. Ils s’assirent sur un banc. Ils étaient en train de parler tranquillement quand les trois filles passèrent en faisant de petits non avec la tête d’un air désolé. Et les doutes revinrent, comme une immense vague s’écrasant sur Léandra. Elle essayait de les chasser, mais ils revenaient sans cesse. Elle avait tellement envie que ce que lui avaient dit les filles soit faux, mais comment savoir ? C’étaient la parole de trois filles sur celle d’Harry. Et apparemment, Harry était un beau menteur. Et voilà, les doutes qui augmentent encore. Mais il fallait qu’elle en ai le cœur net.

- Harry, est-ce que tu m’aime vraiment ?

Oui, elle avait osé poser cette question. Il tourna la tête vers elle et la regarda avec tendresse.

- Quelle question Léandra ! La réponse me semble logique pourtant. Je t’aime à toujours vouloir être avec toi, je t’aime à toujours vouloir prendre ta main, je t’aime à toujours vouloir te rendre heureuse, je t’aime à te dire des choses que je ne dit qu’à toi, je t’aime à toujours te surveiller de loin, je t’aime à un point pas possible Léandra.

Léandra lui sourit. Elle ne savait pas quoi dire, mais il lui semblait que son sourire était la bonne réponse.

- Ai-je répondu à ta question ? demanda Harry.

Elle posa la tête contre son épaule.

- Je crois bien que oui.

 

 

Lilou trouva enfin les deux filles qui l’avaient insultée le midi. Comme une idiote, cette insulte l’avait fortement peinée et l’avait amenée à se poser beaucoup de questions sur elle-même. Et elle en était venue à la conclusion qu’il fallait s’expliquer avec ses filles. Elle s’avança vers eux d’un pas décidé et leur dit d’une voix la plus confiante possible :

- Excusez-moi, est-ce qu’on peut parler ?

Une des filles haussa un sourcil moqueur et l’autre gloussa.

- Qu’est-ce tu veux nous dire ?

- Je voulais juste savoir pourquoi vous m’aviez traitée de pét.asse, il me semble que nous nous sommes jamais parlées, non ?

Elle rit encore.

- Tout simplement parce que t’en est une !

- Je ne vois pas pourquoi tu me dis ça, tu ne me connais même pas.

L’autre, la suiveuse, rit avec son amie.

- Je vois bien ce que tu fais avec les mecs, chui pas aveugle, de toute façon c’est ce que tout le monde pense. Tu crois que tu pouvais draguer les plus beaux mecs du lycée, de faire ta fausse, et que personne ne le remarquerait ? Pff, surtout avec Louis, c’était le mien !

Lilou se rappela, c’était la fille qui était venue parler à Louis mais à qui il n’avait presque pas fait attention.

- Ce sont mes amis, c’est tout… Louis n’est pas ta propriété. Répliqua Lilou d’une voix tremblante, ses craintes s’étaient annoncées vrais, tout le monde la voyait comme une pét.asse.

- Mais je voulais Louis ! On aurait pu aller loin si tu ne t’étais pas mis entre nous deux !

- Il ne fait même pas attention à toi !

- Mais il aurait pu, mais tu as tout gâché !

- Oui, j’aurais pu, si seulement tu ne t’étais pas comporté ainsi. Après-tout, si tu étais venue me parler en face au lieu de t’en prendre à ma meilleure amie, on aurait peut-être pu faire connaissance, mais j’ai plutôt l’impression que c’est toi qui a tout gâché. Dit Louis.

Lui, et les autres, avaient vu qu’elle se disp.utait avec les filles et étaient venue la défendre.

- Si Lilou est devenue notre amie, c’est tout simplement parce que nous nous sommes parlés, nous nous sommes bien entendus, et le reste s’est fait tout seul. Ajouta Liam.

- Lilou est notre amie, un point c’est tout, et il nous est impossible de devenir ami avec des filles qui pensent ces horreurs sur elle. Reprit Zayn.

- Lilou n’a rien fait de mal à ce que je sache ? C’est bien bas ce que vous lui faites. Lilou n’a aucune mauvaise attention derrière la tête. Fit Harry.

- Mais nous ne pouvons pas acceptez tout ça, parce que nous aimons Lilou, parce qu’elle a été franche avec nous. Termina Niall.

Les filles partirent tête baissées, honteuses.

- Merci, merci beaucoup les garçons. Bafouilla Lilou.

- C’est normal. Répondit Liam.

- Nous sommes tes amis. Ajouta Zayn.

- On ne peut pas laisser des filles t’insulter comme ça ! reprit Harry.

- Nous t’aimons. Fit Louis.

- Et nous te protégeons. Termina Niall.

Lilou était très émue, elle les aimait tellement… Elle ouvrit en grand ses bras.

- Câlin collectif ?

- Câlin collectif. Répondirent-ils en cœur.

 

Et c’est ce qu’ils firent, et Lilou sentit son cœur se réchauffer.

 

 

rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

Pendant qu’ils rentraient ensemble, Niall trouva Lilou bien muette. D’habitude, elle avait tendance à lui raconter sa journée, bien que Niall fut dans la même classe et que la plupart des choses qu’elle lui annonçait ne lui étaient pas inconnues, mais il s’en moquait, il trouvait ça mignon. Mais aujourd’hui, rien. Et Niall la regardait, comme ça, sans rien faire, se demandant qu’elle était la raison de son silence.

- Je te trouve bien silencieuse aujourd’hui. Déclara-t-il.

- Excuse-moi Niall ! Je ne sais pas ce que j’ai aujourd’hui, je suis dans mes pensées, je me sens très fatiguée, mais ça doit être l’hiver.

- Et à quoi penses-tu ?

Lilou se frotta les mains et souffla dessus, en faisant sortir un petit nuage de vapeur dû au froid.

-  Je me disais « Mince alors, à cause du froid, toutes les jolies fleurs du parc font gelées puis mourir ».

- Certaines persistent.

Lilou plissa légèrement les yeux, ne sachant pas trop où il voulait en venir. Lui non plus, à vrai dire, cette phrase était sortie toute seule. Mais oui, certaines fleurs sont plus résistantes que les autres, les fleurs aux pétales violets par***mple.

Il se tourna vers Lilou et lui sourit.

- Certaines fleurs se battent et survient à l’hiver.

- Mais c’est rare.

- C’est ça qui les rend belle. Moi, j’aime les fleurs d’hiver.

Lilou n’ajouta rien, de peur de dire quelque chose de stupide qui gâcherait toute la réflexion philosophique de Niall au sujet des fleurs d’hiver. Elle se doutait qu’il y avait un double sens à ses paroles, mais elle ne savait pas lequel. Et puis, elle avait un peu le cerveau embrumé ce jour-là. Il se mit à pleuvoir et ils coururent vite jusque sa maison, qui heureusement n’était plus loin. Elle attendit un peu avec Niall que la pluie s’arrête puis il rentra chez lui.

Bien au chaud chez elle, Lilou voulut monter se chercher un jogging histoire d’être à l’aise, mais elle ne s’en sentit pas la force et s’allongea dans son canapé. Elle se rendit compte d’à quel point elle était exténuée. Elle alluma la télévision et ne tarda pas à s’endormir.

 

 

Le lendemain, Léandra se rendit au lycée à pieds. Elle avait l’impression de se comporter comme un automate, elle avait l’esprit ailleurs. Sans s’en rendre vraiment compte, elle franchit le portail du lycée et rejoignit Jade et Constance.

- Salut ma belle ! fit Constance.

- Salut.

Puis elles lui parlèrent des dernières rumeurs qui couraient et d’un garçon prénommé Jason, et Léandra se contentait de hocher la tête sans un mot. Elles ne lui demandèrent même pas ce qui n’allait pas, de toute façon, elles ne s’interressaient pas assez à elle pour le faire. Elle finit par les quitter pour s’assoir sur un banc. Harry vint la rejoindre.

- Salut ! s’écria-t-il de son air toujours enjoué.

- Salut.

- Ho, qu’est-ce qui ne va pas Léandra ? demanda-t-il du tac au tac.

Et ça faisait du bien, de savoir qu’au moins une personne se faisait du soucis pour elle et voyait toute sa tristesse. Parce qu’aujourd’hui, elle était comme dans un état second, elle était ailleurs, car être ici la rendait bien trop malheureuse.

- Ma mère est partie ce matin. Combien de temps est-elle restée déjà ? 5 jours ? Et pour combien de temps va-t-elle partir ? Un moins, deux ?

Maintenant, elle avait fait place à la colère, elle avait une fo.lle envie d’hurler.

Harry posa sa main sur son épaule, mais il savait très bien que ça ne suffisait pas.

Elle prit une inspiration. D’un instant à l’autre, elle allait rejeter toute sa colère sur Harry, qui n’avait rien fait et qui tentait juste de la réconforter. Mais ça ne servait à rien aujourd’hui. Alors, pour éviter de le froisser elle dit :

- Excuse-moi Harry, j’ai besoin d’être seule.

Harry se leva.

- Juste, quand tu auras envie de me parler, vient me voir. Ce n’est pas bon de refouler ses sentiments, il faut les laisser sortir. Et je sais qu’à l’instant où je te parle, tu es en train de te dire « Ho non, Harry, tu n’as pas besoin d’écouter tous mes malheurs, je vais t’embêter, et n’oublie pas que je dois faire comme si j’étais une dure ». Mais non, pas du tout, alors viens me voir, dès que tu en as l’envie.

L’ombre d’un sourire se dessina sur le visage de Léandra, ça faisait du bien d’avoir une personne qui vous comprenez mieux que vous-même.

