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Bouh ! Merci pour les bonbons...
21/10/2018 14:23:21

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♥Bonjour et bienvenue♥

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/! S'il vous plait, c'est très important lisez ceci. Je vous en pris, écrivez le plus correctement possible car franchement, des fois, c'est super dur de comprendre certains messages, voilà, ça me tenait à cœur de dire ceci.. /!


Bonjour/bonsoir tout le monde. Je vous souhaite la bienvenue sur ma page ; comme mon pseudo l'indique, je vais faire une fiction (qui sera assez banale). J'espère bien sûr qu'elle vous plaira, que vous vous abonnerez et n'hésitez pas à m'envoyer votre opinion ou de la poster dans mes commentaires.

Si vous voulez vous abonner, dites-le en commentaire ou par message, il suffit de m'ajouter en amie et de me dire si vous voulez êtres prévenues, je réfléchis encore à faire une bannière mais si jamais j'en fais, je vous préviendrais pour que vous les mettiez.

PS : Si jamais vous avez des idées pour l'histoire, n'hésitez pas à me les proposer !

 

Enjoy 

xx

 

 

Prologue.


- Non Richard, on ne peut pas la garder ! Oui, Julia vivait avec ses grands-parents qui sont malheureusement morts mais elle est sous notre responsabilité. On a déjà un gosse tu oublies ? Et nos problèmes financiers ? On ferait mieux de la donner à un orphelinat. Elle est juste de trop !

- Tu sais quoi, on a tous les soirs la même conversation. Je ne veux pas d'elle sous notre toit non plus mais on ne peut rien y faire.

Je prends un coussin et cris fort dedans. Je suis fatiguée de tout ça. Depuis que mes grands-parents sont morts dans un accident de voiture un soir, ma tante et mon oncle m'ont "accueillie" dans leur foyer. Malheureusement, je suis de trop, comme l'a dit ma tante. En attendant, ce cirque continue tous les soirs. Et en plus de ça, mon cousin ramène tout le temps une nouvelle fille pour ne pas dire "p.ute" et je l'entends crier ou autres que je ne préférais pas dire. Je ne sais toujours pas quoi faire avec mes pouvoirs, c'est qu'à chaque fois que je touche quelqu'un cette personne meure.

Ma grand-mère commençait à m'apprendre tout ça, comment bien échapper au touché des gens et essayer de me contrôler mais maintenant je suis complètement perdue. J'ai aussi le super don de voir une personne en particulier, enfin un fantôme en particulier  -je pense que c'est pour ça tous ces cauchemars. J'aime beaucoup mes avoir comme compagnie si seulement vous savez ! Lui parler, j'adore ça et je ne stresse pas du tout quand je le voit. Sérieusement, ça me tue. Les gens me regardent super bizarrement en plus.

La seule chose que j'aime, c'est que je peux voler. Mais maintenant, je suis sensée faire quoi ? Ma vie est juste un gros désespoir, un trou noir, bref autant mourir ça reviendrait au même. Et j'espère bien que tout ça changera.

 

Chapitre 1. 


Voilà, il est maintenant vingt-trois heures passées et j'ai trouvé. Je vais fuguer loin d'ici. En volant. Alors, je prépare mes affaires : je prends mon sac Eastpack gris, le  remplis rapidement du peu d'habits que j'ai, quelques affaires, mon skate qui dépasse avec ma planche de surf. Je me suis habillée avec les vêtements dans lesquels je suis le plus à l'aise : un jean noir troué, un haut à manche courte blanc, dont le bout des manches est noir avec au milieu un rond ( plutôt smiley ) dans lequel il est écrit " Whatever ", un gilet noir avec des ficelles blanches, des Converses noires, plusieurs colliers dont un choker, quelques bracelets et plusieurs bagues. J'ai mit ma capuche sur ma tête, puis ai ouvert la fenêtre en essayant de faire le moins de bruit possible et me suis envolée, direction San Diego  (j'hab.ite à Orlando..). Après quelques heures, il doit être trois ou quatre heures du matin, je me pose. Il fait noir et les rues sont désertes. Je marche lentement, en me demandant où j'allais pouvoir loger. Je sens une main sur mon épaule, et me retourne rapidement en m'éloignant de la personne, ne voulant pas la tuer. Une silhouette apparaît au milieu de ma vision et je vois un garçon, assez beau, brun aux yeux verts, plutôt grand.

- Hey, moi c'est Valentin, qu'est ce que tu fais là toute seule ?

- Je te retourne la question..

- Hum, j'arrive pas à dormir tout simplement, je t'ai jamais vue dans le coin ? T'es nouvelle, comment tu t'appelles ? D'où tu viens ?

- Je.. Julia, oui je viens d'arriver, je suis partie d'Orlando.

- Ah, c'est loin.. T'es arrivée en voiture ? T'as quel âge ?

- Hum, ouais en voiture.. 

Je suis mauvaise en mensonge pu.tain..

- 17 ans. Et toi ?

- Pareil.

- T'hab.ites pas loin ?

- Euh..

J'avale lentement ma salive ne sachant pas quoi dire. Un mensonge vite !

- C'est juste.. ic..

- T'as pas plutôt fugué ?

Bref, il a dû voir que j'étais totalement paumée.. J'hoche lentement la tête, ne sachant pas trop quoi faire.

- Tu t'y connais ou c'est juste moi qui ai l'air totalement stupide ?

- Un peu des deux, dit-il en rigolant légèrement.

Je fis un petit sourire en passant nerveusement une main dans mes cheveux après avoir enlevé ma capuche de ma tête.

- Et en gros tu sais pas où tu vas aller là ?

- Pas vraiment, dis-je en haussant un peu les épaules.

