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Mon QSJ s’est éffacé, donc ne vous étonnez pas si il n’y a pas tout …je le refais au plus vite.
ANNONCE!
SI VOUS AIMEZ MON
HISTOIRE, VOUS AIMEREZ
SANS DOUTE CELLE DE LA
MERVEILLEUSE:
DEESSEDELANUIT !!
Allez la voir!!
DSL SI JE PREND DU RETARD...ET JE PARS PENDANT TOUTES LES VACANCES DONC JE RISQUE DE PAS BEAUCOUP AVANCER D'ICI LONGTEMPS...
Sommaire :
QSJ ?
Règles
Petits mots gentils
Histoire
Remerciements
QSJ ?
J’ai 13 ans, j’adore le bleu, et j’ai plusieurs dollz. Je n’ai pas de dollz principales donc inutiles de la demander.
REGLES
C’est la rubrique qui me prennait le plus de place, j’espère ne rien oublier.
-Pas de demande d’amitié !! Elle se créé, mais ne se demande pas.
-Pas de demande de cadeaux ni de codes.
-Pas de langage « sms » ou « kikoolol ». Je ne tiens pas compte des fautes d’orthographes.
-PAS DE CHAINES !!! Les dollz seront signalés.
PETITS MOTS GENTILS
Comme mon qsj a été supprimé, il n’y en a plus. Je mets ceux qui m’ont le plus touché, pas les « j’adore ». Dsl mais sinon il y en aura trop ! ;)
HISTOIRE
Pour différencier toutes les parties, il y aura des couleurs différentes…Bonne lecture !
Chaque nouvelle partie sera en bleu, puis sera en noir ou mauve, selon la couleur qu'il y avait avant. Bonne lecture!
TRISTE SANS TOI
Parfois, on trouve que la vie est sans couleur. Que c'est triste la vie. Quand on a raté dans un contrôle, on qu'on a 0, on est triste, fâché contre soi même. Mais rien ne peut être plus triste que cette histoire.
C'était l'année dernière, depuis ce temps je n'en ai fait par à personne, mais une partie de moi est morte, à cause du chagrin que j'éprouve.
Je m'en souviendrais toute ma vie, si un jour prochain, j'ai l’Alzheimer, ce souvenir restera tout de même dans ma tête.
J'étais à mon cours de danse classique, j'ai toujours rêvé de devenir un petit rat de l'opéra. Mila, ma professeure parlait au téléphone, c'était la pause. Elle parlait d'une voix grave, mais je n'ai pas fait attention à ce menu détail.
Avec mes copines, nous nous racontions les derniers potins de notre collège, du spectacle de fin d'année qui avait lieu dans un mois...et de notre sujet favori: les gars.
La pause était terminée. Nous reprenions nos emplacements pour commencer la chorégraphie. Nous attendions la musique, mais elle n'est pas venue. C'est Mila qui est venue. Elle m'a fait signe de la suivre. Ce n'était pas son genre de parler par gestes, j'aurais du me douter qu'il y avait anguille sous roche.
Mila me passa le téléphone, tout ça en silence. J'entendis une voix étouffée par les pleurs à l'autre bout du téléphone. Maman.
-Bonjour ma chérie. Comment vas tu?
-Maman, il est 14h et je t'ai déjà vue plus d'une fois aujourd'hui. Qu'y a t-il? Ma demande pour Louis le Grand a été refusée?
-Non, c'est bien pire...
Je ne voyais pas ce qui pouvait être pire que ne pas être acceptée dans le lycée qu'on voulait.
-Rentre à la maison Ambre, s'il te plait, dit maman
Avec une voix aussi plaintive, je ne pouvais pas me permettre de rester au cours de danse. Je fis part de ma conversation à Mila, qui me conseilla de rentrer.
Quand je suis sortie à l'air libre, et au soleil, j'étais loin de me douter que c'était la dernière fois que je voyais les couleurs de la vie...
*****
Ma mère reposait, assise, la tête entre les mains sur notre canapé en velours rouge. Elle avait les yeux rougis par les larmes. Son maquillage coulait le long de ses joues. Comment de temps avait-elle pleuré? une heure? Longtemps, en tout cas. C'était la deuxième fois que ma mère pleurait. La première fois, c'était quand elle était tombée à vélo, et, elle s'était cassée le poignet.