 

Niall ne trouva pas Lilou dans la cour, et se dit qu’il la verrait en classe, mais ce ne fut pas le cas. Elle n’est jamais venue. En fait, elle était tombée malade, et Niall s’en voulut de ne pas l’avoir vu hier, vu comment elle était fatiguée et faible. Evidemment, ce n’était pas de sa faute, mais il s’en voulait quand même. Niall sut tout de suite qu’il allait passer une longue journée, Lilou était la seule qui rendait les cours à peu près agréables. Et puis, ses sourires fréquents et sa bonne humeur allait lui manquer, même si ce n’était que pour une journée. Niall se rendit compte d’à quel point elle remplissait ses journées, si bien que quand on l’enlevait, il ne restait plus grand choses. Bien sûr, il restait Louis, Harry, Zayn et Liam, mais ce n’était pas la même chose. Et bien que ce ne fut que le début de la journée, Niall espéra qu’elle reviendrai vite.

 

Niall courait sous la pluie. Il devait se rendre chez Lilou pour lui remettre les devoirs qu’il avait pris pour elle durant la journée. Il arriva enfin devant la charmante petite maison et sonna. Ce fut la mère de Lilou qui lui ouvrit.

- Oh tiens, Niall ! Quel plaisir de te revoir ! Viens entre.

- Bonjour madame. Dit-il en s’avançant dans l’entrée. Je suis venue apporter ses devoirs à Lilou.

- Ho ! comme c’est mignon de ta part ! La mère de Lilou était le genre de femme à s’extasier pour pas grand-chose.

- C’est normal.

- Tu es un galant jeune-homme.

- Merci.

Il se sentait un peu mal à l’aise là, chez Lilou, en pleine discussion avec sa mère.

- Est-ce que je pourrais voir Lilou ? demanda-t-il un peu timidement.

- Ha oui bien sûr ! Elle dort en haut, elle a beaucoup de fièvre. Tu peux monter dans sa chambre déposer ses devoirs.

- D’accord.

Il monta les escaliers et ouvrit la porte de sa chambre. Lilou était endormie dans son lit, les joues rougis par la fièvre. Niall s’avança dans la chambre tout doucement et déposa les devoirs sur la commode, puis s’approcha du lit. Elle avait la peau et les lèvres pâles, elle avait l’air vraiment malade. Mais même comme ça, elle était toujours belle.  La pauvre, elle avait sûrement dût passer la journée au lit. Il y avait plein de livre au chevet de son lit, ainsi que des feuilles remplies de dessins et son i-pod, ce qui résumait bien la journée qu’elle venait de passer. Niall aurait voulu être avec elle, comme ça il aurait pu lui tenir compagnie, et lui-même aurait passé une meilleure journée. Il soupira et mit une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Il resta là à la regarder dormir, puis se décida à partir, et embrassa son front brûlant, comme pour la guérir de la maladie, un peu à la manière des contes de fées.

 

 

Que ce Niall était mignon ! pensa Rose, la mère de Lilou. Et puis le regard déçu qu’il avait quand elle lui avait dit que sa fille ne viendrait sûrement pas au lycée demain ! Ha, il avait l’air de bien l’aimée, et Lilou aussi.

 

Léandra n’était pas venue parler à Harry, elle n’en avait pas eu le courage. Maintenant non plus d’ailleurs, mais ça allait déjà mieux. Elle rentrait chez elle avec Harry, en courant car il pleuvait. Ils ne disaient rien, mais rien que de sentir la présence d’Harry à ses côtés suffisait. Ils arrivèrent chez elle, mais au lieu de dire au revoir à Harry comme elle le faisait d’habitude, elle s’assit sur les marches de sa porte. Harry que c’était une invitation à l’y rejoindre, et s’assit à son tour. Elle soupira.

- Harry, pourquoi j’ai l’impression qu’il pleut toujours ?

- Parce que l’humain a été programmé pour mieux se rappeler des mauvais jours que des bons.

- Harry, pourquoi quand tu me dis ça j’ai très envie que tu me prennes la main ?

Il prit sa main glacée et la serra dans la sienne.

- Parce que ça te rassure.

Elle se tourna vers lui.

- Harry, comment se fait-il que tu me comprennes si bien ?

- Je n’en sais rien.

Elle posa sa tête contre l’épaule d’Harry.

- Harry, je suis tellement attachée à toi que ça me fait peur.

Il soupira.

- Et pourtant, je crois que je t’aime plus encore…

Et ils restèrent là, malgré le froid, à regarder la pluie tomber.

 

Lilou se réveilla enfin. Elle descendit les escaliers.

- Coucou chérie ! Tu veux manger quelque chose ? demanda sa mère.

Rien que d’entendre le mot « manger » lui donnait envie de vomir. Elle fit non de la tête.

- Ton copain Niall est passé te remettre tes devoirs.

Lilou sourit.

- C’est vraiment gentil de sa part.

- C’est ce que j’ai pensé aussi. Il a l’air de vraiment bien t’aimer.

- Ne dis pas de choses comme ça s’il te plait.

- Pourquoi ?

- Parce que c’est faux.

Puis Lilou remonta dans sa chambre. Elle prit le paquet de devoir et s’installa dans son lit. A la fin des feuilles de cours, il y avait une petite feuille. Lilou la regarda de plus près, c’était les garçons qui lui avaient écrit des mots. Elle sourit, enfin quelque chose de bien qui lui arrivait aujourd’hui ! Rien que le fait qu’ils aient pensé à elle la remplit de bonheur. Elle commença à lire.

Coucou ma petite Lilou, j’espère que tu ne vas pas trop mal et que tu vas vite te rétablir. On pense fort à toi ! Liam.

Reviens vite Lilou. Je t’aime. Zayn.

Lilou ! Les garçons deviennent fo.us ici sans toi ! Il n’y a que moi qui reste normal ! Ils font peur, revient vite avant que ça ne tourne au désastre ! Harry.

Elle éclata de rire à l’image des garçons qui devenaient fo.us.

Lilou me petit cœur tu me manques ! Reviens s’il te plait, je suis obligé de me taper ces 4 imbéciles x) ! Non, sérieusement, une journée sans toi c’est trop long. Ton Louis <3

Elle rit encore.

Lilooooou ! Tu me manques, ton rire me manque, tes blagues ( pas forcéments drôles) me manquent, ta place à côté de moi à la cantine me manques… Je t’en supplie, reviens moi, je n’aime pas être là sans toi. J’espère que tu vas assez bien, j’attends ton retour avec impatience. Niall.

 

Lilou sourit et serra le papier contre elle.

 

 

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Léandra avait le cœur lourd. Elle était à la fois triste et en colère. Allongée dans son lit dans la maison à nouveau vide, elle fixait le plafond. Elle en voulait à sa mère de la laisser seule comme ça, alors qu’elle avait besoin d’elle. N’avait-elle pas remarqué la joie qu’elle lui apportait ? Mais de toute façon, elle lui retirait aussitôt. Parce qu’elle partait toujours. Mais Léandra en voulait à quelqu’un d’autre, elle-même. Elle s’en voulait d’avoir crue que pour une fois sa mère resterait plus longtemps à la maison, elle s’en voulait d’avoir pris si mal son départ et d’avoir fait la tête toute la journée, elle s’en voulait d’avoir envoyé balader Harry. Elle s’en voulait d’être comme ça, c’est-à-dire déprimante et déprimée. Et elle se mit à pleurer, parce qu’elle avait l’impression que tout lui filait entre les doigts, qu’elle allait de déceptions en déceptions, et que quoi qu’elle fasse, elle retournerait toujours à la case départ. Son cœur était comme un nuage qui cumulait la tristesse, si bien qu’après il se mettait à pleuvoir des larmes. Elle s’en voulait de ne pas avoir parlé à Harry, parce que ça lui aurait fait du bien, et que maintenant, elle en avait très envie, elle lui aurait raconté tout dans les moindres détails, lui l’aurait écoutée, et elle se serait sentie libérée. Mais même ça, elle ne savait pas le faire, dire les choses au bon moment, et elle avait l’impression qu’elle était incapable de faire les choses en sorte d’être heureuse. Elle roula sur le côté et attrapa son portable, et bien que ce fut la nuit, elle appela Harry. Il n’allait sûrement pas répondre, mais au moins elle l’aurait appelé. Sauf qu’il répondu.

- Léandra ? fit l’appareil.

- Oui.

- Ho non, qu’est-ce que ne va pas ? fit Harry, qui avait dut attendre sa petite voix.

- Je n’en sais rien Harry, je ne me sens pas bien, je suis à la fois tellement en colère et triste…

- Dis-moi, s’il te plait, comme ça, je pourrai te comprendre et tâcher de te consoler.

Et elle lui raconta tout, dans les moindres détails, et il l’écouta, et elle se sentit libérée.

- Merci d’être-là Harry.

- De rien, s’il y a bien une chose que je peux faire, c’est d’être là.

- Je crois que tu ne te rends pas compte d’à quel point c’est important pour moi.

Il ne répondait rien, alors elle ajouta :

- Il y a toujours un vide dans mon cœur, et tu es en train de le remplir, je crois qu’il ne reste qu’un tout petit trou. Elle rit.

- C’est normal Léandra, je t’aime.

- Moi aussi Harry, tu es mon seul ami.

Elle bailla.

- Bonne nuit Harry, il faut que je dorme, et merci pour tout encore.

- Fais de beaux rêves, et je te répète que c’est normal. Ça, je te le refait quand tu veux.

Elle attendit qu’il décroche, car elle ne voulait pas le faire, puis sombra dans un sommeil paisible.