Des visions terrifiantes commencèrent à envahir mes pensées et un fantôme se joignit à nous. Il est donc normal que je commence à stresser.

- Attends, vient.

Il me prit par la main et je faillis pousser un cri mais il ne se passa rien.. Juste une chose, mes visions avaient disparues, ainsi que le fantôme et je me sentais comme en.. sécurité ??

Ensuite, il entra dans un bâtiment assez grand, me fit monter plusieurs escaliers sans parler, puis il , me lâcha la main et fouilla longuement dans sa poche. Je regarda un peu aux alentours et vit écrit en gros 5 sur le mur.

Valentin sortit finalement de sa poche des clefs et ouvrit la porte. Il me fit entrer et je ne compris pas trop ce que je faisais. Était-il en train de me "kidnapper", non, mais quand même je ne comprenais pas son intention. Je suivis le chemin qu'il prit pour arriver dans sa chambre puis le regarda interrogativement.

- T'inquiètes pas, je vais pas te vi.oler -j'ai une copine-, je te kidnappes pas, je t'offres juste un foyer en attendant que tu trouves un autre endroit ou autre chose.

- Je ne comprends pas trop.. On se connait à peine, pourquoi ferais-tu ça ? Et ce n'est pas parce que tu as une copine que tu ne me vi.oleras pas, il y a des psychopathes partout.

- Si tu veux savoir, j'ai eu bien des périodes comme la tienne, ce qui m'a fait fugué et ce n'est pas facile, je me suis dit que si je rencontrais d'autres fugueurs, je les aiderais. J'en ai déjà aidé trois, trois garçons. On est très proches maintenant..

- Alors, psychopathes ou pas, sans les connaitre tu les aide..?

- Ouais c'est assez louche mais vrai.

- OK, et disons que.. si j'acceptes, je dormirais où et que diront tes parents ?

- Eh bien, tu vois là ?

Il se dirigea vers une porte vers la droite de sa chambre.

- Là, j'ai une salle de bain à moi.. Et là..

Il se dirigea ensuite dedans -elle était normale-, puis, à l'autre bout, il y avait une autre porte, qu'il ouvrit.

- Là, ce serait ta chambre, y a de tout dedans, des étagères que tu pourras remplir, une table de nuit, un lit, des draps dans un placard, une armoire pour tes vêtements et même un frigo, que je remplis dès qu'il est vide.

- Hum.. et pour tes parents ?

- Ils ne seront pas vraiment au courant car ils travaillent pratiquement toute la journée et rentrent assez tard (ou très tôt le matin si tu préfères). Alors, t'acceptes ?

J'hésita un moment puis fini par accepter, ce qui était totalement différent de l'autre réaction que j'aurai dûe avoir, c'est-à-dire de refuser car j'aurais trop peur qu'il soit un malade mental. Mais j'avais accepté à cause de ce qui s'était passé quand il m'avait touchée et j'étais persuadée que ce n'était pas moi qui avait réussi à me contrôler pendant deux minutes.

- OK, je te laisse t'installer et puis, si t'as besoin de quoique ce soit, demande moi, je suis à côté.

J'hôcha lentement la tête et il partit. J'avais également emporté une petite valise noire, car j'avais quand même eu envie de prendre toutes mes affaires, j'en avais peu mais un peu trop pour ne pas réussir à remplir mon sac. J'entendis Valentin fermer la porte derrière lui puis de vagues bruits, et décida de commencer.

 

Chapitre 2.


Je posa mon sac contre le pied du lit en sortant quelques livres que je posa à côté de la lampe sur la table de nuit, je sortis ensuite mon portable que je posa rapidement sur le lit, ainsi que mon vernis que je mis dans le frigo. Ensuite, je sortis quelques CD que je posa près du lecteur CD, posa quelques colliers sur la table de chevet, rangea les quelques habits que je possédais dans l'armoire, déposa quelques coussins (oui, j'ai pris des coussins..) sur la banquette près de la fenêtre avec quelques peluches -j'adooore les peluches-, puis rangea d'autres bricoles qui ne servaient pas trop. Je me sentais assez sale car je n'avais pas eu le temps de me laver hier, ne voulant pas descendre et croiser ces personnes de ma famille. Je regarda l'heure : trois-heures passées. J'ouvris la porte de la salle de bain puis posa ma main sur la poignée de la porte qui menait ensuite à la chambre de Valentin mais entendu le bruit des clefs tourner dans la porte d'en bas, alors décida de faire demi-tour rapidement. J'alla finalement me mettre en pyjama (haut trop grand noir), de lâcher mes cheveux puis alla m'enfouir sous les draps propres, puis m'endormis en quelques minutes.

Je suis dans les années 1976 et je vois une femme, chez elle, seule. Elle a l'air triste, je ne comprends pas pourquoi. Mais, je la reconnais, c'est mon fantôme ! Quelques minutes passèrent et je tourne la tête vers la porte qui s'ouvre, puis ensuite retourne vers la femme. Elle a l'air effrayée. Un homme entre dans la maison et la femme commence à trembler. Je vois qu'elle me regarde, elle essaye de me dire quelque chose.. mais je n'arrive pas à comprendre. Ma vision commence à se brouiller et je commence à voir du sang partout.

Un cri. Voilà ce qui sort de ma bouche après ce cauchemar. Les larmes coulent seules sur mes joues, je transpire comme si j'avais fais du sport pendant des heures, mais j'ai froid, j'ai peur.. Je me redresse dans mon lit puis Valentin entre dans ma chambre. Ma vision est totalement brouillée par mes larmes et je vois mon fantôme. Put.ain qu'est-ce que j'ai peur. Il commence à me secouer lentement et je tourne la tête vers lui. Je crois qu'il me demande si je vais bien alors j'hoche la tête.

