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strange-fiction
Coucou! Désolée pour la pub, mais...
17/09/2014 19:32:55
magda248
Hey!J'écris une fiction mêlant...
24/08/2014 22:40:16
sarah45879
magnifique chapitre^^
05/08/2014 15:17:35
astron12
De rien =)
05/08/2014 11:57:00

Read all the com'z

the-best-ficiton has 0 goodness points.

the-best-ficiton
مستوى
3
عارضة أزياء عالمية (rang 1)
Flash

Les pensées de notre personnage principale sont en italique. Ses paroles en gras. Même si ce n'est pas son point de vue. Par contre pas de différences entre les personnage secondaires.
Pourquoi? C'est un mot tellement commun. Il y a beaucoup de "Pourquoi" dans notre monde, tous différent. Ceux que l'on prononce, sans vouloir connaitre la réponse en sachant pertinemment qu'elle ne nous plairait pas, et que nous la connaissons déjà. Ceux qui nous éclaire sans vraiment le faire, qui ne font qu'assombrir le mystère et le doute.  Ceux que l'on pose, et puis que l'on regrette, parce qu'il gâche tout, ils détruisent tout notre petit monde inventé qui ne reposait que sur nos rêves et des suppositions qui se révèlent fausses! Enfin rare sont ceux, qui nous conviennent,  et que nous posons au bon moment... Ce sont ceux que nous n'arrivons jamais a placé dans une conversation, et qui lorsque celle ci se terminent, s'imposent douloureusement dans nos tête: "Pourquoi?".   Parce que nous sommes des humains, et que nous faisons des erreurs. Parfois nous ne pouvons jamais les corrigées, et elles nous accompagnent jusqu'au bout. Parce que parfois, il n'y a pas de réponse, et a ce moment les "Pourquoi" n'ont plus aucun sens.  Le mot "Pourquoi" doit bien s'être usé, fatigué d'être autant utilisé pour de telles futilités. Et puis quand on y pense, "Pourquoi" ça ne rime à rien, à quoi ça nous servirait la réponse? A rien... Et pourtant, on le dit tout le temps, je ne pense pas être la seule a être arrivée  a cette conclusion, et pourtant... Je le redis encore, "Pourquoi?" "Pourquoi moi?". Je n'ai pas la réponse, peut être ne l'aurais-je jamais. C'est moi, c'est tout. La petite fille gâtée, ingrate, antipathique, qui se cache derrière l'insolence. "Pourquoi c'est moi et pas les autres?" " Pourquoi c'est moi qui vit cette vie?"   Je l'ai encore dit, et je le redirais encore. Notre monde est peuplé de mystères irrésolus, que nous ne résoudrons jamais. Pourtant on va essayer, même si c'est perdu d'avance.  Parce que nous sommes des hommes, des humains, bêtes et inconscients et que nous menons la Terre à sa fin et parce que l'erreur est humaine.
 
Un profond soupir sortit de la bouche de la jeune.                                                                                                             La pièce était teintée d'un halo bleuté, assez inhabituel pour une salle de classe. La belle regarda son professeur d'un air hautain, un air qui s'affichait souvent sur son visage. Un sourire narquois sur ses lèvres, elle prenait un malin plaisir a narguer son professeur personnel d'histoire. Ses jambes qui étaient alors croisées sous son pupitre, se décroisèrent lentement. Laissant apparaître des jambes très fines et délicates. Ses pantoufles  s'envolèrent dans la classe. Le maître furieux par cette désinvolture, se retourna violement, posant dans un grand claquement ses mains sur la table.
-"Jeune fille. Avez vous au moins écouté le tiers de mon cours?" Dit le professeur d'une voix calme teintée d'une colère noire.
Elle ne pris pas la peine de répondre, elle explosa d'un rire fluide, et sarcastique, qui rendit Mr Macgrewn rouge de colère.
-"Je n'irais pas jusqu'a dire que j'ai écouté le tiers, plutôt le quart de ce que vous avez dit" Gloussa t'elle.
Juste avant que celui-ci ne réplique, on sonna les 17heures.  La jeune poussa un profond soupir de soulagement, juste devant le professeur. Qui, ébahi par une telle incorrection la regarda s'en aller avec stupéfaction. Il est vrai qu'elle était intelligente, et qu'elle n'avait nullement besoin de ses cours. Elle le lui faisait savoir mais être aussi impolie! De 14h a 17h il l'avait écouté se plaindre, fredonner des chansons vulgaires, et aussi étonnant que sa puisse paraître il était sur qu'à l'évaluation de demain elle aurait une note supérieure a 17. Dommage qu'elle n'explore ses capacités intellectuelles... Il avait été jeune lui aussi, et il se souvenait de cette période "traumatisante", il comprenait qu'elle veule en profiter. Apres tout avec de telles facilités qui ne le ferait pas?
Elle se doutait bien que Macgrew, ne lui en voudrait pas. C'était un des avantages des profs particuliers à la maison. Elle était chouchoutée et on la connaissait. Il ne lui servait donc à rien d'être attentive, puisque malgré elle, elle retenait tout. Alors même si elle n'avait pas écouter plus d'un quart du cours d'histoire, elle avait retenu les points principaux.
Elle n'aimait pas sa vie. Elle se savait ingrate car des milliers de gens auraient tout donné pour être à sa place. Elle habitait dans un château, ses parents étaient riches, tout en n'étant pas connus. C'était une jeune fille, belle. Oui, elle était belle, et elle le savait. Les gens qui fréquentent les collèges et lycées, l'aurait tout de suite classée, étiquetée dans la catégorie "Pimbèches de première." Les filles populaires, d'une méchanceté horrible, qui se moquent des plus faibles, des ***s, et de  tout ceux qui ne sont pas appréciés.
C'est vrai elle est comme ça. Elle l'accepte, mais elle n'a pas l'occasion de se "dévoiler" puisqu'elle passe ses journées dans son palace. Tous ces cours se passent là-bas. Il n'y a que le week-end où elle peut sortir. Mais avec qui? Elle ne connait personne. Alors tous les week-end, elle part au centre commercial, elle fait son shopping toute seule. Elle s'entraine à devenir ce qu'elle veut être: La pimbèche. Avant elle n'était pas comme ça. Mais a force de jouer la comédie, sa vie est devenue un théâtre. Elle est devenue l'actrice, et son rôle a pris de la place, pour finir par s'imposer, et la contrôler. La jeune fille était devenue dédaigneuse, fière, égoïste, et infâme.
 
Elle descendit les escaliers sur la rampe, sous les regards froids des domestiques. Tous la trouvait tellement, tellement... Enervante! Elle se croyait supérieure! Elle prenait un malin plaisir a faire craquer ses parents, ses frères, sa famille, ses professeurs, et tous ceux qui étaient a son service. Quelle plaie!   Elle avait tellement changée, quel dommage... Avant elle aurait attendrie n'importe qui, par sa beauté et sa mentalité. Il est vrai qu'elle avait toujours ses cheveux soyeux et volumineux, qui ondulaient au rythme de sa marche . Sa silhouette délicieuse, et sa grâce habituelle. Ses traits était toujours très fins, ils semblaient si fragiles, comme de la porcelaine. Son teint, frais et naturel rehaussait ses yeux d'une noirceur effrayante, qui, avant reflétaient de la gentillesse malgré l'étonnante couleur. Maintenant c'était de la froideur et une prétention sans nom, ainsi qu'une profonde rancœur qu'on percevait. Son sourire si éclatant, était dé.for.mé par un rictus. 
Elle partit diner seule, comme à son habitude. Ses parents était absents comme toujours. Malgré le dégout qu'elle leurs inspirait, ils éprouvaient une profonde pitié pour elle. La vie ne lui avait rien épargner, et elle ne pouvait pas continuer a s'enfoncer ainsi. Ils devaient trouver une solution.
Apres quelques heures d'attente, les deux jeunes parents arrivèrent. Alertés par le regard du personnel, ils comprirent  que le moment était venu. Ils devaient agir. Demain serait une journée agitée.
*
Il s'éveilla, le regard perdu. Les yeux bouffis de sommeil. Dans 2 jours il devraient repartir au collège. Il n'était pas préparer a subir, les moqueries habituelles. Il ne voulait pas rester seul, encore une fois dans la cour. Il ne le voulait pas, mais avait il le choix? Non... Tous les jours il espérait trouver une ou un ami. Pouvoir rigoler comme tout le monde, sans être entouré du bande de crétins maladroits et vulgaires. Un lourd sanglot lui secoua la poitrine. Un sanglot trop longtemps retenu, qui lui martelait le cœur à chaque seconde de sa vie.  Un sanglot qu'il s'efforce d'étouffer devant les autres, mais qui lorsqu'il se retrouve seul, le prive d'air. Une petite larme coula qu'il essuya vivement. Pas le temps pour les lamentations. Il se releva fébrile, s'arrêta devant son miroir et gonfla ses muscles ainsi que son torse. Il éclata d'un rire fluide et joyeux, un rire magnifique et communicatif, qui créer toujours un contraste avec son air triste et mélancolique; son autodérision était une des rares choses qui lui restaient.
Je finis ce "chapitre" ou "prologue" sans suspense. Je voulais juste vous présentez un peu les personnages , et vous montrez que mon histoire changeait un peu de celles des autres. Cette fois j'assume mes gouts, je ne me fais pas influencer et il n'y aura aucune présence de célébrités, quel quelle soit! Pas de stars pour une fois :). Bref, le prologue n'est pas très accrocheur mais si voulez être prévenu dite le moi !
 

 Chapitre 1: < "Le désespoir vous pousse à agir, mais parfois, il vous fait faire des bêtises." William R. Burnett

 
-QUE.... QUOI?? Un cri strident  retentit dans toute la maison. Les yeux révulsés par l'horreur, elle regarda ses parents d'un regard torve.  Elle se retourna violement, cherchant à cacher à ses "parents" ses yeux  rouges. Une larme perla, glissant sur sa peau puis sur ses lèvres, lui laissant un gout salé sur la bouche. La larme continua son chemin, se logeant dans son coup.  Reprenant le contrôle, la jeune chassa la larme, s'essuya les yeux, et se retourna.
-"Pas question." Les mots sortir de sa bouche, comme l'aurait fait une balle de revolver. Son ton était calme, ce qui étonna ses parents. Tous deux se regardèrent surpris, par un telle réaction. Ils s'attendaient à une crise de nerf,  à des cris, des portes qui claquent.
-"Tu n'y pourra rien jeune fille. Notre décision est prise. Tu es déjà inscrite." D'un ton tout aussi calme, la mère répondit. Il était clair, que l'adolescente tenait d'elle. Les même traits, la même finesse. Il fut un temps ou l'on pouvait lire la même tendresse sur leur visage.  
Comme pour en rajouter une couche le père répliqua -"De toute façon tu rentres demain".
Elle ne s'y attendait pas. Elle y pensait souvent, mais le réalisé était une toute autre chose. Elle s'était souvent demander comment elle réagirait si elle venait à partir loin de ses habitude confortables. Et sincèrement elle ne s'attendait pas à une telle pression. Elle s'inquiétait pour elle, certes mais surtout des regards des autres. Rien ne l'empêcherais de se faire bien voir. Absolument rien!  
 
