RPG HISTORY !

Histoire des personnage de Zombie-Extasy

RUKA !

« Il posa brutalement ses bottines pleines de neiges sur la table basse bancale où la terre c’était déjà infiltrée dans les feintes du bois de chêne. Il sortit une bouteille d’alcool, visiblement du Rhum, déjà bien entamée… Son teint pâle faisait ressortir ses cernes et ses cicatrices, surtout celle qui lui balafrait littéralement le visage, lui condamnant à jamais un œil qu’il ne pouvait plus ouvrir qu’il cachait inconsciemment par sa mèche de cheveux bleue - verte, souvenir d’une mauvaise bataille. Il reboucha sa bouteille presque vide et la remit dans la poche intérieur de son vieux manteau en cuir long qu’il portait toujours. A l’usure, il s’était criblé de trous et ne trainait plus sur le sol comme autre fois. Il avait ete souvent recousu maladroitement avec du fils écaillé, déjà près à recéder. Il soupira et se releva péniblement. » Bon, aller, il ne vaut mieux pas trainer dans les parages la nuit… « Il sortit, une carabine à la main. Le ciel virait déjà au noir et la tempête faisait rage dehors. Le vent et la neige lui siffla dans les oreilles, sentiment qu’il ne trouva pas si désagréable. Malgré son visage dur et son air renfermé, il adorait la neige et le vent. Il aimait la sensation de la neige qui fondant sur son visage et du vent qui faisait tournoyé ses cheveux. Il sourit et sortit complètement du petit chalet ou il résidait depuis quelques mois. Il s’aventura dans la forêt qui se dressait fièrement devant lui. Guettant le moindre indice, le moindre bruit. Il cherchait quelque chose et son ouïe surdéveloppée le guida sur ce qu’il souhaitait, un lièvre. Il s’avança brusquement dans sa direction, évitant agilement les branches d’arbres à hauteur de son visage. Quelques minutes plus tard, il se trouvait à cuir l’animal et une douce odeur se répandait dans la maisonnette. Un vrai cordon bleu ! Cela faisait déjà 5 mois qu’il avait perdu sa soeur, l’être qui lui était le plus cher. Depuis ce tragique evenement, il n’aspirait plus qu’à une chose,se venger. Au son du crépitement de la chair du rongeur, il se remémora la scène qui avait été fatal au dernier membre de son entourage. Un feu ardant brulait tout autour de lui. Et là, au milieu des flammes éclatante se trouvait sa soeur... Réduite à néant. Il se disait que s'était son tour. Que tout était fini pour eux deux. Il voulait mourir. Mourir avec sa soeur, là, à coté du manoir des Trancel qui venait d'assassiner sa soeur. Il fit volte face, ce retrouvant nez à nez avec le Compte Trancel. Il n'avait pas peur de la mort. Ni de la douleur. Il répétait sans cesse que la douleur etait une délicate épice et que son sang était la meilleure des sauce. Mais il tremblait, oui, tout son corps était tendu et ses doigts tremblotaient. Ce qu'avait dit Rika, sa soeur, juste avant de mourir l'avait ébranlé. Il étendait encore sa voie :" Ruka ! Ruka, tu dois vivre !" avait elle hurlé avant de se faire avaler par les flammes. C'est dans la fuite que Ruka se blessa. Il voulut se battre mais ne s'attendait pas a etre si faible. La pointe de l'épée du Compte lui glissa sur le visage, lui infligeant une souffrance indelebile.Dans l'incapacité de se battre, il avait fait demi tour, il était encore tremblant et la mort de sa soeur ne fit que l'affaiblir de plus belle. Après plusieurs kilomètres, il se laissa rouler au sol, a bout de force. Ruka se reveilla de sa "transe". Il en avait les poils qui se dressaient sur la peau. Le fait que sa soeur, Rika avait prononcé son nom au dernier moment le rendu triste. Mais il s’avait bien qu’il ne pourrait se vengé tout de suite. Cela faisait donc 5 mois qu’il hérait de village en village jusqu’à trouver ce chalet miteux qu’il avait lui-même aménagé. » Quelle triste vie pour un démon comme moi… « Il fixa son assiette déjà vide. Il décida de s’assoupir pour une nuit. Il se coucha dans le canapé crasseux et pendant un moment il fixa les tatouages qui lui parcouraient tout le corps, comme des racines. Ils se voyaient même sur ses vêtements. Il poussa un long soupir et plongea vite dans un sommeil bercé par le vent qui sifflait entre les planches du chalet et les gouttelettes d’eau cristallisées par le froid qui défilaient devant ses yeux. »