Un vieil homme parti à la guerre pour sauver son pays de tout danger, mais rien ne l'a jamais vraiment préparée de toute les souffrances qu'ils allaient devoir endurer, et pourtant, partir loin de son fils pour un temps indéterminé, semblait encore plus difficile que tout les bataillons qu'ils allaient devoir vivre :

" Avec les années, quand je te voyais grandir, t'épanouir, il y a tant de choses que j'aurais aimé te dire. 

À quel point j'étais fier de toi, à quel point je t'aimais et que je t'aimerais toujours. 
J'ai tant fait d'erreurs dans ma vie, mais sache une chose, tu n'en feras jamais partie.

Avec le temps, j'avais tellement envie que tu ne fasses pas les mêmes erreurs que moi, j'ai fini par te délaisser.

J'espère que dans ma prochaine vie, je ne ferai pas les mêmes erreurs que dans celle-ci... et que je pourrai être heureux à nouveaux avec ma famille et mes amis."

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXxxxxXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXxxx

Je le sais, je suis une vieil homme, un vieux, rongé par les années. Je suis non seulement un personne âgé, mais aussi un individu très égoïste; aucune femme ne devrait pleurer à cause de son mari et encore moins son enfant. J'ai toujours souhaité rendre le monde meilleur, annuler toute bataille, effacer toute famine dans l'univers, voir le sourire sur tout visage que je verrai, et ce même si je devais y laisser ma vie, je le ferai. Mais ma famille, devait-elle en être témoin pour le bien de l'humanité ? Non, je ne crois pas…

Mon fils, je te promets qu'un jour, je te dirai toute la vérité, qu'elle soit douce ou cruelle, d'ci là, je la chercherai moi-même. En attendant, je te demanderai pardon, pardon pour toute ces fois ou je n'es pas su être là pour toi.

J'étais entrain de tenir ma plume et d'écrire les derniers mots de ma lettre d'Adieu, qui ne sera offerte que dans un siècle à venir, mais, que je devrai envoyer dans très peu de temps. Les regrets que j'avais eu tout au long de ma vie commencèrent à passer sous mes yeux, dans mon esprit, mais surtout, dans mon cœur.

Je serrai le papier entre mes doigts, devais-je vraiment y aller ? C'était absurde, ce n'était pas un choix, mais plutôt une obligations que je me donnais pour le monde entier. Oui, ce n'est pas facile, mais je devais le faire.

J'ai toujours cru que créée des machines pour l'espèce humaine était la chose la plus difficile à faire dans ce monde, mais je m'étais trompé lourdement. Partir sans un "Au revoir", ni même un "Adieu", étais la chose la plus dure à faire et ce, bien au-delà des mots.

Puis, je tournai la tête, elle étais là. Elle semblait me chercher pour une quelconque raison, je me décidai d'abandonner mon projet pour aller la voir. Il durerait beaucoup plus longtemps que ma vie en elle-même ? Et elle, quelques instants qui ne me resteraient ?