Une chance qu’ils aient pas détruit mon bâtiment
P’t-être qu’un jour j’pourrais l’montrer à mes enfants
Où avec Tarik, papa, Sarah j’ai di-gran
Là où j’étais qu’un fils de dit-ban
Là où j’avais la confiance même avec les grands
Parce que mon papa, c’était le plus méchant
Laisse-moi toucher c’que t’as touché, laisse-moi aimer c’que t’as aimé
Et dans l’œilleton d’la porte j’aimerais passer, pour juste une fois ressentir le passé
Revenir là où tout a commencé, car on était aussi heureux, je le sais
J’aimerais sonner à la porte et voir ton visage, sans les rides sur ton visage
Te prévenir de ce qui te fera du mal
Pour ne pas te voir, souffrir toute ma vie
P’t-être que ça m’permettra de devenir quelqu’un d’autre
P’t-être que j’aurais plus de lumière pour les nôtres
Mais bon j’suis drogué, capuché, la porte va pas s’ouvrir
Le présent m’chuchote : “Poto tu vas souffrir”
Donc mes enfants j’leur mentirai que j’suis heureux
Qu’ils soient jamais comme moi, jamais dans les ténèbres
Sur cette chaise, dans ce hall j’me sens si bien
Ça me rappelle quand j’avais des rêves en chien
J’aime trop mon hood, tu comprends pas, pas l’même amour
Grâce à mon Dieu ils ont pas cassé ma première tour
Le paillasson a pris 15 ans comme moi poto
Sauf que moi, j’vais partir, lui, il restera dans le ghetto
Peur de changer de vie, peur de désillusion
J’aimerais revenir dans le passé toquer à la maison
Ouvre-moi la porte que j’prenne Tarik dans les bras petit
Que j’lui chuchote : “Ton frère sera toujours là petit”
Qu’il m’prenne pour un fou au grand cœur
Comme papa, mais en beur
Et je r’viendrai quelquefois regarder la porte, sans toquer, sans sonner, jusqu’à ma mort
Et j’reviendrai quelques fois regarder la porte, sans toquer, sans sonner, jusqu’à ma mort
PONT : Ademo
Chang, chang, chang
Chang, chang, chang
Chang, chang, chang
Chang, chang, chang
Chang, tech*** de barbare en I, j’attrape la prod c’est limpide
Chang, balayette sur le beat, j’ai la barre, j’suis ravi, haine, douleur qui m’habite
Chang, j’éradique toute faiblesse, si j’me perds dans la jungle j’ai Allah qui me guide
Chang, j’suis Mowgli, j’me débrouille
J’ai cette dalle qui me dit ounga ounga, monte les marches comme un tigre
Chang, Chang, Chang
Chang, Chang, Chang
Chang, Chang, Chang
PNL – Chang :