Aujourd’hui, elle avait pleuré toutes les larmes de son corps. Je suppose que vous voulez connaître la raison de cet état? Mais avant, retournons 7 ans en arrière.
J'avais 7 ans et j'entrais en CE1. J'avais déménagé 2 semaines plus tôt, et j'appréhendais la rentrée des classes. Je fus bien accueillie par mes nouveaux camarades. Dès les premiers jours, je me fis plusieurs amis, et un meilleur ami. Ce meilleur ami s'appelait Eliott.
Pendant nos 4 années de Primaire, nous le sommes restés. Par la suite, vers la fin de la sixième, nous nous sommes découverts de réels sentiments l'un pour l'autre. Nous nous aimions, et profondément. Nos parents, déjà amis, se sont rapprochés. Un week-end sur deux, nos deux familles se retrouvaient pour pique-*** ou aller à la patinoire. Je n'imaginais pas ma vie sans Eliott (c'était réciproque), et mes parents n'imaginaient plus leurs week-end sans ceux d'Eliott.
Maintenant, je pense que vous avez compris que nos familles étaient très liées. C'est pourquoi vous allez comprendre la suite.
Maman me prit les mains, et les serra forts dans les siennes.
-Qu'y a-t-il? demandais-je, d'une voix douce.
-..SNif....EHHH....snifffffff....Morrrrrrrrrrt!!!!!!
-Je n'ai pas compris, qui est mort?
-...sniffffff
-Écris leurs noms...
Je suis donc allée chercher du papier et un crayon, tout en pensant prévenir dès que possible la famille d'Eliott, les Jurdinhé.
-Tiens, dis-je.
Mais Maman savait lire dans mes pensées, comme toutes les mères savent le faire avec leurs enfants.
-Tu...ne...sniiiiiiiiff ...pourra...pas...iffffff
Tout à coup, une très, très, très désagréable pensée effleura mon cerveau. Non, non, ce n'est pas possible! Il ne peut pas être...non, je dois me tromper.
-Maman, rassure moi, ce ne sont pas les Jurdinhé qui sont mooorts?, mais je me doutais bien de la réponse, et ma voix trahissait cette peur.
-SiiIIi. Le diable les a convié à sa table.
Pause:
Comment Eliott, comment mon boyfriend pouvait être mort? Comment Maman avait réussi à tenir le coup jusqu'à que j'arrive? Et quand Papa reviendra, pour apprendre la terrible nouvelle? Comment, sur 7 milliards d'habitants, le malheur sonnait à notre porte? On se croirait dans un film, avec les morts, les blessés... Et, tous les cadeaux qu'il m'a offers, ce sont à présent des cadeaux d'un mort. Ce qui me choque le plus là dedans, c'est qu'il ne sont pas morts de maladie, donc...Non. Impossible. Un être vivant, a tué . Tué toute une famille de gens honnêtes et bons, généreux en plus!
Fin de la pause.
-Maman, il, il faut que je réfléchisse.
Comment moi, la plus "victime" dans tout ça je ne pouvais pas pleurer?
Je suis...un monstre.
Mon regard fit le tour de ma chambre, et s’arrêta sur une photo de nous deux. J'observais la photo en silence. Nous avions tous les deux un grand sourire. Le blanc et les écharpes volantes derrière nous indiquaient que nous nous trouvions dans notre endroit préféré: la patinoire.
Ma tête était posée sur son épaule, et sa tête sur la mienne. Une pause de couple assez classique. Notre sourire pouvait laisser croire que la vie est belle, qu'il ne passe rien de grave (vrai), qu'il ne s'est rien passé de grave (vrai), et qu'il se passera rien de grave ( GRAND faux).
Mes longs cheveux châtains clairs "volaient" à cause du vent. Mon regard noisette regardait l'objectif, mes yeux souriaient.
Son bonnet cachait le haut de ses yeux gris-verts. Ses cheveux marron "volaient" dans la même direction que les miens. Il m'enlaçait.
Voila tout ce qui me restait de lui: des photos.
*****
Nous voici Jeudi 12 Mai, j'affronte mon premier jour d'école sans Eliott. Enfin non, pas le premier, il a déjà été malade au point de na pas pouvoir aller au collège. C'est mon premier jour sans je puisse me dire: "Il a la gastro?"," Il faut que je lui téléphone ce soir, je me demande ce qu'il peut avoir comme maladie", "Combien de jours va-t-il rester au lit?" . Non, aujourd'hui, je ne peux me dire qu'une chose: "Quel est le con qui a tué les Jurdinhé?" ou "Eliott, tu me manques" ou encore, "Je ne reverrai jamais Eliott", et tous les trucs de ce genre.