 *
Lorsqu'il se réveilla à nouveau, il poussa un profond soupir.  Il ne restait qu'un seul jour avant de rentrer au lycée.  Cette année de seconde était tellement compliquée pour lui. En éteignant son réveil, il heurta comme toujours son cadre posé tout près de son lit. Il s'habilla, puis alla manger son petit déjeuner. Il alla voir sa mère. Allongée sur le lit, il entendait ses petits gémissements, une chaleur étouffante sortait de la pièce. La femme en sueur se retournait dans tous les sens, ses doigts se refermant sur les draps. Il la regarda avec peine, sa mère, la femme qui l'avait mis au monde souffrait, souffrait chaque jour de plus en plus. Il savait que sa mère dormait, il ne voulait pas la réveiller. Pendant quelques demi-heures, il la regarda. Puis avant de s'en aller, il murmura
-"Tu verras un jour tout s'arrangera. Je te le jure maman, tout ira bien, et tu guériras. Je te le promet maman".
Refermant la porte doucement, il partit dehors pour faire quelques courses.  Les mains dans les poches, il pensait. Il pensait à sa vie, a sa mère, à ce qui va, et ne va pas. Quittant le vieux et pauvre quartier dans lequel il habitait, il passa de l'autre côté. Le côté qui le faisait rêver tous les jours. De hautes façades s'élevaient, elles semblaient toucher le ciel. Toutes en pierres, et en briques, elles s'étalaient tout le long de la rue. Elles étaient impressionnante, sublime. Tellement différentes de ce qu'il connaissait. Il traversa se sublime quartier, et arriva à "son" supermarché.  Il acheta des gâteaux, et tout ce dont il était nécessaire, il passa la caisse, et comme d'habitude donna beaucoup d'argent. Enfin trop à son goût. Alors qu'il franchissait la porte, un pied surgit devant lui. Un rire malsain résonna dans la rue,  suivit rapidement de ceux  qui accompagnaient l'horripilant jeune homme. Vitali s'étala par terre et tout ce qu'il tenait dans les bras s'écrasa.
-"Alors, petit Vivi? T'es enfin sorti de ton trou?" Dit Jimmy en hurlant de rire. Aussitôt, les deux filles qui était avec lui rigolèrent.
Vitali baissa la tête, il ne dit rien. C'était la meilleur des solutions, et il le savait. Mais il ne put empêcher le rouge de lui monter aux joues. Confus, il ramassa les restes de ses courses, sous le regard hilare des trois autres ados. 
-"Allez le clochard, ramasse par terre.  Ramasse." Rajouta Jimmy, accompagné par des gloussements. Ses poings se serrèrent révélant des jointure blanches, il serra les dents. Et se releva. Ignorant les remarques désagréables et persécutrices des trois compères.
-"Pff..." Lâcha Vitali avant de s'enfuir rapidement. Lorsqu'il se trouva assez éloigné il jet un rapide coup d'œil à son sac. Tout était à moitié détruit, la plupart des sachets étaient vide ou presque. Une larme de rage perla, il l'essuya vivement. Pourquoi les gens s'acharnaient sur lui?  Lorsqu'il arriva chez lui, il monta dans sa chambre. Son regard se posa sur son cadre, son précieux cadre. Il regarda la photo, l'ombre d'un sourire apparut sur ses lèvres. Il se regarda longtemps, lui avec sa mère et son amie. Sa meilleure amie.
   
 *
 Ses yeux s'ouvrirent difficilement, son réveil sonna. Première fois. Elle avait le trac. Un énorme trac, son cœur battait tellement fort. Ca ne lui ressemblait pas, elle n'était plus la fille sure d'elle. Elle grogna se ressaisit, mais la boule dans son ventre ne cessa pas de grandir.
 Elle petit-déjeuna, discuta avec ses parents et alla s'habiller. Elle était sublime comme d'habitude. Son teint parfait, ressortais avec ses yeux soulignés par le crayon noir.  Ses jambes fines étaient mise en valeur par son jean skinny noir, et son buste était magnifique grâce au débardeur long, décolleté, couleur ivoire. Elle descendit sans un mot pour les domestiques, gardant la tête haute, et le regard hautain. Au plus grand  désespoir des autres, qui avaient espérer apercevoir un petit changement.
Elle arriva au collège en Limousine, s'attirant tous les regards des élèves. Satisfaite, elle ne descendit que lorsque son chauffeur vient lui ouvrir. Les collégiens la regardaient avec insistance, bouche bée. C'était qui celle là?
Elle sent les regards posés sur elle tandis qu'elle avance. Elle soupire d'aise, c'est trop facile. Ces gamins sont tellement impressionnable. Une grosse voiture, un chauffeur, des beaux fringues, et ils te tombent tous dans les bras. Un rire narquois tente de s'échapper de ses lèvres pulpeuses, mais elle le retient. Elle n'aurait aucune pitié, s'il fallait rabaisser quelqu'un, le dégrader, le faire pleurer, elle le ferait. SI cela l'aidait à être appréciée, populaire ,respectée; elle n'aurait aucun remords. Les voila prévenus.
Alors qu'elle allait s'assoir sur un banc, elle croise le regard d'une fille plutôt jolie, habillée vulgairement. Entourée par une bande imposante qui a l'air de maitriser la cour, et tout ceux qui y sont. Ils se moquent, des petits, des gros, des ***s. Ces gens lui plaisent bien! Elle lui fait signe d'approcher.
-"C'quoi ton nom?" Dit elle en mâchant un chewing-gum bruyamment.
-"Moi?  Elle lâche un rire angélique, doublé d'un rictus  Ecoute,  de 1 tu vas arrêter de me postillonné dessus;  De 2 Tu pus de la gueule, et de 3 On parle pas la bouche pleine." Répond elle du tac au tac. La bande qui accompagnait la fille, se met à rire.  Un jeune homme, se met en avant, en tendant sa main.
-"Bienvenue...?"
-"Appelle moi Bleutée"  Dit elle en lui tendant sa main.
-"Bleu Bleu...Bleutée? Bégaie t'il
-"Qu'est qu'y t'arrives Jimmy?" Le nargue une de ses amies
-"Jimmy, qui bégaie? C'es nouveau ça!" S'esclaffe une autre.
Tous les regards se posent sur lui, mais personne ne rigole, personne ne le regarde dans les yeux. On dirait que Jimmy terrifie tous les autres. Bleutée sourit, ce mec est un caïd. Si elle arrive à se faire apprécier par lui, tout est gagné.
-"Ta gueule ***e!" Le voila qui part dans une colère noire. Ses yeux sont terrifiant. Il fait peur à voir. Sa voix est devenue rauque, son visage dé é par la rage. Il cherche en vain une proie,   sur laquelle passer ses nerfs et son humiliation.
*
Il était assis, tout seul dans la cour. Il ne l'avait pas remarquée. Il ne l'avait pas vu passé sous ses yeux. Il ne pensait qu'a "elles". Les femmes de sa vie, sa mère, sa meilleure amie. Qui n'était pas avec lui. Sa meilleure amie, qui avait disparue de sa vie, depuis longtemps. Trop longtemps.  Ses sourires lui manquaient, ses yeux chaud et noir lui manquait. Il était tellement plongé dans ses pensées qu'il n'aperçut pas l'ombre menaçante qui se glissa jusqu'a lui. Ce ne fut que lorsqu'une main puissante le saisit par le col, qu'il se rendit compte d'une présence inconnue. Une poigne de fer le jeta par terre. Il s'écrasa contre le sol, sous les rires de toute la cour. Vitali leva les yeux sur son agresseur. Jimmy, toujours Jimmy.
-"Vivi, c'est pas bien. T'as pas dit bonjour à la nouvelle" Hurle à moitié Jimmy.
La nouvelle? Qu'elle nouvelle? De quoi parle t'il?
-"Qu.. Qui?" Répond Vitali
Les enfants redoublent de rire.
-"Moi, espèce de petit insolent¨. Mais regarde toi, regarde tes fringues! Tes pauvres ou qu.." Elle lève le regard, et se stoppe instantanément. Sa bouche s'entrouvre légèrement et ses yeux se remplissent de tristesse. Lui aussi la fixe, il l'a fixe, sans la lâcher du  regard. C'est elle, c'est Alicya. SA Alicya, celle qui a disparu depuis des années. Celle qu'il à aimé. Celle qui l'a toujours défendu envers et contre tous.    
*
Elle s'arrêta interdite. Tout mais pas cela. Tout mais pas lui, pas lui. C'était impossible, comment avait-il put s'installer ici. Comment ça se faisait qu'il soit dans ce collège.  
Jimmy, agrippa Vitali en le secouant de toute ses forces.  Il l'insultait comme jamais, ses yeux était horrifiant. Au bout d'un moment il le laissa tomber violemment au sol. Il lui donna des coups pied furieux, provoquant chez le jeune Vitali un torrent de larmes.
-"SI tu veux faire partit de la bande, frappe le". Dit Jimmy sombrement.
Vitali leva ses yeux, des yeux remplis d'espoir. Des yeux d'un gris profond, des yeux rempli de confiance, et d'une joie intense. Une joie qui lui consommait le cœur, et la tête. Il n'y avait aucun doute pour lui. Les mains et le menton tremblants, il tenta de se relever sans lâcher le regard de la jeune fille.
-"J'ai dit : Frappe le!" Hurla Jimmy.
Tous les regards étaient posés sur eux, tous les fixaient étrangement. Le temps sembla s'arrêter. Vitali et Bleutée se regardaient toujours.  Elle jeta un rapide coup d'œil a son entourage, baissa la tête, et entrevit sa bouche.
-"Rien ne m'empêcheras, absolument rien" murmura t'elle.
 

Chapitre 2: <  "L'Enfer est vide, tous les démons sont ici." William Shakespeare.

