VELURYA

alias Vel

Ici j'écris des mots. Des mots fictifs, des mots réels. Des histoires vraies, des histoires imaginéees. Ici j'écris. Parce que j'aime écrire, parce que j'ai oublié le sentiment de bien-être que cela me procurait. Et si l'envie de me parler vous prend, n'hésitez pas. Je serais ravie de pouvoir discuter avec quelques personnes, de tout et de rien. Pour les demandes de RP, je ne suis pas non plus fermées. Mais j'ai clôturer mon site, alors il faudra vous contenter de quelques personnages faits de façon sur-mesure. Ici c'est un débarras. En tout cas c'est le mien. 

J'ai oublié ton odeur mais pas tes yeux

Le gris couleur tempête, celle qui te va le mieux 

Elle était seule ce soir. Etrangement cela ne la changeait pas de son quotidien. Habituellement, il était là. Il était là dans sa vie. Il racontait à tout va, à qui veut bien l'entendre à quel point elle était parfaite et formidable. Pour autant, dans l'envers du décor, c'est tout sauf ça qu'elle ressentait. Elle se sentait toujours de trop, toujours incomprise. Il lui fallait quelques verres pour digérer quelques discussions, des échanges un peu foi.reux, des phrases qui la sortaient hors de ses gonds. Elle avait l'impression d'être devenue une vieille ménagère qui répétait sans cesse les tâches à faire pour l'aider. Parce qu'elle voulait croire que tout était 50/50. Si elle travaillait et payer autant que lui, il devait s'impliquer dans le foyer autant qu'elle. Mais plus le temps passait, et plus elle se flétrissait. Elle finissait par s'énerver, comme si elle s'énervait sur un pauvre gamin capricieux. Parce que la triste réalisté des choses, c'est que le fameux gamin en question c'était lui. Elle terminait toujours par faire ce qu'elle lui demandait de faire. Et ce n'était pas un manque de patience. Elle était capable de patienter 3 minutes comme 3 heures. Elle lui laissait même 3 mois pour effectuer cette si simple tâche. Elle avait l'impression de passer au second plan. De devenir une tapisserie. D'être un second choix, de ne plus être la priorité qu'il van.tait tant. Elle avait l'impression de jouer dans un remake de Cendrillon. Et pire que ça, il devenait méchant même lorsqu'elle était en danger. Alors au fond d'elle, elle espérait. Que tout redevienne comme avant. Ou elle cherchait, comment y trouver son co.mpte dans toute cette histoire. Elle voulait avoir le fin mot de l'histoire. Il fallait réfléchir à comment tout cela pourrait être bénéfique pour elle, comment elle pourrait pro.fi.ter de la situation. Elle en était arrivé à un stade bien bas. Mais elle savait que même sans lui, elle ne serait pas plus heureuse. Peut être plus libre, plus soulagée. Mais triste. Triste de vivre une vie de misère. Triste de ne plus avoir quelqu'un avec qui partager ses journées. Sado-maso de rester dans une telle situation? Elle ne savait pas. Parce qu'elle savait l'aimer. Elle se répétait souvent les phrases qu'il avait pour habitude de crier sur tous les toits "de nous deux, c'est moi qui aime le plus" ou bien encore "je ferais tout pour toi". Elle savait pertinamment qu'il était un bon chanteur, un beau parleur. Parce que ses actes ne volaient bien hauts. Pour la plupart ils restaient même à ras du sol. Aussi bas qu'elle pourrait les piétiner. Aussi bas qu'elle pourrait faire de la corde à sauter par dessus.