- Désolée.. c'était juste un cauchemar.. Je.. hum.. je peux prendre une douche.. s'il te plait ? Demandais-je en passant une main dans mes cheveux et l'autre qui essaye de sécher mes larmes.

- Oui, tu trouveras une serviette dans le placard de la salle de bain. Mais tu es sûre que ça va ?

- Oui, je.. ça m'arrive souvent.

Je me lève lentement et il m'aide, voyant que je tremble. Son touché est chaud, doux et me rassure. Grâce à ceci, je me sens un peu mieux et le fantôme a disparu, comme hier.

Mer.de je suis gênée là, je suis dans mon t-shirt trop grand devant lui, il voit mes jambes et tout.. Je préfère ne rien dire et me dirige dans la salle de bain. Valentin me suis puis avant d'ouvrir la porte me lance un regard inquiet. Je lui fais un faible sourire puis dis en hochant légèrement la tête :

- Ca irra.. Je.. hum.. si j'ai euh.. un problème.. je peux t'appeler ?

- Oui, dit-il en hochant la tête d'un air confus.

Il s'en va en fermant la porte, je prends une serviette, et fais couler l'eau chaude en me déshabillant.

Point de Vue de Valentin.

Après ceci, je sors de la salle de bain et m’assois sur mon lit. Je n'ai toujours pas compris ce qu'il vient de se passer, je ne pensais pas qu'un cauchemar pouvait causer de tels traumatismes. Enfin, traumatismes, c'est peu être un grand mot mais elle avait l'air assez choquée ou perdue.. J'avais jamais eu une personne comme elle, en même temps, j'avais juste accueilli trois personnes et trois garçons. Mais je suis sûr que toutes les filles ne sont pas comme elle, exemple, ma copine, Orianna. Elle est tout le temps joyeuse et je suis sûr qu'elle ne fait pas semblant.

Je préférais la laisser tranquille pour le moment et commencer à faire connaissance avec elle un peu plus tard dans la journée.

Point de Vue de Julia.

Je ferma le robinet puis entra dans la baignoire, mon corps frissonnant légèrement au contact de l'eau chaude sur ma peau. Je resta dans l'eau un moment en fermant les yeux, profitant de ce moment. J'aimais bien prendre des bains car, je trouvais ça très relaxant et puis, j'avais l'impression qu'on pouvait prendre notre temps autant de temps qu'on le voulait. Sinon, dans ma vie, je ne ressens que du stress, de l'anxiété et par dessus tout de la peur. Je commença à mettre du shampoing sur mes cheveux en frottant bien, puis ouvris nouveau les yeux et vis le fantôme. Je faillis pousser un cri mais je me retenu.

- Ce n'est pas un cauchemar ce que tu vois. Enfin, c'est un cauchemar mélangé avec des visions. Je suis là pour que tu m'aides mais je dois t'aider avant ça.

- Bien sûr, et tu dois m'aider à faire quoi hein ?

- En fait, je vais t'aider à me laisser partir.

Je tourna rapidement la tête vers elle.

- Je t'écoute.

- Tu devras tuer pour ça.

Je secoua la tête. Moi, tuer ? Non mais elle est folle, autant la garder, je m'habituerais.. Enfin, non, parce que j'ai peur d'elle et qu'elle me donne la chair de poule mais.. juste non ! Je préfèras quand même continuer à parler de ça.

- Et je dois tuer qui pour ça ?

- Toutes la lignée de la famille Croilés. Non.. tous les hommes je crois..

Elle secoua la tête.

- Hum.. bien sûr. Parce qu'en plus d'être une pro de l'assassinat, je sais également où se trouve cette famille.

- C'est vrai ? Alors ce sera facile pour toi de les tuer. Normalement, tu les trouveras.

- Non idiote, c'est de l'ironie tu connais pas ce mot ? D'ailleurs, je peux savoir pourquoi tu veux que je les tue ?

- Ce ne sont pas tes affaires.

Après cette phrase, elle se mit à crier, sans que je sache pourquoi puis disparue. Je me dépêcha de me laver pour partir de cette pièce où j'étais seule. Je me sécha rapidement, m'habilla puis alla dans ma chambre.

Il est quinze-heures quarante huit et je suis super fatiguée. Je ne me souviens plus trop de cette nuit mais je crois bien avoir entendu parler les parents de Valentin.

Bref, je décide donc de me reposer, en espérant que rien ne viendra hanter mes pensées, même pas des rêves.

 

Chapitre 3.

 

Après quelques heures, je me réveilla, sans avoir fait aucun cauchemar, rien. À mon réveil, il n'y avait aucun fantôme, tant mieux. Je resta tranquillement sur mon lit sans savoir quoi faire puis regarda l'heure. Il était presque dix-neuf heures et j'avais un peu faim. J'alla regarder dans le frigo qui était vide.. Normal car, Valentin n'a sûrement pas eût le temps d'y aller. J'alla toquer à la chambre de Valentin, sa voix me dit d'entrer ; ce que je fit. Il me regarda avec un sourire et me demanda si j'avais besoin de quelque chose.

- Je.. je pourrais manger s'il te plaît ?

Il se leva, toujours souriant.

- Oui, vient.

Nous descendîmes les escaliers et il en profita pour me parler.

- Désolé, j'irai faire les courses demain, si tu veux tu pourras venir pour me dire ce dont tu as besoin -si tu veux pas, c'est pas grave. 

- Oui, je viendrais, dis-je en hochant la tête.