 
Et le coup de pied partit, en plein dans la tête que Vitali avait relevé dans l'espoir qu'elle lui tende la main pour l'aider à se relever.  Un coup de pied tellement violent, que le nez du jeune homme se cassa. Tellement violent, que la tête de Vitali se décomposa de douleur. La jeune fille passa devant lui, sans plus lui adresser le moindre regard. Comme ci, il ne représentait rien , comme ci ils n'avaient jamais rien partagé. Et c'est sans doute ce qui lui fit le plus de mal.
Lorsque la sonnerie sonna, les élèves se précipitèrent tous au centre de la cour. Même les plus turbulents, même Jimmy, ou Vitali qui avait le nez en sang. Tous silencieux et sage. Même Bleutée qui se demandait pourquoi tous s'était précipités ainsi. Pourquoi ils avaient l'air si penaud et si respectueux. Aucun son ne venait déranger ce silence gênant.
Enfin, la cause de se rassemblement apparu. Imposant, et majestueux, le directeur apparu. Sa carrure, son air fermé et intolérant, exigeait le calme.
-"Bonjour a tous."De sa grosse voix, le directeur commença. "Je sui ravi de vous revoir, ou même de vous rencontrez. Sachez qu'ici, il n'y a pas la place pour les sauvages, les turbulents, ou les perturbateurs. Je suis intolérant, et intransigeant. Quiconque ne respectera pas les règles sera sévèrement sanctionné. Et je défie quiconque de remettre en cause mon autorité. Il n'y pas la place pour les petits chefs qui se croient supérieur à tous. "Il regarda subrepticement Jimmy, qui baissa les yeux. "Ici, c'est moi qui fait la loi. Bref, passons à la répartition dans les classes."
Enfin vint, la classe des troisièmes.
-"3eme 1:- Bleutée Alycia                          -Vitali Monts
                 -Linda Amouri                              -Gloria Nutrel 
                  -Jean Baria                                  -Pierre Nillio
                  -Luis Blour                                   -Tristan Pierre
                  -Pedro Calopi                             -Caremen Ristuno
                  -Georgia Ermen                         -ETC....."
                  -Amanda Fleur
                  -Jimmy Hylire
                  -Oscar Iopi
                  -Aurore Kurer
                   -TIlla Loupe
                 
Tous se réunirent au fond de la cour. Vitali ne put s'empêcher de jeter un regard a Bleutée. Elle était collée a Jimmy, lui murmurant des mots dans l'oreille, en le regardant fortement. Un léger rire lui fit frétiller les épaules.  Vitali baissa les yeux, gêner. Il suivi comme les  autres sont professeurs principal. Maigrelet , le visage complètement fermé, la bouche pincée, les yeux d'un bleu profonds qui louchaient légèrement et qui souffraient de ptosis, tous chez ce personnage, le rendaient désagréable au yeux de Vitali. Et d'après le regard dégoutés des autres, ses camarades étaient d'accord avec lui. Ils s'installèrent en classe, en fonction de leurs affinité. Comme par hasard, Vitali se retrouva seul au 1er rang. Jimmy et Bleutée s'installèrent tout au fond à droite. Après un instant de réflexion, le prof commença.
-"Toi la bas, Euh Jimmy Hylire. Devant avec Vitali Monts."
Apres, une  petite crise de nerf, Jimmy finit par accepter.  Le professeur reprit:
-"Bien, je suis Mr Billoncret. Votre professeur de maths, ainsi que le prof principal, qui vous guidera jusqu'a la fin de l'année. Pour cette première journée, vous allez tous passé un par un, au tableau pour vous présentez en quelques minutes. Vous disposez de quelques minutes pour  vous préparez."
 
Parfait, c'est le moment parfait pour montrer qui elle était. Pour les faire saliver, les impressionné, et les marquer. Elle allait pouvoir s'imposer et montrer qui elle était. Pas besoin de mentir cette fois.
 
Un par un les élèves passèrent. Parfois, Mr Billoncret les interrompait avec quelques questions. Le temps passait lentement, trop lentement. Vitali sentait ces yeux picoter, et il avait une envie folle de s'endormir.
 
-"Bien, merci Tilla... Euhm  Bleutée, a toi."
 
Sur ce coup, Vitali releva vivement la tête, les yeux pétillants. Elle arriva, toute fraiche et souriante. Ses longs cheveux, flottaient légèrement sur le coté.
 
-"Salut, je m'appelle Bleutée et j'ai 14 bientôt 15 ans. J'habite avec mes parents, au Harlem Palace. Jusqu'a présent je prenais des cours à domicile, mais la vie de château ne me convenait plus." Un léger rire s'échappa de ses lèvres, et elle reprit de sa voix fluette et envoutante "Enfin, j'adore passer mes vacances d'été à Londres. Je me décrirais comme  belle, sympathique, généreuse, sincère et..."
Vitali, lui lança un regard noir, d'une intensité surprenante. La jeune fille s'arrêta, cherchant ses mots pour la première fois, confuse évitant de croiser le regard de Vitali. Jimmy la fixait bouche bée, la tête relevée vers elle. Vitali se reprit, peut être que ce n'était pas lui qui la troublait, mais ce lourdaud de Jimmy.
-"Bien, euh Bleutée. Tu as une passion?" s'enquit le professeur.
-"Oui" Bafouilla Bleutée. "Je, je ne vous le dirais pas. Excusez moi.." Acheva t'elle. Elle baissa les yeux. Et pour la première   fois Vital sentit qu'elle était sincère, et que ce sujet  la touchait.
-"Bien, parfait. Vitali à ton tour".
Il se leva, évitant de justesse de tomber sur la marche de l'estrade.
-"Ben moi c'est Vitali. J'ai eu 15 ans y'a pas longtemps. Je vis avec ma mère mais elle n'est pas souvent là. Je n'ai aucun talent particulier, je ne me passionne pour aucune chose. Enfin, pour être franc, si. Il ya une seule chose que j'adore faire. Juste une qui me permet de vivre." Il rougit fortement. Et baisse les yeux. "Mais je ne vois pas pourquoi je vous le dirais." Achève t'il.
-"Euh, je vois qu'on a presque fait le tour. Il reste Jimmy, Oscar, et Linda. On reprendra après les 10 minutes de pause." Hurla à moitié le prof tentant de se faire entendre au travers du capharnaüm causés par les adolescents déchainés. "Vitali, j'aimerais te parler un instant."
  Apres lui avoir jeté un dernier regard, elle s'en alla accompagnée de Jimmy. Elle ne réussissait pas oublié le regard désemparé et brisé, de son ancien ami. Elle revoyait, entrain de lui refuser quelque chose, alors qu'ils avaient toujours partagé. Ce n'est qu'après être arrivé dans la cour, qu'elle se rendit compte, qu'elle avait oublié sa veste. Elle décida d'y retourner. Lorsqu'elle arriva devant la porte de sa salle, elle entendit un chuchotement. Sa curiosité piquée a vif, elle ne put s'empecher d'écouter.
 *
Son corps se soulevait au rythme de la musique, elle ne se contrôlait plus, la musique le faisait à sa place.  Ses bras, s'étendaient plus haut qu'ils ne l'avaient jamais fait, ses jambes suivaient la mélodie. Elle parcourait la pièce de long en large. Ses yeux étaient fermés, sa bouche entrouverte, et sa nuque craquait de temps à autres suite au mouvement circulaire effectués. Elle ne savait plus ou elle était, qui elle était, ce qu'elle faisait, ni même ce qu'elle voulait. Il n'y avait plus de problèmes à gérer, plus rien plus personnes. Juste elle, elle et la musique.  Lentement la musique s'arrêta, lentement, elle s'effondra. Habitée, elle était habitée
[Je tiens à préciser que ceci, est l'apparition d'un nouveau personnage]
 
Chapitre 4:La vie est la vie. Défends-la." Mère Teresa 
 
-"Tu devrais t'inscrire, petit. Je suis certain que cela t'apporterait beaucoup, plus que tu ne le pense. "affirma le professeur.
-"Je ne peux  pas monsieur. Je, ne peux pas. C'est contre ma nature. Pourtant je sais que ca ne pourrait que m'aider. Mais laisser ma mère, toute seule, c'est impossible" Se désola Vitali.
 
De quoi parlaient ils tout les deux? S'inscrire ou, pour quoi? Qu'avait la mère de Jimmy? Elle qui avait toujours été là pour elle. Etait-ce grave? C'est a ce moment là qu'elle compris à quel point le temps était passé vite, a quel point il avait fait des ravages. Et qu'elle ne connaissait plus son meilleur ami.
 
-"Surmonte ta peur Vitali. Montre toi, a tout le monde. Exprime toi. Fait ce dont tu as toujours eu envie de faire. Chante."Murmura le professeur.
Vitali s'enferma dans un silence. Buté, il quitta brusquement la classe. Il se retrouva nez à nez avec Bleutée, à qu' il hurla :
-"T'es fière de toi maintenant!" Avant d'éclater en sanglot.  Il parti s'enfermer dans les toilettes tandis que Bleutée allait retrouver Jimmy. Elle baissait la tête, et ses yeux étaient étrangement rouge. Ses mains se tordaient violement, se griffaient. Elle n'avait plus les épaules aussi droites que d'habitude.  Elle lui lança:
-"Eh tu devinera jamais! J'ai croisé Vitali dans les couloirs, et...Il pleurait! Comme une fillette. Il est parti ce réfugier dans les toilettes comme un pauvre débile!"
-"Ahaha. Ce mec fait tellement pitié." Et animé par sa rage, il partit humilier, encore une fois avant la fin de la pause.  Quelques instants plus tard, il se retrouvèrent tous en classe.
-"Bien Jimmy Hylire à toi". Annonça Mr Billoncret.
-"Bah, moi c'est Jimmy, vous connaissez tous, non? Bref, j'ai aucune ambition pour l'moment. Ma vie est parfaite. Je me trouve plutôt beau, et gentil avec les gens qui en ont besoin" Cette phrase se suivi d'un regard appuyé pour Bleutée. "Il a des gens que je déteste et ceux la doivent savoir que je n'aurais aucune pitié pour eux, et que je les ferais souffrir jusqu'a la fin." Il éclata de rire, avant d'aller se rassoir.
-"Je crois qu'on avait compris ca..." Murmura Vitali.
-"Qu'est ce que t'as dit la pleurnichette?! Répète un peu!" Hurla Jimmy
-"Je crois qu'on savait déjà que t'était un gros con!" Dit Vitali, plus fort, le sourire au coin des lèvres.
 
La classe explosa de rire, Bleutée aussi. Jamais Vitali ne l'avait trouvé aussi belle, aussi gracieuse et joyeuse. Le monde était beau, à ce moment là, il était beau. Et il avait envie de vivre.
 
