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� Parfois je me fais l�impression d��tre deux personnes. Une plus vieille, plus sage, qui regarde sa prog�niture de m�me pas 19 ans, insouciante et idiote. Et j�ai envie d�acc�l�rer le processus et d'�tre adulte pour de bon. �

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Surnomm�e Zibby ou Lizzy depuis sa tendre enfance, elle est de ces filles ��trange�, �peu fr�quentable�, �dans son monde�. Elle est �tudiante en litt�rature anglaise, en lettres classiques. Elle aura bient�t 19 sachant qu'elle est n�e au coeur de l�hivers. Elle a une famille plut�t singuli�re aux yeux de la soci�t� mais �a ne l�a jamais d�rang�. Ils vivaient tous � la campagne avant qu�elle ne soit forc� de s�installer en ville pour ses �tudes. Elle paie le loyer de son petit chez-elle avec ses photographies et ses quelques petits boulots.

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Elle est d�t�e d�une m�moire incroyable qui lui permet d�amasser beaucoup de connaissance en peu de temps. C�est gr�ce � cela qu�elle peut d�vorer quantit� de livres et r�ussir, alors qu�elle ne fait que parler et r�vasser quand on l�enferme dans une salle de classe. C�est aussi gr�ce � elle que Lisebeth en connait autant sur les cr�atures surnaturelles. Elle les �tudie avec une passion et une fascination sans borne. Elle se lance m�me sur leur traces en d�pit des risques. De toute fa�on, elle n�est pas du genre tr�s consciente du danger. Elle est m�me plut�t na�ve et innocente en fait, ce qui lui portera pr�judice un jour pour s�r.

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Lizzy, en simple humaine born�e qu'elle pense �tre , refuse de laisser sa �race� l�handicaper. Elle tente de ma�triser toute f�rme de magie � sa port�e. Elle ma�trise l�art des plantes - qu�elles soient m�dicinales ou divinatoires -, la science des parfums - elle conna�t ceux qui charment, qui tuent, ceux qui endorment - et m�me la musique.

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Zibby est le genre de fille qui est � la fois douce et �pic�e. Elle est toujours un peu dans la lune, entour�e de son aura de fragilit�. Elle est tr�s enfantine, souriante en toute occasion. Elle aime �tre la source de joie, comme un petit soleil � elle toute seule. En cela, elle est tr�s secr�te et renferm�e. Elle ne laisse aucun soucis, grave ou non, entacher son humeur. Elle accumule. On dit que cette fa�on d�encaisser refl�te une certaine force morale. Et puis � c�t� de �a, elle n�est pas du tout du genre � se laisser faire. Sans �tre v�olente, ni m�chante, ni pour la vengeance, elle ne se taiera pas si quelque chose lui d�pla�t. Elle ne se tait d�j� pas quand c�est l�inverse, alors. Son manque de maturi� peut �tre son plus grand d�faut. Elle prend tout � la l�g�re. Elle est un peu trop t�te br�l�e pour sa propre sant� aussi, et ne pense pas assez aux cons�quences. Elle a un certain chic pour se fourrer dans des situations pas possibles et est d�une maladresse sans nom, ce qui compl�te le tout.

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Question physique, Lisebeth se sent chanceuse. Il comprend des yeux mordor�s, des boucles brunes, un peau p�le, des t�ches de rousseur, une petite taille, et des f�rmes presque inexistantes. Et �a lui va. Elle a aussi un pass� qui fait qu'une large cicatrice tr�ne sur sa poitrine, chose discracieuse � laquelle elle �vite de penser. Ceci dit, elle n'a pas pour habitude de s'en servir, de ce petit corps. Elle n'a jamais �t� tr�s int�ress� des histoires d'amour en g�n�ral. Elle n'en a eu que de petites histoires d'ados, avec gar�ons et filles. Ses amis lui suffisent amplement. Elle a tout l'amour qui lui faut et n'est pas sp�cialement press�e de trouver quelqu'un. En tout cas c'est ce qu'elle dit.

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� Quand un homme abandonne la nature, son coeur devient dur. Vent, eau, terre, feu... Suis-la, elle est ton coeur.�

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Sooleawa est une indienne d�Am�rique, la chanteuse de pluie de l�une des premi�res tribus d�couvertes par les colons. Ceux-ci, � bord de leurs navires immenses, accost�rent sur leur petite �le, pas tout � fait d�tach�e du continent, et implant�rent milles �tranges choses. Ils battirent murailles et maisons, se retranch�rent derri�re les troncs gigantesques de leurs murs et r�duisirent les entrevus avec les indig�nes. Les natifs n��taient pas tant accueillants qu�ils l�eurent crus. La jeune femme, elle, fut tant�t de ceux qui s�approchaient, curieux, et tant�t arm�e de son arc aux c�t�s de ses fr�res pour faire pleuvoir sur eux toutes les fl�ches de leur conception.�

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En effet, Sooleawa est une chasseuse. En d�pit de sa qualit� d�interm�diaire entre la nature et ses semblables, statu � combien pr�cieux et respect�, elle se permet de nombreuses excursions � la rencontre de ces individus venus de loin. Elle les observe, leur peau p�le, leurs armes, leur langue. Elle est d�une intelligence peu commune et telle une enfant, calque chaque geste, l�associe aux mots, chaque expression et apprend pas � pas. Ainsi, elle commun�que avec eux. Les secrets de son peuple, en revanche, sont mieux gard�s. Bien qu�elle soit plut�t amicale, elle devient redoutable sit�t qu�elle sent son peuple menac�.