Je le suivis jusque dans la cuisine et il sortit du frigo quelques trucs qu'il prépara lui-même -je ne pensais pas qu'il cuisinait. À peu près quarante minutes de silence passèrent et ce fut prêt. Il monta le tout dans sa chambre et je l'aida en prenant deux assiettes et les couverts dont on avait besoin. Il ferma la porte de sa chambre puis me demanda si je préférais rester avec lui ou manger dans ma chambre. Je ne savais pas trop quoi répondre alors j'haussa les épaules.

- Ça m'est égal, tu préfères rester seul ou bien avoir de la compagnie..?

- T'as qu'à rester, on pourra apprendre à se connaître un peu. 

Valentin était brun aux yeux bleus-verts, assez grand, assez maigre, bref, plutôt beau. Moi, je ne suis pas si jolie ; je suis brune aux yeux marrons, petite, on dirais presque une an.orexique puisque ma "famille" ne me nourrissait pas vraiment.

Il se servit puis je fit de même et commença à tout engloutir tel une affamée -c'était très bon. Je sentais son regard se poser sur moi ce qui me rendit gênée. Je leva lentement les yeux vers lui et il me sourit. Je les baissa ensuite, extrêmement gênée. Après quelques seconde, je ne pouvais plus tenir. 

- Pourquoi est ce que tu me fixes ?? Demandais-je en essayant tout de même être sympathique.

- Je sais pas, t'es jolie, dit-il en haussant les épaules, ce qui me gêna encore plus même si ça me plaisait qu'il soit franc.

Je passa une main dans mes cheveux et l'autre poussa quelques mèches derrière mon oreille en marmonnant doucement un merci.

Après quelques minutes, je finit de manger, il devait être dix-neuf heures cinquante et on avait commencé à vingts. Je bus de l'eau puis m'essuya avec ma manche. On s'était assis par terre, ce qui ne m'avait pas du tout dérangée puis, quand il vu que j'avais fini me proposa qu'on s'assoit sur son lit. Je me suis assise en tailleur et il fit de même en se mettant en face de moi.

- Hum.. Je te propose quelque chose pour commencer, on va à peu près se décrire puis après on verra. Ça te va ?

J'hocha de la tête en souriant légèrement.

- Je vais te poser des questions pour ça. Alors, caractéristiquement et physiquement, dis-moi quelques trucs que tu n'aimes pas chez toi, tes défauts.

- Caractéristiquement, je suis très jalouse, possessive, froide, maladroite, et j'ai quand même un caractère de me.rde. Sinon, physiquement, mes oreilles, mon nez, mes cuisses et mon ventre. A moi de te poser une question ?

- Oui.

- OK, qu'est ce que tu préfères chez toi, physiquement et caractéristiquement ?

- Je suis drôle, gentil, attentionné, adore faire des câlins et des bisous à ma copine, je me dirais comme assez bon ami mais ça je n'en suis pas sûr. Et sinon j'aime mes cheveux, mes yeux et c'est tout. Même question pour toi.

- Je suis.. gentille, attentionnée, plutôt réservée et discrète et j'aime plutôt ça ; hum.. sinon j'aime juste mes cheveux.. Je te pose donc la même première question que tu m'as posée.

- Hum, possessif, je peux être assez blessant des fois, et ma copine dit que la première fois qu'elle m'a vu, je paraissais mystérieux et méchant. J'aime pas mon menton et mes chevilles, je sais pas pourquoi. Sinon, ça a été quoi ta première impression sur moi ? 

- J'ai plutôt eu peur et je t'ai également trouvé mystérieux -en même temps tu m'as dit de te suivre sans rien m'expliquer.. Tu sais quoi ? Chaque question que tu me poseras, tu devras répondre à la même.

-OK, donc j'ai trouvé que t'avais l'air gentille et un peu bizarre. Qu'est-ce que t'aime faire ?

- En priorité, j'aime dormir et manger ! Sinon, je fais du skate et du surf, j'aime les peluches, les dessins animés. Et sortir la nuit.

- Moi j'aime ma copine, mes amis, sortir, je fais aussi du surf, de la guitare, je chante en fait, des fois je compose mais j'ai pas vraiment envie d'en faire mon métier. Qu'est-ce que tu détestes ?

- Les fantômes, les cauchemars, ma famille, les personnes parfaites, les filles trop superficielles.

- Je n'aime pas trop non plus les filles superficielles, je n'aime pas mon lycée, le foot, je n'aime pas le printemps. D'ailleurs, tu vas aller au lycée ?

- Je ne sais pas, je suis bien obligée non ?

- C'est comme tu veux.

- Je ne pense pas que j'irai.. T'as un meilleur ami ?

- Non. Et toi ? T'en avais un ?

- Non..

Bref, on continua à parler longtemps pendant la nuit, on rigola, on s'amusa, je me  rendis compte qu'on avait plein de points communs, et qu'il était vraiment sympa, et on devint vite de très très bons amis. Comme on s'endormait presque mais je finis par lui dire que je devais me coucher.

- OK, demain tu me passeras ton numéro et, j'te présenterai mes potes et ma copine.

- OK. À demain.

- À demain, bonne nuit.

- Toi aussi.

 

Chapitre 4.

 

Ce matin, je me réveilla tranquillement, mes visions avaient disparues, ainsi que mon fantôme. J'entendis l'eau couler dans la salle de bain, je choisis donc mes habits et attendis de l'entendre sortir pour prendre sa place. J'attendis quelques minutes puis alla prendre une douche rapide. Je sortis ensuite, mes cheveux étaient trempés. J'alla voir Valentin et lui demanda s'il avait un sèche cheveux. Il descendit, puis revint et m'en donna un.

- Merci, dis-je en le prenant, me retournant pour aller dans ma chambre.

- Attends ! Tu me passes ton numéro ?

Je lui souris et le lui donna.