 

 

 

Léandra fut réveillée par la sonnerie de son réveil. Elle détestait se réveiller d’un rêve agréable, bien plus agréable que la réalité. Elle soupira et sortit péniblement de son lit, puis alla se préparer. 1 heure plus tard, elle était prête et sortait de chez elle. Elle mis ses écouteurs dans ses oreilles et enclencha la musique. Elle marchait droit devant elle, ne pensant plus à rien, sinon la mélodie dans ses oreilles. Mais, elle arriva devant le lycée et dut arrêter la musique, ce qui lui procura la même sensation que ce matin, lorsqu’elle s’était réveillée. Elle sourit à Jade, Constance et Marie puis se dirigea vers Harry. Elle vit la mine dépitée de ses amies, mais elle s’en moquait. C’est bon, déjà qu’elle avait le moral dans les chaussettes, pas la peine de se coltiner ses trois-là pour tomber encore plus bas. Elle continuait de se diriger vers Harry, même s’il était accompagné de deux garçons qu’elle ne connaissait pas, elle s’en moquait, ce qu’elle voulait, c’était Harry. Elle se pointa devant eux.

- Salut !

Harry fit un sourire chaleureux, le genre de sourire qui réchauffent un peu le cœur.

- Salut ! mais ce n’était pas Harry qui répondait, c’était un des garçon qui était avec lui.

- Salut. Répéta-t-elle.

- Je m’appelle Maxime !

- Moi c’est Léandra.

- Je sais. répondit Maxime tout sourire.

Mince alors, elle était partie pour parler avec Maxime à la place d’Harry. Elle lui sourit, juste pour être gentille puis dit à Harry :

- On se parle tout à l’heure d’accord ?

Puis elle tourna les talons.

 

 

Comme l’avait dit la mère de Lilou, elle ne vint pas au lycée aujourd’hui. Même s’il avait été prévenu, Niall se sentit déçu. Encore une longue journée à passer. Il s’installa à sa place et regarda la chaise vide derrière lui d’un air triste. Il aurait voulu que Lilou soit là, c’était bête, mais c’était comme ça. Au moins, peut-être que lorsqu’il viendra lui déposer ses devoirs, elle sera réveillée ! Comme ça, il pourrait parler, il resterait plus longtemps et  peut-être même qu’elle lui jouera de la guitare.

- Monsieur Horan, sortez de vos rêveries ! Vous êtes toujours dans la lune ! s’exclama le professeur.

- C’est à cause d’une fille, monsieur. Fit une voix au fond de la classe.

Et la classe ***fa de rire, parce que tous savaient que c’était vrai.

 

 

Lilou se réveilla. Elle avait la vue brouillée et un mal de tête horrible. Elle sortit de son lit et se leva avec peine. Elle avait la tête qui tournait horriblement mais au moins, elle tenait sur ses jambes, contrairement à hier. Elle marcha dans les couloirs en s’appuyant un peu contre les murs puis arriva enfin au canapé. Elle s’allongea, la tête lui tournait encore plus. Elle en avait assez d’être malade. Elle aurait voulu être au lycée avec ses amis, ou au moins que quelqu’un soit là pour lui tenir compagnie. Mais  le seul individu qui pouvait répondre à cette attente était la télévision, et ce n’était pas vraiment une idée réconfortante. Elle aurait voulu ne pas être si épuisée hier comme ça elle n’aurait pas raté Niall. Sa mère lui avait dit qu’il était très déçu qu’elle ne vienne pas au lycée, et Lilou avait fait comme si ça ne lui faisait rien, alors qu’elle bondissait de joie à l’intérieur. Elle se demanda comment ne pas être amoureuse de lui, adorable comme il était. Elle décida de se rendormir, comme ça elle ne le raterait pas ce soir.

 

 

Harry et Léandra était assis sur un banc.

- Et tu sais, Maxime était bien déçu que tu ne veuille pas faire plus humble connaissance avec lui, il m’a dit qu’il te trouvait belle, belle, belle de chez belle.

Il pensait que cette déclaration allait au moins faire sourire Léandra, mais elle ne réagit pas et se contenta de répondre par un simple « Ha. ».

- Ca ne va pas, hein ? demanda-t-il.

- Si tu ne lisais pas en moi comme dans un livre, je t’aurai répondu « Si si, je suis juste un peu dans les nuages ». Mais je ne peux pas. Alors non pas trop.

- Tu sais ce que je pense qui te ferait du bien ?

- Quoi ?

- Te réconcilier avec Lilou.

Si Léandra était en train de boire un verre d’eau, elle lui aurait tout recraché à la figure.

- Quoi ?! Cette fois-ci, ce fut un « quoi » haut perché.

- Tu m’as bien entendu, j’ai dit que tu devrais te réconcilier avec Lilou.

- Harry, tu sais bien que c’est impossible.

- Et pourquoi ça ? Nous savons tous qu’elle meurt d’envie que tu viennes lui parler.

Léandra le dévisagea longuement, mais Harry ne flancha pas.

- Non, je ne le ferais pas.

- Léandra, qui sais le mieux ce qui as de bon pour toi ?

- Toi. Répondit-elle avec une petite voix.

- Alors ?

- Je vais me réconcilier avec Lilou.

 

 

 

A la sonnerie de fin de journée, Léandra prit son courage à deux mains. Elle inspira un grand coup, serra les dents, et couru vers Niall qui courait lui aussi, mais pour échapper à la pluie.

- Hey ! Niall ! l’appella-t-elle.

Il se retourna et la dévisagea, ne comprenant pas pourquoi elle voulait lui parler.

- Passe-moi ça.

Elle se rendu immédiatement du ton agressif qu’elle venait d’employé. Elle s’en voulut un peu, mais de toute façon elle était toujours comme ça quand elle était stressée.

- Pourquoi ? répondit-il, un peu sur la défensive.

- S’il te plait, arrête de me poser des questions avant que je me décourage.

Alors il lui tendit la feuille convoitée.

 

 

Niall arriva devant chez Lilou, espérant de toutes ses forces qu’elle soit réveillée. Mais lorsque ce fut sa mère qui l’ouvrit, il sut que c’était mauvais signe. En effet, Lilou était allongée dans le canapé, les yeux fermés. Il se retenu de soupirer devant Rose.

- Merci beaucoup Niall, c’est vraiment gentille de ta part. fit-elle.

- De rien, ça me fait plaisir.

- Lilou va s’en vouloir de s’être encore endormie pendant que tu passais à la maison, mais tu comprends, je ne peux pas la réveiller, elle a besoin de beaucoup de sommeil.

Niall se dit que ça aussi, c’était mauvais signe, Lilou n’allait peut-être pas rentrée au lycée demain. En voyant l’air déçu de Niall, Rose s’empressa d’ajouter :

- Mais se fièvre a bien baissée. Lilou est une dure, peut-être que demain elle ira au lycée.

- C’est vrai ?

Niall eut honte de son air mille fois trop enjoué. Rose sourit.

- C’est vrai, mais on n’est sûr de rien, je ne veux pas te faire de faux espoirs.

-  Super ! Bon je dois y aller, au revoir !

- Au revoir Niall.

Et il quitta la maison, un immense sourire aux lèvres.

 

Lilou se réveilla, avec l’agréable sensation d’une vision tout à fait nette. Elle sourit, sa petite sieste lui avait fait du bien. Elle se frotta un peu les yeux, puis se tourna vers la table, où elle aperçut une petite pile de devoirs. Ho non ! Ce n’est pas vrai ! Elle avait encore raté Niall ! Elle avait fait exprès de s’endormir tôt, mais elle ne s’était tout de même pas réveillée. Elle avait dormi toute la journée, elle s’en voulait… Elle décida qu’elle avait passé assez de temps dans le canapé pour aujourd’hui et préféra montée dans sa chambre. Elle se leva, elle n’avait pas la tête qui tournait. Certes, elle n’avait pas la tête qui tournait, mais la montée jusque sa chambre l’avait épuisée, donc elle s’assit dans le petit fauteuil au coin de sa chambre. Plutôt que de rattraper son travail, elle préféra commencer par lire les mots que lui avaient laissés ses amis. Apparemment, ils avaient été moins inspirés qu’hier.

Lilou, reviens ! Niall.

Salut Lilou ! J’espère te revoir bientôt au lycée, on est de tout cœur avec toi ! Harry.

- Lilou, tu me manques, enfin, tu nous manques. Zayn.

- Ma petite Lilou ! J’en ai assez que tu sois malade ! Je veux que tu reviennes moi ! x)Ton Louis d’amour qui t’aime <3

Lilou, je t’en supplie, reviens vite. Je sais, je sais, tu es très malade, mais quand même, dépêche-toi un peu. Louis deviens fou, et il n’arrête pas de faire des blagues plus que douteuses. Lilou rit en découvrant ça. Quand à Niall, il se meurt. Je suis avec toi dans cette épreuve, mais sache que moi aussi j’en traverse une avec eux x)! Liam.

Mais ce n’était pas le dernier mot. Il en restait un dernier, bien plus long que les autres.

Chère Lilou, tu n’imagines pas tout le courage qu’il me faut pour écrire ces simples mots. J’ai peur de ce que tu vas penser, mais je me dis qu’il faut tout de même tenter. Car moi je pense, qu’on ne peut pas continuer comme ça, en tout cas, moi, je ne peux pas continuer comme ça. Tout est parti de cette partit de cette fichu crise de jalousie. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais je me débrouille toujours pour tout fou.tre en l’air, même ce que j’ai de précieux. Et je peux te dire que sans toi, il ne me reste plus grand-chose. Par terre, je ne vois que des milliers de petits morceaux de verre brisés. Mais peut-être, peut-être qu’on peut ramasser les morceaux cassés, et avec, construire quelque chose de plus beaux, de plus fort, de plus solide. Et recommencer à zéro.