  *
Le sac sur l'épaule, elle marchait lentement. Le ciel était d'un rose nacrée, aucun nuage ne venait gâcher le spectacle du soleil couchant.  Une légère brise venait agiter les arbres qui bordaient la route. Quelques oiseaux survolaient le passage désert,  en gassouillant. Une odeur aérienne de sucrée se faisait sentir autour d'elle, faisant frétiller son nez et chatouillant sa bouche. Et à ce moment là, alors que tout paressait plus beau et merveilleux que jamais, elle explosa en sanglot. Elle s'écroula par terre, son corps était secoué par de lourd sanglot. Quelques gémissement s'échappaient parfois de ses lèvres fermées. Elle se sentait vide, elle l'avait perdu. Elle n'avait pas eu le temps de lui dire a quel point il comptait pour elle, a quel point il l'avait aidé. Il ne savait même pas qu'elle considérait comme un ami. Il était la personne qui l'avait aidé a survivre, la personne qui la faisait vivre, qui lui donnait l'impression d'être quelqu'un. Elle s'était imprégnée de lui, elle rigolait comme lui, elle parlait comme lui, elle sentait la même odeur que lui. Et il ne le savait pas,  plus jamais elle ne le reverrais.  Elle avait perdu une partie de soit. Son Chichi avait déménagé. Son Achille avait quitté sa vie, la laissant inachevée.  Il n' avait qu'une seule chose a faire, danser. Elle se releva titubante, le visage marqué par sa tristesse. Elle se força a sourire, et se remit en marche, jusqu'a arrivé  a son studio, ou elle se laissa emportée par la musique.
  *
La sonnerie avait sonné depuis quelques minutes a peine, que tous les élèves avaient déjà quitté la classe. Ils étaient tous dehors, réunis en plusieurs petits groupes. Ils parlaient tous de ce qui venait de se passer, outre le fait que Vitali s'était rebeller, il s'était passé quelque chose de bien plus surprenant. Pendant que tout le monde parlait, Vitali s'était vite esquivé pour rentrer chez lui, mais il n'avait pu éviter la confrontation avec Jimmy, et sa bande.
-"Alors, tu rentres chez toi, le pauvre? Regardes moi comment il est fringué."
Vitali, essaya de s'en aller mais il n'y arriva pas.
-"Quoi? Tu veux nous quitter? Tu veux retourner voir ta maman? Elle est ou ta maman? On l'a jamais vu au réunion. Et ton père aussi. Ils t'ont abandonné c'est ca? Qui voudrait de toi en même temps?" Dit Jimmy avait d'éclater de rire.
Vitali chercha désespérément le soutient de Bleutée mais, il n'y avait rien a faire, elle rigolait. C'était même elle qui rigolait le plus fort. Lorsqu'enfin, il fut relâcher par Jimmy, une conversation attira son attention.
-"Mr Billoncret est fou. Mettre Jimmy et Vitali sur le même projet de cinéma! Ca va être la guerre! En plus sur le sujet de la danse! Comment c'est possible?!" Entama une jeune fille.
-"Moi je trouve que c'est une bonne idée. J'en ai marre que Jimmy fasse sa brute avec lui! Il n'a rien fait. Il serait temps que ca s'arrête!" Répliqua une autre.
-"Oui, tu as raison. C'est le début de la fin!"
Ces filles étaient folle, ca n'allait rien arrangé du tout. Il allait se faire massacrer par Jimmy, et en plus se ramasser la pire des notes de sa vie. Un court métrage sur la danse! Le prof n'était pas sérieux! Lorsqu'il poussa la porte de sa maison, son soucis s'envola bien aussitôt. Il devait s'occuper de sa mère. La même odeur de pourriture vient lui chatouiller le nez, lui donnant une soudaine envie de recracher son déjeuner.  Sa mère avait encore vomi.
 
                                  *
Bleutée arriva devant sa maison, et elle fut assaillie par des questions. Elle n'avait qu'une envie s'enfermer dans sa chambre, alors elle répondit vaguement, et partie claquer la porte de sa chambre. Sa mère avait bien vu, que ca n'allait pas, alors elle monta la voir.
-"Qu'est ce qu'il y a ma puce" Lui demanda t'elle.
-"C'est horrible. J'ai vu Vi'. Au collège, il était la. Dans ma classe."
-"Vitali? C'est impossible, on l'a quitté depuis si longtemps..." Murmura sa mère "Et tu lui as parlé, vous êtes amis?"
-"Jamais! C'est le pire des ploucs! Hors de questions que je lui parle"
-"Mais, Bleut..."
-"Laisse moi Maman. MAINTENANT!" Ordonna la fille.
Et voila, son mauvais caractère avait repris le dessus. Elle avait encore tout gâcher. Tant pis. Il y aurait d'autre occasion. Elle se leva doucement, et souleva son tee-shirt au dessus de sont nombril. La marque était toujours là, un peu effacée, un peu plus noir, et sale. Mais elle était encore là, et on apercevait toujours " ma meilleure amie" Gravée maladroitement par des mains enfantines.
 
[Je voudrais remercier, tous ces gens  avec qui j'ai partagé cette année. Tous ces gens avec qui je me sentais bien, qui me donnait l'impression d'être quelqu'un. Tous ces gens qui m'ont rendu vivante, qui m'ont soulevé, et porté dans les moments difficiles. Ces gens avec qui je sais, que ça ne sera plus jamais pareil. Et cette personne, à qui je n'ai rien dit, cette personne que je ne reverrais plus jamais. Cette personne qui ne saura jamais combien elle comptait pour moi. Merci à toutes ces personnes qui m'ont aidé sans le savoir, et qui m'ont donné  de la force et de l'inspiration.]
 Chapitre 5: A mes yeux, la tolérance est la plus belle et la plus noble des vertus. Rien n'est possible sans cette disposition de l'âme. Elle est une question préalable à tout contact humain. Elle ne fait renoncer à aucune idée et ne fait pas pactiser avec le mal. Elle implique simplement que l'on accepte que d'autres ne pensent pas comme vous sans les haïr pour cela.- Paul Henri Spaak -
Le soleil n'était pas encore levé. L'air était frais, l'herbe humide. De partout du silence, du silence respectueux, une sorte de tranquillité. Juste une petite fenêtre était éclairée; la fenêtre d'un studio de danse. Au travers on pouvait apercevoir une jeune fille dansant avec toute la passion et le désespoir du monde.  Cette jeune fille n'était pas ***, pas jolie, le genre de fille qu'on ne remarquait pas. Seuls quelques détails attiraient l'attention : sa peau blanche et ses cheveux étrangement volumineux et bouclés. Apres des heures, des heures à s'entrainer,  elle s'asseya en sueur par terre.
-"BIANCA! Tu es toujours là toi?! va te changer, tu sais bien qu'on a un voyage a faire aujourd'hui et   tu dois aller au collège. Tu sais ma puce parfois il faut affronter nos problèmes. Le plus important dans la vie c'est d'être fière de soit. Pas forcement d'avoir confiance, pas forcement de ne rien regretter.  Pas forcement de ne pas avoir écouter son cœur, car son cœur ne parle jamais.  Pas même d'écouter les autres, car ils ne sont pas dans nos tête et qu'ils ne nous comprennent pas. Il faut que tu sois fière de toi, fière de tes erreurs, fière de ton passé, de tes regrets. Parfois on tombe, et toi tu es tombée. Sois fière ma puce, je ne te demande pas d'oublier, mais d'accepter. Soit fière de  ce que tu as construit même si ca c'est détruit. Soit fière, juste fière de toi, mois je suis fière de toi. Achille est parti. le garçon qui t'as toujours soutenu, qui t'as aidé.
 Certes. Mais maintenant tu dois tourner la page. " Et elle tourna les talons. 
  *
Mr Billoncret entama sa journée d'une voix forte :"Bon nous allons commencer par les sujets d'exposer. Je tiens a préciser qu'ils sont déterminants dans votre passage en seconde, ils sont coefficient 4 dans la moyenne et le Brevet. sur ce, aujourd'hui vous allez faire le plan de votre documentaire, essayer de trouver des gens a qui parler, des films, qui en parle, des livres. Vous devrez déterminer la durée du doc, trouver des équipements pour tourner. Voila. Bon courage."
Vitali et Jimmy était assis sur une table, aucuns des deux ne parlaient. Enfin, Jimmy, pris la parole.
-"Je te préviens, j'ai pas envie de foirer mon année. Donc on va bosser. Mais en dehors des cours, et du boulot du doc, jete mettrais la M.I.S.E.R.E. Compris?"
-"Oui, je m'en doutais." Répondit simplement Vitali. "Le problème c'est que je n'y connais rien en danse moi. Tu veux qu'on parle de quoi sur ce sujet?".
-"Je sais pas, ferme la. j'ai pas dit qu'on était pote. On travaille juste, ensemble. Je te déteste toujours autant. Je te parlerait pas mieux. Mais je vais éviter de casser la gueule. C'est tout."
Vitali changea de sujet:-"On devrait peut être commencer par parler des différents style de danse?...
-"Ouais.... Je pensais pas que t'étais capable de réfléchir. C'est bizarre de se dire que t'as un cerveau... Bref, après on pourrait parler de l'histoire de la danse.  Quand elle a été créée? Par qui? Quel peuple l'utilisaient? pourquoi? Et aussi de la place de la danse dans l'expression...
Vitali acquiesça en silence, il ne pensa que Jimmy, était si sérieux que ca. Il s'impliquait  vraiment, et avait l'air de connaitre parfaitement le sujet. Comme s'il y avait réfléchi toute la nuit. Partout dans la classe, régnait une atmosphère bruyante et excitante. Ca n'allait peut être pas être aussi dur que ca. Qui sait?
-"Mais a qui on va pouvoir parler? Poser des questions?" Demanda Vitali.
-"J'ai ma petite idée..." Répondit mystérieusement Jimmy-. Vitali lui jeta un coup d'œil interrogateur mais continua sur sa lancée:
-"Pour les équipements on fait comment?"
-"Je sais pas, j'en ai fait assez. Débrouille toi tout seul maintenant. Je me casse pauvre con. Je vais voir Bleutée. Salut Cassos."
 
