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À mes yeux, tu es comme cette biche. Tu cours à vive allure vers le fond des bois pour échapper au chasseur. Tu es perdue et effrayée, cela te fait commettre des erreurs qui pourraient te coûter gros. Tu manques de tomber, mais tu tiens toujours bon parce que tu tiens à ta misérable vie. Tu t'engouffres vers l'obscurité pensant naïvement que le danger vient de derrière, et qu'il est à présent semé. Mais tu ignores encore que tu cours tout droit dans la gueule du loup.
PERDU!
On s'est connu voici fort peu de temps,
Tes yeux semblaient si implorants.
De nos deux tristesses, un bonheur est né
Car j'ai compris que j'allais t'aimer.
Je ris en pensant à ce qu'étaient nos jeux,
Ensoleillants les jours pluvieux.
La cheminée nous donnait chaud.
Comment oublier des jours si beaux ?
Pourquoi faut-il se quitter,
Alors qu'on s'est aimés ?
Mais dans mon coeur où tu étais,
Tu restes à tout jamais !
Pourquoi faut-il se quitter,
Alors qu'on s'est aimés ?
Mais dans mon coeur où tu étais,
Tu restes à tout jamais !
Je suis la folie de chacun d'entre vous. Celle que vous faite taire la nuit.
Mais allons, soyons amis. Vous ne pourrez pas m'échapper, car on ne peut échapper à sa propre folie.
Est-ce que vous m'entendez la nuit ? Je suis vent qui claque, la pluie qui tombe, le grincement du parquet et ce doux murmure à votre oreille « je suis là » …
Vous ne pouvez pas m'échapper, car je suis partout à la fois.
Devant ta porte.
Au pied de ton lit.
Derrière toi.
À l'intérieur de toi.
Faite de beaux rêves mes agneaux, car bientôt la folie sera votre seule compagnie nocturne.
"Elle a les yeux de l'innoncence,
Le visage d'un ange,
Une âme de rêveuse
et un sourire qui cache plus de peine que tu ne peux l'imaginer. "
Ben oui, je trouvais que "personnalité" de rêveuse, ça faisait laid.
SO YOUNG
SO DAMAGED
Tu sais, j'ai toujours ris de ces amitiés idiotes. De ces futiles mammifères qui se croyaient unis par un « lien rouge » et qui osaient hisser l'autre au même niveau que leur famille. Je voyais ces amitiés, hypocrites et éphémères.
L'amitié était un concept vital mais vide de sens à mes yeux. J'avais des amies à l'école, pour ne pas être isolée. Mais une fois seule chez moi, je n'en avais plus, de ces "amies". Parce que je les savais différentes, je me savais différente.
Qui aurait pût comprendre la pauvre solitude que je ressentais ?
Qui aurait pût comprendre le terrible malaise dans lequel je vivais ?
Qui aurait pût comprendre la peur constante que j'avais des autres?
Qui aurait pût comprendre la stupide gamine que j'étais ?
Je suis entrée en seconde dans état complètement faux ; souriante à l'extérieur, mais tellement seule une fois chez moi. J'avais une blessure en moi, de celle qui ne se voit pas et qui ne se guérisse pas. Parce que cela faisait bien trop longtemps que je vivais dans ma solitude, sans personne pour y remédier.
Et puis t'es arrivée, avec ton sourire Tchernobyl, tes boucles en pagaille et ton piercing de fausse rebelle. Alors notre amitié s'est construite, au début si fragile mais si belle. N'étions-nous pas belles à courir et à parler de notre passion pour les animations japonaise tout en explosant nos poumons à force de rire. La douleur était tellement minable face à notre joie.
Lentement, je découvrais une amitié qui me paraissait simple... Mais tellement chaleureuse.
Alors j'ai appris à reconnaître ton rire, à traduire tes gestes, à lire dans tes pensées... Mais tu m'as appris bien plus; à faire confiance aux autres et ce qu'était une amitié saine.
À cet instant, j'imaginais cette amitié comme un vase en cristal : magnifique mais fragile. Et si je faisais au faux pas, se casserait-il ? Se briserait-elle?
Enfin, un jour nous en sommes venu à tes problèmes. Nous étions assises sur les chaises dans le hall, et pendant que tu vidais ton sac, je ne pouvais m'empêcher de me reconnaître, c'était tellement étrange... Tellement effrayant !
