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« Si les vieux sages, dans les villages, savent parfois conter les plus belles histoires et parler si bien aux jeunes enfants, c’est avant tout car leurs cœurs usés savent voir le monde et en déceler la magie. Dans chaque brin d’herbe, dans chaque grain de sable, dans chaque cours d’eau se trouve un peu de ce trésor merveilleux, de cette magie, qu’on appelle la vie et qui palpite en chacun de nous. Et s’ils ne croient plus, dans leurs vieux jours, à leurs rêves d’enfance, aux fées, aux dragons ou aux lutins, vous pouvez encore ouvrir les yeux et voir par vous-même ce que le monde renferme de plus secret, de plus mystérieux, de plus indécelable.
Chaque pierre, chaque branche d’arbre, chaque rayon de soleil, porte en lui la marque du temps et pourrait vous instruire de milles et unes légendes d’autres époques, où les chevaliers valeureux, les nymphes, les dryades et les enchanteresses existaient et peuplaient les forêts.
Alors… Si vous voyez les reflets de l’eau d’une rivière, assurez-vous de savoir si ce ne sont pas les beaux diamants de la reine des ondines qui aurait égaré sa couronne. Si vous voyez des feuilles mortes soulevées par le vent en automne, cherchez donc les esprits de la forêt qui s’envolent vers le ciel. Si vous trouvez un jour, devant votre porte, quelques grains de blé, n’oubliez pas de remercier les fées qui veillent sur vous. Et si vous trouvez un jour des cercles de champignons dans une prairie, songez aux elfes qui toute la nuit ont foulé ce sol en dansant…
Ne cessez jamais d’être aux aguets, pour ne manquer aucun signe et être prêt lorsque les secrets de la magie s’ouvriront à vous et vous transporteront à Andalasia, la terre originelle.»
« La question n’est pas de savoir s’il existe plusieurs mondes. L’essentiel est de savoir quelles seront pour eux les conséquences de nos actes. »
Edwin le Baladin, grand savant et penseur Andalasien, Traité des Mondes Parallèles (vers le XIe siècle)
Les grands mages et enchanteurs des autres temps ont un jour révélé l’existence de sept portails magiques permettant de voyager d’un monde à l’autre. Ces portails ne se trouvent jamais au même endroit et ne sont pas fixes, c'est-à-dire que leur emplacement ne peut jamais être déterminé à l’avance et que bien souvent… d’imprudentes personnes se trouvent prises au piège et happées par ces conduits magiques qui les expédient parfois à Andalasia. C’est de cette manière qu’on pense qu’une partie des mœurs et des croyances venues du monde dit d’En-haut (c'est-à-dire le monde « normal ») ont été importées dans l’Ancien Monde ou Terre Originelle où se trouve Andalasia. Le royaume est ainsi passé d’une période sauvage, où les tribus d’humains se faisaient la guerre, à une époque plus civilisée pour arriver aujourd’hui à ce stade d’évolution, et ce grâce aux portails qui permettent à toutes les civilisations d’interagir ensembles, qu’elles en aient conscience ou non.
« N’ayant pas de f.orme prédéfinie, les portails sont, pour ainsi dire, quasiment invisibles aux yeux de ceux qui ne soupçonnent par leur existence. »
Igerne la Savante, tiré des Mondes d’Ailleurs , (vers le XIII siècle)
Ainsi, en tout logique, si les portails permettent de circuler d’un monde à l’autre, les actes d’une population dans son monde peuvent aussi avoir un effet dévastateur dans les autres univers. Cependant aucun traumatisme majeur n’est, pour l’instant, jamais survenu suite aux actes d’une civilisation imprudente. Tout porte à croire qu’actuellement, dans les autres mondes, peu de personnes, voire aucun être humain, n’ait prit conscience de l’existence d’autres civilisations et d’autres territoires. Mais cela ne garantis en rien la sécurité des populations d’Andalasia, c’est justement cette ignorance qui peut pousser certains peuples à saccager leur terre et les répercutions pourraient être fatales car elles engendreraient de lourdes catastrophes naturelles ainsi que des dérèglements importants des propriétés magiques de notre univers.