Pendant ce temps là, Bleutée était tranquillement allongée sur sa chaise, et laissait sa camarade travailler. Elle était toujours aussi sublime, elle était toujours aussi attirante et mystérieuse. Tous les garçons la regardaient avec désire, et envie. Mais elle ne les regardait pas. Pendant que tout le monde s'affaissait au travail elle en avait profiter pour  regarder Vitali. Les yeux d'un vert pétillant illuminaient son beau visage couleur café au lait. Ses cheveux bruns-roux étaient sec et coiffé en épis. Quelques mèches rebelles s'échappaient venant recouvrir son front, et laissaient des grandes ombres sur son petit nez en trompette. Ses lèvres toute fines, se pinçaient et ses dents blanches quelques peu tordues mordaient sa lèvres inferieur. Bleutée ne put s'empêcher de le trouver vraiment beau. En plein dans sa contemplation, elle ne vit pas  Jimmy arriver. Elle sursauta, quand il posa ses mains sur ses épaules, l'entrainant, vers la sortie. Ses mains descendirent légèrement jusqu'a arriver a ses hanches, parfaite. Alors qu'ils s'étaient éloignés du collège, Jimmy l'emmena vers le 11 rue Steven, sa maison. Alors qu'il s'y engouffraient rapidement, ils échangèrent un *** passionné et langoureux. Tendrement, ils s'assirent sur le canapé sans couper le ***. Jimmy resserra sa prise, et s'y agrippa.  
Elle avait réussi, elle l'avait eu en 2 jours à peine. Jimmy était son mec, elle allait devenir plus que populaire, respectée de tous. Elle s'en foutait royalement de Jimmy. Ce qu'elle voulait c'était la célébrité.
Au moment ou les choses allaient devenir sérieuses, on sonna à la porte. Jimmy alla ouvrir en soufflant. Devant, lui une jeune fille, à la peau blanche, et au cheveux bouclés.

Chapitre 6: Écoute ! Je n'aime pas faire la morale, mais je vais te donner un conseil qui te servira à jamais. Dans la vie tu rencontreras beaucoup de cons. S'ils te blessent, dis-toi que c'est la bêtise qui les pousse à te faire du mal. Ça t'évitera de répondre à leur méchanceté. Car il n'y a rien de pire au monde que l'amertume et la vengeance. Reste toujours digne et intègre à toi-même.  Persepolis 

 

Elle s'avançait dans allée accompagnée par sa mère et son père. Elle avait les cheveux défaits, les traits détendus, un étrange sourire s'était posé sur ses lèvres. Elle avait la désagréable impression de déranger son cousin Jimmy, qui avait les sourcils froncé, et un léger trait de rouge à lèvre sur le cou. Bianca compris tout de suite qu'il s'était trouvée une copine, son sourire s'effaça légèrement pour faire place à de la gêne. Même son infâme cousin qu'elle aimait pourtant, s'était trouvé une copine. Lorsqu'elle entra dans le salon, se fut pour découvrir, une jeune fille totalement sublime, et apparemment très  douce.  Bianca s'avança respectueusement et lui tendit la main.

-"Allons pas de ça avec moi." Lui lança agréablement Bleutée, avant de lui faire une bise chaleureuse.  

 

Il ne fallait pas se faire d'illusion, Bleutée n'était pas soudainement devenue gentille, elle n'y voyait là qu'un moyen de prouver sa supériorité, une fois de plus... Elle s'avança timidement vers les parents de Bianca, et la salua avec respect et naturel. Elle se présenta, et à voir leurs yeux briller, elle n'eu aucun mal à comprendre qu'elle se les était déjà mis dans la poche.

-"Très bon choix Jimmy. Ta copine est vraiment magnifique!" Rigola l'oncle de Jimmy.

Bleutée éclata d'un rire cristallin, et pourtant si froid. Elle rejeta ses cheveux en arrière, et fixa ses "spectateurs".

-"Je dois rentrer maintenant. Merci, Jim'. On se remet ca a plus tard, hein? Lui dit-elle en lui lançant, un regard langoureux.

-"Dis moi Jimmy, je ne savais pas que tu avais un tel succès. Tu ne dis plus rien a ta cousine, ou quoi?"

*

Vitali venait à peine de pousser la porte de la maison qu'il entendit sa mère gémir. Pas le temps de souffler, pas le temps de se reposer. Il partit sans attendre s'occuper de la femme qui l''avait mis au  monde. Lorsqu'il entra, une odeur pestilentielle régnait dans la chambre. Sa mère n'avait même pas eu la force de se lever pour aller aux toilettes. Ses draps étaient tachés, ses vêtements aussi. Au pris d'un gros effort, il réussi a faire lever sa mère et a l'assoir sur le fauteuil. Il s'occupa de laver les draps et d'en mettre d'autres propres. Puis, il réinstalla sa mère. C'est alors que de sa voix brisée, elle lui parla :

-"Vitali, mon brave garçon. Tu ne peux plus continuer comme ca. J'en ai plus pour longtemps, ne me dis pas non. Tu sais bien que c'est vrai. Je suis désolé mon garçon, de te laisser tout seul. ne baisse pas les yeux, mon fils. Soit fier, fier de toi. Vis ta vis, sans ta vieille mère pour fardeau. Fais ça pour moi, ok? Une dernière chose, mon fils, contact un hôpital, dis leurs que je n'ai pas besoin de soin, juste d'un endroit  où loger. Dis leur que je n'ai pas d'argent, que nous n'Avons rien. Mon fils. N'oublie pas que je t'aime. Maintenant je vais me taire. Je t'aime."

Vitali, ne répondit rien, il ne baissa pas les yeux, il regarda sa mère, longuement. Il l'a regarda, puis se retourna. Et avant de quitter la chambre, il murmura un doux "Je t'aime", accompagné d'une petite larme. Il prit le téléphone, appela l'hôpital, qui accepta de la prendre à leurs charges. Le lendemain ,la mère fut emmené, et Vitali, ne vint pas au collège.  

*

Bleutée était installée sur sa chaise, en classe. Elle était préoccupée, Vitali n'était pas là, aujourd'hui. Etait-ce à cause d'hier? Les avait-ils vu, avec Jimmy? Et même s'il l'avait vu? Qu'est ce que cela faisait? Elle vivait sa vie! Point! Elle sortait avec Jimmy. Elle était populaire, et belle. Que demander de plus? Tout, elle voulait tout, elle voulait Jimmy, et Vitali. Mais, elle ne pourra pas les avoir. Elle se dit alors que ce soir, en cachette, elle irait voir  Vitali. Juste pour savoir pourquoi, il n'était pas là.

C'était triste, c'était à déploré, même a hurler de rage. Mais, Vitali, lui était essentiel.  

C'est ce qu'elle fit, le soir, après les cours, elle partit en direction du vieux quartier. Et elle n'eut aucun mal a trouver l'a maison de Vital, qui était de loin, l'une des plus pauvre.

Elle sonna, et on lui ouvrit la porte sans attendre. C'est à ce moment là, qu'elle vu Vitali.

Il avait les yeux vert, un peu moins pétillant, même plutôt rouge et humide. Son nez en trompette tellement mignon, était tout aussi rouge, et irrité. Le corps frêle de Vitali, était parfois secoué par un sanglot, ou un reniflement. Ses cheveux bruns-roux était totalement négligé et ébouriffés. Son beau visage, café au lait était marqué par quelques endroit par des traces, qui ressemblaient fortement a des griffures. Lorsqu'il rleva sa tête et qu'il aperçut Bleutée, il se ressaisit de suite. Essuya son  nez, et la regarda hautainement avant de lui cirer.

"Que veux tu?"

-"Je voulais savoir si tu allais bien, comme t'étais pas venu aujourd'hui."

-"Depuis quand tu t'intéresses à moi? Depuis quand tu viens sonner à ma porte? Depuis quand la GRANDE  Bleutée se soucis des autres? Alors répond franchement,  QUE VEUX TU??"

-Je n'ai pas mentit, je voulais vraiment savoir si tu allais bien. C'est bizarre non? Venant de ma part." Elle rigola, et reprit."Alors? J'ai été franche, a toi de l'être. Pourquoi t'es pas venu."

-"Je n'ai aucun compte à rendre! Encore moins à toi!" Répliqua t'il, et alors qu'il allait fermer la porte, Bleutée hurla à son tour.

-"Tu crois que ca ne m'a pas fait mal aussi! Tu crois que tu as été le seul blessé dans cette histoire?! Tu crois que tu es le seul Vitali? Le seul  à avoir souffert? MENSONGES! J'ai souffert, moi aussi j'ai pleuré Vitali! Monsieur Vitali, est triste. Monsieur Vitali se croit généreux et gentil! Mais pas un seul instant tu n'as pensé que moi aussi, j'ai eu mal. " Sa voix commença a se briser mais elle continua."Nous ne sommes plus rien Vitali. Rien, rien que des souvenirs. Tu sais je l'ai encore la marque. Toi aussi, non? Qu'est ce qu'on étaient cons, à ce croire invincible. Qu'est ce qu'on était con... Je me souviens encore Vitali, je me souviens encore. J'oublierais jamais. Mais ne te fais pas d'illusions. C'est pas pour ca que je vais arrêter de te faire souffrir au collège. Tout le temps, tous les jours. C'est comme ça.  Je suis devenue comme ça. C'est tout, et c'est un peu à cause de toi."

 

Vitali ferma la porte, et s'adossa au mur. Et il ferma les yeux juste le temps de replonger dans les souvenirs...

  

 

Chapitre 9: Tout marche par paire : le ying et le yang, le bien et le mal,
l'homme et la femme, et
que serait le plaisir sans la souffrance ? - Lara Croft - Tomb Raider -

 

 

Vitali ferma la porte, et s'adossa au mur. Il ferma les yeux juste le temps de replonger dans les souvenirs.

 

Il devait avoir 9 ou 10 ans tout au plus. C'était encore un de ces jours qui s'était merveilleusement bien passé. Il rentrait d'une journée bien remplie, Bleutée l'avait accompagnée jusqu'a sa porte, comme d'habitude. Et avant qu'il ne ferme la porte, elle était là, devant lui, en train de lui sourire, et de lui faire des signes avec sa main. Elle était radieuse, elle rigolait. Elle lui lança un:

-"Ah demain, meilleur copain" D'un ton si frai, et si heureux, qu'il arracha le dernier sourire de la journée de Vitali. La porte fermée, il balança son sac par terre.

-" Vitali! Ton sac, je t'ai déjà dit de ne pas le lancer comme ça." Soupira sa mère.

-"Oui, maman." Souffla son fils.

-"Ne parle pas comme ça à ta mère, tu m'énerves, Vitali, tu ne te rend pas..." Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle fut prise par une quinte de toux terriblement grasse. Une quinte de toux si violente et interminable que son fils s'inquiéta.

-"Maman, tu vas bien? Tu as été voir un médecin?"

-"Non, Arch... Je... Ruh...Je...Rah...Vais Bi ... Arch ...Bien." Enfin, elle arrêta de tousser et pus continuer sa phrase.

"Ce n'est rien Vitali,  juste un gros rhume à mon avis. Pas besoin de médecin". Si Vitali l'avait su, il l'aurait forcé a aller voir le médecin. S'il avait su que 4 ans plus tard sa mère mourrait de cette maladie, il l'aurait forcé a aller voir ce putain de médecin Mais il était trop tard maintenant.

