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silent-ghost
+ 2016. SEIGNEUR
09/10/2022 21:26:07
zeeya-x
Je viens de retrouver cette dollz avec 2...
09/10/2022 21:23:28

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silent-ghost has 0 goodness points.

silent-ghost
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1
عارضة أزياء عالمية (rang 1)
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La jeune femme se contempla devant le miroir longiligne qui lui faisait face, se jaugeant du regard avant d'offrir un léger sourire moqueur à son reflet. Elle s'était habillé en suivant les indications et les formalités à avoir, là où l'apparence primait sur la psychologie d'une personne. Une soirée mondaine. Tout ce qui pouvait l’écœurer au plus haut point, en outre. La plupart des personnes qui allaient à ce genre de soirée avait eu dès leurs naissances une cuillère d'argent dans leurs bouches, et rare étaient les personnes qui avaient gravis les échelons en commençant au plus bas. Son regard bleuté dériva un peu plus loin, alors que son corps s'échouait sur un fauteuil confortable, plissant le tissu de sa longue robe noir sans remords. La typesse était dans un hôtel luxueux que son argent amortissait sans un frémissement, ses pieds glissants avec délice sur le parterre duveteux. Baillant sans élégance, la typesse finit par jeter un coup d’œil à l'horloge qui était sur le mur ocre. Il lui restait encore un peu de temps avant d'avoir le loisir de rencontrer Augustin Morgan, qui était un grand PDG mais aussi un grand trafiquant du monde moderne. Cela n'étonnait même pas Zeeya ; toutes les personnes riches voulaient encore plus s'enrichir allant jusqu'à se tremper dans des affaires des plus douteuses. C'en était presque hilarant car tous se croyaient au dessus de tous avec leurs billets et leurs pièces d'or... Qu'ils en oubliaient l'existence des vrais chefs de ce genre de réseaux. Voilà pourquoi la jeune femme était là, éliminer les petites personnes qui faisaient tout de même de l'ombre aux autres, plus grosses et luisantes. Son organisation n'aimait pas les agissements d'Augustin Morgan, non pas parce qu'il faisait du trafic d'humains et autres de ce genre, mais bien parce qu'il commençait à trop prospérer parmi les autres. On préférait donc couper les mauvaises herbes avant qu'elles ne soient trop résistances, et laisser les plus vertes continuaient leurs petits stratagèmes bien huileux. 
Vingt heures et trente minutes. Il lui fallait dix minutes pour arriver à la fête, elle aurait ensuite tout le temps de trouver Augustin Morgan et de renfermer ses crocs autour de lui telle une Faucheuse. Poussant un léger soupire contrit, rejetant sa tête en arrière tout en fermant momentanément les yeux, la typesse se prit à rêver d'un autre mode de vie. Que se serait-il passer si elle n'avait pas croisé la route de ce gang, si alléchant lorsqu'elle était gosse ? Si ce gang-ci n'avait pas repérer des dons innés sur sa capacité à tuer, à séduire ses proies et à disparaître comme un mirage ? Beaucoup de si, mais beaucoup moins de réponses. Chassant d'un mouvement de tête ses pensées, les envoyant valdinguer tout au fond de son esprit, la jeune femme se releva gracieusement tout en cherchant du regard sa paire de chaussures. Habillée d'une robe en soie noire, celle-ci dénudée le haut de ses épaules et son gracile cou. La couleur rehaussait avec délice ses yeux bleus claires et la couleur hors-norme de ses cheveux blancs qui coulaient tout le long de son dos, sagement discipliné. Remettant enfin la main sur ses talons, la typesse les chaussa prestement dans une grimace peu humoristique, ses yeux lâchant déjà des éclairs. Elle détestait s'habiller aussi fémininement préférant – au grand dam des hommes –  se vêtir de façon plus confortable ; comme par exemple un simple pantalon et un haut dégarni d'élégance. Malheureusement, pour ce