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L'eau coula sur mes �paules emportant le savon et purifia mon corps. La vapeur cr��e par l'eau chaude rendait le verre de la douche terne, et bloquait la vision du reste de la salle de bain � mon regard. Le voisin du dessus se mit � hurler, comme il le faisait tous les soirs � 22h. Celui de gauche ne baissa pas sa musique et celui d'en dessous trouva intelligent de frapper son plafond avec son balais, comme si le bruit ambiant venait de chez moi. Je poussa un fin soupir et ouvrit la porte de la douche. La vapeur entra dans la pi�ce et le froid fit frissonner ma peau. Ma main attrapa une serviette et je me l'enroula autour du buste puis la coin�a sous mon bras. De cette m�me main je balaya la bu�e sur le miroir. Un regard vert, cercl� d'argent rencontra le mien. Quelques cheveux de neige tomb�rent devant ce regard u*** et pensif. Qu'allait-il advenir aujourd'hui ?
Nous sommes au 21 �me si�cle. Aujourd'hui, la pauvre Terre, notre ch�re plan�te � surv�cu � l'Apocalypse, des monstres venus du fond des �ges -les L�viathans -, la mort de bien trop de Dieux, une guerre civile au paradis et en enfer, le retour de Lucifer et d��ve ainsi que d'un repas de famille entre Dieux et sa s�ur. Tout cela en 8 ans. 8 petites ann�es mais tellement de moments limites o� la Terre allait voir l'esp�ce humaine dispara�tre. 8 petites ann�es qui m'ont permises de respirer plus librement.
La femme dans le miroir eu un sourire cyni.que. Librement hein ? Je secoua la t�te, imit�e par mon reflet. O� avais je lu que j'�tais libre. J'�tais en fuite. Et ce depuis tellement de temps que je ne me souvenais pas d'un seul moment de tranquillit� et de s�curit� dans ma vie. Depuis tellement de temps que des yeux m'avaient presque pouss�s dans le dos pour voir si personne n'essayait de me tuer. Depuis tellement de temps que je commen�ais � devenir un peu folle. Parano�aque.
Je jetais un dernier regard � ce corps de chair et de sang. Cette prison qui rappelait � ma conscience combien j'�tais faible � chaque regard dans le miroir. Ce corps qui me restreint � vivre humainement, sans possibilit� de m'en passer. Quelle chance les d�mons et les anges ont-ils de pouvoir s'en lib�rer. Un chasseur viendra t-il m'en lib�rer ? Mais � quoi est ce que je pense ?! M�me dans la mort je n'ai pas de place. Pas de Paradis, pas d'Enfer, seulement le n�ant. Et la solitude. Cette solitude me sauta aux yeux alors que j'entrais dans la pi�ce principale. Une chambre de motel. Un lit, une cuisine, un sac. Voila tout ce que j'avais pour l'instant. La semaine prochaine, j'incarnerais une fille de riche. Au moins je dormirais dans un vrai lit et dans une suite de luxe. La s�curit� sera pr�sente tout le temps et je pourrais alors essayer de dormir vraiment. Quels illusions. C'�tait exactement ce qu'elle se disait � chaque fois. Et � chaque fois un chasseur venait tout *** en l'air et la faisait fuir. Et � chaque fois la solitude venait torturer le peu d'�me qu'il me restait.
Le plus grand fl�au des tous les temps n'est pas la col�re de Dieu. C'est la solitude. Le fait de n'�tre � sa place nulle part. De n'appartenir � aucun groupe. D'�tre uni.que. Ou presque. Elles �taient deux. Deux cr�atures uni.ques au monde. Mais contrairement � moi, l'autre ne fuyait pas. Et si elle me voyais, elle m'arracherait le c�ur � mains nues.
Qui suis je ? Que suis je ? Un monstre cr�� dans un moment de folie ? Un coup du sort ? Une exp�rience rat�e ? Que suis je ?!
La pan.ique envahit mon corps comme un poison. Je la sentit remonter le long de mes bras, de mes jambes pour s'emparer de mon c�ur. Doucement mais efficacement, je me mit � respirer profond�ment, calmant peu � peu ce peu d'�me trop humaine, reste d'un lointain pass�. Je me s�cha rapidement et passa ma tenue du jour. Mon sac � la main, je jeta un dernier regard � la chambre. Sans plus de c�r�monie, je ferma la porte d'entr�e derri�re moi. Il �tait temps de vivre une autre journ�e. Peut �tre la derni�re. Peut �tre pas. Qui sait ?