Vitali, remonta dans sa chambre, pour faire ses devoirs, il appela Bleutée avec le fixe de la maison, et elle l'aida pour ses maths, comme elle le faisait tous les jours depuis qu'ils se connaissaient. A l'appel de sa mère, il descendit diner, sa mère l'attendait devant la table. Et avant même qu'il puisse s'installer, elle le regarda en souriant :

-"Tes mains, Vitali, je te le dis tous les jours. Tes mains mon fils". Alors Vitali, allait se laver les mains, et il revenait, pressé de gouter au merveilleux repas, préparé avec amour par sa tendre mère. Apres avoir dévorer son repas, il s'installait avec sa génitrice devant la télévision. Ils rigolaient des bêtises des participants, ou des chutes des présentateurs. Ils se tordaient de rire, devant cette télé. Et puis a 21h30 Vitali, allait se coucher. Il était heureux.

Le lendemain, il se réveilla, à l'heure comme d'habitude. Il s'habilla, se coiffa rapidement,  dévora son petit déjeuner, embrassa tendrement sa maman et partit en direction de la maison de Bleutée. Déjà, elle habitait, une admirable maison, une maison grandiose même. Avec, un jardin, dont la pelouse était verte pomme. Une petite marre avait été creusée, et on y entendait de minuscule bruit de clapotis surement dut aux poisson. La maison, de 4 étage, s'élevait  haut dans le ciel, et surplombait la ville. Vitali sonna, une douce sonnerie retentit a ses oreilles, et Bleutée arriva. Toujours parfaite, toujours joyeuse, toujours elle même. Ils prirent la route de l'école ensemble. Durant toute la journée, ils travaillèrent lors des heures de classe, et s'amusèrent comme des Fous lors de la récrée. Comme d'habitude, la petit Bi' essaya de se rapprocher de Vitali, de lui montrer qu'elle l'aimait bien. Toute la journée, elle le chercha, elle ne parla que de lui. Et comme d'habitude, lui, la repoussa. Il n'avait d'yeux que pour Bleutée, mais ne voulait pas gâcher sa belle amitié. Encore une journée bien remplie pour Vitali. La même scène se rejouaient tous les jours pour lui. Les même journée s'enchainaient. Tous les jours il était plus qu'amoureux de Bleutée, tous les jours Bleutée était plus qu' amoureuse du beau Vitali. Tous les jours la petite Bi' s'accrochait à du vide, et elle le savait. Tous les jours  VItali, entendait sa mère tousser, mais ne s'en inquiétait pas pour autant.  Vitali était heureux, c'était aussi simple que ca.

 

C'était ce jour là, ou il avait décidé de se dévoiler, ce jour ou il voulait ouvrir son cœur a Bleutée. Ce jour là, il se fit plus beau, il passa plus de temps a se coiffer et a se brosser les dents. Lorsque sa mère le vit descendre, elle ne put s'empêcher de sourire, en repensant à sa jeunesse, et au fils magnifique que la vie lui avait offert.

Ce jour là Vitali, marcha moins vite que d'habitude, il était plongé dans ses pensées, et son cœur battait plus vite. Et lorsqu'enfin il arriva devant la maison, elle lui parut plus imposante que jamais. Il sentit son petit cœur se resserrer dans sa poitrine Se recroqueviller tout au fond. Il battait, battait, battait tellement vite. C'était aujourd'hui que tout allait changer. Il ne voulait plus, il ne savait plus quoi faire.  Trop tard, il avait déjà sonné. Ces quelques secondes, lui parurent des heures. Machinalement il se recoiffa. Et c'est à ce moment là, qu'il se rendit compte, qu'il n'avait pas entendu la sonnerie. Alors, il re-sonna. La sonnerie était cassée ou quoi? Il sonna deux fois, trois fois, pas de bruit. Oui, la sonnerie était cassée. Son adrénaline était un peu retombée pour faire place a de l'impatience. Alors il réfléchit. Ou était le problème? Il attendrait que Bleutée sorte pour aller a l'école. Alors il attendit, le temps lui parut long, très longs. Il se dit que c'était lui, qu'il était impatient c'est pour cela que le temps passait si lentement. Mais non ce n'était pas lui. Au bout d'un moment une sorte de résignations, lui noua la gorge. Une résignation, une déception, non...  C'était, quelque chose de plus fort, de plus dangereux, qui l'étouffait. Un morceau de son cœur brisé? Peut être... Ou alors la force dévastatrice d'une terrible désillusion. Alors il se mit a hurler. Hurler a s'en péter les tympans. Il hurla sa détresse, hurla son amour, et sa rancœur. Il se mit à hurler, pour pouvoir pleurer. Hurler pour se libérer.  Hurler pour que les gens sachent qu'il n'existait plus, que Bleutée et Vtali, c'était fini. Il se mit a hurler son nom, avec rage et désespoir. Il hurla le prénom de celle qui l'avait détruite. Puis il se calma, il s'assit,  devant la grille, et il attendit. Il attendit des journées entières. Il attendit que la porte s'ouvre. Que  Bleutée apparaisse. Mais la porte ne s'ouvrit pas. La porte ne s'ouvrit jamais. Ce fut la voisine, qui le débloqua en lui criant a la figure.

-" Ils sont partit! Vous n'avez pas compris! PARTIS!"

Alors Vitali se tut, il ne pleura pas, il ne hurla pas. Il ne parla pas. Il ne pouvait plus. Il n'y avait plus rien en lui. Rien à part de la douleur. Alors il regarda ce monde qui l'entourait, ce monde, qui n'avait de pitié pour personne. Ce monde terrible, et il comprit que plus jamais, il ne verrait le monde tel qu'il l'avait vu avant.

Chapitre 3: Personne n'est devenu fort en montrant comment une autre personne est faible.- Irvin Himmel -

Vitali ne se leva pas joyeux aujourd'hui. Ses yeux étaient sombre, on n'y distinguait plus aucune joie. De grands cernes balayaient ses yeux et lui mangeaient les joues. Ses paupières tombaient lourdement et sans grâce sur ses pupilles refermées par la fatigue. Ses pommettes d'habitudes saillantes retombaient mollement sur le coté. Ses cheveux eux même semblaient raplatis et fatigué. Son teint n'était pas très frais non plus et les larmes qui menaient de couler a chaque instant n'améliorait pas le tout. Il se passa de l'eau sur le visage, se brossa les dents, mangea un petit peu mais rien ne l'aida. C'est alors qu'il se mit a penser sérieusement qu'il ne pouvait pas continuer à vivre seul et qu'il devait se trouver un logement. Il n'avait aucune idée d'ou allez mais il trouverais bien. Lorsqu'il arriva au collège ce ne fut que pour assister à un cour de maths ennuyeux a mourir et a celui de français pas mieux non plus. Lorsqu'enfin vint l'heure de la pause de midi (2 heures) il sortit rapidement du collège, caméra en main. Il déambula dans les rues al recherche de la bonne adresse et enfin il sonna a la porte d'une belle maison couleur ivoire, du nom des Monts. Bianca  lui ouvrit. D'abord méfiante elle demanda:            -"Euh oui c'est pourquoi?"

-"L'interview pour notre documentaire. T'es la cousine de Jimmy non? Il t'a prévenue je crois? Au fait on s'est déjà vu non? Je veux dire que ton visage me dis un truc."

-"Oui Jimmy m'en a parlé. Entre, on a pas beaucoup de temps et pourtant tant de choses a se dire. C'est vrai que j''ai l'impression de t'avoir déjà vu mais je ne sais pas ou... On verra bien! Allez entre"

 

Vitali eu un petit sourire, puis il entra. il s'installa dans le salon, sur le petit fauteuil en bois. A coté de lui il posa la caméra, la fixa et la régla de façon a ce que Bianca soit bien en face de lui.

-"Bon tu es prêtes? "Lui demanda t'il."Si a un moment tu veux arrêter, faire une pause tu me le dis, Ok?"

-"D'accord,  allez commençons je suis pressée". Bianca était rayonnante, elle avait les yeux pétillants, et un immense sourire sur les lèvres. Un sourire qu'elle n'arrivait pas a cacher. 

Vitali appuya sur un bouton de la caméra, qui se mit a filmer, et il posa la 1ère question.

 

-"Salut! Alors je suis Vitali et c'est moi qui vais te poser quelques questions. Présentes toi. Dit Vitali avec un petit sourire en coin

-"Salut, et bien moi c'est Bianca, j'ai maintenant 15 ans et je suis une passionnée de danse. J'en fait depuis toute petite!"

Vitali, eu un petit sursaut et il coupa rapidement la caméra. "Tu t'appelles Bianca?! Ne me dis pas que c'est toi... Ce n'est pas possible. Tu n'es pas la petite Bi'?!"

Bianca ouvrit grand les yeux. Cela faisait bien longtemps que l'on ne l'avait plus appelé comme ça. Elle se mit a réfléchir. Vitali... Oui elle connaissait un Vitali avant. Un beau Vitali, qu'elle avait tendrement  aimé, sans rien en retour.

-"Si c'est moi... Qu'est ce que je t'aimais avant, enfin quand on était petits. Tu vois?"

Vitali repris les questions d'abord gêné de retrouvée une ancienne fille qui l'avait aimé puis ravi de revoir une ancienne amie. Quand a Bianca, elle avait toujours l'air aussi radieuse et contente. Son sourire était plus éclatant que jamais.  Mais à y regarder de plus près, on aurait put voir dans le yeux de Bianca qu'une flamme

 s' était rallumée.

 

Apres quelques heures Vitali ressorti content, il avait bien avancer dans sa tache, et l'interview commençait tes bien. Bianca était de charmante compagnie. Avant de la quitter il l'avait prévenu qu'il repasserait le lendemain pour continuer son travail.  

* 

Bleutée  s'ennuyait tellement dans ce cour sans intérêt. Le collège avait repris depuis à peine 30 minutes qu'elle avait  déjà envie de dormir. La Svt ça ne la passionnait pas. Ce qu'elle attendait avec impatiente c'était le cour suivant, celui de musique. Lorsqu'enfin  elle fut libérée, elle poussa un soupir de soulagement. Elle rejeta sa longue chevelure en arrière, attirant les regards jaloux des filles, et celui des garçons bien plus chaleureux. Elle s'installa au dernier rangs de la salle de musique, à la place des "populaires". Elle attendue impatiemment la venue de sa prof préférée. Mme Carnavile fit son apparition en rigolant comme d'habitude. Elle salua chaleureusement ses élèves,  avant de reprendre un air sérieux.