Pourquoi n'avais-je pas été là lorsqu'elle était en détresse?
Pourquoi n'avais-tu été pas là quand j'en avais tellement besoin ?
Alors aujourd'hui, je veux bien que l'on me trouve idiote à t'écrire cela. Parce que c'est tellement banale et dérisoire une adolescente qui écrit à sa meilleure amie. Mais ce qui n'est pas banale ni dérisoire, c'est notre amitié.
Parce que j'aime tout chez toi ma petite Sam, la manière que tu as de te plaindre de ton poids (qui est dérisoire), tes répliques cinglantes et très recherchées (ou ça ? Dans ton c*l), ta manière de toujours trouver une solution, de cacher ton agacement et ta tristesse. Même ta colère je l'aime, parce qu'il y a toujours moyen de te faire rire avec une réplique idiote.
Sam, pour la première fois de ma vie j'aime ce sentiment d'être mise en danger ; de pouvoir être blessée par la perte d'une personne -la tienne-. Si jamais je venais à te perdre, d'une manière ou d'une autre, crois-moi j'irai t'agrafer un fil rouge pour que nos destins puissent de nouveau être lié.
Tu es la seule meilleure amie de ma vie,
Ma seule véritable amie.
~ Ton amie qui t'aime gros comme ça. <3
Qu'est-ce qui définit une personne?
Son apparence? Son caractère? Sa mémoire? Son expérience? Sa position? Ses capacités? Son sang? Son destin?
Est-ce l'ensemble de toutes ces choses?
Si une seule de ces choses diffère, son identité sera-t-elle altérée?
Quelles parties doivent-être assemblées pour qu'on puisse dire qu'il s'agit bien de la même personne?
Pour celui ou celle qui réclame cette personne, quelles sont les parties les plus importantes?
Ce moment quand tu vois une grognasse haut perchée, qui parle d'elle à la troisième personne du singulier (parce que Mâdame vaut mieux qu'un vulgaire et banal -je-) et qui est fière de dire "Et même qu'elle a été nommée Heartist de l'année sur Weheartit" ( applaudissez là, elle a réussi sa vie)...
1, Weheartit c'est pas si connu que ça, calme tes ardeurs.
2, Moi aussi j'ai été nommé heartist de l'année, késtu va faire?
Je suis pas le cliché d'une adolescente. J'ai pas envie de l'être.
J'aime lire, sans pour autant y passer mes journées.
J'aime écrire, sans pour autant être une génie.
J'ai jamais eu de copain, sans pour autant être lesbienne.
J'aime pas les contacts physiques, sans pour autant être coincée.
J'aime les mangas, sans pour autant être incollable à ce sujet.
J'ai pas envie de fuguer de chez moi, mes parents ne me gonflent pas, mes hormones vont bien, j'attends que ma taille suive mon âge... Ah, et je ne suis pas suicidaire, simplement dans le doute sceptique (première littéraire, takwa?)
Parfois, je me demande comment tu fais mon Sam. Je veux dire, comment t'arrives à me supporter? C'est pas difficile au quotidien?
Après tout, je suis toujours dans la contradiction. Même avec toi ; si tu aimes quelque chose, je suis obligée de lui trouver un défaut. Je veux que tu n'aimes que moi, que tu ne regardes que moi. Ne suis-je pas ta meilleure amie? Ah, je suis possessive aussi. Là, on s'attaque quand même à un trait de mon caractère qui se rapproche de celui d'un psychopathe. À quel point suis-je possessive? Je ne veux pas que tu te fasses d'autres amies que moi, je ne veux pas que tu aies un petit copain, je ne veux pas que tu ris sans moi, je ne veux pas que sois consolé par une autre personne que moi... Parce que tu le sais ça, je suis à la fois ton Dieu, ta confidente, ton âme soeur, ton amour, ta petite copine de remplacement, ton plan Q (oui, ça compte de dodo dans le même lit ma grosse), ton double, ton ombre, ta mère ( "Sam, finis ta pizza! C'est pas beau le gâchis!")... Avec tout ça, comment est-ce que tu peux avoir besoin d'une autre personne que moi?
Dis comme ça, je dois avouer que ça le fait vachement mirai nikki ou genre grosse psychopathe qui à la fin coupe la tête de sa meilleure amie pour être uni à la vie à la mort... En mode, "Si je ne peux pas t'avoir, personne ne t'auras", heureusement que tu le veux, ahaha.
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