- Ah, j'ai une question, ça s'est décidé rapidement mais on va aller à la plage, ma copine nous attendra là-bas avec deux amies, t'as un maillot ?

- Non, mais c'est pas grave.

- T'inquiète, je vais appeler un pote, il passera sûrement vers un magasin alors je lui demanderais d'en prendre un.

- T'es sûr ?  Ça va pas le déranger ?

- Non t'inquiète, je l'appelle pendant que tu te sèches les cheveux.

- Merci, dis-je en souriant.

J'alla dans la salle de bain, brancha le sèche cheveux et commença à le passer sur mes cheveux. J'entendis également Valentin.

- Et choisis pas un maillot à tes goûts ! [...] Tu sais très bien ce que je veux dire, achète pas un truc se.xy, elle est plutôt timide.

Je ne pu m'empêcher de sourire, c'était une gentille attention. Quand mes cheveux furent secs, j'alla voir Valentin dans sa chambre, attendant que ses amis arrivent, pour mettre le maillot en dessous de mes vêtements. On parla quelques minutes puis on entendit sonner, Valentin cria que c'était ouvert, j'entendis le bruit de la porte s'ouvrir, leur pas monter puis Valentin et moi nous sommes levés. Ses deux amis sont entrés dans la chambre, ils étaient tous les deux plutôt grands, assez beau, un aux cheveux bruns et aux yeux bruns, l'autre blond aux yeux bleus.

- Salut les gars, voici Julia, Julia, lui c'est Mark et lui, c'est Adam.

Mark le blond, Adam le brun.

- Enchanté, dit Mark.

- Hé Val, t'aurais pu nous dire que c'étais une bombe ! dit Adam en souriant de toutes ses dents.

Une bombe ?? Euh.. je fais quoi là, je suis hyper gênée. Heureusement, Valentin détourna ce sujet, voyant que je n'étais pas à l'aise.

- Alors, vous avez trouvé un maillot ?

- Tient, dit Adam un me tendant un petit sac, en profitant également pour me faire un clin d’œil.

Je souris gênée en prenant le sac, le remerciant également.

- Je vais me changer..

Je partis donc dans ma chambre, enlevant mes vêtements. J'ouvris le sac, le maillot était un peu trop se.xy mais la couleur était parfaite : bleu foncé.

Point de Vue de Valentin. 

- Hé mais dit donc fallait dire qu'elle était canon !

- Au moins tu n'es pas déçu..

- Valentin, mon petit, es-tu stupide ?

- La ferme Adam !

Il prit un air sérieux. 

- Non vraiment. 

Il ne dit rien de plus , ouvrit la porte de la salle de bain, entra. Je le suivis, et Mark aussi.

- Mark, rien à dire ?

- Je crois qu'Adam a déjà tout dit. J'ai juste hâte de la voir en maillot.

- Bon tu fais quoi Adam ? Demandais-je.

Je le vis entrouvrir la porte. Mark s'approcha de lui.

- Brillante idée !

- Hé mais dégagez arrêtez ! dis-je.

- Valentin ne peut pas voir la belle vue, voilà pourquoi il s'énerve. Merde elle est de dos et elle a déjà enfilé son short.

Il prit ensuite un air pervers.

- Mais rien en haut !

Je les poussa, les faisant sortir pour qu'ils aillent dans ma chambre. Avant que j'ai pu fermer la porte menant à ma chambre, Adam me poussa en disant :

- Espèce de vicelard, tu veux avoir la vue pour toi seul alors que tu as une copine ! Non j'rigole mec, mais essaye d'y penser et d'en profiter.

Je trébucha puisqu'il m'avait poussé, et fit tomber une bouteille de shampoing, merde Julia a du m'entendre.

Je me releva rapidement quand je l'a vit entrer.

- Euh.. Valentin, tu peux m'aider à l'accrocher s'il te plaît ?

Elle se retourna en me tendant les ficelles de son maillot, que je pris en main et accrocha, en essayant de serrer assez, mais pas trop fort pour ne pas lui faire mal.

Point de Vue de Julia.

- Merci, dis-je quand je le sentis lâcher les ficelles. Hum, tu ne m'avais pas dit que tu avais trois potes, ceux que tu as accueillis ?

- Ah, si mais Quentin nous rejoindra avec ma copine Orianna, ils sont meilleurs amis, c'est grâce à lui que je l'ai rencontrée.

- OK, je mets mon haut et j'arrive.

Je sortis de la salle de bain en me demandant pourquoi il était déjà dedans avant que je lui demande de m'aider. Je ne m'attarda pas plus longtemps sur cette question, enfila mon haut et pris ma planche de surf puis retourna dans la chambre de Valentin.

- C'est bon, dis-je en souriant.

On alla alors à la plage qui était tout près. Quand on arriva, j'enleva mes chaussures, posa ma serviette sur le sable, et attacha mes cheveux pendant que les garçons faisaient de même.

- Quentin, Orianna et ses amies ne sont pas encore arrivés ? Tant pis pour eux, ils arriveront sûrement bientôt.

Les garçons retirèrent leurs vêtements pour se mettre en maillot et je fis de même. Quand j'eus finit, je pris ma planche, et alla dans l'eau.

Je restais sur ma planche tandis que les garçons allaient emprunter trois planches.

Une grosse vague arriva alors je me dirigea vers elle. Les garçons arrivèrent en même temps et me rejoignirent. Je vis Valentin m'attraper les pieds, en me faisant tomber également. Je commença à remonter, voulant lui faire la même farce. Ma tête était hors de l'eau quand je sentis quelqu'un m'attraper les hanches -sur mon maillot. J'eus le temps de pousser un cri puis fus entraînée dans l'eau. Je sentis ensuite des mains sur mes hanches, me remontant hors de l'eau. Je passa une main sur mes yeux en toussant et vis Valentin, et au loin un autre gars qu'on ne connaissait pas. Ah j'ai compris, c'est lui qui m'a agrippée violemment.

