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L’atmosphère était différente aujourd’hui. Dalya le sentait, quelque chose d’important allait se produire, elle ne savait pas quoi, mais elle en avait la certitude. La sécheresse de la semaine n’avait rien à voir avec cela. Cela risquait d’être bien pire. Ou pas ? Peut-être serait-ce un évènement heureux, qui sait ? Dalya aimerait que ce soit vrai mais elle ne parierait pas beaucoup là-dessus… Elle sentait que cela risquait d’être grave. Assise sur la branche d’un Trifel, un grand arbre au tronc fin mais robuste, propice à l’escalade, la jeune fille regardait, perpl e x e, son village, Monivel, qui s’étendait sous elle. Pour oublier un peu ses soucis, elle se mit à fredonner et à chercher des bâtiments qu’elle connaissait. Elle trouva sa maison ainsi que celles de ses amis, Drevor et Arya. Drevor et Arya étaient ses amis d’enfance, Arya avait le même âge qu’elle : quinze ans, tandis que Drevor avait seize ans.
Arya était une adolescente aux cheveux auburn souvent tressés et aux yeux brun ambre. Elle vivait dans une famille de fermier, toutefois, jamais elle n’avait travaillé à la ferme car dès toute petite, elle avait manifesté d’évidentes capacités de Velor du Feu, comme Dalya et Drevor.
Un Velor était une personne qui possédait des pouvoirs magiques issus des éléments : l’Air, le Feu, l’Eau et la Terre, et qu’il valait mieux avoir pour ami que pour ennemi. Les Velors devaient apprendre au plus vite à contrôler leurs pouvoirs car sinon ils risquaient de provoquer des catastrophes involontairement.
Drevor était un adolescent, fils d’un riche homme d’affaire qui les avait délaissés, sa mère et lui, lorsqu’il était bébé. Il avait les cheveux noirs et les yeux d’un vert intense, et semblait toujours joyeux. Ne connaissant pas son
père, cela lui faisait un point commun avec Dalya. Elle ne l’avait jamais connu et sa mère ne voulait jamais parler de lui. Elle lui avait un jour demandé si, comme Drevor, il les avait abandonnées. Mais sa mère, Nella, lui avait alors répondu :
« Non. Avant de partir, il m’avait parlé. Il était inquiet, et disait qu’il devait partir au plus vite pour aider ses amis. Il n’est jamais revenu. Lors de cette dernière conversation, il m’a fait promettre que s’il ne revenait pas, que je garde encore espoir et que je ne prenne pas d’autre époux que lui. Nous voulions nous marier lorsqu’il serait revenu, mais cela n’a jamais été possible. Tu sais, tu lui ressembles beaucoup avec tes longs cheveux blonds clairs, et tes yeux qui changent de couleur en fonction de ton humeur. J’ai toujours aimé ça chez lui ; ils passaient du bleu foncé au bleu clair, au gris aussi parfois et quelquefois, quand il était énervé, ses yeux étaient parsemés de zébrures dorés. Et je ne sais pas si tu as déjà remarqué mais, comme lui, tu as une démarche souple et gracieuse. »
C’était la première fois qu’elle parlait autant de lui. Après avoir dit cela, des larmes perlèrent à ses paupières et elle s’était perdue dans ses pensées, paraissant aussi heureuse que triste.
« Je ne veux plus qu’elle soit triste, se disait alors Dalya, un jour je retrouverais mon père, et maman et lui vivront heureux ensemble. »
Elle y croyait, elle se pensait assez forte pour reconstruire sa famille. Cet espoir lui permettait d’avancer. La jeune fille ne savait pas où chercher mais elle avait le pressentiment qu’elle le retrouverait un jour. Calée contre le dos de l’arbre, Dalya se détendit. Elle écouta le chant des oiseaux auquel s’ajoutait, le doux souffle du vent, réconfortant après la chaleur qui avait régné, et qui, dans sa paisible course, caressait le visage de la jeune fille. Le soleil taquinait ses paupières avec une irrésistible invitation à la sieste.
Quand Dalya rouvrit les yeux, elle n’était plus adossée au tronc de l’arbre, mais dans une prairie, au milieu de magnifiques fleurs. Au loin elle vit ses parents, et ils étaient ensemble. Elle s’approcha d’eux mais à mesure qu’elle avançait, ses jambes devenaient lourdes et elle avait du mal à avancer. Soudain son père se retourna. Mais son visage était entouré d’une sorte de brume sombre qui empêchait Dalya de bien distinguer ses traits. Toutefois elle crut apercevoir un sourire, des cheveux clairs, et ses yeux, tels que sa mère les avait décrits, changeant de couleur, comme elle. Sa mère se retourna aussi. Dalya la vit nettement, ses yeux bruns pétillants de bonheur, affichant un sourire éblouissant.
« J’aimerais tant que ce soit vrai, soupira Dalya.
Français : Je t'aime.
Portugais : Amo-te.
Allemand : Ich liebe dich.
Anglais : I love you.
Italien : Ti amo.
Espagnol : Te quiero.
Suédois : Jag älskar dig
Tahitien : Ua there vau ia oe.
Arabe : bahabek. أحبك.
Néerlandais : Ik hou van je.
Turc : Seni seviyorum.
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