Peu voire pas du tout présente

Oui j'ai un qjs poétique cherchez pas x)

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d i t e   l e    m o i   d u   b o u t    d e s   l è v r e s

Jel'entendraiduboutducoeur

Tout n'est que poésie, un jour tu comprendras. Tu te réveilleras un matin en

te demandant ce que tu as fais de ta vie, tu sauras qu'il manque une chose à

ton palmarès, cette  chose si insaississable que tu resteras frustré de ne pas

l'avoir compris plus tôt. Tu m'offriras des roses et des mots sucrés, je t'écou-

terai en faisant semblant de savoir, de te comprendre. Mais ce ne seras pas

le cas. Je serais déjà comblée. Comblée de ton amour. Comblée de tes mots.

J'ai assez de poésie pour tes lèvres.

Le jour se laisse remplacer par la nuit, mes angoisses se laissent remplacer

par des rêves inaccessibles. La nuit est une place où la réalité prend tout son sens

et où le seul miracle réside en son inconscient. Aide moi à trouver le sommeil,

tes bras sont le seul endroit où je peux reposer sans que les démons viennent

frapper à ma porte pour me prendre avec eux. J'ai besoin de toi comme

le ciel a besoin de ses étoiles. Tu es mon étoile. Je ne veux pas l'admettre

mais je ne suis pas assez forte toute seule. Je suis un lys.

Parfumé mais fragile, prêt à se faner à chaque instant.

Je danserai pour toi, je chanterai pour toi, je vivrai pour toi.

Les rêves ne sont fait que pour nous maintenir en vie, nous offrir

une chance de vivre une meilleure réalité quand nos paupières sont closes.

Je rêve toujours de toi, de ta présence, de tes yeux. D'embrasser ta bouche

et de me rappeler avec exactitude la sensation au creux de mon ventre

de quand je t'ai vu pour la première fois. D'espérer retrouver dans un

effleurement simple la puissance de ce premier bai.ser que tu m'as

donné. Et puis tout recommencer une nouvelle fois, oublier ses peines

et sortir des sentiers battus pour t'avoir. Toi. Me retrouver. Moi.

Etre celle que je dois être et pas celle que je suis.

Je t'écrirai un poème.

Je pensais qu'on continuerait de mener une vie simple,

de chanson en chanson,

de bai.ser en bai.ser.

J'adore parcourir les musées. Les galleries dont les murs sont remplis

tableau des grands maîtres aujourd'hui disparus me semblent familières.

J'aime passer des heures devant ces êtres de peintures, qui ne pourront

jamais me parler, mais c'est comme si leurs visages expressifs arrivaient

à plus me comprendre que les gens qui se perdent dans leurs propres phrases.

Les mots sont des amis mais aussi des ennemis, ils peuvent se

retourner contre nous à chaque instant. Ils sont aussi changeant que moi.

En quelques sortes, on se ressemble eux et moi. Des êtres inscrits sur

une page. Effaçable, déplaçable, invariable. Des adverbes. Oui, nous

sommes des adverbes qui s'ajoutent aux mots les plus importants.

Effaçable. Déplaçable. Variable.

Le problème avec les autres c'est qu'ils ont le jugement

facile, le doigt toujours posé sur la gâchette de la méchanceté.

J'ai toujours eu des problèmes pour m'intégrer dans ce monde, surtout

depuis mon adolescence. Je n'ai pas le courage de tenter de me faire

aimer des autres, c'est comme si je devais porter un masque qui ne me

ressemble pas. Ma mère ne m'a jamais aimé. Ses coups et ses blessures

mentales me l'ont sans cesse rappelé durant mes quelques années de vie.

Désormais je veux être libre. Libre d'être qui je veux. Libre de t'aimer.

Libre d'écrire ce que bon me semble sans jamais avoir à craindre

la critique et le déshonneur. Tu seras l'étincelle qui mettra le feu

à mon envol.

J'ai honte de celle que je suis. J'ai peur de celle que je vais devenir.

Comment puis-je avancer alors que mon passé est enchaîné à mes chevilles,

pour un pas en avant je me sens plongé de nouveau dans la tourmente

que j'ai réussit à affronter et passer avant. Je me sens comme un

marin au coeur d'une tempête, a affronter le vent, les vagues, la pluie

et mes craintes. Me faire projetter de tout les côtés, avoir peur de se faire

emporter par le roulis trop fort. Sombrer, couler doucement dans les

abysses sans que quiconque ne s'en rende compte. Non. Je vais écrire.

Je vais sortir de mes entrailles ce mal qui me ronge. Etre forte, ne pas

me laisser abattre telle une proie affolée. Etre stratège et devenir le

chasseur, le requin qui règne dans les eaux troubles.

Quand tu me prends par la main

Comme un guide dans le jardin

des délices et des vices

je sens en moi une faim inédite

Mes espoirs sont vains Aphrodite.