Léandra.

Lilou tourna la tête vers sa fenêtre, elle sourit, dehors, il s’était mis à neiger.

 

 

Harry s’assit sur son lit en soufflant. Il pensait à Léandra. Sur le chemin du retour, elle lui avait dit que ça y est, elle s’était lancée. Comme Lilou était malade, elle lui avait écrit un mot et espérait qu’elle la comprendrait. Mais Harry savait qu’elle n’espérait plus, qu’elle ne croyait en plus rien et qu’elle avait écrit le mot parce qu’il l’avait poussé à la faire. Elle souriait, mais Harry n’était pas sûr que ce soit un vrai sourire. Elle était satisfaite sans vraiment l’être. Elle était comme vide à l’intérieur. Il s’inquiétait pour elle. Le moral de Léandra était comme des vagues qui montaient parfois très haut pour finir pas s’écraser sur le sable. Harry les avaient vu montées, et il y avait cru, mais maintenant, il les voyait redescendre petit à petit, comme un feu qui s’éteint. Il avait l’impression d’avoir failli à la tâche. Il savait que ce n’était pas de sa faute, que Léandra était comme ça, que sa tristesse lui collait à la peau, qu’il n’arriverait jamais à la déchiffrer, et la chasser. Mais il ne cessait de se sentir coupable, parce qu’il y avait cru. Il avait cru de tout son cœur qu’un jour il aurait pu la rendre heureuse.

Il soupira et décida de se changer les idées. Il descendit, se dirigea vers le frigo et en sortit une abondance de nourriture. Il s’installa devant la télévision, zappa un peu puis finis par tomber sur une série qu’il regardait il y a très longtemps. Mais il n’arrivait pas à entrer dans le feu de l’action comme il le faisait avant. Alors il zappa encore. Il regarda un film. En fait, la télévision ne lui apportait aucun réconfort, il se sentait toujours aussi seul en ce jour froid. Parce que des fois, ça lui arrivait aussi de se sentir seul. Il éteignit la télévision et regarda longuement l’écran noir. Il pensa à appeler Liam pour qu’il se voit, mais il se dit qu’il faisait trop froid dehors, et puis de toute façon, il se sentait fatigué. Il finit par s’endormir sur le canapé du salon en rêvant d’une jolie fille aux cheveux bouclés.

 

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Le lendemain, Lilou alla au lycée. Sa mère avait été étonnée, elle s’était rétablie presque d’un coup, mais Lilou connaissait la raison de cette subite guérison, aujourd’hui, quelque chose d’important allait se passer, quelque chose qui l’avait poussé à guérir pour aller au lycée. Elle arriva dans la cour. Toute la nuit, elle avait pensé à Léandra, elle avait met fait un texte sur quoi lui dire, car après tout ce temps, elles allaient enfin se réconcilier, et tout allait redevenir comme avant, alors Lilou ne pouvait pas gâcher ça en disant des idioties. Mais quand elle l’aperçue, elle oublia son texte, et tout le reste d’ailleurs, et couru vers elle. Elle la serra fort dans ses bras :

- Léandra !

Voilà, l’émotion l’empêchait de dire des choses plus intelligentes que ça. Mais Léandra reprit :

- Lilou !

Elles se regardèrent longuement, les larmes aux yeux. Tout était dit.

- C’est fini tout ça, hein ? demanda Léandra.

- C’est loin derrière nous maintenant. répondit Lilou.

Elles se refirent un câlin.

- Alors dis-moi, que s’est-il passé pendant mon « absence » ? demanda Léandra.

- Et bien, comme tu le vois, je suis devenue amie avec ses 5 gars, elle ouvrit les bras vers les garçons, ce qui m’a attiré la foudre de pas mal de fille qui ont toute finies pas me haïr, mais les garçons ont pris ma défense et depuis ça va mieux.

- Et ?

Lilou baissa la tête.

- Je suis amoureuse de Niall. Chuchota-t-elle.

Léandra ouvrit de grands yeux étonnés.

- Tu as donc fini par tomber amoureuse ! Je croyais que ce jour n’arriverai jamais !

- Oui, oui…

Elle était presque honteuse.

- Allons Lilou, il n’y a pas de mal à aimer un garçon, tout le monde a le droit à sa part de bonheur !

- Oui, mais si…

- Chut ! la coupa Léandra.

- Et toi, que t’es-t-il arrivé ?

Léandra se tourna vers lui et le regarda de loin.

- Harry.

 

 

Quelques instants après, les garçons les avaient rejointes. Niall et Louis avaient sautés sur Lilou puis l’avait prise dans leurs bras. Harry avait fait un sourire timide à Léandra. Et Liam avait fini par s’écrier :

- Alors vous êtes réconciliées ?!

Sur quoi, les filles s’étaient regardées et avaient hoché la tête en souriant.

Et toute cette scène avait semblé magique  à Lilou.

 

 

Lilou et Niall rentrèrent en classe. Ils s’assirent et Niall se retourna et regarda la chaise derrière lui qui était enfin occupée.

- Qu’est-ce que je suis content que tu sois revenue Lilou !

- Moi aussi, je me sentais bien seule chez moi…

- Je pense qu’on aurait tous préférer être avec toi.

Lilou sourit.

- Au fait, merci pour vos mots, ils m’ont faits très plaisir.

- Oh, de rien, c’est normal.

- Liam m’a fait bien rire, ce qu’il disait sur vous !

- Qu’est-ce qu’il a dit ?

- Il a dit que Louis devenait fou, et que toi, et bien tu étais en train de mourir.

Elle éclata de rire, mais Niall resta sérieux.

- En même temps, c’était vrai.

 

 

Ils passèrent la récréation tous ensemble, avec Léandra. Harry la voyait rire et sourire à tout le monde. Bien sûr, il voyait bien que tout cela était faux. Léandra n’avouerait jamais ses sentiments à Lilou, elle ne lui dira jamais qu’elle n’allait pas bien, elle ne lui dirait jamais tous ce qu’Harry savait. Car, bien que se soit sa meilleure amie, et quelqu’un de très important à ses yeux, elle avait peur en quelque sorte qu’elle la fasse fuir, que Lilou ait pitié d’elle, et elle savait que ça changerait tout. Si seulement elle pouvait savoir tout ceux qu’Harry était prêt à faire pour elle, si seulement il pouvait lui faire ouvrir les yeux, si seulement il pouvait soigner son cœur.

 Harry restait un peu à part dans le groupe. Même si c’était égoïste, il regrettait un peu que Léandra se soit réconciliée avec Lilou, il ne l’aurait plus pour lui tout seul maintenant. Et puis, à chaque fois que Léandra parlait à Louis, ça lui mettait un pincement au cœur. Il aurait pu se réconforter en se disant que Louis était peut-être capable de faire rester longtemps le sourire, le vrai, de Léandra, mais Louis ne partageait même pas ses sentiments. Que le monde était mal fait, pensa-t-il. Lui qui était amoureux de Léandra, qui était amoureuse de Louis qui était amoureux de Lilou qui était amoureuse de Niall. Oui, c’était vraiment n’importe quoi. Peut-être devait-il laissé tomber Léandra ? La situation devenait de plus en plus désespérée pour lui de jour en jour. Léandra ne ressentait que de l’amitié, mais ça ne suffisait pas. Peut-être qu’il devait faire comme avant ? En enchaînant les filles, peut-être que ça effacerait la marque laissé par Léandra. Car elle avait laissé une trace sur lui, comme si elle serait toujours en lui, comme si elle faisait partie de lui. Alors comment sans décider de se détacher d’elle ? C’était comme si Harry voulait se couper un bras. Léandra était le genre de chose qui fait mal mais à la fois tellement de bien. Il regarda Léandra.

Que le monde était mal fait.

 

 

Le midi, Harry mangea avec Louis, tandis que Léandra mangeait avec Lilou, Niall et Zayn.

- Et Harry, tu te souviens de la soirée de Liam, celle qu’il a faites il n’y a pas longtemps ? demanda Louis.

- Celle où je ne suis pas allé.

Harry avait été invité mais il avait préféré rester chez lui. C’était le jour où la mère de Léandra était partie et il était certains qu’elle allait l’appelé d’un instant à l’autre, ce qu’elle avait fait.

Louis hocha la tête.

- Il s’est passé pas mal de truc en ce moment, et du coup je n’ai jamais le temps pour te le dire, mais à la fête, il y avait la cousine de Liam. Tout à fait mon genre de fille, de jolis cheveux, un regard à en perdre la tête et un look un peu original. Du coup, je suis allé lui parler, et il se trouve qu’en plus d’être pile mon genre de fille physiquement, elle était aussi mentalement !

Harry le voyait bien à la tête de Louis et à son sourire béat.

- Et tu vois, je sais pas vraiment comment l’expliquer, mais il y a une chose, je te jure, un truc de spécial ! Elle me plait ! Elle me plait vraiment ! Pas comme avec Lilou, c’est pire, c’est comme un truc irrésistible, je suis obligé d’aller vers elle.

Harry était content que son ami ait trouvé la bonne fille, lui.

- Mais le problème, c’est qu’elle n’habite pas dans le coin, alors on s’est échangé nos numéros de téléphone, on s’appelle tous les soirs !

- C’est génial Louis ! Mais vous sortez ensemble ?

- Ha non ! Pour l’instant,  mais ça va venir ne t’inquiète pas. Je le sens.

Harry sourit, il n’avait jamais vu Louis comme ça.

- Mais c’est cool, normalement on se voit ce week-end, j’ai tout prévu, on va aller à la mer. Il faut que je l’appelles pour qu’on règle les derniers détails.

Il soupira.

- Haaa. Je te jure, cette fille est une dro.gue.