- Mais t'es malade ? T'aurais pu l'étouffer elle respirait plus !

- La ferme, j'fais ce que je veux, dit-il en s'en allant.

Valentin ne m'avait pas lâchée, je me tourna vers lui, le remerciant. Merde qu'est ce qu'on est prêts ! Mes yeux se perdaient dans les siens.. Je fais quoi là ? Qu'est ce qu'il m'arrive ?

- Valentin ?!

J'entendis une voix aiguë, légèrement agacée. Il se retourna vers la voix, me posa rapidement et se dirigea hors de l'eau en allant vers une fille blonde, très maquillée. Sûrement Orianna. J'alla donc dans la même direction, suivie de Mark et Adam

- Mais non mon amour, c'est juste une bonne amie elle allait s'étouffer et tout, j'te trompe pas, j'aime que toi !

Sûrement une crise de jalousie après nous avoir vus si proche.

- Ah bah voilà, Julia, voici Orianna, ma copine.

Je fis un sourire forcé.

- Hum.. enchantée, dit-elle en étant désagréable.

On me présenta ses deux amies, Kanna et Lila, ainsi que Quentin. Kanna avait l'air sympa, marrante. Lila un peu trop superficielle mais sinon très proche de Orianna, et Quentin avait l'air, plutôt gentil, il n'a pas l'air d'être un obsédé par rapport à Adam et Mark, mais je ne sais pas trop quoi penser de lui, il me paraît un peu bizarre.

Bref, on retourna dans l'eau, sauf Orianna, Lila et Quentin. Orianna et Lila s'installèrent sur leurs serviettes et décidèrent de bronzer et Quentin resta pour parler avec elles.

A la fin, Kanna m'avait demandé mon numéro, on était devenues d'assez bonnes amies, Orianna elle, me regardait comme si elle me détestait, Lila n'avait aucun sentiment dans ses yeux, Quentin rien non plus, Adam et Mark me regardaient, en souriant tout le temps, surtout Adam. On rentra ensemble avec Valentin. Quand on  arriva, il ouvrit, mais quand j'entra, il me poussa en arrière -en me touchant la poitrine..- et ferma la porte derrière lui.

- Hé !

Mais j'entendis la voix de deux adultes. Ah mince y a ses parents. Tant pis, je vola jusque en haut, réussi à ouvrir ma fenêtre et resta dans ma chambre. J'entendis la porte du bas s'ouvrir, se fermer, puis Valentin crier :

- Julia ?

- J'suis en haut !

 Il monta, je lui dit que j'avais escaladé, il me crue, puis il prit sa douche et je la pris ensuite, en savonnant bien mes cheveux car ils étaient trempés. J'alla dans ma chambre me brosser, en cherchant mon chouchou pour ensuite me faire une tresse. En plus j'ai un gros nœud.

J'alla dans la chambre de Valentin.

- Dit t'aurais pas vu mon chouchou noir ?

Il secoua la tête en cherchant rapidement sur son lit.

- Tant pis mais si tu le trouves appelle-moi, dis-je en souriant, me retournant en essayant de me démêler les cheveux.

- Hé !

- Quoi ? Demandais-je en me retournant.

- Viens je vais te brosser t'as l'air de galérer.

J'alla m'asseoir, dos à lui en lui donnant ma brosse. Franchement, je pensais que j'allais avoir mal mais en fait il est hyper doux. Après dix minutes -le nœuds était très gros, ça aurait pu prendre beaucoup plus de temps..- je pris mon chouchou, fis ma tresse puis retourna dans ma chambre dormir.

 

Je me réveilla plus tard dans la nuit à cause d'un cauchemar, bien sûr en poussant un cri. Valentin arriva, comme la dernière fois. Je m'assis lentement sur le lit, sans dire aucun mot.

- Julia, j'aimerais que tu m'expliques ce qui se passe car je n'arriverai pas à tenir encore longtemps pour savoir quel mystère tu peux cacher, me dit-il gentiment.

Mince, j'hésite tellement à lui dire la vérité.

- Eh bien euh.. Je.... C'est trop compliqué, je ne peux pas vraiment t'expliquer, tu vois j'ai comme l'impression de te connaître comme si on était amis depuis toujours ; et je suis pratiquement sûre que tu voudras m'aider. Et ça t'attireras des ennuis.

- Comme tu l'as dit, tu me connais bien. Mais malheureusement, c'est trop tard pour que je renonce, tu en as déjà trop dit et je vais continuer à insister chaque jour.

J'haussa les épaules.

- Je ne peux pas. Je m'en voudrais à vie d'entraîner d'autres personnes dans mon malheur.

- Tant pis à demain alors...

Il avait l'air de renoncer sur ce moment mais je savais que demain, il allait insister.

Chapitre 5.

Ces derniers jours, il ne se passait pas grand-chose, Valentin avait continué d'essayer de me faire parler, mais il avait l'air d'avoir renoncé, et il semblait tellement distant. Ça va faire maintenant un peu plus de cinq  mois que je me sens hyper seule parce qu'il sort souvent et il "m'ignore". J'avoue qu'on se connait depuis peu mais j'ai cette impression, je suis très à l'aise avec lui, je tiens à lui, on est devenus comme des meilleurs amis, il m'accepté comme je suis ; et je ne veux pas le perdre. Voilà pourquoi je ne veux pas lui dire pour ce que je suis mais je commence à douter ; s'il est distant, c'est peu être pour ça. Je ne sais pas du tout quoi faire..