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Telle une b�te sauvage, elle se tapit dans les hautes herbes, bondit et dispara�t. La nature qui l�entoure n�a aucune secret, elle sent les odeurs inconnues aussi s�rement que le meilleur molosse, suit une piste gr�ce aux traces de la terre. Elle sait entendre les bruits de la nature, les branchages, les animaux alarm�s, elle pr�voit la temp�te et le beau temps. Sa communion avec M�re Nature semble illimit�e.�

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Sooleawa fait montre d�un caract�re tout � fait typique des indiens de sa tribu : ils ne connaissent ni le mensonge, ni la duplicit�. Ils vivent en harmonie parfaite, chacun ayant sa place et personne n�en d�sirant une autre. La jalousie ne s�insuffle pas dans les coeurs qui se contentent de peu. Ils se compl�tent, s��quilibrent. Elle-m�me est toutefois jug�e des moins commodes. Autant se b�t-elle pour que la paix soit maintenue entre les diff�rentes tribus de la for�t, autant la paix avec les Hommes P�les lui semble peu probable. Elle ne les appr�cie pas beaucoup. Ils pi�tinent sa pr�cieuse nature, d�truisent sa bien-aim�e for�t. Ils n�ont de respect pour aucun �tre et ne semblent croire en rien. Ils sont mauvais, elle le sent. Ils n�apprennent rien et veulent les instruire, ils ne connaissent de la vie que la brutalit� et les traitent comme des enfants. Sa patience est tr�s limit�e lorsqu�il s�agit d�interagir avec eux, quel qu�ils soient, elle pourtant si joyeuse, r�veuse, douce. Cependant, le meurtre n�est pas dans ses moeurs et elle s�y refusera toujours. Elle blessera, fera reculer mais, � moins qu�ils soient menac�s, elle et sa tribu, elle n�autorisera pas le moindre assassina.�

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Sa peau est aussi brune que l�on peut s�y attendre, ses cheveux longs jusqu�aux reins et bruns comme la terre. Son visage a la m�choire forte, les l�vres pleines, le nez � la base large et aux narines aplaties, les yeux en amandes et sombres, tachet�s d�or. Une beaut� tr�s sauvage, une amazone. Les artifices n�ont aucune place sur ses traits empreints d�une s�r�nit� et d�une connaissance apparentes. En revanche, elle se pla�t � parer ses m�ches raides de quelques plumes claires, de perles d�os et de bois, ou encore de cuir. Ils n�ont ni or, ni argent et ne les convoitent pas : ce sont de bien inutiles choses, quand bien m�me sont-elles jolies. Son corps est long et �lanc�, elle est grande pour une femme de la tribu, tout en muscles fins. Elle aime sentir l�herbe sous ses pieds nus et le vent sur sa peau, aussi ne porte-t-elle qu�une robe sommaire en peau, d�une couleur presque identique � sa peau, et appr�cie de tracer des arabesques de cendres ou d�ocre sur ses cuisses d�nud�es, ou encore sur ses bras.

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Lisebeth est inspir�e de plusieurs choses : une partie de Vampires Diaries (pour son pass�) par ex�mple, son effigie est Kristin Kreuk.

Sooleawa est inspir�e du film "The New Yorld", �videmment, de Pocahontas de Disney et d'un livre intitul� "Isaura", ainsi que d'Avatar de James Cameron ; son effigie est Q'Orianka Kilcher.�

Je ne cherche pas sp�cialement de romance et mes personnages, vous le constaterez si vous me donnez une chance, savent tr�s bien se contenter d'une amiti�. Malgr� leur caract�re doux, je n'ai aucune crainte � les confronter � la douleur, aux �preuves et aux dangers. Sooleawa est par �xemple victime de la cruaut� des colons, votre personnage n'est pas forc� d'�tre gentil. Je n'attends pas de vous que vous soyez John Smith, � moins que ce soit ce dont vous avez envie vous.�

M�ga important : Sooleawa est forc�ment jou�e en Am�rique du temps des colons OU de notre temps mais dans l'une des tribus restantes, jamais vous ne la rencontrerez pour la premi�re fois en ville.

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