 

 

Harry attendait dehors, près du mur. Il ne savait pas vraiment si Léandra rentrerai avec lui ce soir, car elle pouvait très bien le faire avec Lilou. En fait, il était persuadée qu’elle allait venir vers lui, et lui dirai «  Salut Harry ! A partir de maintenant, je rentre avec Lilou et Niall ! ». Mais même s’il pensait ça, il continuait d’attendre, juste au cas où. Il vit le petit groupe composé de Zayn, Niall, Léandra et Lilou sortir du lycée en parlant et en riant. Puis, Lilou, Niall et Léandra lui dirent au revoir. Ok, maintenant c’était sûr, Léandra rentrerait avec eux. Mais il restait là, appuyé contre le mur, comme s’il s’accrochait au dernier espoir. Léandra dit au revoir à Lilou et Niall et se dirigea vers Harry.

- Bah pourquoi tu fais cette tête la ? demanda-t-elle.

- Je pensais que tu rentrerais avec Niall et Lilou.

Léandra plissa les yeux.

- Je vois. En fait, tu crois que comme je me suis réconciliée avec Lilou, je vais te laisser tomber.

- Un peu.

- Franchement Harry, ça me fait de la peine que tu puisses penser ça. Est-ce que tu te souviens de tous les moments qu’on a passés ensemble ? Moi je m’en souviens. Parce que même si je ne voulais pas au début, tu as pris une place importante dans mon cœur. Tu m’as prise par la main et tu m’as aidé à voir ce qui était beau, pas le reste. Je t’ai tout dit Harry, et toi tu m’as écouté. Et ça m’a fait du bien, tu sais. Et là, sous prétexte que j’ai retrouvé ma meilleure amie, tu penses que je vais te laisser tomber. Toi qui dis si bien me connaitre, tu devrais savoir que je ne suis pas une lâcheuse. Mais apparemment non, c’est décevant.

Harry ne savait pas quoi répondre. Il aurait voulu lui répliquer qu’elle avait tort, mais elle disait vrai. A force de vouloir la protégé, de lui donner toute son âme, il était devenu jaloux et possessif. A force de croire la connaitre, il avait fini par s’in***r une autre Léandra. Et il l’avait déçue. C’était tout le contraire de ce qu’Harry voulait. Mais comment faire pour réparer son erreur ? Léandra avait l’air très ve.xée. Dans sa tête, c’était le vide. Alors il dit les seuls mots qui avaient encore un sens pour lui :

- Je t’aime Léandra.

Elle sourit légèrement. Elle avait compris.

- Moi aussi Harry.

Il savait que ce n’était qu’un « je t’aime d’amitié », mais c’était déjà ça.

- Je m’excuse, c’est que des fois…

- Ne t’inquiète pas, le coupa Léandra, allez viens on y va.

Il sourit et lui prit la main.

- On y va.

 

 

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Lilou s’installa sur son lit, une tasse de thé à la main. Elle regardait la neige tombée, d’une manière qu’elle trouvait si jolie. Il n’y avait je ne sais quoi dans la neige qui la rendait magique. Elle avait l’impression de vivre un rêve, elle s’était réconciliée avec Léandra, qui s’entendait bien avec les garçons, heureusement car elle n’aurait pas pu faire une croix sur eux. Elle était tellement attachée à eux, elle avait un lieu spécial avec eux, différent de celui qu’elle avait avec Léandra. Rien que de penser à eux, ça la rendait de bonne humeur. Elle prit une gorgée de thé.

- Haaaaaaa.

- Et bien dis donc chérie, tu m’as l’air bien contente ! s’écria sa mère qui venait de passer sa tête dans l’entrebâillement de la porte.

Elle tourna la tête, regarda sa mère, puis sourit.

- La vie n’est-elle pas magnifique ?

Rose rit.

- Contente que tu l’es enfin remarqué. Répondit-elle en s’asseyant aux côtés de sa fille.

Elles regardèrent la neige tomber dans le silence puis sa mère dit :

- C’est important de se rendre compte comme le monde est beau. Regarde cette neige, elle n’est pas magique ? La vie est belle ma chérie, il ne faut jamais l’oublier.

- Merci maman.

- De rien ma puce.

Puis Rose se leva et sortit de la pièce.

Lilou continua d’observé la neige, inlassable, quand elle reçut un message.

Ça te dit une bataille de neige géante ? On t’attend au parc. Niall.

- Mamaaaaan ! Je sors !

 

 

Léandra était assise à la table de la salle à manger et jouait avec un stylo, une main appuyée contre sa joue. Elle soupira. Elle devrait se sentir heureuse, non ? Se réconcilier avec Lilou, c’est ce qu’elle voulait depuis le début, non ? Pourtant, elle se sentait vide. Elle savait bien que quelque chose avait changé entre elles. Et ce qu’Harry lui avait dit lui avait fait un choc. Il avait sûrement fait ça par jalousie, mais quand même. Pour une fois qu’elle pensait que quelqu’un la comprenait, et la connaissait, elle avait l’horrible impression qu’elle s’était trompée sur toute la ligne. C’était stupide, elle la savait, et il y avait de fortes chances que tout ça soit faux, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de penser à ça. Elle ne pouvait pas s’empêcher de ne penser qu’aux choses négatives. Elle ne pouvait pas s’empêcher d’être malheureuse. Et ce froid et cette neige dehors n’arrangeait rien. Elle se leva pour prendre une écharpe quand elle reçut un sms.

Les garçons veulent faire une grande bataille de boule de neige au parc, mais tu ne trouves pas qu’il fait très froid dehors ? Est-ce que tu ne préfèrerais pas aller chez moi ? Bisou, Harry.

Léandra sourit presque à s’en faire mal. C’était un plan géniale, Harry lui remonterai le morale et tout le monde serait content. Elle s’empressa de lui répondre.

- Avec plaisir, mais je ne sais plus où tu habites x).

Elle reçut presque immédiatement la réponse :

Ça ne posera pas de problème. En fait je suis devant chez toi.

 

 

Lilou arriva le parc. Tous les garçons étaient déjà là sauf Harry, tous couverts de neige.

- Euh, salut les gars. dit-elle, un peu méfiante.

- Lilou ! fit Louis en la prenant dans ses bras.

Et c’est là qu’elle reçut une boule de neige dans le bras gauche, comme elle l’avait craint.

- Qui a lancé ça ? demanda-t-elle d’un air menaçant en s’abaissant.

- Zayn ! s’écrièrent Liam et Niall.

- La guerre est déclarée ! s’exclama Lilou en lançant de la neige sur Zayn.

A partir de ce moment-là, ce fut le carnage. Les boules de neige volaient de partout, tout le monde se poussait dans la neige et courait partout. Lilou avait de la neige coincée dans son écharpe, mais pour une fois, elle était trop occupée à rire pour s’en soucier. D’ailleurs, elle riait tellement qu’elle n’arrivait même plus à parler, quand elle reçut une boule de neige de la part de Niall. Une boule de neige glacée et bien dur, au niveau de la tempe. Niall s’arrêta immédiatement de rire.

- Tu vas bien Lilou ?

Elle enleva la neige de sa tête.

- Pendant un instant j’ai vu flou, mais ça va.

- Ouf, j’ai cru que je t’avais fais mal.

- T’inq… sa phrase fut coupée par Liam qui lui fonçait dessus pour la faire tomber.

Tous deux furent pris d’un terrible fo.u rire. Zayn, Louis et Niall s’allongèrent à leurs côtés et ils firent tous le concours du plus bel ange, remporté par Louis.

- Si on faisait un bonhomme de neige maintenant ? proposa Lilou.

- Je ne sais pas si on a encore l’âge… répondit Liam.

- Il n’y a pas d’âge limite pour les bonhommes de neige, non ? répliqua-t-elle, en regardant les garçons tour à tour d’un air interrogateur. Tous firent non de la tête.

- Pas d’âge limite. Déclara Louis.

Alors ils firent un bonhomme de neige. Ils trouvèrent des cailloux pour les yeux et la bouche, des branches pour ses bras, mais il n’avait rien pour faire son nez.

- C’est agaçant. Dit Zayn

- Il est impossible pour notre bonhomme de neige de ne pas avoir de nez. Comment fera-t-il pour sentir le parfum d’un bon chocolat chaud ? fit Lilou.

- C’est inconcevable. Ajouta Liam.

- Alors trouvons un nez à ce bonhomme de neige ! s’écria Niall.

Ils finirent par trouver un marron, et se dirent que c’était déjà ça, et que ce qui comptait, ce n’était pas d’avoir un joli nez mais une belle personnalité. Zayn lui offrit son écharpe et Louis son bonnet.

- Quel  joli bonhomme ! s’exclama Lilou.

Ils choisirent de l’appeler Gérard, parce qu’ils étaient tous d’accord pour dire qu’il avait une tête à s’appeler Gérard.

 

 

Léandra ouvrit la porte à Harry.

- Attends une seconde. Lui demanda-t-elle.

Elle fit marche arrière, mit une doudoune, une écharpe, un bonnet et des gants, puis rejoignit Harry.

- Ouah tu es bien couverte ! remarqua Harry.

- Je suis plutôt le genre de fille frileuse. Répondit-elle.

Harry sentait qu’elle était un peu tendue, toujours blessée de ce qu’il lui avait dit.

- Je suis désolée Léandra, j’ai agis par jalousie.

- Je sais. Mais ta phrase n’arrête pas de me tourner dans la tête.

- Je suis désolé.

-Ne t’inquiète pas Harry, le problème ne vient pas de toi, mais de moi. J’ai toujours été comme ça, les choses négatives me restent dans la tête et me pourrissent.

- Et les choses positives ?