Je continua à méditer longuement puis décida finalement de lui avouer la vérité. J'alla dans la salle de bain, commença à ouvrir la porte de sa chambre mais vis Orianna. Je décide alors de refermer la porte en discrétion, pris mon skate et sors par la fenêtre en alla n'importe où. Je ne sais pas trop pourquoi mais je me sens hyper énervée. Je m'arrête dans un petit coin puis aperçois une silhouette s'approcher de moi. Je vois enfin son visage. C'est un homme, assez grand, il doit avoir trente ans de plus que moi, assez beau.

- Julia, tu as bien grandi.

Putain c'est qui lui ? Depuis quand on se connaît je l'ai jamais vu.

- Qui êtes-vous ?! Comment me connaissez-vous ?

- Je vois, ta grand-mère ne t'as donc rien dit.

- Quoi ? De quoi vous parlez ?

J'ai peur, j'ai un mauvais pressentiment. Il s'approche de moi lentement, je recule alors mais mon dis s'arrête contre un mur. En plus de ça, mon fantôme est là. J'ai froid.

- Répondez ! Qui êtes-vous ?!!

Il s'approche de plus en plus.

- Je suis..

Il fut coupé par.. Valentin ??

- Hé ! C'est qui lui ? Qu'est ce que tu fais là ?

Je baissa les yeux, ne sachant quoi répondre.

- Oh, tu as fait une nouvelle rencontre ? C'est donc ce garçon qui te mèneras à ta perte.

J'allais encore lui poser une question mais il disparu. Mes yeux étaient brouillés mais je ne pouvais pas laisser les larmes couler. Valentin vint en face de moi, en me prenant par les épaules. Avant qu'il ne puisse parler, je pris la parole.

- Comment tu m'as trouvée ?

- J'ai entendu un bruit dans ta chambre et j'ai vu la fenêtre ouverte alors je suis sorti mais c'est pas important, c'était qui lui ? Pourquoi il a dit tous ces trucs bizarres ?

- Je.. je ne sais pas.

Je tourna la tête vers le fantôme.

- Tu sais qui c'est n'est-ce pas ? Tu sais pourquoi il est venu me voir. Qu'est ce qu'il me veut ?!

- A qui tu parles ? Me demanda Valentin.

- Je ne peux pas te dire ce qu'il te veut, je ne peux rien te dire.

- Pourquoi ? C'est lui et sa lignée que je doit tuer ? Dis-moi je t'en prie !

Dire qu'elle pourrait être ma mère, comment ça se fait qu'elle soit morte si tôt ?

- Non, dit-elle froidement, disparaissant ensuite.

- Non ! Attends !!

Je ferma les yeux en donnant un coup de poing contre le mur.

- On peux rentrer ? Demandais-je, je t'expliquerai tout à la maison..

 

Après quelques minutes, on arriva. On alla dans la chambre de Valentin, je commença à ouvrir la bouche mais son téléphone sonna.

- Attends deux minutes, dit-il, souriant, en prenant son portable. Oui [...] Désolé, mais t'es sortie de la maison j'ai couru, t'aurais pu me suivre.. [...] Ah oui t'as des talons..

Orianna j'imagine, il a du la laisse pour.. me trouver.

Il raccrocha, et on s'assit sur son lit. Je lui expliqua tout, le fantôme, que je dois tuer une lignée dont ne ne me souviens pas du nom d'ailleurs.. et mon pouvoir. Je ne comprends pas, il m'a crue, sans que j'insiste.

- Tu me crois vraiment ?

- Oui, bien sûr, dit-il sérieusement.

- Je vais prendre une douche.

J'alla donc prendre ma douche, entendant Valentin téléphoner à Orianna. Il disait qu'il allait quitter.. ? Quitter quoi ? Je comprends pas de quoi il parle. Je n'essaya pas plus longtemps de découvrir de quoi il parlait, finit ma douche puis alla voir Valentin qui était dans sa chambre. On parla comme la dernière fois, tellement longtemps qu'on ne  vit pas le temps passer. Je regarda l'heure.

- Hé ça fait sept heures qu'on cause !

- Sérieux ?! Ben on a rattrapé le quart de ces cinq mois passés !

Quelqu'un toqua à la porte et entra. C'était un homme, et une femme. Sûrement les parents de Valentin... Merde, merde, merde !

- Valentin ! Qui est cette fille ? Une prostituée ? Tu te payes ce genre de personnes maintenant ?

Sa mère restait silencieuse en baissant les yeux ; tout comme les miens, je ne savais que dire. Valentin se leva d'un pas décidé. Il avait l'air énervé et confus.

- T'es sérieux là ? Vous n'êtes jamais là, je m'occupe de la maison, j'achète la nourriture, j'essai de faire le ménage, vous ne vous êtes même pas rendus compte que Julia était là ! On est super proches maintenant, on se connait bien, je peux enfin être moi-même avec elle et toi t'arrives comme ça en la traitant de *** ?!

Il me prit par le poignet, et me fit descendre les escaliers, en sortant de la maison.

- Change de ton espèce d'insolent ! L'internat tu entends ? On va t'envoyer en internat si ça continu espèce d'idiot !

Je ne sais pas pourquoi sa mère restait aussi silencieuse. Mais je ne pouvais pas penser à ça. Valentin n'arrêtait pas de me tenir, il avait l'air tellement touché. Je préférais rester silencieuse.

Après quelques minutes, il s'arrêta dans un petit coin, où il y avait une petite porte. Il l'ouvrit puis je découvrit derrière cette porte une grande pièce. Elle était magnifique et aménagée. Il y avait plusieurs couvertures et canapés ainsi qu'un lit. Pleins de posters étaient accrochés aux murs, c'était vraiment super. Valentin s'assit en se recroquevillant sur lui même, enfouissant sa tête entre ses genoux.