genre de soirées, elle devrait faire sans son style vestimentaire. Prenant au passage son sac haute couture la typesse se dirigea vers la sortie, verrouillant rapidement sa chambre d'hôtel avant de sortir prestement. Une voiture noire, rutilante, l'attendait un peu plus bas ; et au bout d'une dizaine de secondes plus tard la jeune femme s'engouffra dedans sans prendre la peine de jeter un coup d’œil au conducteur. Sans un mot, celui-ci lui fournit une carte d'identité à son effigie ainsi qu'un lourd collier sertis de plusieurs diamants, qu'elle mit deux secondes plus tard autour de son cou. Tournant et retournant la carte d'identité légué, Zeeya eu un petit sourire. Aujourd'hui, je serais Adélaïde Krast, jeune femme milliardaire qui tient des boutiques de bijoux en diamants, pensa Zeeya en se moquant tout en réajustant sa robe. 
Lorsque la jeune femme sorti de la voiture, saluant enfin le conducteur d'un regard, elle remarqua tout de suite les nuages orageux qui peuplaient le ciel. Même celui-ci semblait vouloir avertir la ville qu'un meurtre allait se jouer dans peu de temps. Bientôt un orage allait sans doute éclater, alors même qu'il devait normalement faire chaud et beau étant donné que l'on été en Juin. Détournant le regard tout en lissant pour la dernière fois sa robe pour qu'elle retombe parfaitement sur son corps – que l'on pouvait deviner légèrement musclé –, Zeeya finit pas revêtir sa double identité avec l'aisance qui la caractérisait. Donnant son identité sans même un regard à l'homme en costard noir, ce fût au bout d'une dizaine de secondes qu'elle pût enfin gravir les marches qui ornaient le majestueux Manoir ; dédaignant le mot de remerciement qui voulait couler de sa bouche à l'égard de l'homme qui venait de lui souhaiter une bonne soirée. La jeune femme devait se couler dans la peau du personnage, et ignorer les simples employées ; seules les hauts dignitaires devaient compter aux yeux de la femme. Ecoeurant. La seule chose qui était bien, dans l'histoire, c'est qu'elle n'avait pas dû entrer par un stratagème tordu dans la soirée mondaine ; elle avait été inscrite d'office dans la liste des invités. Un des pions de l'organisation où elle évoluait avaient été invités à la soirée, étant un des grands acheteurs du propriétaire du Manoir et de la soirée, de ce fait l'homme avait simplement spécifié son nom pour la faire entrer facilement. Peut-être est-ce trop facile, marmonna intérieurement la typesse, avant de prendre une flûte rempli d'alcool, son autre main emprisonné contre le cuir du petit sac. Certains regards déviaient de leurs conversations pour la jauger du regard, regardant avec curiosité ou jalousie son étrange chevelure blanche qui semblait détonnait avec les lieux. L'agacement était bien présente intérieurement pourtant extérieurement son joli minois était impassible, jetant seulement quelques fois quelque petit sourire poli à l'adresse de certaines personnes. J'aurais dû mettre une perruque, merde, marmonna en pensée la jeune femme, tout en déposant son petit sac sur le comptoir d'un bar mis à disposition pour les invités. En moins d'une seconde un employé se présenta, offrant un sourire forcé à la jeune femme.
<< _ Bonjour, que puis-je vous servir Madame ? 
     _ C'est simplement pour déposer mon sac, pourrais-je le reprendre en fin de soirée ? >>
Sa voix était légèrement suave tandis qu'un regard appuyé sur l'employé se faisait. Celui-ci au début fût assez réticents ; Madame je n'ai pas le droit ; Je vous assure Madame que... ; Ne pouvez-vous pas--- ; Madame, enfin... ; mais finit par accepter, mettant son sac sous le comptoir, en lieu sûr. La typesse lui offrit moult sourire pour le remercier, tout en lui glissant un dernier petit clin d’œil. Quelques secondes après elle disparaissait déjà, laissant un employé qui soupirait et qui vérifiait constamment si le petit sac était toujours bien là. 