- Je ne sais pas. Elles doivent restées dans ma tête, puis ça ne leur plait pas, peut-être qu’elles trouvent ça trop sombre, qu’elles n’aiment pas la déco, alors elles s’en vont.

- Elles n’aiment pas la déco ? répéta Harry, amusé.

- J’ai de drôle de goût des fois, tu sais.

Ils rirent.

- Et c’est comment la déco à l’intérieur ?

- Hum… Lumière tamisée. Une petite table au centre avec plein de petits papiers remplis de mot dessus. Le reste, j’imagine que c’est une grande bibliothèque, sans oublier la musique de fond, une musique très douce, et un peu mélancolique.

Bizarrement, il n’avait pas du tout de mal à imaginer l’intérieur de la tête de Léandra de la sorte.

- Je trouve que ça à l’air sympa, moi.

- C’est bizarre, parce que tu fais partie des choses positives.

Il sourit, ses paroles qui ne prenaient de sens que si l’on en connaissait le contexte l’avaient touché.

- C’est ici chez moi. Dit-il.

- Oh, c’est joli !

Ils rentrèrent.

Ils choisirent de regarder un film de noël, emitouflés dans des couvertures en buvant du chocolat chaud.

- J’adore les films de noël. Déclara Harry.

- Haha. C’est la honte.

Il la dévisagea.

- Bon ok j’avoue, j’adore les films de noëls.

Harry approuva en prenant une gorgée de chocolat.

- C’est niais, mais c’est joyeux. Dit-il.

- C’est vrai.

Elle posa la tête contre son épaule.

- Un film de noël, un chocolat chaud, des couvertures et un Harry, c’est une bonne astuce pour remonter le moral.

Il sourit. Elle avait dit qu’il lui remontait le moral. Ça voulait dire que, même si c’était pour un bref instant, il arrivait à la rendre heureuse.

- C’est une des plus belles soirées de ma vie.

- Moi aussi. Avoua-t-elle.

 

 

Ils restèrent encore un peu au parc, puis le froid prit le dessus et ils décidèrent qu’il était temps de rentrer. Ils se dirent tous en revoir mutuellement puis Niall et Lilou partirent de leurs côté.

- C’était une soirée charmante. Déclara-t-elle.

- Tu sais que tu es une des seules filles sur Terre qui utilise encore l’adjectif charmante pour une soirée ?

Elle le regarda en souriant timidement.

- Je trouvais que ça convenait bien…

- Moi je trouve ça charmant les filles qui trouvent les soirées charmantes.

- Moi je trouve charmants les garçons qui me trouvent charmantes.

- Tu me trouves charmant ?

-Et toi, tu me trouves charmante ?

- Je trouve en effet que nous sommes tous les deux très charmants.

- C’est aussi ce que je pense.

Ils rirent. Ils arrivèrent devant la maison de Lilou.

- A demain Niall, merci de m’avoir raccompagnée chez moi.

- J’adore raccompagner les filles charmantes.

- Et moi j’adore passé de charmantes soirées avec des garçons charmants.

- Et moi j’adore dire qu’on pourra repasser des soirées charmantes à des filles charmantes quand elles veulent.

- Cette discussion pourrait ne jamais se finir, alors je préfère te redire à demain !

- A demain !

Elle rentra à l’intérieur de sa maison. Mon dieu ce qu’elle était frigorifiée ! Elle avait encore de la neige coincée dans son manteau. Elle frissonna.

- Maman ! Je monte prendre un bain !

- Pas de problème chérie !

Elle monta les escaliers jusqu’à la salle de bain et commença à faire couler l’eau. Pendant ce temps-là, elle alla à sa chambre chercher son portable qu’elle n’avait pas emporté et sortit un pyjama bien chaud. Le temps qu’elle revienne, le bain était presque prêt. Elle mit un produit dedans qui rendait l’eau violette et qui faisait la peau toute douce, puis enclencha la playlist de son portable « Chansons calmes »  et s’installa enfin dans le bain chand. Mon dieu ce que j’aime prendre des bains ! pensa-t-elle, c’est si relaxant… Qu’elle bonne soirée elle venait de passer, il fallait qu’elle appelle Léandra pour lui raconter ! Ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle se rendit compte qu’elle et Harry avait manqués à l’appel. Peut-être étaient-ils en train de passer du temps ensemble ? Lilou était quasiment sûre qu’Harry était amoureux d’elle, mais Léandra, elle ne savait pas trop, elle ne lui parlait jamais de ce genre de chose. Dès qu’elle sortirait de son bain, elle l’appellerait. «  Hum, un jour, il faudra que j’essaye les bains de roses. » songea-t-elle. Puis elle repensa à Niall. Il avait dit qu’il la trouvait charmante, c’était bon signe, non ? Elle soupira, elle aimerait tellement que Niall l’aime autant qu’elle l’aimait…

Son téléphone se mit à sonner. Elle essuya maladroitement ses mains et saisit son portable. C’était Niall. C’était un signe du destin.

 

rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

 

- Allo ?

- Allo Lilou, répondit la voix de Niall, je ne te dérange pas ?

Impossible de lui dire qu’elle était en train de prendre son bain. C’était un peu bizarre.

- Euh non, mais je vais bientôt manger donc on ne pourra pas parler longtemps.

- Ce n’est pas grave, c’était juste pour te dire que j’ai encore tes gants dans ma poche, mais comme tu vas manger je te les repasserais lundi.

- Ha. Répondit Lilou, fo.llement déçue.

- Bon bah à demain alors !

- A demain !

Et elle raccrocha. Il l’avait appelé pour lui dire qu’elle avait oublié ses gants. Elle ne s’attendait pas à une déclaration d’amour, de toute façon au téléphone ça aurait été nul, mais quelque chose d’un peu mieux. Elle soupira, se promit de ne plus croire aux signes du destin et enfonça sa tête dans l’eau violette.

 

Lilou sortit de son bain puis enroula une serviette autour de ses cheveux mouillés. Elle enfila son pyjama, qui se ait à un tee-shirt violet pastel et un short gris, et se dirigea vers sa chambre. Elle s’assit dans son fauteuil, en ramenant ses genoux à sa tête, et a le numéro de Léandra. Elle avait une fo.lle envie de l’appeler, comme elles le faisaient si souvent avant.

- Allo ?

- Oui, allo Léandra, ça va ?

- Oui et toi ?

- Oui oui. Dit, je ne t’ai pas vu cet aprèm ?

- Ha oui, j’étais avec Harry. Alors, c’était bien ?

- Super, je suis rentrée frigorifiée, mais super ! On a tellement rit tu sais ! J’en ai encore mal au ventre ! Et toi, qu’est-ce que tu faisais de beau avec Harry ?

- Il m’a invité chez lui, alors on a regardé des films de noël dans des couvertures en buvant du chocolat chaud. C’était franchement génial !

- Je suis contente pour toi. Mais c’est qui Harry pour toi ?

Lilou entendit un soupir à l’autre bout du fil, ça devait être sa réponse. Elle sut qu’il ne fallait pas chercher plus loin. Alors elle changea de sujet.

- Et sinon, ça va à la maison ?

- Toujours aussi vide. Il faudrait que tu viennes dormir chez moi, un de ces quatre.

- Je suis toujours libre. Répondit Lilou, avec un grand sourire invisible pour Léandra.

Et elles continuèrent de parler de toutes choses. Lilou ne put s’empêcher de parler de Niall, car elle avait besoin d’en parler à quelqu’un, mais Léandra ne parla qu’à peine d’Harry. Lilou ne savait pas quoi penser d’eux deux, les sentiments de Léandra étaient toujours si compliqués. Léandra lui parlait d’un groupe de musique quand sa mère l’appela vraiment pour manger, alors Lilou raccrocha à contre cœur.

 

 

Le lundi, si ce n’est pas le pire jour qu’on est inventé ! pensa Harry en entrant dans l’enceinte du lycée. Il se dirigea vite vers Louis.

- Hey Louis, alors ce week-end ?

Il n’avait pas oublié que c’était ce week-end là où Louis devait voir la cousine de Liam.

Il lui sourit en penchant la tête.

- Harry, Harry, Harry… Je sors avec elle ! cria-t-il en levant les bras au ciel.

- C’est génial ! Raconte-moi tout.

- Comme je te l’avais dit, nous avions prévu d’aller à la mer ce week-end, mais tu as vu quel froid il faisait ! Mais justement, c’était bien plus pratique comme ça. Du coup, au bout d’un moment, elle s’est mise à frissonner, et moi, romantique comme je suis, je lui ai passé mon manteau. Je ne te dis pas les yeux qu’elle a faits ! Et puis ont été là, seuls sur la plage déserte, et le ciel était tellement beau ! Je lui ai déclaré ma flamme, elle m’a dit qu’elle m’aimait aussi, et on s’est embrassé.

- Je suis vraiment content pour toi, mec.

- Moi aussi ! Je suis tellement heureux ! J’ai l’impression que plus rien ne peut m’arriver maintenant !

Et il partit en sautillant. Sacré Louis.

 

Ce matin-là, Léandra était allé au lycée en compagnie de Lilou.

- C’est agréable de reprendre les vieilles habitudes, hein ? lui avait-elle dit.

Et Léandra s’était contentée de hocher la tête. Il s’était passé tant de choses depuis leur disp.ute. Finalement, elle ne regrettait pas cette période, et puis, c’était normal de se disp.uter. Et puis, maintenant, elle avait Harry.

Niall vint les rejoindre.

- Salut Lilou ! Ho ! Et salut Léandra !

- Salut ! répondit Lilou enjouée.

- Salut. Répondit Léandra.

Niall fouilla dans sa poche et en sortit une paire de gant.

