Lyon s'illumine chaque 8 Décembre
ILLUMINATION 2009
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ILLUMINATIONS 2010
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Ma "vraie" petite fille
Ma fille
Auguste Lumière (Auguste Marie Louis Nicolas Lumière) (19 octobre 1862 à Besançon - 10 avril 1954) et Louis Lumière (Louis Jean Lumière) (5 octobre 1864 à Besançon - 6 juin 1948) sont deux ingénieurs français qui ont joué un rôle primordial dans l'histoire du cinéma et de la photographie. Il est souvent fait référence à eux comme les frères Lumière.
Ils sont inhumés à Lyon, au nouveau cimetière de la Guillotière (A6).
Ils sont les fils de l'industriel et photographe Antoine Lumière.
Bien qu'ils n'aient pas inventé le terme cinématographe, création de Léon Bouly en 1892, ils sont néanmoins les in***urs de la technologie, notamment de la perforation de la pellicule pour son cheminement, et de l'exploitation commerciale de la cinématographie aux fins de reportages dans des cinémas en 1895. Ils sont considérés unanimement par la profession comme les in***urs du cinéma.
La première projection publique a lieu au Salon indien du Grand Café à Paris, le 28 décembre 1895, présentée par Antoine Lumière devant trente-trois spectateurs. Georges Méliès, qui assistait à la projection en tant que simple spectateur y reçut sa toute première inspiration.
Projections privées et publiques de 1895[La première représentation privée du cinématographe eu lieu à Paris le 22 mars 1895 dans les locaux de la Société d'Encouragement pour l'Industrie Nationale. Il n'y a pas eu de projection publique au cinéma l'Eden de La Ciotat en 1895 comme on le mentionne parfois (source Institut Lumière et Association Les lumières de l'Eden). Le Cinéma l'Eden peut néanmoins être considéré comme le plus ancien cinéma du monde ayant fonctionné de 1899 à nos jours. Une association lutte pour sa réhabilitation depuis 2002, Les lumières de l'Eden, présidée par Gilles Trarieux-Lumière, arrière petit-fils de Louis Lumière.
La ville de LYON possède un grand nombre de salles de cinéma qui rappellent que le septième art fut inventé à Lyon par les frères Lumière dans la Rue du Premier Film en 1895. L’Institut Lumière, l'ancienne demeure de ces premiers ingénieurs qui ont joué un rôle primordial dans l'histoire du cinéma et de la photographie est aujourd'hui à la fois un musée et un cinéma spécialisé dans les rétrospectives et les festivals. Afin de promouvoir ce patrimoine, le Grand Lyon a lancé en 2009 Festival Lumière ainsi que le Prix Lumière associé.
La Presqu'île regroupe un nombre important de salles : deux cinémas de la firme Pathé (Cordeliers, anciennement les 8 NEF, et Bellecour), les deux cinémas du groupe CNP (Cinéma National Populaire) : Bellecour, et Terreaux, et un cinéma indépendant composé de deux salles : le Cinéma Opéra, situé comme son nom l'indique à proximité de l'Opéra de Lyon, et le Cinéma, situé un peu plus au nord. La Part-Dieu regroupe deux cinémas UGC : Part Dieu 2 et Part Dieu 4. La rive gauche du Rhône (3e, 6e et 7e arrondissements) accueillent le Fourmi Lafayette, le CIFACE Bellecombe, le Comœdia, l’UGC Astoria et l’UGC Ciné Cité à la Cité internationale. La Croix-Rousse possède son CIFA Saint-Denis et le 9e arrondissement son Ciné Duchère et un cinéma Pathé à Vaise. La ville de Lyon dispose ainsi de plus de 21500 sièges de cinéma.
Enfin, La ville sert de sujet ou de cadre à de nombreux films dont les plus marquants sont L'Armée des ombres (1969), L'Horloger de Saint-Paul (1974), Lucie Aubrac (1994) et plus récemment La fille coupée en deux (2007).
Quelques explications sur mon pseudo
On ne peut être d'origine Lyonnaise et ne pas connaître ces illustres marionnettes qui font rire petits et grands depuis tant d'années. Des spectacles journaliers ont lieu dans le fameux "parc de la tête d'or " qui rajoutent au charme d'un parler en vieux lyonnais d'autrefois
Origine :
Le personnage de Gnafron aurait été créé par Laurent Mourguet avant même celui de Guignol (donc avant 1808 ?). Et si Guignol ressemble beaucoup à son créateur, c'est un ex-compère de Mourguet, le Père Thomas (un cordonnier se dit gnafre en parler lyonnais) qui lui aurait inspiré ce personnage de philosophe assoiffé à l'esprit fraternel, au nez rougi par le beaujolais et à la voix atrocement éraillée (par le vin, le tabac ou les brouillards lyonnais d'alors ?!).
Quand il n'y a qu'un seul marionnettiste, il tient traditionnellement Guignol de sa main gauche et Gnafron à la main droite. Donc dans le castelet, Guignol se retrouve en principe "côté cour" et Gnafron "côté jardin".
Cuisine lyonnaise & Les bouchons
Au XIXe siècle, les cuisinières de la bourgeoisie, surnommées les « Mères lyonnaises », quittent leur maison pour se mettre à leur compte et donnent naissance à des traditions culinaires toujours vivaces. En 1935, le gastronome Curnonsky n'hésite pas à qualifier la ville de Lyon de "capitale mondiale de la gastronomie"
Intérieur d'un véritable bouchon
Le bouchon est un restaurant typique où l'on mange des spécialités, dont le tablier de sapeur, les quenelles, la salade lyonnaise et la cervelle de canut. Le tout est généralement arrosé d’un verre de Beaujolais ou de Côtes du Rhône. Cité par de nombreux auteurs, ce lieu traditionnel se doit d'être simple et convivial. Mentionnons Félix Benoit :
« Dans ces bouchons, s'épanouit une ambiance qui ne souffre pas l'exportation, et dont la fortune fugace procède de critères impondérables qui tiennent à la fois de la qualité du vin servi au comptoir, de la tête du patron, et des pieds de cochon présentés sur la table ! »
Rappelons également Jean-Marie Fonteneau : « Le vrai « bouchon » se doit d'entretenir une tradition sincère de la cuisine lyonnaise, basée sur l'authenticité des produits, mais il doit aussi être un foyer d'accueil chaleureux dans la joie et la bonne humeur ».
Contrairement à ce que l'on entend, l'appellation « bouchon » ne viendrait pas du fait qu'on y « bouchonnait » (frotter avec un bouchon de paille) les chevaux des clients. Ce nom viendrait plutôt de l’habitude qu’avaient autrefois les cabaretiers de signaler leur établissement par une botte de rameaux ou de branchages accrochée à leur porte[. Nizier du Puitspelu confirme cette hypothèse dans son Littré de la Grand'Côte. Il définit le mot bouchon comme étant « 1. (des) branches de pin, ant autant que possible la boule, et qu'on suspend, en guise d'enseigne à la porte des cabarets (...). Dimin. de bousche, en vieux franç. faisceau de branchage. 2. Le cabaret lui-même. - Par métonymie : de la chose pour le signe de la chose. (...)»
Depuis 1997, l'Association de défense des bouchons lyonnais décerne un label nommé « Authentiques bouchons lyonnais », afin d'identifier les établissements considérés parmi les plus typiques et les plus anciens. Les détenteurs du label se distinguent par un autocollant représentant Gnafron, un verre de vin à la main, symbole lyonnais du plaisir de la table, et une nappe à carreaux. Ils sont actuellement une vingtaine de restaurants à posséder cette griffe emblématique.
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