[Rpg.]

   Mais pour commencer dans la joie, la bonne humeur et le respect mutuel, laissez-moi vous parlez de quelque petites choses qui me tiennent à coeur, et que je souhaiterais voir respectées afin que le rpg se passe dans les meilleures conditions possibles.
° Tout d'abord, je souhaite -comme beaucoup d'autres joueurs- des messages construits dans la limite du possible. Pour moi, être débutant n'est pas une excuse, j'ai vu des gens se débrouiller merveilleusement bien dès le début. Je ne demande pas la lune, pas besoin de faire nécessairement des pavés. Deux lignes bien construites (et bien orthographiées si possible, par pitié. Je sais bien que tout le monde en fait, moi le premier, mais il y a des limites), et donnant matière à réponse, c'est déjà vraiment bien, surtout quand on voit que certaines personnes ne font même pas cet effort. Donc tous les "Bonjour. *sourit*" et autre seront automatiquement supprimés sans réponses apportées. Comme ça c'est dit.
° Ensuite, s'il y a bien une chose que je ne supporte pas, c'est que l'on essaie de changer mes personnages, ou de les tourner systématiquement en dérision. Quand l'on souhaite le respect de ses personnages, il est bien d'en faire autant de son coté. Je sais que certains de mes petits bonshommes risquent d'en dérouter certains, voire de choquer. Mais ils sont comme ça, que cela vous plaise ou non.
° En rapport avec les deux autres points, enfin... Si vous n'aimez pas ma façon d'écrire, ou que vous vous sentez mal à l'aise avec mon personnage (ce qui arrive souvent pour diverses raisons) je préfère que vous me le fassiez savoir, plutôt que d'attendre vainement une réponse de votre part. Je ne suis pas du genre à m'offusquer pour si peu, si la critique est bien for.mulée et véridique, c'est toujours bon à prendre. :]

° Oh, encore une dernière chose que je remarque de plus en plus souvent. Faire un rp long et romancé, c'est vraiment bien, mais ça serait encore mieux si une rencontre entre les deux personnages s'organisaient, auquel cas, ça ne servirait à rien. Enfin, je dis ça, je dis rien, moi.

<< C'était une caricature d'hopital victorien. Vraiment, tout y était. Matériel insalubre, gens qui bavent et qui se reveillent en hurlant à la lune la nuit, instruments pseudo-chirurgicaux dont tu ne veux pas entendre parler jusqu'à y être confronté à un moment ou à un autre de ton internement. Probable qu'ils pratiquaient encore la lobotomie. C'est interdit, je sais. Mais qu'importe, de toute façon même l'inspection ne passait jamais. Quelque part je les comprends. Personne n'irait de bonté de coeur dans un endroit pareil, surtout si c'est pour une potentielle mise au clou de l'établissement. D'ailleurs, ça aurait probablement été le sort de cet endroit, si quelqu'un avait daigné venir nous voir baigner dans notre propre m.erde.  Mais personne n'est jamais venu. Et nous avons continué de faire ce que nous avons toujours fait de mieux. Attendre. Attendre et espérer un miracle. >>

   Ils y sont tous passés, à un stade ou un autre de leur existence, et ils y sont restés jusqu'à la fin. Du moins ceux qui ont réussi à tenir. Parfois sans autre raison que la volonté des "proches", parfois aux suites d'un traumatisme violent, ou d'un désaxage déjà présent. De toute façon, désaxé, s'ils ne l'étaient pas de prime, leur petit séjour y aura contribué par la suite. Ils ont subi l'enfer, plus ou moins ensemble, entités à peu près conscientes dans cette marre de dignité envolée. Ils ont subi, presque sans broncher, la déterioration volontaire de leur identité propre, quitte à devenir des légumes le temps qu'il faudrait. Ils ont attendu un miracle, quelque chose qui puisse les sortir de cet enfer. Quelque chose qui ne venait pas de l'extérieur. L'extérieur est mauvais, l'extérieur est inutile. Personne ne les aidera. Finalement il aura fallu forcer un peu le destin. Un bec benzène, une bonbonne de gaz, un accident est vite arrivé. Finalement ils se sont très bien aidés seuls. Ils ont magistralement réussi leur coup. Un coup de maitre, entre nous. Puis ils ont décidé de prendre leur vie, ou du moins ce qu'il en restait, en main.  Ensembles, toujours. Pour le meilleur, et probablement surtout pour le pire.

JE VAIS ENCORE TOUT REFAIRE. AAAH.