Aujourd'hui, Eliott n'est plus, il faut que je me fasse une raison.
J'entrai dans la salle de mon pas monotone, et m'assis. Mais, deux tables plus loin, il y avait une chaise libre. Une chaise qui normalement est occupé par...non, arrêtons de penser à lui sans cesse.
Quoi? Qu'est ce que je viens de dire? Ne plus penser à lui? Suis-je folle? ou un monstre?
*****
La maison était vide. Je regarde ma montre: 17h46. Maman devrait être rentrée. Je ne m'inquiète pas. Elle doit traîner avec des amis et leurs raconter l'histoire tragique. Je fais mes devoirs en vitesse, pour aller sur l'ordinateur. Comme à mon habitude, j'ouvre ma boîte mail. Évidemment, je n'en ai pas de la part d'Eliott. En revanche, j'en ai un de la part de ma tante Trecie. Elle veut que je vienne chez elle.
Ma mère arrive. Il est tard, 19h30, tout au plus. Elle a l'air en pleine e. Je l'interroge du regard. Le sien me dit qu'elle a mangé au resto chinois. Manger? Si tôt? Ça ne lui ressemble pas. D'ordinaire, elle mange après moi.
-Ma chérie, il faut que je te parle des Jurdinhé.
Mon sang se glace, mais ma mère continue.
-J'ai appris qu'ils étaient morts d'un incendie. Je n'ai pas très bien compris, mais le commissaire va t'expliquer tout ça mieux que moi.
-Un commissaire? Qu'est ce qu'un commissaire vient faire dans l'histoire?
-...
Je n'ai pas le temps de répliquer, quelqu'un sonne à la porte. Sûrement ce commissaire dont maman m'a parlé.
J'ouvre la porte. Un petit homme rond se tenait dans l'encadrement de cette dernière. Il portait un costume bleu marine, ainsi qu'une petite toque, bleue elle aussi. Il avait une fine moustache brune. Il avait franchement pas l'air sympathique.
Pendant que je l'observe du coin de l’œil, il sort une cigarette et un briquet. Avant qu'il n'ait pu faire sortir du feu du haut du briquet, je lui adresse la parole:
-Si vous venez nous faire une petite visite, je crois devoir vous annoncer que cet appartement est non-fumeur.
-Hmmh.
Il entra d'un pas "je suis sûr de moi, je ne me trompe jamais".
-Mkrr. Je suis venu pour vous annoncer les circonstances de mort de vos amis.
Ce petit bonhomme ne m’intéressait plus. Seules ses paroles comptaient à présent.
-Monsieur Paul Jurdinhé, sa femme Alicia Jurdinhé et leur fils Eliott Jurdinhé sont partis dans la nuit du Mardi 10 au Mercredi 11 Mai dans le petit village de Bourganeuf. Leur maison à pris feu pendant la nuit. Apparemment, le père Jurdinhé a pris un seau d'eau et l'a versé sur la source d'incendie. Par la suite, leurs corps ont été carbonisés, ainsi que la maison toute entière.
Il y eu un silence d'une minute. Nous devions digérer ça. Pendant que je ruminais, j'étais loin de me douter que le commissaire me détaillait. Il reprit la parole:
-Jeune fille, quelques photos ont été sauvées de l'incendie, et je crois que l'une d'elle t'appartient.
-...Comment ça?
Il me montra une photo d'Eliott et moi, à un pique-***. Les fleurs roses et blanches m'indiquaient que nous nous trouvions dans la roseraie du parc Ganfram. Cette fois-là encore, nos regards et nos sourires indiquaient que nous étions totalement insouciants.
-Merci, dis-je d'une petite voix. Je repris:
-Monsieur, je me trouve peut-être mais je crois me souvenir que vous avez dit que Paul avait "apparemment" pris un seau d'eau, c'est ça?
"Monsieur" approuva d'un signe de tête.
-Pourquoi " apparemment" ?
-Notre équipe et moi même ne pouvons pas déterminer exactement comment s'est passé l'incendie. Nous avons néanmoins trouvé un seau avec les empreintes digitales de Paul Jurdinhé,
mais nous ne sommes pas certains que le mari est été en possession du seau d'eau.
