À marcher sous la pluie, cinq minutes avec toi et regarder la vie tant qu'il y'en a.
Te raconter la Terre en te bouffant des yeux, te parler de ta mère un ptit peu.
Et sauter dans les flaques pour la faire râler, bousiller nos godasses et se marrer.
Et entendre ton rire comme on entend la mer, s'arréter, repartir en arrière.
Te raconter surtout les carambars d'antan et mes cocos boer.
Et les vrais roudoudou qui nous coupaient les lèvres et nous niquaient les dents.
Et les mistrals gagnant.

A m'asseoir sur mon banc, cinq minutes avec toi, et regarder le soleil qui s'en va.
Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fout,
Te dire que les méchants c'est pas nous.
Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux car ils ont l'avantages d'être deux.
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut, que s'envolent les cris des oiseaux.
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie et l'aimer même si, le temps est assassin

et emporte avec lui, les rire des enfants.
Et les mistrals gagnant.
Et les mistrals gagnant.

Mistral gagnant ~ Renaud

Cette chanson me fait tellement penser à lui...

18 juin 2015:

Je lui vends mon âme. Qu'il prenne ce qu'il veut. Ma vie, mes pensées,

mes croyances et

même mon corp. Tant qu'il me donne son amour. Il est si beau.

Il me manque tellement.

Je voudrais encore me plonger dans son regard. Je voudrais qu'il

pose encore son regard

sur moi. Je voudrais qu'il m'aime. Je voudrais un monde où il n'y

aurait que lui, moi et

notre amour. Un monde plein de rêves et de possibilitées. Je voudrais

un monde

qui n'existe pas. Un monde où j'arriverais à posé les bons mots sur

mes sentiments.

Un monde où je pourrai dire que je l'aime sans avoir peur de ça.

Sans avoir peur de l'amour.

Un monde pour lui et moi. Un monde inexistant.

18 juin 2015:

Je n'arrive pas à oublier son regard. Mais les traits de son visage,

ils s'effacent. Trop vite.

18 juin 2015:

Je suis redevenue la coquille vide que j'étais autrefois.

21 juin 2015:

Son sourire en coin. Ses beaux yeux bleu. Parce que, putain il

en avait de beaux yeux!

Puis son regard... J'ai gravé dans ma mémoire ses traits. Au début,

ce n'était

qu'un beau garçon de plus dans la masse. Un de ceux qui attirent l'oeil.

Quelque chose qu'on veut mais qui reste dangereux. Un peu comme l'héroine,

voyez-vous? Alors, on le cherche des yeux, parce qu'on sait qu'on ne

verra plus longtemps

pareille beauté. On se dit que c'est juste comme ça, une fois dans notre

vie, pour profiter.

Comme l'héroine, vous dis-je. Mais très vite, on ne pense qu'à cette beauté,

fascinante.

Très vite, on ressent cette douleur, lanscinante: le manque. On se

surprend à l'épié.

C'est comme un trouble involontaire compulsif. On ne peut plus se

passer de notre

dose quotidienne. Comme avec l'héroine. On le veut de tout notre corp.

À s'en tailler

la peau. On ne pense plus à rien d'autre. On ne veut rien d'autre. Plus rien n'a de sens.

Plus rien n'est réel à côté de la puissance de notre volonté à vouloir avoir

cette personne.

Mais ça finis, mal, comme toujours. On finis par souffrir. On se jure

de ne plus aimer.

On essaie de décrocher. Puis on replonge. On se plaît dans ce

nouveau plongeons

vers l'abyme, toujours plus profonde. Au final, on ne sait plus à

quoi l'on est addict.

La personne? Le sentiment qu'elle nous procure? L'amour? Comme l'héroine.

On ne sait plus si on est addict à cette poudre blanche, aux sensations qu'elle

nous procure ou à la drogue en elle-même. Peut-être que l'addiction à

l'amour regroupe

toute ces choses. Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que cela nous

procure une douleur

tellement agréable. On ne peut plus s'en passer, malgré notre volonté.

Après tout,

comment arréter rien qu'avec notre volonté? Elle est à l'origine de

toute cette merde.

23 juin 2015:

Ca va faire 1 mois. 4 semaines. 31 jours. Et encore plus d'heures,

de minutes et

de secondes. Et je pleure toujours autant. Même plus. Chaque jour est

plus dur que le premier.

29 juin 2015:

"Elle voudrait graver tes traits dans sa mémoire indéfiniment.

Elle n'y arrive pas.

Chaque jour, ils s'effacent. Elle voudrait que tu sois là, éternellement.

Elle te voit t'éloigner.

Partir, loin d'elle. Tes traits... ils s'effacent un peu plus encore.

Elle pleure. Elle est

énervée de ne pas savoir graver tes traits dans sa mémoire.

D'oublier ton regard, ton sourire.

A défaut de ne pas pouvoir t'avoir dans la vraie vie, elle voudrais

t'avoir dans sa tête.

Mais même ça, elle ne peut pas l'avoir. Elle ne peut rien garder de toi.

Ça la rend triste, tu sais. "

14 juillet 2015:

Don't forget me. Please don't forget me, my ghost...