- Tiens, tu les avais oubliés.

- Merci ! répondit Lilou.

Quant à Léandra, elle ne disait rien, elle observait la scène, agacée.

- Niall, je peux te parler ? demanda-t-elle.

- Euh oui, bien sûr.

Elle lui prit le bras et l’entraina loin. Elle s’assit sur un banc et l’invita à faire de même.

- Niall, j’ai une question à te poser.

-Oui ? répondit Niall, légèrement inquiet.

- Est-ce que tu es amoureux de Lilou ?

- Hein ! euh, et bien, c’est que, hum…

- Arrête de bafouiller ! le cinglat-elle, autoritaire. Est-ce que tu es amoureux de Lilou ? Ce n’est pas compliqué.

- Et bien… Il tourna la tête et la regarda de loin. Elle était en train de discuter avec Liam. Un sourire se dessina petit à petit sur son visage. Oui.

- Ouf. Mais est-ce que tu l’aime vraiment ?

- Oui.

- Oui, tu m’as l’air sincère. Ça tombe bien, parce qu’elle aussi t’aime. Attends ! dit-elle à Niall qui s’apprétait à dire quelque chose. Si tu lui dis comme ça que tu l’aimes, elle ne te croira jamais. Tu vois, Lilou est le genre de fille qui n’a pas beaucoup confiance en elle, donc, si tu lui demande de sortir avec toi, elle se dira «  Ce n’est pas possible, c’est une blague, Niall est bien mieux que moi,  je ne suis pas une fille pour lui… » Tu dois savoir qu’elle a vécu beaucoup de rupture douloureuse non ? Niall hocha la tête. Elle voudra absolument vérifier que tu es bien sincère. Si elle te dit non, laisse lui le temps, ne la harcèle pas, tu risquerais de la stresser. Enfin, si tu veux qu’elle sorte avec toi, tu as intérêt à sortir le grand jeu.

Niall sourit, avec un air de garçon qui a une idée derrière la tête.

- Tu peux compter sur moi.

Puis il partit, sûrement pour rejoindre les autres.

«  Qu’est-ce que je suis une bonne amie, des fois ! » pensa Léandra.

 

 

- Ouah, Louis a l’air super heureux aujourd’hui, qu’est-ce qui l’a ? demanda Lilou à Niall.

- Il s’est trouvé une petite-amie.

Quel soulagement ! Louis ne l’aimait plus ! Elle était toujours un peu mal à l’aise avec lui depuis qu’il lui avait dit qu’il l’aimait. Savoir qu’il avait une petite amie, ça lui enlevait un poids.

- C’est génial ! Qui est-ce ?

- Ma cousine.

- Ho, ça doit te faire un peu bizarre, non ?

Liam haussa les épaules.

- Comme ça, je sais que c’est une fille bien, et je trouve qu’elle est parfaite pour lui.

- Mais ils se connaissaient depuis longtemps ?

- Pas vraiment. Ils se sont rencontrés à une fête que j’organisais, et depuis, ils s’appelaient tous les jours. En fait, ils se sont vus ce week-end, et c’est là qu’ils se sont mis à sortir ensemble.

- C’est vraiment cool.

Liam hocha la tête.

- Je suis d’accord.

 

La journée passa très vite. Lilou ne vit pas trop Léandra, qui était souvent restée avec Harry. Louis lui avait beaucoup parlé de sa nouvelle petite amie, Mia. Niall lui avait semblé  un peu bizarre, c’était peut-être à cause de la discussion qu’il avait eu avec Léandra. Elle n’avait pas voulu lui dire de quoi ils avaient parlé, et venant de Léandra, c’était un peu inquiétant.

Lilou dit au revoir à tout le monde, puis elle partit avec Niall, comme d’habitude ; pourtant, elle avait l’impression que quelque chose avait changé.

Ils arrivèrent devant chez elle.

- Lilou, avant que tu ne rentres chez toi, est-ce que tu es là samedi prochain ?

- Oui je pense, pourquoi ?

- On pourra peut-être se voir ?

- Avec plaisir.

- Super, alors à demain !

- A demain !

Et il partit en sifflotant.

 

 « Quelle journée étrange. » pensa Lilou.

 

rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

 

Léandra était devant sa télé, regardant d’un air las l’émission qui passait et mangeant toute sorte de biscuit. Comme la plupart des personnes, elle utilisait la nourriture pour noyer sa tristesse. En ce moment, elle n’avait pas le moral, et faire semblant de sourire toute la journée était fatiguant. Elle éteignit la télévision et décida de s’éloigner des biscuits avant qu’elle ne fasse 400 kilos. Elle monta dans sa chambre et s’allongea sur son lit. Elle tourna la tête, la fenêtre affichait un bien triste paysage. Dehors, il s’était arrêté de neiger, tout était gelé, et les rues étaient désertes. Comme les jours ensoleillés lui semblait loin ! Et cette maison silencieuse… ça lui donnait envie de pleurer. De toute façon, elle gardait en elle une envie permanente de pleurer, mais ça ne sortait jamais, c’est pour ça que ça restait. Et si elle appelait Harry ? Elle sortit son portable de sa poche et tapa son numéro. Elle attendit. Il ne répondit pas. Un long soupire sortit de sa bouche.

 

Qu’est-ce que Niall pouvait bien manigancer ? Lilou ne pouvais pas chasser cette penser de son esprit. Où est-ce qu’il pouvait bien l’emmener ? Et ils seraient seuls, non ? Etait-ce en rapport avec ce que lui avait dit Léandra ? Et pourquoi cette envie si soudaine de la voir ? Peut-être que c’était pour… lui déclarer son amour ! Non, il ne fallait pas penser à ça, les faux espoirs, c’est ce qu’il y avait de pire. Elle soupira, elle détestait ne pas être au courant. Peut-être bien qu’ils iraient juste au parc, comme ça, parce qu’ils s’aimaient bien. Peut-être qu’ils seraient tous ensemble, avec les garçons et Léandra. Peut-être qu’il anulerait avant samedi. Elle ne pouvait être sûre de rien après tout. Il fallait qu’elle arrête de penser à ça. Elle se leva et attrapa un livre sur son étagère. Elle commença à lire, et puis zut ! Elle attrapa son portable et appela Léandra, peut-être qu’elle pourrait lui soutirer quelques in ations.

 

L’appel de Lilou remonta un peu le moral de Léandra. Qu’elle était mignonne ! Elle avait tout fait pour avoir quelques indices sur sa sortie avec Niall, mais elle avait tenue bon, et n’avait rien laissé échapper. De toute façon, elle ne savait pas grand choses non plus. Lilou sera tellement contente quand elle saura ce qu’elle savait ! Léandra espérait que Niall serait à la hauteur. Puis après s’être rendue compte qu’elle n’obtiendrait rien de Léandra, Lilou lui avait demandé «  Et toi, les amours ? » Mais elle n’en savait rien, c’était ça le problème.

 

 

Vendredi soir. Qu’est-ce que la semaine avait semblée longue à Lilou ! En même temps, elle n’attendait que le samedi, le mystérieux samedi, LE samedi. Heureusement, toute l’après-midi, ils avaient été en sortie, avec la classe d’Harry en plus ! Ça avait été une après-midi agréable, et un peu moins longue que les autres. En plus, comme ils avaient sortie, ils avaient terminé deux heures plus tôt. Ils sortirent du car qui les ramenait du musée. Dehors, il pleuvinait.

- On ferait bien de se dépêcher avant de se prendre une grosse pluie. Dit-elle à Niall.

- Oui, tu as raison, salut Harry ! fit Niall.

- Oui, salut Harry !

- Salut vous deux !

Et il partit dans le sens contraire.

- Avec cette humidité, quand je vais rentrer, mais cheveux seront tout frisés ! se plaignit Lilou.

Niall la regarda en souriant.

- J’aimerai bien voir ça.

- Peut-être une autre fois, mais pas demain j’espère ! D’ailleurs, je ne sais toujours pas où nous allons.

- Surprise !

- Mais comment veux-tu que j’y aille si je ne sais pas où c’est !

- Je viendrais te chercher à 19 heures chez toi.

Même si elle ne voulait pas se faire de faux espoirs, Lilou ne put s’empêcher de penser que c’était romantique.

- Très bien.

- Je crois que nous venons de dépasser ta maison.

Lilou se retourna et regarda en arrière.

- En effet oui. Répondit-elle, amusée.

Ils firent demi-tour.

- Salut Niall !

- Tu veux dire, à demain. Corrigea-t-il en lui faisant un clin d’œil.

- Oui, à demain !

Elle referma la porte derrière elle. Si seulement elle avait le pouvoir d’accélérer le temps.

 

 

Léandra sortit du lycée. Il s’était mis à pleuvoir des trombes d’eau. « Avec toute cette pluie, Harry a intérêt à se dépêcher ! ». Sauf qu’il tardait. Elle regarda sa montre, déjà 13 minutes qu’elle attendait, Harry n’avait jamais été aussi long. En ce moment, elle avait l’impression qu’il s’éloignait un peu. Elle regretta son manteau à capuche. Elle ne faisait que jeter des coups d’œil frénétiques à sa montre. 20 minutes. Elle soupira. Mais que faisait-il bon sang ! Pour éviter de trop s’ennuyer, elle s’amusait à compter les feuilles d’un arbre, mais l’hiver étant là, il n’en restait plus beaucoup. Et elle sentait la peine montée en elle, Harry l’avait-il oubliée ? 30 minutes. Harry ne viendrai pas. Il fallait qu’elle rentre chez elle maintenant, ses vêtements étaient trempés, et ses cheveux ruisselaient au sol autant que ses larmes. Car elle s’était mise à pleurer. Elle pleurait toute les choses qui étaient restées en elle, et elle pleurait aussi Harry, car il était tellement cher à elle, et qu’elle avait l’impression qu’il l’abandonnait. Mais elle ne pouvait pas se décider à partir, c’était comme si elle faisait une croix sur Harry, qui pendant tous ces mois l’avait raccompagnée chez elle. De toute façon, elle ne savait pas si elle avait encore la force de bouger. Pleurer sous la pluie était quelque chose de libérant pour elle.

