Ceci est un texte fictif

Elle courait dans la rue à ne plus pouvoir respirer. Son coeur battait fort dans ses oreilles, la sueur froide glissait lentement dans son dos. Elle courait une lettre dans la main. ""Je t'aime" Non ce n'est pas vrai sinon tu n'aurais jamais pensé à faire ça!" Ses cheveux humidifiés par la sueur se collaient sur son visage. Comment avait-il pu? Elle ne comprenait pas. Il avait l'air si heureux, si bien. "Tu étais mon soleil". Elle avait l'impression que chaque mot lui mentait. Elle les détestait. De plus en plus, à chaque seconde. Son cerveau semblait submergé d'idée. Elle arriva enfin devant la porte de leur immeuble. Elle ne savait pas ce qu'elle devair faire mais elle le faisait. Ses mains tremblèrent quand elle voulut prendre ses clés. Quand elle réussit à mettre la clé, elle commença à avoir peur. "Ne m'oublie jamais.". Elle appela l'ascenceur. Une fois, deux fois. Elle décida de prendre les escaliers. Elle n'avait plus le temps. Elle faisait de grandes enjambés, sautant trois marches à chaque fois que ses pieds se levaient. Elle ne voyait plus la fin de cet enfer, les secondes duraient des minutes et les minutes des heures. Puis elle vit sa porte. Elle chercha encore une fois ses clés mais la porte était entre-ouverte. Son coeur se serra et elle comprit. Derrière cette porte se trouvera son destin. Elle prit une grande bouffée d'air et poussa son obstacle. À l'intérieur, tout était normal. Elle inspecta les chambres, la cuisine. Rien. Puis elle jeta un coup d'oeil au salon. Son coeur s'arrêta, son cerveau dé***cta."Excuse moi.".Elle le voyait faire le pendule. Tic, tac, tic, tac, faisait ses pieds suspendu au dessus du sol. Un tabouret se trouvait sur le sol, renversé. Ses yeux ne pouvaient quitté son visage, sans vie. Le monde s'effaça. Tout leur petit monde. Elle repensa quand ils avaient parlés d'enfant, de maison, d'animaux. D'une vie à deux. Il avait eu la force de réfléchir à son geste. La force de mettre cette corde à son cou et d'exécuter sa sentence. Ne laissant qu'une lettre et une femme derrière. Ses yeux voyaient trouble, les larmes l'aveuglaient. Elle tomba au sol, pleurant, criant. Ce n'était pas de ses plans. Il devait être là, au près d'elle. Elle avait encore l'impression, qu'il sortirait de nul part, la prenant dans ses bras. "Ce n'était qu'une blague.". Elle levait sa tête. Mais elle était bien seule avec un morceau de chair pendu par un fil. Sa vue devint noir, son coeur explosa. Plus rien n'existait. Elle voulait lui dire qu'elle l'aimait. Elle se mit en foetus. Elle sentait Ses bras la prendre contre lui. Elle pouvait encore sentir son odeur, elle imaginait ses yeux la regardant avec amour et douceur. Puis ils s'effacèrent, ne laissant voir que ce qui se trouvé dans la pièce. Elle se retourna, pour elle son salon n'existait pas. Il était là, elle le savait. Son monde devint noir et elle le voyait. "Je suis là, vient avec moi.". Mais elle ne bougea pas. Elle le regardait juste, en souriant. Des ombres avancèrent vers elle. Ils lui parlaient. Mais que pouvait-il raconter? Elle s'en foutait. Elle voyait juste ces ombres emportaient son ami. Elle se leva d'un bond, hurlant de rage et pleurant jusqu'à que plus d'eau dans son corps. Puis parmis les ombres, elle reconnut une personne. Sa mère. Elle se calma, regarda la scène incrédule, les yeux comme des soucoupes. Dans la pièce se trouvait  sa mère et des ambulanciers. Le corps n'était plus là, ni la corde. Puis tout en regardant son salon, sa mère la prit dans ses bras mais elle ne lui rendit pas son étreinte. Elle était perdue. Après ça, on l'obligea à monter dans l'une des ambulances, l'emmenant dans un hôpital. Elle voulu fermer les yeux, juste un instant, mais elle sentit son corps tombait comme une pierre. Elle entendit des bruits puis, plus rien.