rpg.

[Petite explication quant à la soudaine remise à zéro du rpg avec Jack, parce que j'imagine que je dois bien ça à certains. En fait, je commencais à complètement perdre ce qui faisait mon personnage, ce pour quoi je l'avais créé au départ, ce qui a fait qu'au final il ne ressemblait plus à rien. Du moins, plus à rien de ce que j'avais prévu pour lui au début. Aussi je prends le parti de tout reprendre à zéro, que ce soit au niveau du personnage aussi bien qu'au niveau relationnel. Considérez que vous ne connaissez pas Jack, et on pourra éventuellement repartir sur de bonnes bases.
Merci de votre compréhension.

Le Captain.]

<< Vous trouviez peut-être Jack étrange. Voire parfois plutôt dérangeant. Bon, complètement à coté de la plaque, et ce, dans un sens qui ne vous semblait pas si appréciable que ça. Pauvres de vous, si vous saviez comme vous allez regretter cette vision édulcorée. >>

<< Jack, pourquoi tu manges les enfants?
- Et toi, pourquoi tu manges du porc?
- C'est pas pareil, ça.
-Pour toi peut-être... Moi j'aime bien les cochons. Ils ne t'ont rien fait.
-Les enfants non plus ne t'ont rien fait.
- Tu ne sais pas de quoi tu parles, pauvre con. >> 

<< Ne me regarde pas comme ça. Ce n'est pas comme si j'avais le choix. >>

Je suis désolé. Désolé que tout ceci se soit terminé de la sorte. Désolé qu'on se soit complètement ratés, tous les deux.
Quand je t'ai vu à la porte, je crois que toutes mes résolutions ont littéralement fondues. Je ne sais pas comment tu as fait, mais tu as trouvé le moyen de m'être indispensable. 
Je n'aime pas faire preuve de faiblesse ou d'une gentillesse excessive, à plus fort raison à l'égard d'un être humain. Avec toi ça ne me dérangeait pas. En fait je crois que ça me plaisait bien. Tes petites manies, ton sale caractère et tes réactions parfois disproportionnées m'attendrissaient. 
J'aimais la façon dont tu me regardais, la façon dont tu me touchais. J'aimais voir ton visage endormi sur l'oreiller à coté de moi, ta petite bouille du matin qui persistait tant que tu n'avais pas pris ton café. Même cette drôle de façon de m'infantiliser, qui n'avait comme par magie plus lieu d'être quand on faisait l'amour. J'aimais nos petites promenades main dans la main sur le port, à se fou.tre royalement des regards haineux des gens. Le fait de pouvoir venir me pelotonner contre ton corps après une nuit de chasse. Ta façon de m'appeler "Jackie", avec ce petit sourire à tomber par terre. Tes bras, tes lèvres, ton odeur.
Je t'aime.
Je t'en ai peut-être trop demandé.
Pardonne-moi.