-"Aujourd'hui est un cour spécial. Je vais vous demandez de vous mettre par 2, sans compromis. Pas de groupe de trois ou quatre. De 2 c'est tout! Vous êtes en nombres impair je le sais, il y aura donc quelqu'un tout seul. Je vous explique pourquoi c'est important d'être 2, ou seul. A 3, vos voix se font mangées, on ne vous entend plus. A 2 vous pouvez vous exprimer, et on peut déceler vos qualités vocales sans problème. En fin de cour je devrais vous dire quelque chose d'important, alors ne vous enfuyez pas en courant s'il vous plait. Je vois que les groupes sont és. Donc  Bleutée et Jimmy.... Je ne sais pas si c'est une bonne idée. On verra. C'est toi, Vitali qui est tout seul. Tu vas commencer, comme ça ce sera fini pour toi et tu seras tranquille. D'accord?"

-"Oui Mme Carnavile" Lui répondit timidement Vitali.

-"Choisi, une chanson comme tu sais jouer de la guitare, il n'y a pas de soucis. Tu interprétera ta chanson version acoustique.  Tu reviens dans 30 minutes. Allez va".

 

Bleutée pianotait sur sa table depuis déjà vingt minutes. Elle était terriblement impatiente de découvrir son Vitali, de le découvrir en chantant. De découvrir sa voix, de le découvrir en tant qu'homme nouveau. Elle était impatiente devoir quelle chanson il avait choisie. Elle voulait savoir s'il chantait bien. Enfin, Vitali, poussa la porte de la classe. Bleutée devinait son stress dans son regard, son attente de faire ses preuves dans ses gestes rapides et saccadés. Lorsqu'il ajusta correctement sa guitare, qu'il plaça le micro devant soit, le silence se fit dans la salle. Tout le monde aimait la musique, et chacun voulait en profiter. Mais celle qui dévorait Vitali, le plus des yeux c'était ELLE. Bleutée.

-"Je vais vous interprétez Impossible de Shontell's reprise par James Arthur."

La musique commença, Vitali gratta sa guitare, et ses lèvres parfaites s'écartèrent pour laisser passer un brin de sa voix envoutante.

-"I remember years ago someone told me I should take caution when it comes to love, I did.

(Je me souviens il y a quelques années quelqu'un m'a dit de faire attention en ce qui concerne l'amour. Je l'ai fait)

Il l'a fixait avec attention, il ne voyait qu'elle. Il ne chantait que pour elle. Lorsque vint le refrain ses yeux se remplirent de larmes, sa voix se fit plus forte. Il chantait toute ses émotions. Et ses camarades subjugués, l'écoutaient, et leurs cœurs battait plus vite, en rythme avec la chanson.

Chapitre 10: On croit toujours être fort, malgré tout. Mais c'est quand un simple regard nous brise le cœur qu'on sait qu'on ne l'est plus.

-"Bon... Je crois qu'on est tous d'accord pour dire que c'était parfait. C'est d'ailleurs pour se genre de per ance que je devais vous dire que les in ion pour la prochaine émission de chant du moment sera le 21 juin 18 rue des Josseline elle se déroulera toute la journée . Bonne journée et Bravo a Vitali."

Nous somme le  20 avril... Déjà le doute se semait dans l'esprit de Vitali. Que faire? Il n'en savait rien, alors il rentra chez lui. Il avait faim, mais il n'y avait plus rien a mangé. Plus RIEN. Il avait faim, tellement faim, sa maman lui manquait, il voulait avoir quelqu'un avec lui, quelqu'un qui le soutienne et qui l'aime. Il fallait se trouver un endroit ou loger. La seule personne de sa famille qui n'habitait pas a 10000km était son vieil oncle, mais ils  n'entretenaient plus de tres bonne relation... Il n'avait pas vraiment le choix de toute façon. Il devrait venir habiter chez lui dans le semaine. Il ne tiendrait pas 3 jours de plus seul comme ca. Alors il partit faire son sac. Pendant ce temps il repensa a ce que la professeur de musique leur avait annoncé lors du cours dernier. Il doutait plus que jamais. Participé ou pas? Pourquoi ne pas le faire? Qu'avait il a perdre? Il ne  savait plus pourquoi il se battait, pourquoi il se cachait? Il avait peur? Peur de perdre la seule chose qui était rester la pour lui? Peur de se faire de terribles illusions, et de n'avoir aucun talent. Peur de tout perdre. Mais s'il ne le fait pas maintenant, il ne le fera jamais. Un jour, ou l'autre il devra bien savoir s'il est fait oui ou non pour la musique. Un jour ou l'autre il devra prendre le risque de tout perdre, pour avoir plus a gagné. Mais pas maintenant, pas aujourd'hui, ni demain, pas maintenant. C'est tout, et il s'endormit la tête pleine de questions.

Lorsqu'il se réveilla le lendemain, il n'allait pas beaucoup mieux. Des milliers de questions l'assaillaient, il ne savait pas quoi faire, alors pour se changer les idées il partit voir Bianca dans le but de finir l'interview. Lorsqu'il sonna chez elle se fut une Bianca souriante et agréable qui lui ouvrit la porte.

 

-"Tu veux boire quelque chose Vitali? Lui demanda t'elle.

-"Hum..."

-"Qu'est ce qu'il y a? Qu'est ce qui t'arrive Vitali?"

-"Pas envie d'en parler. Allez on commence. Installe toi là-bas sur le fauteuil marron. On va reprendre là ou on

s'était arrêter la dernière fois"

-"Vitali... Pas de ça avec moi. J'ai envie de t'aider."

-"Mais moi j'ai pas envie que tu m'aides. Allez on reprend"

 

Bianca était devenue toute rouge, elle baissa la tête timidement. Elle venait encore de se faire recaler. Ses

cheveux retombèrent sur ses yeux, ses mains se croisèrent, se tordirent dans tout les sens, elle inspira un grand

coup et elle lui répondit.

-"Ce n'est pas parce que tu as des problèmes, que tu dois t'énerver sur tout le monde, surtout sur moi qui

essaie juste d'être gentille avec toi.  Donc si t'es pas content, tu t'en vas, et tu ne passe pas tes nerf sur moi.

Merci, Vitali."

Vitali, releva la tête et il la regarda, il posa sa main sur la sienne, et s'excusa :

-"Je suis désolé, merci d'essayer de me consoler Bianca".

La jeune fille frissonna de plaisir. Elle avait une terrible envie de l'embrasser, mais elle se retint, et serra juste sa

main un peu plus fort.

 

                 

* 

 

Jimmy regardait tendrement son amoureuse. Elle était parfaite, c'était le mot. Sublime, divine, presque irréelle.

Pourtant, ce n'était pas lui qu'elle regardait, c'était ce débile de Vitali. Qu'est ce qu'il avait lui? Qu'est ce qu'il

avait de plus que lui? Jimmy? En toute modestie il était parfait, pas trop bête, il avait de l'argent, un physique, une réputation tout ce que n'avait pas Vitali. Il était parfait. Ce n'était pas un petit chanteur, et si Vitali devait lui faire de l'ombre ce serait en participant a cette émission débile de chant. Mais il n'osera pas. Jimmy en était sur.

-"Jimmy  vous m'avez entendu?" Lui demanda Mr Billoncret

-"Non monsieur, des élèves perturbaient mon écoute. Vous pourriez répéter s'il vous plait?"Dit il gentiment.

-'Hum je disais que vous devriez rendre le projet vers la fin du mois. Il faut donc que vous ayez bien avancé."

-"Merci monsieur d'avoir répété". Et tout doucement il ajouta froidement "T'as intérêt à avoir fini Vitali, sinon je te déchires". Son ton était menaçant, ses yeux  n'exprimait aucune chaleur. Lorsque le cour fut fini, il partit  voir sa  tendre et chair. Comme toujours ses yeux s'illuminaient quand il l'a voyait. Tous ses soucis s'envolaient, il ne restait plus que lui et elle. Il passa son bras autour de ses épaules, serra tendrement son cou et effleura sa bouche de ses lèvres. Bleutée se retira brutalement, elle fixa un point sur sa droite. Sa bouche était pincée, pincée comme une prof sévère pince ses lèvres.   Alors Jimmy se retourna lui aussi pour découvrir Vitali, planté devant lui, le regard vide. Il ne bougeait pas d'un poil, il les regardait, c'est tout.

-"Quoi? Qu'est ce que tu veux?"  Lui balança Bleutée cruellement.

Jimmy ricana bêtement.

-"Vous sortez ensemble maintenant?" Demanda t'il.

-"Qu'est ce qua ca peut te faire le détraqué?" Balança Jimmy.

 -"Tu me fais pitié Vitali." Lui DIt Bleutée.

-"Ose dire que tu ne m'as jamais aimé!" Explosa Vitali.

  Chapitre 11: < href="http://desbellescitations.skyrock.com/3103098787-Nous-mourrons-quand-il-n-y-a-plus-personne-pour-qui-nous-voulons-vivre.html">"Nous mourrons, quand il n'y a plus personne pour qui nous voulons vivre." Henry Millon de Montherlant.

 

 

-"Ose dire que tu ne m'as jamais aimé!" Explosa Vitali.

Bleutée le regarda fixement. Longtemps, très longtemps, elle le fixa, d'un regard vide, sans expression. LE silence c'était fait, tout autour d'eux. Tous  avaient les regards posés sur eux. On entendait même plus les gazouillis des oiseaux, les rires étouffés des petits avec qu'ils partageaient la cour.  Rien, tous attendaient la réponse de Bleutée. Notamment Jimmy, dont le sourire victorieux s'était effacé, et qui maintenant affichait un air paniqué.

-"Non...  Jamais. Pas une seule seconde de ma misérable vie" Bleutée tourna les talons ses long cheveux suivant le rythme. Le bruit de ses pas résonnèrent longtemps dans la cour. Le bruit se rependait, résonnait aux oreilles de VItali. Elle lui avait encore tourné le dos. Tout serait tellement plus facile s'il n'existait pas. De toute façon personne ne le regretterais. Il n'avait plus personne, personne pour qui se battre. Oui tout serait tellement mieux s'il mourrait. Machinalement  il s'était dirigé vers la maison de Bianca et avant même de réaliser il avait sonné.

-"Vitali? Mais qu'est ce qui va pas? Qu'est  ce qui s'est passé?" S'inquiéta Bianca.