« Les différents mondes sont unis, ils communi.quent entre eux. Comme un château de sable, il faut savoir conserver l’équilibre pour éviter que tout s’effondre. Il suffirait qu’un simple grain de sable change de place pour que les murs d’enceinte s’écroulent. »
Justinien de Carmange, alchimiste d’Andalasia, Conférence Magique Internationale, 1810
Aujourd’hui encore, les mages commencent à peine à percer les mystères de ces portails qu’ils manipulent avec précaution et dont ils gardent les secrets bien jalousement, consignés dans des recueils de leurs travaux et de leurs recherches. Les contrôler semble être, à l’heure actuelle, totalement impossible. Bien que l’on soit arrivé à utiliser ces portails pour choisir la destination d’arrivée, il semblerait que ces pratiques, assez dangereuses, aient ouvert des brèches entre les différents mondes compte-tenu du manque d’expérience et de l’imprudence des premiers utilisateurs de cette magie.
Il est très dangereux de laisser ces brèches ouvertes, étant donné que n’importe qui et surtout n’importe quelle créature pourrait se rendre d’un monde à l’autre, mais personne n’est encore parvenu à les refermer malgré les conséquences désastreuses qu’elles pourraient entraîner. Pour l’instant, les portails sont manipulés par quelques privilégiés qui prennent garde, désormais, à ne plus créer de brèches en les employant.
Mais il est assez de terres et des contrées magiques à Andalasia pour satisfaire les âmes les plus aventureuses, ou les plus rêveuses. Laissez-moi d’abord vous présenter les quatre régions principales du royaume, toutes différentes, ayant chacune son caractère, sa population… et son histoire !
NB : Si vous souhaitez voir la carte plus précisément, cliquez ici
NB2 : Cette carte est provisoire, elle sera retouchée prochainement
Le royaume d'Andalasia est un vaste pays bordé par l'océan argenté au nord et une imposante chaîne de montagne à l'est. Par delà les prairies et les vallées reliées aux royaumes de Rosemonde, Marmara et aux terres occitanes, commence la grande forêt au Sud, qui borde le littoral de la mer Boréale à l'ouest et se poursuit vers l'est à la frontière du royaume Opalin. La grande diversité des ses régions et des ses reliefs offre des nombreux atouts et des attraints particuliers à chaque lieu.
Andalasia est ainsi découpé en quatre régions dont les frontières ont été déterminées suivant le relief et la nature de la zone :
« De ma vie jamais je n'ai croisé
Plus paisible et plus douce contrée
Que l'est le pays enchanté de Coronae »
Balin le jeune, barde andalasien, Chansons de Coronae, vers le XIIe siècle
Coronae est de loin la région la plus dynamique d’Andalasia en raison de ses nombreuses grandes villes, notamment Sélenda, la capitale, et Olydis, deuxième ville du royaume. Ses nombreuses routes de commerce, fluviales et terrestres, font de cette région le carrefour entre les pays occitans et les pays de l’est, véritable centre d’échange, de partage et de commerce. C’est là que transitent toutes sortes de ressources et de produits provenant des autres pays et que se retrouvent les plus grands marchands. De même que l’on y trouve quelques unes des meilleures manufactures ainsi que les plus talentueux artisans, de gigantesques foires et marchés sont organisés régulièrement. La région est bouillonnante d’activité, un dynamisme qui se ressent jusque dans la campagne où chacun vit dans l’aisance générale, même dans les villages les plus reculés.
En plus de ses nombreux commerces, Coronae abrite également le château royal de Sélenda ainsi que le siège des grandes assemblées, appelé « Chambre des élus ». Le domaine des Villettes, demeure d’été de la reine d’Andalasia où elle passe, en vérité, la majeure partie de l’année, se situe à la limite de la frontière de Coronae, ce qui fait de cette région non seulement un centre commercial et culturel de taille mais aussi un centre politique d’une importance capitale.
Les vastes prairies et les nombreuses rivières de cette vallée ont permis le développement des activités agricoles et offrent un cadre de vie exceptionnel à tous ses habitants ainsi qu’un climat doux, chaud en été, mais aussi relativement froid en hiver. Véritable « grenier » d’Andalasia, la région de Coronae bouillonne d’activité et est au centre des affaires du royaume. La beauté des paysages en toutes saisons, ainsi que la présence de petites forêts et de villages atypiques en font un endroit accueillant, chaleureux, convivial et ouvert sur le monde. Au cœur des traditions, ancré au plus profond du royaume et de son histoire, Coronae est une région en constante évolution, où se croisent les cultures de toutes les horizons dans les grandes villes et où chacun, quel qu’il soit, peut trouver le bonheur et aller à la rencontre d’une population charmante, riche, vivant dans un écrin de nature soigneusement entretenu, splendide, époustouflant.
