Petite présentation :

Bon sang, je suis une fangirl d'Evan Peters.

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Petit receuil de textes, phrases ou nouvelles.

On verra bien ce que ma tête nous donne.

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 Ils diront ce qu'ils veulent mais les ténèbres peuvent s'élever dans tout le monde, même le plus innocent.

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Je sais d'où elles viennent, ces crises de folie... De ce manque inde ible d'amour, de cette sensation de vide dans mon coeur. Cela me fait littéralement perdre la raison. Il faut que je trouve une personne qui sera enfin mon ancre, mon tout, mon rêve éveillé. C'est comme vital. Je me sens mourir lentement, basculer doucement dans cette folie hypnotisante, tournoyante, mortelle. Comme Lucifer déchu du Ciel, je suis tombée dans le vide. Un vide froid, noir et effrayant, où les larmes sont reines et où le coeur saigne. Juste une main pour me rattraper, juste une main... Une main qui l'attraperais, me sauverais. Une main délicate, bienveillante, une main aimante. Pourquoi bienveillante ? Car elle serait mon ancre. Bien et Mal, il faut toujours l'un pour rattraper l'autre. Quelqu'un, quelque chose, n'importe quoi qui sauverais mon coeur perdu dans l'abîme de la solitude et de cette sombre folie.

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L'espoir revit, enfin. Après tant d'années, tant de pleurs et de sang, quelqu'un me tend la main. Qui ? Quoi ? J'attend de le savoir. Et là je vois enfin ce que c'est. Quelle scène iro***, mes démons qui me rattrapent. Est-ce pour me replonger encore plus dans les abysses qu'ils me rattrapent ? Pour me donner une dernière bouffée d'air avant de l'expirer sous l'eau par contrainte de la Mort ? Peut-être qu'ils voulaient voir une dernière fois mes larmes se mélanger à l'eau salée et aux cadavres des autres dans cet océan de tristesse. 

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Par pitié, ne me dites pas que la roue tourne. Je crois au karma, mais pas à cette stupide roue. Ce n'est pas parce-qu'on fait tourner la roue du mauvais côté qu'elle va se déjouer contre vous dès le prochain tour. Elle peut laisser des cartes chances plusieurs fois à la suite à des emme.rdeurs rien que pour son plaisir vicieux. Les autres joueurs raisonnables, eux, ramassent tout les mauvais pions et les cases départ. Et quand une chose bien t'arrive, ce n'était qu'un autre coup de poker. Le karma, lui, -d'après moi-, retient tout, sais tout et va tout faire payer. Il est la justice, sans idéologies et préjugés. Bien ou Mal, qu'importe, on récolte ce que l'on sème. A eux de collectioner les défaites.

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Alors je respire. Sentir ses poumons se remplir d'air -même si c'est la dernière fois- est vraiment comme dans un rêve à ce stade de ma vie. Mais voilà, ce n'est qu'un rêve, une chimère, et comme toute chimère, c'est un rêve maléfique qui va te faire tout payer par la suite. Mais comme c'est une chimère, tu vas écouter toutes ces petites voix dans ta tête et accomplir ces choses affreuses. Car tu as l'impression d'être dans un rêve et que rien ne peut t'arriver. Mais, une fois encore, ce n'est qu'une chimère. Alors tout ce que tu as fait te retombe sur la gue.ule, et tu dois l'assumer car tu n'as écouté que toi et tes malheureuses petites personnalités dans ton crâne.

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- Il est éteint. Comme glacé. Attendant son dégel en dédaignant ce fait indiscutable : il en a désesperement besoin. Il en est mort de ce vide, de n'en avoir, comme une autodestruction, il s'est éteint progressivement. Et à chaque flamme, un peu de glace fond. Mais elle revient toujours tant qu'il n'y aura pas d'amour. 

- De qui tu parles ?

- Mon coeur.

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I

Il y a quelques années, c'était une tristesse. Dorénavant, il y a une chose que je n'avais jamais vraiment senti auparavant. Une chose si noire et si puissante qu'elle peut te faire basculer dans le plus sombre des cauchemars en une seconde. La rage. La rage de tout, de tout le monde, à chaque minute. Comme si une bête furieuse s'éveillait en moi. Une bête avide de douleur, qui ne peut plus voir la joie dans les yeux des autres, de ces autres qui courent gaiement de partout. Une bête qui veut faire du mal pour emmener les gens au plus profond de leur souffrance, tout comme moi. Leur faire traverser le Styx. Une bête peut être bien avide de sang aussi. Il y a toujours cette part ancienne de mon être qui me crie de me ressaisir, mais cette part se meurt chaque jour de plus en plus. La bête a pris possession. Je ne sais même pas si elle a réellement prit possession de moi ou si j'ai toujours été cette bête.  

II

C'est la jalousie qui a engendré ce monstre. La jalousie de voir les autres sourire alors que je n'ai jamais ressenti le bonheur. La jalousie d'entendre les rires autour de moi. Tout ces rires autour de moi. C'est comme une spirale, une impression d'être absorbée par ce bonheur qui me fait tellement de mal. Perdue au milieu des sourires, des rires et des ricanements. Ne voient-ils pas qu'ils me font du mal, armés de leurs lèvres retroussées en ce rictus effrayant et leur yeux pétillants ? Ne voient-ils pas ? Ce bonheur leur gâche-t-il la vue ? 

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