B i e n v e n u e

à

b o r d

Quel doux rêve. Mon esprit s'envole dans un monde plein de fantaisie,

bercé par l'air victorienne. Un masque à gaz, sur le visage, me permettant de

respirer plus aisémant dans toute cette vapeur qui embrume ce monde en

pleine évolution. Les machines prennent vie, tandis que mon coeur

sonne comme une montre à gousset à l'intérieur d'une boîte vide.

"Tic, tac" ça résonne. Je me demande ce qui est mécanïque,

finalement... Les machines ou moi ?

D I L E M M E .

  Le romantisme, je ne peux m'y contraindre. Mon coeur s'est éprit de plusieurs âmes.

D'un côté l'amour doux, tendre, sincère, de l'autre, l'amour charnel, passionnel, obsessionel

et mon coeur se meurtrie pour chacune d'elle. Je devrais me sentir mal et pourtant,

je me sens bien dans leurs bras. Pourquoi devrais-je choisir ? Pourquoi est-ce qu'aimer plus

devrait-il me faire souffrir plus ? Qui en a décidé ainsi ? Je suis égoïste. Je suis lâche.

Je m'emprisonne et pourtant je me sens libre. Ce n'est qu'illusion. Me bercer d'illusions

me fait me sentir... vivante. La vie est bien trop monotone à mon goût et bien trop courte.

Je veux la vivre comme je la rêve. Mais tous les rêves, finissent par un réveil

douloureux...

S O L I T U D E

Qui sont ces gens qui m'entourent ? A quoi pensent-ils ? Je me sens seule. 

Est ce qu'eux aussi ont une conscience ? Comment pourrais-je le savoir ?

J'aimerai lire dans leurs pensées. Est-ce qu'ils ont les mêmes peurs que moi ?

Sont-ils heureux ou tristes ? Que cachent ces sourires ? Que cachent leurs regards

visant le vide ? Se posent-ils les mêmes questions que moi ? Je me pose toutes

ces questions et pourtant, demain je ne me rappelerai de rien. Ni de leur visage,

ni de leur voix, ni de ces questions qui m'ont traversé l'esprit pendant ce court

instant. Et demain, tout recommencera. Tant de gens et pourtant, nous

semblont tous si seuls, égarés. Nous nous ignorons. Pourquoi?

De quoi avons-nous peur ? Des uns, des autres ? Que savons-nous des

autres ? Rien. Nous continuons à érer dans ces rues familères,

nous nous croisons, nous nous regardons, mais personne de nous voit

vraiment ... 

Les textes sont de moi. J'aimerai donc que cela reste comme tel et que vous laissiez parler

votre imagination et vos émotions au lieu de vous servir dans celles des autres :)