Vitali  étouffa un sanglot, et se précipita dans les bras que lui tendait BIanca. Un large sourire illumina le regard de celle ci, lorsqu'elle sentit le contact de son torse dans le creux de ses reins. Elle soupira de bonheur. Pendant des heures, elle lui répéta qu'il pouvait compter sur elle, qu'elle serait toujours la pour lui, que jamais elle ne l'abandonnerait. Finalement pour changer les idées de Vitali, ils continuèrent l'interview, et finirent par aller au cinéma. Apres avoir finit leur séance il se séparent. Vitali, avec son sac sur ses épaules allait rentrer chez lui, lorsqu'il découvrit les policiers sur son terrain. Surpris celui ci ouvrit grand les yeux et se mit a hurler! : "Que faites vous ici!" Les policiers surpris, se regardèrent, un moment, puis enfin, un des leurs ouvrit la bouche. "Désolé mon gars mais tu dois partir d'ici. Cette maison n'est plus habitable. Allez mon gars. Barre toi."

Alors Vitali, les larmes au yeux s'en alla. Le pas, lourd et trainant. La tête pleine de remords et de regrets d'occasion manquées. Avant de quitter définitivement les lieux, il ramassa le courrier, et s'étonna d'une lettre a son nom. Qui aurait bien pu lui écrire?? Il partait chez son oncle, avec pour seul bagages sa conscience agitée et son sac.

 

* 

Encore un ***, puis un autre, et encore un. Jimmy ne pouvais plus s'arrêter, il sentait sa peau si douce contre lui , ses cheveux soyeux lui caresser son visage, sa bouche pulpeuse embrasser la sienne. Il sentait le regard voluptueux de Bleutée détaillé sa silhouette. Alors, dans un élan de désir et d'amour brutal, il emprisonna le corps de sa douce petit amie au creux de ses bras puissant. Il l'aimait tellement, tellement. Il l'aimait comme jamais. Et brulant sous le feu de la passion, il l'embrassa sur le cou et la poussa sur le lit ou elle se renversa. Jimmy la suivit a son tour, s'allongeant a côté d'elle, le regard fiévreux d'amour. Il la serrait dans ses bras, et doucement, Bleutée posa sa tête sur le torse de son petit ami. Celui ci, la regard avec tendresse et amour, Bleutée elle, avait dans les yeux une lueur amusée et décontractée. Qu'en avait elle a faire de se pauvre Jimmy? Absolument rien! Elle ne l'aimait pas.    

* 

Enfin Vitali arriva devant la porte de son oncle. Avant de sonner, il ouvrit sa lettre. Alors son cœur s'arrêta de battre. Qui? Qui avait fait ca? Qui aurait pu faire ca? Son cœur cette fois ci battait de plus en plus fort, des gouttes de sueurs perlaient sur son front. Son regard était paniqué. Il s'affolait, devant la lecture de ses mots.

"Cher monsieur nous avons l'honneur de vous annoncez que vous avez été sélectionner pour le casting du 21 juin de l'émission de chant prochainement diffusé. Félicitation Nous comptons sur vous."

Qui aurait pu l'inscrire? Mais voyons qui?? Vitali dans son empressement avait sonner, et a la vue de son oncle, il blanchit, il lacha sa lettre, ouvrit grand la bouche, tandis que des larmes roulaient sur ses joues. -"Vous? C'est vous mon oncle?"

 

 

Chapitre 12"J'essaie d'apprendre à vivre sans lui. Chaque jour, j'essaie, j'essaie. Je vous jure que j'essaie. Je n'y arrive pas." Philippe Besson.

L'homme corpulent, qui ouvrit la porte ressemblait étrangement au directeur de l'école, en vérité il lui ressemblait tellement que Vitali fut convaincu que c'était lui.  Et il ne se trompait pas... Les même cheveux grisonnant, le même visage fermé et froid et ce même regard perçant qui vous détaillait, vous déshabillait, vous analysait d'un simple coup d'œil. Cet homme semblait lire en vous. Alors, comme si il avait sentit le besoin d'amour omniprésent de Vitali, il ouvrit les bras tendrement, dans lesquels Vitali se jeta en pleurant. ses bras musclés se refermèrent sur le corps frêle et amaigri. Il lui chuchota des mots doux, lui caressa les cheveux, et Vitali  se sentit bien pour la première fois depuis longtemps. 

Cependant Vitali n'oubliait pas la lettre. Il la serra tellement fort que le papier se froissa, et se déchira par endroit. Cette nuit il n'arriva pas a dormir, torturé. Il n'était pas prêt, il ne le serait jamais. Son rêve était irréalisable et pourtant a porter de main!  Il pouvait tout perdre, il allait tout perdre si il se lançait. Serait il prêt a affronter le jugement des autres? Un jugement qui, sans nul doute, le détruirait. La musique était sa vie, si il venait a la perdre, il ne se remettrait pas. Jamais. Sa décision fut prise, il se leva lentement, ses mains tremblaient, son corps tout entier semblait pris de sursauts,  et dans un geste précipité, brula la lettre dans les reste de braises de la cheminée de son oncle.

La journée suivante de Vitali, fut un véritable cauchemar...  Les moqueries constantes de ses camarade et les *** passionnés de Jimmy et Bleutée le mettait dans une rage folle! Il hurlait intérieurement, et était pris d'une violence qui lui était jusqu'alors inconnue. Il se demandait constamment qui avait put l'inscrire a ce stupide concours. Assis, la tête entre les bras, ses oreilles bourdonnaient, les rires des enfants se répercutaient  dans sa tête, il se répétait ces moments a l'infini jusqu'a ce qu'une rage incontrôlable s'empare de lui, pas contre les autres non... Contre lui. Il voulait se frapper, se griffer, se mordre, mais il ne pouvait pas. -"J'ai un message important a vous faire passer" Cette phrase insignifiante  attira son attention. Lentement, il leva ses yeux rougis vers son professeur préfère:  Billoncret.

-"Je disais donc que j'avais un message important pour vous élève de 3éme. Je sais bien que peu de vous comprendrons ce message, ou en saisirons la portée... Mais mes enfants, vous êtes jeunes. Vous n'avez pas le temps pour les questions idiotes, les déprimes, ou pour les regrets... Vivez votre vie, vivez la a fond, même si vous devez tout perdre... Il vaut mieux ne rien avoir, que de vivre avec des regrets sur la conscience. Mes enfants, n'essayez pas de faire un parcours parfait, n'essayer pas de ne pas faire d'erreurs, car vous n'y arriverez pas. Prenez des risques, essayez, vous finirez par oublier vos erreurs d'antant".  Son professeur, arrêta de parler, il fixa Vitali attendant une réaction sa part. Vitali baissa la tête, il avait raison, son prof avait  raison. On aurait dit que ce discours avait été écrit pour lui.  Il avait honte d'avoir eu peur. Il n'aurait pas du. On doit toujours affrontez ses peurs. Sa mère aurait eu honte de lui.

*

La main de Jimmy descendit le long de ses fesses, depuis quelque temps ils ne parlaient plus. Les geste parlaient a la place des mots. Les bouches s'effleuraient, se cherchaient. Mais bleutée était décidée a faire attendre Jimmy. Elle voulait le pousser a ses plus extrêmes limites, avant de laisser quoi que ce soit a ce qu'elle considérait comme un idiot.  Il était fou amoureux d'elle et elle en jouaient. Le pauvre Jimmy manipulé, se faisait mené au doigt et a la baguette par sa chère et tendre. Jamais personne n'avait réussi a percer sa carapace. Personne, personne a part Vitali. Et la belle en souffrait tous les jours, car il occupait ses pensées toute la journée, tout le temps, a chaque instant... Elle voulait l'aimer, elle le voulait lui tout entier pour elle, mais elle ne l'aurait pas jamais. Il gâcherait tout, elle était décidée a le faire quitter sa vie. Définitivement. La sonnette, retentit, brisant le moment passionnel du couple.-"Qui est le blaireau qui sonne a cette heure ci!" s'insurgea t'elle"                                                                                                                                                                                               -"Bleutée... Il est 14h..."murmura t'il. La belle, lui lança un regard féroce, si féroce, que Jimmy, rougit et baissa la tête. Bianca alla ouvrir la porte, comme d'habitude, un sourire illumina son visage a la vue du jeune homme. Elle couru pour prendre dans ses bras Vitali, savourant son odeur,  ses cheveux caressant sa joue, ses mains dans son dos et ses bras la serrant. Elle aurait voulu rester ainsi toute sa vie. -"Alors on le finit cet interview? -"Quand tu veux Vi'" Répondit elle en rigolant.

-"Avant je voulais juste te dire.. Te dire merci pour tout ce que tu as fait pour moi Bianca. Te dire merci parque Grace a toi je vais réaliser mon rêve. Je sais que ce n'est pas toi qui m'a inscrit a ce concours. mais tu m'a ouvert les yeux. Je vais y aller, je vais chanter, je vais chanter Ma chanson"

Bianca ouvrit grand ses yeux baignés de larmes -" Je veux t'entendre, s'il te plait, chante pour moi"

Alors  entama "

So this is what you meant
When you said that you were spent
And now it's time to build from the bottom of the pit
Right to the top
Don't hold back
Packing my bags and giving the academy a rain check

I don't ever want to let you down
I don't ever want to leave this town
'Cause after all
This city never sleeps at night  

 

(C'est donc ce que tu voulais dire
Quand tu disais que tu étais perdu
Et maintenant il est temps de tout reconstruire du début
Jusqu’à la fin
Ne te retiens pas
Je fais mes valises et je passerai plus tard à l'Académie

Je n'ai jamais voulu te laisser tomber
Je n'ai jamais voulu quitter cette ville
Car après tout
Cette ville ne dort jamais la nuit)

 

Soudainement sa voix se brisa il n'arrivait pas a continuer. Il n'arrivait pas a chanter ce refrain, car lui n'y croyait pas.  Il n'y croyait pas... tout serait tellement plus facile s'il mourrait, tellement plus facile s'il ne vivait plus. Tellement plus facile s'il était seul, sans personne, oui, s'il n'avait pas de rêve, s'il croyait en  lui. Seulement si il croyait un tout petit peu en lui.

Une légère pression s***rça sur son bras, il releva la tête, et aperçu Bianca. -"C'était magnifique, et moi je crois en toi, J'y crois, tu vas y arriver. Par ce que tu es pas seul.  Et parce que moi je t'aime. Je t'aime Vitali."

 

Voili voilou ;) Mon chapitre est fini... J'attend des commentaires ^^ S'il vous plait répondez a ces questions :

-Pour vous qui a inscrit Vitali?

Que pensez vous de la déclaration de BIanca?

Que pensez vous du personnage et comportement de Bleutée enver jimmy?

 

 

جيل جنس مدينة دول
26 سنة إمرأة فرنسا
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اللون المفضل ألعمل الذي احلم به برنامج التلفزيون المفضل ألهواية المفضلة


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