« Mon coeur toujours ira à Travian
Terre des mes ancêtres de l'ancien temps »
Elendil, de la maison des Rodion, épouse du roi Guillaume Ier au XIe siècle
Travian, région d’aventure et de mystère, est la contrée la plus reculée et la plus incertaine d’Andalasia. Elle s’étend dans le sud du royaume, jusqu’aux sources de la mer Boréale, se prolongeant jusqu’aux côtes voisines des îles Boréales à l’ouest et se termine à l’est à la frontière opalienne. Vaste forêt impénétrable, dense, elle abrite toutes sortes de créatures magiques, féroces, dangereuses, aux atouts et aux charmes cruels comme ceux d’une femme à la beauté fatale et irrésistible.
Il est dit que les rares personnes s’étant aventurées sur des sentiers inexplorés ne sont jamais revenues de leur mortel et funeste voyage. C’est le domaine de la Mère des Peuples et de la Nature, la mère de la Vie, celle qui fait renaître les fleurs de leurs cendres au printemps, qui fait mûrir les grains de blé dans les champs en été et flétrit les feuilles des arbres en automne. Son trône se trouve en ce lieu où la nature règne en maître, cruelle, violente, dangereuse avec toute son impitoyable majesté, dans son sanctuaire préservé de toute humanité.
La région de Travian offre des paysages incroyables, somptueux, avec de nombreuses cascades ainsi que des lacs aux eaux profondes, peuplés d’espèces de poissons aux couleurs éclatantes. L’une des plus belles provinces de cette région est la Forêt Rose, l’une des rares et surtout la plus grandes des régions habitable de Travian. On y trouve, parmi les différents arbres qui composent le bois, une variété connue pour avoir une teinte d’un rose très pâle et qui ne pousse qu’à cet endroit-là. La capitale de Travian, Al-Falia, se trouve en plein cœur de ce bois étonnant. Les autres villages ont, quant à eux, été installés en périphérie de la ville, où l’on retrouve une végétation plus classique avec des chênes, des saules, des noyers, quelques bouleaux, merisiers et sapins.
Une route de commerce très utilisée traverse le côté est de Travian et relie directement le royaume d’Andalasia avec le pays voisin d’Opaline, terre natale du gouverneur de cette région. Sur cette route transitent toutes sortes de produits, et principalement des tissus ainsi que des éléments d’artisanat d’art, qui sont revendus sur les marchés de Coronae. La présence de cette route permet à la région de subvenir à ses besoins, elle est source de richesse pour chacun des habitants. En complément de l’exploitation de bois, de métaux précieux et de plantes médicinales, le commerce ainsi que le transit des marchandises assurent une vie de qualité à toutes les personnes résidant en cette région.
« Les flots d'argent de l'océan,
Les embruns salés et le gros vent,
Les falaises et le chant retentissant,
Des marins joyeux en mer s'embarquant,
Et la rayonnante cité dans le soleil couchant »
Mordred le sombre, Ode à Pelagus, vers le XIIIe siècle
Pelagus, région nordique la plus lointaine de royaume d'Andalasia, se situe au bord de l’océan argenté qui s’étend jusqu’à l’archipel d’Octavian. Ses longues falaises rongées par les flots tumultueux de l’océan sont creusées de nombreuses petites grottes et de criques perdues, accessibles par des chemins serpentant entre les rochers. La population se concentre près de la frontière avec Coronae car, excepté aux alentours de la ville d’Edelnae, la région est assez vide. Les landes sont quasiment désertes car elles se situent sur les hauts plateaux de Pelagus et sont donc constamment balayées par les embruns de l’océan. La mer y est très agitée et les rochers coupants qui bordent les falaises ont eut raison de la coque des bateaux plus d’une fois…
Ce sont donc des terres sauvages, peu habitées, en dehors de la baie des Anges dans laquelle se concentrent tous les ports et les plages qui permettent au commerce maritime d’échanger des marchandises. Mais là où se trouvent la grande majorité de la population se trouve également toute la canaille du royaume. La piraterie qui sévit dans cette région est un véritable fléau et les quais du port de la capitale Edelnae ne sont jamais très sûrs le soir. Les auberges et tavernes ne désemplissent pas car tous les matelots, de vieux loups de mer habitués des lieux, aiment s’y retrouver pendant les soirées pour passer un peu de bon temps en chantant, chacun y allant de son petit récit d’aventure en mer pour épater les autres, ou les terrifier en colportant des anciennes légendes de créatures sanguinaires habitant les eaux profondes.