23 juillet 2015:

"La première fois où l'on s'est retrouvés l'un en face de l'autre. Le 3 février.

Je ne me souviens plus de grand chose. Juste de lui qui alternait

son regard entre toi,

la prof et moi. Et du vide autour de moi. J'te jure, c'est comme

si le monde avait disparu

ce jour là. Comme s'il n'y avait plus d'élèves autour de nous. Juste lui,

moi et ses beaux yeux bleus."

30 juillet 2015:

Je pense tous ça être à l'image de nous, de notre grand cinéma.
~Louise Attaque~

12 septembre 2015:

"Tu me manques tellement. Tellement. Et je ne veux pas dire que je t'aime.

Si je le disais, ça pourrait devenir vrai. Je m'effondre.

Je mourrais pour être avec toi.

Chaque jour, j'imagine que tu la rencontre. La fille de tes rêves.

Celle qu'il te faut.

Et elle n'est pas moi. Vous êtes dans les bras l'un de l'autre.

Je ne fais pas parti du tableau.

On ne s'est plus revu. Tu m'as oublié. Comme on oublie un simple

jour de pluie. Et moi,

je continue à penser à toi. À tes mots qui n'avait pas de sens.

À tes mots qui n'en ont toujours pas.

Je voudrais être quelqu'un d'autre. Être cette fille que tu tiens dans

tes bras. Être celle

qui n'est pas oublié. Je voudrais me battre contre le monde avec toi.

Je n'ai jamais voulu ressentir tout ça. Je n'ai jamais voulu montrer

que je suis faible.

Je ne veux pas me retrouver seule. Seule sans toi.
J'ai toujours voulu être. Être celle qu'il te faut. J'ai toujours voulu ton amour.

Je l'ai toujours voulu mais ça n'est jamais arrivé.

Je suis restée seule. Sans toi. M'effondrant. J'ai du rentrer à la maison. Me

battre seule contre le monde. Je ne te l'ai jamais dis tu sais, je ne

t'ai jamais aimé autant.

Je voulais que l'on rentre ensemble. J'ai voulu être quelqu'un d'autre.

J'aurais voulu mourrir pour être quelqu'un d'autre. Avoir la chance.

Que tu me donne ta chance.

Que l'on puisse se connaître. Que tu puisse voir mon coeur. Mais

ça n'est pas arrivé.

Alors je continue de m'effondrer. Je les écoute me dire que tout ira mieux.

Que le temps

efface les peines. Mais c'est n'importe quoi. Le temps n'efface rien.

Le temps ne pourra pas

effacer ton visage.
Je continuerais de vouloir être quelqu'un d'autre. De te vouloir.

Parce qu'il n'y a pas d'autre issus."

4 octobre 2015:

Tu me manques tu sais? Vraiment. Plus le temps passe et pire c'est.

J'ai une copine

qui dit que c'est comme un deuil. Que je suis en deuil.

Elle dit que je suis dans la phase

de négociation ou de dépression si tu préfère. Elle doit

avoir raison. J'ai vraiment l'impression

que ça ne passera jamais. Comment pourrais-je oublier tes

yeux? Ils sont tellement beaux.

Je t'assure, tu as les plus beaux yeux bleus qui puissent

exister. Et ton regard... Transcendant.

Puis comment pourrais-je oublier ton sourire en coin? Tes paroles?

Dis-moi, comment

je fais pour t'oublier, toi, maintenant que t'es rentré dans ma tête?

Tu es absolument partout.

Dans le bouquin que je lis, dans tout les hommes aux yeux bleus.
Quand je ferme les yeux, je te vois. Enfin, pas exactement.

Je vois à peu près tes yeux,

je vois ta carrure, je vois la position que tu as sur ton skate.

J'entend ta voix, mais

pas le son qu'elle produit. Dans ma tête, c'est toi mais tu es

comme effacé. Pourtant,

je me souviens de chaque moment où tu étais dans

la même pièce que moi. De chaque

échange de regard. De chaque petite parole échangées.

De tout. Mais pas de tes traits exacts.

Pas de tes yeux exacts. Pourquoi? Pourquoi la mémoire

ne fonctionne pas comme on veut?

Je ne veux pas t'oublier. Je veux que tu restes là, avec moi.

Tu es déjà dans mon coeur,

alors permet moi de te garder dans ma tête.

11 octobre 2015:

"Non pas ce soir. Pitié.."
Je l'implorais. J'essayais de respirer, de me calmer. Mais impossible.

Rien ne l'arrêta.

Rien ne l'empêcha de se mettre à rouler sur ma joue. Bientôt suivi de

dizaines d'autres petites perles salées comme elle.

La danse n'est pas qu'un sport. C'est une passion. Une façon d'être, une façon de vivre.

La danse c'est l'expression de nos sentiment par nos mouvement. La danse

exprime la vie, la mort, l'espoir, la colère, l'amour, la rancoeur, le désir.

Elle veut tout dire pour celui qui sait la lire. C'est un language à part entière.

Grande fan du ballet Le lac des cygnes, vous l'aurez compris.