Ah, 1863. Le temps des belles femmes, des étoffes, des grands magasins. Le temps de la pluie d'argent, le temps clinquant, le temps des soirées, le temps des réputations, le temps des ragots. Le temps du trop. Voila dans quel genre de monde grandit Marguerite. Marguerite fille de dix sept ans, fille d'une des duchesses les plus connues de la ville, vivant dans une famille à la réputation intacte, mais alors vraiment intacte. Un ennui mortel. Le plus malheureux dans tout ça, c'est que Marguerite n'est pas tellement dérangé par cet ennui, elle suit les règles comme une jeune fille obéissante, elle n'en détourne aucune. Aucun rebondissement, rien, le néant. Pendant que certaines femmes s'arrachent certaines étoffes, complimentées par les vendeurs et coincées entre deux furies au "Bonheur Des Dames", Marguerite suit sa mère, se permettant une robe, qui sera trop grande pour elle, vu son corps légèrement trop maigre. Sa vie se résume en une page, dix sept ans de vie, en une page? C'en est presque pathétique. Aucune aventure, aucune bêtise, aucune rebellion. Marguerite pourrait pourtant avoir quelques aventures, quelques baisés voler dans un parc, mais non. Elle est jolie, juste jolie. Rien de spécial, rien qui la rende u***.
Et pourtant un baisé volé, échangé au crepuscule, deux corps cachés derrière un arbre, un baisé tendre, rapide mais surtout un baisé de timide.. Oui, pourtant un baisé risque de tout faire basculé, puisqu'on la vu. On a apperçu deux ombres distinctes s'éffleurer les lèvres, on a vu un amour interdit au clair d'une lune peu assurée, et ça.. ça risque de tout faire basculer. Comment réagir?
RP : Oui, mon qsj n'est pas fameux je sais. Je recherche pourtant un père, une mère, ce jeune garçon pour reproduire la scène et bien évidémment un maître chanteur. (pour plus d'infos sur chacun des personnages mp :))