La camaraderie est plus qu’une simple qualité chez les habitants de cette région, il s’agit d’un véritable trait de caractère de cette population. L’entraide et l’amitié sont les valeurs que chacun d’entre eux porte en lui, au même titre que la bonne humeur et les plaisirs simples de la table (et surtout de la boisson, pour ce qui est des marins !). De nombreuses fêtes sont données le soir en été et des orchestres improvisés jouent leur musique à chaque coin de rue. L’agitation dans le port est constante, et ce dès le matin, lorsque les matelots rentrent de la pêche et vendent leurs marchandises sur les quais. Les marchés se tiennent tous les jours et un quartier de la capitale est entièrement dédié au commerce des produits de la mer. La consommation de poisson est, évidement, très importante dans cette région qui figure tout de même au deuxième rang, après Coronae, en la question de la production agricole.
La vie à Pelagus se déroule calmement et paisiblement, mais il n’y pas lieu de s’ennuyer, car il y a toujours quelque chose à faire. Que ce soit aller explorer des grottes maritimes, poursuivre des créatures étranges ou tout simplement rencontrer quelque amis sur le marché, Pelagus sait combler et satisfaire toutes les âmes, les plus hardies comme les moins téméraires !
« Des terres perdues jusqu'à l'océan argenté,
Des profondeurs de la sombre forêt enchantée,
Partout, même depuis les lieux les plus réculés
Les hauteurs de Talisqualis percent les nuages
Et étendent leur longues ombres, sur le monde. »
Ildegarde la vaillante, ménestrel royale, Souvenir de Talisqualis, 1230
Talisqualis, dernière des quatre régions d’Andalasia, est son doute l’une des plus mystérieuses et indomptables. Et pour cause ! Cette chaîne de montagne aux pics constamment enneigés n’a pas été explorée totalement sur tous ses versants. Les parties les plus orientales des ces montagnes sont tellement abruptes que personne ne s’y aventure. Les légendes sont donc nombreuses sur ces zones inaccessibles : on raconte que les profondeurs des ces montagnes renferment de somptueux trésors gardés par des monstre terribles. On raconte également que le mont Elatus, le point culminant de cette région, est le repaire de créatures volantes imaginaires que les anciens nommaient hippogriffes. Peu de personnes croient en leur existence mais il est certain que ces bêtes extraordinaires ont un jour peuplé les hauteurs de cette région.
L’ombre de cette colossale chaîne de montagne s’étend sur l’Ancien Monde et sur le royaume d’Andalasia depuis la nuit de temps. Si la pierre pouvait parler, elle vous conterait toutes les épopées d’époques révolues, celles des grandes batailles qui ont é le monde tel qu’il est. Les seuls vestiges de ces temps immémoriaux sont les ruines des remparts. De grandes fortifications ont été érigées sur la frontière orientale des montagnes pour se préserver de l’envahisseur. Personne ne sait au juste de quelles sortes d’êtres il s’agissait mais une chose est sûre : s’il a fallu construire d’aussi importantes fortifications sur une zone naturellement protégée, c’est que la chose dont on cherchait à se préserver devait être particulièrement dangereuse.
Mais ces histoires appartiennent plutôt aux légendes et au folklore de cette région. Le manque d’archives à ce sujet laisse penser que ces histoires ont, pour la plupart, été inventées. Quoi qu’il en soit, le mystère plane toujours et cette zone d’ombre sur l’histoire de Talisqualis intrigue tous les savants et historiens du royaume depuis toujours, ce qui est peu être la cause du succès que rencontre cette région actuellement.
En effet, la population ne cesse d’y augmenter et la capitale, Falavir, continue de s’agrandir. Située près de la vallée de pierre, elle est accessible par les routes qui sillonnent les monts de Talisqualis et est surnommée la « cité des nues » parce qu’elle est souvent entourée par la brume au petit matin et le soir, de telle sorte que les bâtiments semblent flotter sur les nuages. La majorité de la population s’y concentre bien que quelques hameaux subsistent, notamment aux alentours des anciennes citadelles ou des remparts qui ont été réaménagés en habitations. Malheureusement, le climat un peu rude ainsi que le relief de Talisqualis empêchent les habitants de subvenir à leurs besoins : le développement d’activités agricoles y est impossible, excepté la viticulture sur les versants peu élevés de la montagne. Les habitants vivent donc principalement de la produ.ction de métaux et de pierres extraites des mines, même si quelques manufactures prestigieuses existent. L’artisanat d’horlogeries, de machineries fines et de bijoux sont les atouts majeurs de Talisqualis et assurent ainsi un avenir prospère à sa population.
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