Après un changement de propriétaire, cette doll est passée au rpg.

Respectez le rpg s'il vous plaît. Ce n'est qu'un moyen comme un autre de fuir notre propre vie.

Lena Duchannes, 16 ans... En apparence.

Succube.

Mon histoire :

J'étais une humaine. Une simple putain d'humaine. Brune, yeux verts, famille normale, vie normale. Une meilleure amie depuis le premier jour de maternelle, que j'adorais. J'avais tout pour moi. Même lui. Mon amour, ma moitié, mon âme, mon monde tout entier. Beau, intelligent, attentioné, le genre de mec parfait qu'on voit dans tous les lycées. Je l'aimais. Désespérément. A en mourir. Et c'est presque ce qui s'est passé.

Il m'a quitté. Pour ma meilleure amie. Il me l'a annoncé comme ça, devant mon casier, un jour de cours normal. En souriant. Le genre d'enfoiré que l'on voit dans tous les lycées.

Il étais mon monde. Je n'étais pas le sien.

Le même jour, j'ai perdu mes deux raisons de vivre.

Cela m'a brisée le coeur. Le jour même, j'ai tenté de me suicider.

Mais elle en a décidé autrement.

J'avais pris le fusil de chasse de mon père. Un coup sec, dans le crâne, et terminé ma misérable vie. Adieu les princes plus très charmants et les meilleures amies traîtresses. J'avais décidé d'en finir pour de bon. C'est alors qu'elle est apparue et m'a mordu. Je me suis évanouie.

Le lendemain, je m'étais réveillée dans un vieux manoir, poisseux et pousièreux. Miss Eleonore Ravenwood m'avais prise sous son aile. Elle étais une succube. Beaucoup imaginent les succubes comme des vampires féminins. C'est plus ou moins ça. Grâce à leur charme magique et maléfique, es succubes punissent les hommes pour leurs traîtrises en les faisant désespérément tomber amoureux d'elles, pour ensuite les abandonner comme ils l'ont fait auparavant. Oeil pour oeil, dent pour dent. 

J'ai jamais demandé à être une succube. Elle même ne me l'a pas demander. Mais maintenant, je suis immortelle. Et jamais plus un garçon ne me brisera le coeur.

Ma personnalité :

Je suis pas quelqu'un de très compliquée. Juste timide à en mourir. J'ai du mal à faire confiance, surtout aux garçons - logique, vous direz.

Pour combler mon vide affectif, j'écris. Des poèmes noirs et désespérément vides de vie comme moi. Que je ne partage pas, la plupart du temps.

J'ai ce vieux collier avec tout plein de breloques inutiles. Dessus, j'y est mis mes souvenirs d'humaines. Les seuls qui comptent. Souvent, je me dis que je devrais les jeter. Mais j'y arrivent pas.

Je m'habille modernement, et mon appart est modern. Je ne supporte pas le fait que tous mes congénères non-humains vivent et s'habillent comme s'ils n'avaient jamais quittés leur siècle d'origine. Evoluez, bordel ! On est au XXIe siècle, il me semble ! Bref, chacun ses goûts.

J'ai eu l'impression que mon coeur s'effondrait , qu'il explosait en fragments si infimes que je risquais de ne pas les retrouver de sitôt. Tombant à genoux , j'ai contemplé les cieux en criant avec une force dont je ne me savais pas capable.

Ce sera tout pour mon qui suis-je. Parce qu'après tout, il n'y a pas de meilleure manière de connaître quelqu'un que de lui parler soi-même. 

Pour finir, je dirai tout simplement : Et vous, qui êtes vous ?