- Léandra tu es encore là ! Désolé, mon lave-vaisselle a eu un problème et il y avait de l’eau partout dans la cuisine !

Harry la regarda, à la fois surpris et très inquiet. Léandra n’osait pas relever la tête.

- Léandra… dit-il doucement en relevant son visage.

Il lui fit un sourire réconfortant.

- Tu es trempée, il faut que tu te changes. J’habite à côté du lycée, je te ramène chez moi, et comme ça tu pourras tout me raconter.

Elle hocha la tête faiblement, elle avait arrêté de pleurer.

Ils rentrèrent chez Harry. Ils montèrent à l’étage. Harry alla chercher une serviette pour qu’elle puisse s’essuyer, un sweat à lui et un legging qui devait appartenir à sa mère.

- Tiens, voici la salle de bain pour que tu puisses te changer.

- Merci.

Elle voulut lui faire un sourire mais c’était au-dessus de ses forces.

Elle entra dans la salle de bain, enleva ses vêtements mouillés pour mettre ceux que lui prêtait Harry et essora ses cheveux. Elle se regarda dans le mirroir. Elle paraissait si petite dans le sweat d’Harry trop grand pour elle. Elle avait la peau blanche, les yeux gonflés, et son maquillage avait coulé. Elle se détestait. Elle faisait pitié comme ça. Et elle se mit encore à pleurer. Elle se reprit et se rinça le visage. Elle fit un faible sourire et sortit de la salle. Harry l’attendait. Il vit qu’elle n’allait pas bien du tout.

- Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-il.

- Harry, je crois que je vais de nouveau mal.

Il la regarda, d’un air si triste, c’était à fendre le cœur. Il ne savait pas quoi dire.

- Qu’est-ce que je peux faire pour toi ?

- Est-ce que tu pourrais me reprendre dans tes bras ? Tu sais, comme la fois où tu m’avais hurlé que Louis ne m’aimait pas.

Il s’approcha et la serra fort contre lui. Très fort. Ils restèrent comme ça longtemps, elle était tellement bien dans les bras d’Harry, la tête dans enfoui dans son cou. Elle avait envie d’arrêter le temps.

- Je pourrais rester comme ça des heures. Murmura-t-elle.

- Moi aussi.

Elle se sentait déjà mieux. C’est là qu’elle comprit, Harry n’était jamais partit, pas à un seul moment, il avait été là du début à la fin. C’était toujours lui qui l’avait écoutée, rassurée, aidée. Elle avait tellement besoin de lui. Son corp fonctionnait à l’Harry, son cerveau marchait à l’Harry et son cœur battait à l’Harry. Qu’aurait-elle fait s’il n’avait pas été là ?  Elle l’aimait tellement… Bien plus que de l’amitié.

Elle enleva sa tête de son cou, la leva vers son visage, et l’embrassa. C’était magique, tellement agréable… Elle sentait des papillons dans son ventre. Harry rompit le bai.ser, prit son visage dans ses mains et la regarda dans les yeux. Puis il l’embrassa à nouveau.

Et Léandra se dit que, finalement, c’était une magnifique journée.

 

 

Lily, la mère d’Harry, arriva enfin devant chez elle. Elle venait de passer une journée épuisante. Elle posa ses trois sacs de courses pour attraper ses clefs et ouvrir la porte.

- Harry ? appela-t-elle.

Aucune réponse. Elle entendait le son de la télé.

- Harry ?

Toujours pas de réponse. Elle se dirigea vers le salon, et trouva son fils allongé dans le canapé, endormis, avec une fille dans ses bras.

 

Samedi, 18h45. Lilou était à la fois e.xcitée et affolée. Niall n’avait pas annulé leur rendez-vous. Ils n’allaient être qu’à deux. Elle ne savait toujours pas où il l’emmenait. Elle avait tellement hâte ! Elle s’était fait toute belle, pas trop, pour ne pas paraitre bizarre, mais quand même bien jolie. Elle avait attaché ses cheveux violets en un chignon ( elle ne s’attachait jamais les cheveux le matin car elle n’avait pas le temps), elle avait mis une robe patineuse qui marquait bien sa taille fine, s’était maquillée plus que d’habitude, mais n’avait pas pu abandonner ses chers doc marteen’s. Et maintenant, elle attendait, assise sur l’escalier, car elle n’avait rien d’autre à faire. Niall sonna à 19h02, elle le savait car elle regardait l’heure quasiment toutes les minutes. Elle s’empressa de l’ouvrir avant que sa mère ne le fasse.

- Salut Niall ! s’écria-t-elle.

Niall mit un certain temps à répondre.

- Qu’est-ce que tu es belle les cheveux attachés.

Elle rougit et lâcha un petit merci.

- Bon, on y va ? s’exclama Niall.

- C’est parti !

Devant sa maison était garée une vielle voiture. Niall ouvrit la porte du côté passager et l’invita à y entrer.

- Je sais, ce n’est pas une voiture de contes de fée, mais je n’ai que ça.

- Elle est parfaite. Répondit-elle en s’asseyant.

Niall s’installa à son tour.

- Alors, où veux-tu m’emmener ? demanda Lilou.

- Je dois à garder le secret jusqu’au bout.

Et la voiture démarra. Durant le trajet, Lilou essayait de faire attention au panneau pour se localiser, mais elle ne sut trouver où Niall l’emmenait. De temps en temps, il jetait des coups d’œil vers elle en souriant. La voiture s’arrêta. Lilou sortit de la voiture pour voir un immense lac en face d’elle. Il faisait déjà nuit et la lune se reflétait dedans.

- Ho Niall, c’est tellement beau !

- Et encore, tu n’as rien vu !

Il ouvrit le coffre et en sortit un panier.

- Génial ! Un pique-ni.que !

Niall déplia une couverture sur le sol et ils s’installèrent dessus. Lilou n’arrivait pas à détacher ses yeux du lac, qui brillait sous les lumières des étoiles. Elle soupira.

- C’est tellement beau…

- Charmant tu veux dire ? fit Niall avec un clin d’œil. Bon, attends-moi ici je vais chercher la nourriture.

- Mais Niall, le panier en est déjà rempli !

- Ha, tu dis ça parce que tu n’as pas encore goûté les délicieux beignets qu’ils font ici !

- Je viens avec toi alors. Répliqua-t-elle en se levant.

- Non, toi tu restes ici.

- Mais…

- Tu restes ici !

Il partit et Lilou se rassit. Elle regarda au-dessus de sa tête, le ciel était si beau. Il était rempli d’étoiles, et il était d’une couleur splendide. Quel moment incroyable. Pour l’instant, la soirée était parfaite.

Niall revint, une guitare à la main.

- Je t’ai écrit une chanson, je l’ai appelée Little things. Dit-il.

Lilou sourit de toutes ses dents, il lui avait écrit une chanson !

Niall commença à chanter. Il avait une voix si belle, et la mélodie était si douce… Tout en chantant, Niall se rapprochait de plus en plus d’elle, si bien qu’il finit la chanson en la lui chuchotant à l’oreille. Puis, quand la chanson fut terminée, il inclina sa tête et lui donna un bai.ser au coin des lèvres, c’était presque sur sa bouche. Il se plaça en face d’elle.

- J’ai vu dans un film qu’ils appelaient ce genre de bai.ser un « bai.ser volé ».

- Ca veut dire que je t’en dois un vrai ?

- Je crois que oui.

Alors il s’approcha doucement d’elle et l’embrassa. Lilou était au comble du bonheur, tout cela ressemblait à un rêve.

Ils s’allongèrent dans l’herbe humide et regardèrent le ciel. Lilou se tourna pour être face à Niall, qui en fit de même.

- Est-ce que tu m’aimes ? demanda-t-elle.

- Quelle question ! fit-il en jouant avec ses cheveux. Je suis fo.u amoureux de toi, je t’aime comme il n’est pas possible. Je t’aime à vouloir t’écrire pleins de chansons. Je t’aime à idolâtrer le sol que touchent tes pieds. Je t’aime à vouloir écrire chaque mots qui sort de ta bouche sur un carnet pour en faire un poème. Je t’aime Lilou.

Elle sourit et l’embrassa encore. C’était le plus beau jour de sa vie.

 

 

Epilogue :

1 an plus tard. Léandra va mieux, les années sombres sont derrières elle. Sa mère est toujours aussi peu présente, mais ce n’est pas grave, car il y a Harry, et il comble largement l’espace de son cœur laissé vide jusqu’à présent. Lilou est toujours avec Niall, et chaque jour ressemble à un rêve. Elle a décidé que c’était l’année du changement. Elle est entrée dans une prestigieuse école de danse et a repris la guitare. Elle a même abandonné ses cheveux violets, maintenant ils sont bleus clairs. Louis et la cousine de Liam, Mia, s’aime malgré la distance. Ils essayent de se voir tous les mois et s’appellent et font des skype régulièrement. Ça fait 6 mois que Zayn sort avec une jolie fille nommée Perrie. Quant à Liam, il vient de rencontrer une certaine Sofia…

 

 

 

Voilà, c'est la fin de ma fiction, j'espère qu'elle vous aura plus et merci à toutes celles qui l'ont suis jusqu'au bout ! :)