Voyant mon regard interrogateur, il continua.
- Le seau d'eau appartenait à une voisine de vos amis. Elle l'a confirmé en montrant une photo d'elle et du seau en question. D'autre part, le seau se trouvait à plusieurs mètres du père Jurdinhé et de la source de l'incendie.
-Pouvons-nous être sûr que ce soit les Jurdinhé qui étaient dans l'incendie?
Le commissaire prit un air grave.
-Disons que...l'incendie a duré plusieurs heures. Les corps étaient carbonisés, mais ce sont les seules personnes portées disparues, et qui d'autre qu'eux pouvaient entrer?
Je ne réponds pas. Un portable sonne. Le commissaire prend le sien et répond. Après quelques instants de réflexion:
-Je suis désolé, je reviens aussi vite que possible. Le devoir m'attend.
Mouais. Je ne suis pas très convaincu de l'histoire de ce commissaire mais bon. Il y a pas d'autres versions plausibles.
Il y en quand même quelques choses qui me chiffonnent:
-Le sceau a été retrouvé à plusieurs mètres de Paul, qui lui même se trouvait à plusieurs mètres de la possible source d'incendie.
Rien ne vous gêne là dedans? Moi, il y a deux points.
-1) Mes amis ne sont pas des voleurs. Qu'est ce qu'un sceau de voisine venait faire là de dedans?
-2) Je ne m'y connais pas trop mais, pour qu'un incendie prenne de l'ampleur jusqu'à avaler la grande maison des Jurdinhé, il fallait au moins une heure! Et je parle d'un incendie de taille moyenne. Cet incendie, il a brûlé assez longtemps et il est était assez gros pour brûler: la maison des Jurdinhé, les 2 000 m² de jardin, et leurs corps tout entiers. Je vous rappelle que les corps ont tellement été cramés qu'il est impossible de les identifiez à vue. Pensez-vous que la source d'incendie de cette ampleur soit dure à trouver?
Personnellement, je ne crois pas.
*****
Lundi. Collège. Bruit. Fatigue. Sans Eliott. Longue journée. Heure de colle à 17h pour non respect de la propreté (j'ai sois disant jeter des mouchoirs sales dans les couloirs).
La journée est TRES longue. Les heures se succèdent. Les profs s'étonnent qu'Eliott ne soit pas là. Qui va signer son absence? Mes amies viennent autour de moi. Elles ne savent pas pourquoi je suis dans cet état. Je ne leur dis pas. Je ne veux pas en parler. Sauf pour pleurer. Les deux meilleurs amis d'Eliott sont au courant pour lui.
Nous nous réconfortons. Gaspard me prend dans ces bras, tout en versant des larmes discrètes. Corentin, lui, se contente de se joindre à nous. Nous pleurons notre ami. Les gens se demandent pourquoi nous sommes comme ça: Gaspard est avachi sur un banc, sa main droite est posée sur mon épaule, Corentin bouge dans tous les sens, nous parle, fais des blagues. Mais à l'intérieur, Corentin est triste, lui aussi. Mais il n'est pas comme nous. Il ne montre pas sa tristesse, il l'évacue dans les blagues.
Je demande, entre deux blagues:
-Je suis collé ce soir, est ce que un de vous deux peut venir avec moi?
Ils ne peuvent pas. Gaspard à cours de badminton et Corentin doit rentrer chez lui, et vite. Sinon, sa mère vient le chercher, elle lui fous la honte.
*****
A 17h, je m'entre vers la salle de permanence. Elle est vide.
Machinalement, je me dirige vers ma place habituelle : 5ème rang, à droite. Cette place est géniale. Tout d'abord, parce qu'elle est à côté du radiateur, mais aussi de la fenêtre. Quand nous devons nous mettre un par table, Eliott se met à l'opposé par rapport à moi.
Une surveillante, Leïma, arrive et me voie seule.
-Tu es seule? s'étonne-t-elle
-Faut croire...dis-je d'une voix mélancolique.
Leïma me regardait avec des yeux ronds. Pas étonnants. Je ne suis pas le genre de fille à être collé. Encore moins à être collé seule .
C'est ma troisième heure de colle de l'année. La première, Eliott avait fait des blagues, et j'avais éclaté de rire....au mauvais cours.