Glissant autour des convives, engageant des conversations avec d'autres, la typesse finit par apercevoir le personnage qui était le seul à l’intéressé pour la soirée. Augustin Morgan sirotait tranquillement, balayant de son regard de glace les convives qui venaient le voir peu à peu, offrant des sourires et des rires tandis qu'à d'autres ce n'était que froid polaire et sourire poli. Il était vingt-heures et cinquante minutes, il n'y avait que très peu de monde, étant donné que la soirée débutée réellement à vingt-une heures. Les trentaines de personnes étaient simplement arrivés en avance, et déjà le bruit se faisait aux alentours, tandis que la jeune femme se glissait au côté de l'homme.
<< _ Bravo pour votre nouvelle affaire conclue, Monsieur Morgan. 
     _ Appelez moi Augustin, ma chère ! Et vous êtes... ?
     _ Krast, Adélaïde krast, mais appelez moi Adélaïde. >>
S'ensuivit une conversation que Zeeya trouva particulièrement sans intérêt, tandis que l'homme la jaugeait d'un regard satisfait. Ils parlèrent affaires, se questionnèrent sur le flux du marché qui montaient et baissaient à certains moments pour leur grand dam. Augustin Morgan fût ravi d'apprendre qu'elle avait des boutiques de luxe dans toutes l'hexagone ; "C'est bien pour la France, cela fait fluctuer le travail !" ; et regarda avec une certaine admiration le diamant et les autres plus petits qui étaient parfaitement ciselés et qui ornaient son cou, à moins qu'il est regardé autre chose, mais cela, c'était une autre affaire... Ce fût au bout de plusieurs minutes que la jeune femme finit par s’éclipser, inventant une excuse de son imagination et saluant du regard Augustin Morgan et lui promettant de le rejoindre peu après ce qu'elle devait faire. La salle s'était grandement remplis les vingts dernières minutes ce qui lui fit froncer les sourcils alors que son corps se frayer un chemin autour des convives, débouchant enfin vers le grand jardin du Manoir. Ici les conversations étaient beaucoup plus tranquille, et l'air plus salvateur. Inspirant et expirant silencieusement, son regard se tourna vers les silhouettes, l'une d'elle s'approchant peu à peu. Un ***-main fût fait, jouant tous les deux un rôle, alors qu'un sourire amusé ourlait les lèvres de la jeune femme. L'homme qui se tenait face à elle était justement celui qui l'avait fait pénétrer dans la soirée ; grand, massive, il arborait une tenue qui mettait en valeur son corps.
<< _ Alors, ma chère Adélaïde ? >>
Ils avaient pu échanger entre-eux avant de se rencontrer, l'homme se prénommant Marc lui fournissait les coordonnées de la soirée ainsi que quelques informations sur la prochaine victime. Rien de bien croustillants malheureusement, le plus gros du boulot elle devait le faire dans la soirée. La conversation dériva alors que Marc s'extasier de joie sur un homme qui était, comme lui, dans l'astronomie. Ils avaient pus parler, mais pas assez à son goût, ce qui le fit soupirer. A cela, la jeune femme lui dit qu'il avait encore assez de temps pour le faire, se séparant quelques minutes plus tard, chacun vacant à son occupation. Revenant sur ses pas tout en remuant légèrement ses épaules pour les détendre, ses yeux bleus captèrent finalement le corps d'Augustin Morgan qui n'avait toujours pas bouger de place et qui semblait être dans une conversation animée avec un autre homme. Quelque chose chez l'homme l'interpella, peut-être dans sa gestuelle ou dans ses yeux même s'il ne la regardait pas ; du moins pas pour l'instant. Il faisait Homme, mais semblait avoir mûri trop vite, en outre il ne semblait pas plus vieux qu'elle. Glissant ses doigts dans une de ses mèches blanches, jouant avec, la typesse vogua sur des réflexions avant de finalement retourner vers Augustin Morgan, offrant au passage un sourire plaisant à l'inconnu.
<< _ Ah, justement ! Je vous présente Adélaïde, elle est dans les bijoux en diamants. Ma chère, voici Donovan, qui est lui dans l'astronomie. >>
Zeeya lui glissa un rapide " enchantée ", penchant légèrement de la tête pour l'observer. Dans l'astronomie ? Peut-être était-ce le même homme dont lui avait parler un peu plus tôt Marc, cela ne l'étonnerait même pas. Dans ce genre de soirée on arrivait à croiser toujours les mêmes personnes, même avec un si grand nombre d'invité. Elle aurait bien voulu lui lancer une boutade, du genre, "Comment vont les étoiles là-haut ?" mais elle préféra ne rien dire. En y pensant, cela faisait un petit moment qu'elle ne contemplait plus les astres, trop occupait à faire ses petites affaires dans son coin.
 
<< _ Vous devez être l'homme dont Marc aurait aimé plus de conversations ! Les astres vous passionnent depuis votre enfance, ou cela est-il venu plus tard ? >>
Zeeya aurait bien aimé se taper la tête contre le mur étant donné la politesse feinte à laquelle elle s'adonnait ; et ne parlons même pas de la façon dont elle tournait ses phrases. Elle qui avait l'habitude à des phrases moins fruité et plus coupant qu'une lame de rasoir... La jeune femme décortiqua le - beau - mâle qui lui faisait face, un sourire innocent incurvé sur ses lèvres. Après tout, il pouvait toujours lui apporter des informations sur Augustin Morgan sans même s'en apercevoir. Malheureusement, la typesse ne savait pas le degré d'amitié entre les deux hommes ; et peut-être venaient-ils tout juste de se rencontrer, ce qui ne serait pas surprenant. Enfin, elle aurait la soirée pour le découvrir...

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