- Je viens souvent ici quand je me sens seul. Non pas que je me sente seul avec toi. Depuis que tu es là je me sens beaucoup mieux. D'ailleurs excuse mon père. C'est qu'un con, il s'est jamais occupé de moi et ma mère.. j'en sais trop rien, elle ne dit jamais rien, elle laisse mon père tout faire, décider pour elle.

J'alla m'asseoir près de lui.

- Non, t'inquiète pas, ça va aller. Enfin, c'est sûr que je ne pensais pas que je donnais cette impression mais bon..

- Tu sais, j'ai jamais montré cet endroit à personne. C'était beaucoup trop personnel.

- Ah bon ? Même pas à Orianna ?

- Non. Elle ne fait pas vraiment partie de mon monde. J'ai l'impression qu'elle ne me comprend pas..

- Je ressens exactement la même chose.

- Je ne me sens à ma place nulle part.

- Je ne me sens à ma place nulle part.

On avait dit cette phrase en même temps. Valentin releva la tête, en me regardant.. Je ne sais pas, c'étais tellement bizarre. En plus je sentis mes joues plus-ou-moins "rougir". C'est quoi ce sentiment ?

Je baissa les yeux, ne sachant que faire d'autre. Il s'approcha de moi, et m'enlaça, en touchant mes cheveux. J'avais tellement envie de pleurer sans savoir pourquoi. Mais je me retins, en fermant rapidement mes yeux plusieurs fois. On se rassis normalement et on parla, comme tout à l'heure. Je lui raconta entièrement la raison de ma fugue et lui avoua que je n'avais pas de voiture.

- Ah bon ? T'es venue comment alors ?

- Hum..

Je respira longuement, me leva et lui montra mes ailes blanches, avec des teintes noires.

- Waouh ! Mais.. c'est pas possible je rêve ?

Je secoua lentement la tête, fit disparaître mes ailes et me rassis près de lui.

 

                                                             Chapitre 5.

 

Ces derniers jours, Valentin et moi, on s'est de plus en plus rapprochés, je me sens tellement bien avec lui. On sortait souvent, pour aller n'importe où, pour parler de tout et de rien. Je me sens tellement co.nnectée avec lui.

- Kanna m'a proposé à nouveau d'aller à la plage.

- Cool, quand ? Y aura Orianna ?

- Après-demain. J'en sais rien, ça ne m'intéresse pas de le savoir..

Pourquoi j'ai été froide tout à coup..? Malgré ça, je pus voir un sourire qu'il essayait de vacher se dessiner sur son visage, et ses joues rosirent. C'était plutôt mignon. Mais on changea rapidement de sujet, et, on rentra finalement assez tard. Le lendemain, comme toujours, on discuta, on resta ensemble, bref, comme d'hab, je n'avais pas de nouvelles du fantôme, ni de cet homme bizarre. La journée passa rapidement et le lendemain on se prépara pour aller à la plage. Quand on arriva, il y avait déjà tout le monde, après quelques minutes, je sortis de l'eau et alla chercher une bouteille d'eau. Quand je revint, je vis Valentin parler avec Orianna. Je n'ai pas entendu le début de sa conversation mais j'entendis la fin.

- [...] parfaite, et tout donc voilà.

Putain pourquoi ça me fait tant de mal de l'entendre lui dire ça a elle ? Et surtout pourquoi elle fait cette tête ? Je serais plutôt contente à sa place...

Je passa près d'eux, puis vis Valentin se déplacer vers Adam et Mark. Ensuite il vint vers moi. J'avais pas envie de lui parler, pourquoi il va pas voir sa copine 《parfaite》 ?

- Hé ! Julia !

Je ne me retournais même pas, il m'énervait trop. Mais il vint m'attraper la main ; je me retourna donc, enfouissant les larmes qui emplissaient mes yeux.

- Pourquoi tu ne vas pas continuer ta conversation avec Orianna ?

- Hein ? Oh ben je viens juste de.. hum de rompre avec elle.

- Quoi ?! Pourtant t'avais l'air de pas mal la complimenter...

- Quoi ? Non pas du tout.. En fait.. j'ai un truc à te dire.

J'essaya d'être plus douce, contrairement à il y a deux secondes.

- Vas-y, je t'écoute.

- Depuis quelques jours ben.. j'sais pas trop je.. tu vois avec Orianna.. ça allait pas vraiment 'fin, on a jamais vraiment été très proches et quand je t'ai rencontrée je.. bon voilà, je crois bien que je suis amoureux.

Je le regardais sans vraiment comprendre. Il m'aime ?

- Je.. euh.. tu..

Il hocha lentement la tête tout en me rapprochant de lui, posant ses mains sur mes hanches. Un minuscule frisson me parcouru quand il m'embrassa. Je posa mes mains sur sa nuque, les laissant passer dans ses cheveux.

 

Et voilà, ça fait maintenant presque un an qu'on est ensemble, mon fantôme et moi, on parle ensemble de temps en temps mais elle ne veut rien me dire à propos de ma mission. Mais cette nuit, je rêva d'elle à nouveau. Elle n'arrêtait pas de répéter 《les Croilés, les Croilés》Je me réveilla alors, j'avais peur. Non, elle n'a pas dis "Croilés", je suis sûre qu'elle a dit autre chose. J'alla voir Valentin, qui ne dormait pas.

- Cauchemar.. dis-je, tandis qu'il me faisait signe de venir le rejoindre.

J'alla donc m'enfouir dans ses bras. Il me fit un *** sur le front

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