��
Pendant que le soleil se levait, r�chauffant le monde de ses rayons, l'eau coulait sur ma peau dans un clapotis harmonieux. Je fit un geste et l'eau cessa de couler. Le tapis de bain moelleux s'enfon�a sous mon pied quand je sortis. Le gigantesque miroir grav� me renvoya mon reflet et un sourire de pure satisfaction se peignit sur mon visage. Un corps parfait, ses cheveux longs et noirs, des yeux bleu cercl�s d'or, une peau satin�e et doucement hal�e. Que demander de plus ? J'�tais parfaite.
Encore nue je passa dans la pi�ce principale de la suite. Trois hommes se tenaient l�. Un finissait de s'habiller et au moment de partir il vint m'embrasser. Il me caressa doucement les fesses puis partit. Le second �tait post�, immobile tel une statue de marbre, � cot� du dernier. Attach� � une chaise, chaque membres ligot�, b�illonn�, il me regardais comme si j'�tais le Diable. Oh ch�ris, si tu savait.
Max, mon cher et d�vou� garde du corps enleva le b�illon du pauvre bougre et celui ci ce lan�a dans un monologue plein de � je vous en supplie ne me tuez pas � et de � piti� �. Je plissa les yeux et la peur le rendit muet. Bien. Mon sourire revint et je m'assis sur les genoux du prisonnier.
� Sait tu pourquoi tu est ici ? � Le pauvre secoua la t�te fr�n�tiquement. Je lui agrippa les cheveux et croisa les jambes. � H� bien voit tu, tu m'agace. Quand j'ai voulus acheter ta propri�t� tu � refus�. Et tu refuse depuis des mois. � Il se mit � trembler et je sus alors que de l'or avait remplac� le bleu de mon regard. � Voit tu, je n'aime pas qu'on me dise non. Tu ne veut pas qu'on se f�che n'est ce pas ? � Nouveau signe fr�n�tique. � Bien, alors disons une chose. D�s que Max te lib�rera, tu va aller signer les papiers qui sont pos�s sur la table base. Ajoutons un peu de piment. Pour chaque secondes que tu met � signer, mon cher Max s'amusera avec toi une minute. Une minute pour une seconde. Qu'en dit tu ? �
L'homme trembla et jeta un regard � Max. V�ritable machine � tuer de deux m�tres et cent vingt kilos, Max �tait un ancien de l'arm�e. Le pauvre avait �t� renvoy� car jug� trop sadique. Tant mieux pour moi. Je me releva et me dirigea vers ma chambre. Quelques secondes apr�s avoir ferm� la porte j'entendis des bruits saccad�s et bient�t quelques g�missements, pour moi plus grand plaisir. J'adorais ma vie. J'�tais une femme parfaite, riche et puissante.
A vrai dire, � une exception pr�s, j'�tais la plus puissante cr�ature sur Terre. Cette exception �tait la tache sur une robe blanche Dior. Inacceptable. Un jour, je lui planterais ma main dans sa pauvre poitrine f�brile, resserrais mes doigts autour de son organe le plus pr�cieux et le lui arracherais d'un coup sec. Ce jour l� sera le plus beau jour de ma vie.
Mais en attendant, je vais faire ce que j'aime par dessus tout. Ce que je veux. Habill�e � la derni�re mode, je sortis et vit le pauvre homme allong� sur le sol de mon salon, du sang un peu partout. Je fis signe � Max de suivre les habitudes. Porter le corps dans une ruelle, appeler anonymement les secours et payer les frais d'hospitalisation. Personne ne posais de questions, et l'homme s'enfuyait g�n�ralement sans demander de restes. Le garde du corps souleva son plaisir matinal comme un f�tu de paille et s'en alla. J'allais le suivre quand je jeta un coup d��il � l'appartement derri�re moi. Situ� sur trois �tages, respirant le luxe, dans l�h�tel le plus cher et le plus luxueux de la ville, il �tait � son image. Parfait. Un grand sourire me vint aux l�vres en avisant une petite tache de sang sur le parquet. Le sourire plaqu� sur mes l�vres, je referma la porte derri�re moi. Ouaip. J'adorais ma vie.

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