C'était en cours de français. Notre professeur était quelqu'un de très froid, pas très comique. Quand j'avais rigolé, il nous avait regardés d'un oeil noir. Première heure de colle.
A la deuxième heure de colle, j'avais été accusé par Marine ( une c***e) d'avoir insulté des personnes. A mon grand soulagement, elle avait choisi de dire cela à un prof qui m'aimait bien.
Ce jour là, Eliott étais venue pour mon heure de colle. Tout le collège savait que nous étions très liés. Maintenant, je crois que vous avez compris l'étonnement de Leïma à me voir seule.
Cette dernière me questionne. Je réponds docilement. Les élèves exclus déboulent. Ils me regardent, étonnés de me voir collé en perm, seule. Parmi eux, Jonas. 3ème, comme moi. Il a redoublé 2 fois sa troisième car il ne réussissait pas le brevet des collèges. Pourquoi il n'est toujours pas exclus? Tout simplement car il est le neveu de la principale adjointe.
Jonas me court littéralement après depuis la 4ème , où il était déjà en 3ème. Au bout de 6 mois, il a enfin compris que je sortais avec Eliott, et l'a frappé.
Sans écouter les interdictions de Leïma, il s'est mis à côté de moi, et à mis sa main sur mon épaule. J'étais répugnée. Leïma l'a vue, et ma demandée d'aller voir les CPE pour leurs transmettre un mot. En voyant l'heure, j'ai pris mon sac avec le mot, et je suis partie du collège en passant par le bureau des CPE.
Ils n'étaient pas là. Les couloirs étaient vides, sans un bruit.
*****
Le lendemain matin, un samedi de beau temps, avec Corentin, Gaspard et Joanna, l'aînée d'un an de Corentin, nous sommes allés à Bourganeuf.
La grande maison des Jurdinhé était enseveli sous les cendres. Les corps n'étaient plus là.
Je ne sais pour quelle raison, l'endroit où je me trouvait exactement me semblait chaud...plus noir que les autres endroits. Je me baissai. Sous mes pieds, il y avait une chose dure, mais fine. Je la ramassai : le bracelet qui nous liait, Eliott et moi. La petite pierre en saphir était intacte, mais le cordon de cuir avait disparu. Je serra le saphir dans ma paume, qui m'entailla. Des grosses larmes jaillirent de mon corps, et je me laissa choir sur les cendres.
Gaspard, que le bruit de ma chute avait alerté, m'a rejointe. Je pus voir ses larmes. Ses cours cheveux noirs d'ordinaire ébouriffés étaient aplatis. Nous avons pleurés.
Joanna arrive, suivie de son frère. Si quelqu'un arrivait à ce moment là, il aurait contacté un hôpital psychiatrique. Corentin et moi étions recroquevillés par terre, nos larmes mouillant un rayon de 2 cm autour de nos têtes. Joanna était agenouillée vers nous, tête baissée. Gaspard, lui, était assis, son dos contre celui de Joanna, les genoux sous son menton.
Au bout d'une demi heure dans cette position, nous décidons d'aller à l'hôpital voir les corps consumés avant qu'ils ne soient incinérés. Le personnel de l'hôpital nous laissa entrer dans la pièce où reposait les Jurdinhé, non sans méfiance.
La pièce est très blanche. En voyant le corps brûlé d'Alice, je ne peux contenir mes larmes.
A ses côtés, le corps de Pierre était dans un lit, blanc lui aussi. Il n'y avait que 2 lits. Où était le troisième? Joanna, plus réactive que moi la posa à ma place.
-A! Le petit? Il a été placé dans une autre pièce. Selon les docteurs, il ne serait pas mort de l'incendie mais d'autre chose. Il "l'examine" dans une autre pièce mais elle est interdi au public, désolée.
Joanna eut énormément de contenir son calme devant cette réponse. Elle était tout de même très proche d'Eliott! Moi, j'étais....autre part. Seul le contour de l'infirmière traversait mes yeux. J'étais....hors de moi.
*****
Je me reveille, ruisselante de sueur. Ai-je rêvé? Non, Eliott est bien mort, je le sais seulement parce que je ne suis pas chez moi. Le lit est dur, l'oreiller froid. Je me trouve dans une petite pièce, très éclairée. En me relevant, je manque de m'évanouir.
