C'est difficile de se dire que l'on compte plus pour personne. On est désormais seul. Seul à jamais. On doit survivre, ne pas rester anéanti. Il faut que l'on se relève, que l'on remonte la pente même si on se dit que avant, dans ses moments là, on avait des gens sur qui compter. On pense être quelqu'un de bien, que les personnes autour de nous apprécie. Puis les jours passent, les semaines défilent et plus rien. Tout est vide, tout à disparu. Notre vie est gâché, gâché par nos sentiment pensant être réciproque. Alors on vit, on essaye de s'habituer à ce tout nouveau départ. On marche, sans vouloir se retourner. Quelque fois on court, on fuit en quelque sorte. Mais malgré cette envie de se battre, on ressent quelque chose d'anormal. Il nous manque une partie de nous que l'on comble avec les souvenirs. On fait face au reproche, on oubli le malheur. On garde la tête haute même si au fond de nous le manque est omniprésent.