Eliott se tient devant moi. Plus beau que jamais. Il a les affaires qu'il portait le dernier jour où je l'ai vu. Je ne me suis pas retenue de ma lever à toute vitesse et de l'étreindre avant qu'il disparraisse. Mes pieds ne touchent plus le sol, je m'élance vers lui, qui est à quelques mètres de moi.
Il a le regard dans le vague, ne sourit pas. Quelle fut ma decption quand je me m'aperçut que le traversait. Au moment où mon bras le transperçait, il se réveilla de sa transe.
"Ambre!! Comment vas-tu?
-C'est à moi de te retourner la question, tu n'es pas solide!
-A oui! les flammes...
Son ton indiférent me laissa perple.xe.
-Hein? Eliott, tu es mort.
-Oui Ambre, je sais. Comment?
-Selon les gens, dans un incendie. Mais je n'y crois pas.
Il rigola.
-En effet, c'est un assassinat. Ambre...j'aimerais rester auprès de toi, mais le temps pour te parler m'est compté. Il faut que tu retrouves Yan. C'est un ami qui pourra t'éclaircir. En attendant, il faut que tu partes loin d'ici. Mon assassin est à ta recherche.
-Mais...Eliott...
Il ne me laissa pas continuer, il agita les mains, et devient plus réél. Il m'embrassa une dernière fois, avant qu'un brouillard blanc ne s'empare de lui. A jamais. Tout en partant, il me crut l'entendre dire :
-N'oublie pas Ambre, Yan. Cherche le. Je t'aime."
*****
Mon réveil était dans une infiermerie. Blanche, encore. Je me réveille, tremblante. Des têtes sont autour de moi. Joanna, Corentin, Gaspard, et deux autres personnes en blouses blanches.
-Ambre!! s'écria Joanna en me voyant cligner des yeux, tu t'es évannouie!
Cela ne me ressemblait pas de m'évanouir. Pourtant, Joanna ne mentait pas.
-Combien de temps? demandais-je d'une petite voix.
Gaspard prit la parole :
- Deux jours.
-Deux jours?! Mais mais...
C'est à ce moment que je remarque l'absence de ma mère. Personne censé être là quand son enfant s'évanoui.
-Où est ma mère?
C'était la question à ne pas poser. Les personnes présentent se regardèrent, contrariées.
-Ne faîtes pas la sourde oreille! Où est ma mère?
-Ambre..., commença Joanna.
-...tu devrais te reposer, continua Corentin".
La discution était close, et j'enrageais.
Si vous voyez des incohérences ou fautes d'orthographe, n'hésitez pas à me le dire!
J'accepte toutes les demandes d'idées et remarques. Si vous n'aimez pas, au lieu d'insulter, expliquez pourquoi.
Merci du soutien pour l'histoire! Si vous voyez des choses bizarre, n'hésitez pas à en faire part par coms, MP, ou par mail à deesse-des-histoires@hotmail.fr !
REMERCIEMENTS
Comme mon qsj s'est enlevé, je n'ai plus personne!! J'essayerai d'en mettre le plus mais vérifiez que votre nom est là car sinon vous n'aurez pas la suite!! Bisous!
-Ilonaxel
-deessedelanuit
-O--iloveohmydollz--o
-Yayaplouz
-julie-et-elle
-mixie64
-chro***-demoi
-shalima
-loulou-hmd
-moineau99
-peaceandlovedu76
-delphinemr13
-jennifer229
-boubibi9
-miss-france-2012-x3
-salome8901
-maeve060699
-rodmupli
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-chouflette
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-lunelovecar
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-rara83
-rebiha15
-clarachou13
-pititourson
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-bbpeace
-raynelechat
-edward-49cullen
-roxy6276
-isamo
-blg-du-05
-katniss-12hg
-mixie64
Pour Emma5551, j'attends un peu avant de mettre tes montages donc ne t'étonne pas si tu ne les trouves pas!
A Plus!!
جيل | جنس | مدينة | دول |
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27 سنة | إمرأة | Paris | فرنسا |
النجم المفضل | الموسيقى المفضلة | الفيلم المفضل | الوجبة المفضلة |
Lady gaga | Pop rock | harry potter | bonbons |
اللون المفضل | ألعمل الذي احلم به | برنامج التلفزيون المفضل | ألهواية المفضلة |
Bleu | crivain | ... | Voir des amies!, crire |