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Salem aleykoum les gens je vais commencé une chroni.que, bonne lecture pour celle qui la liront.
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Les anciennes parties sont sur "anissa--18"
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Partie 38 :
-Henene : Euh, bah moi non plus !
Ouf, j'étais pas seule dans ma galèreee.
-Yanis : Sah ? On est venu jusqu'ici, on a traversé l'periph pendant presque 30 minutes avec les bouchons, j'vais galérer à trouver une place où m'garer etc... JUSTE POUR UN GREC ?! UN GREC ? Est-ce t'es sah là ANISSA ? Les grecs y'en a dans TOUTE L'ILE DE FRANCE zebi et moi j'suis là comme un hmar pour UN GREC ?
Voilà, son moment de gentillesse avait pas duré longtemps. Crise de skyzophrénie pour la 5789e fois ; et le pire ; le pire c'est qu'il me regardait MOI et qu'il criait sur MOI alors qu'on était 3 à avoir proposé le grec.
C'était trop là ! J'étais ni son souffre-douleur ni sa bouffonne moi
-Moi : T'sais quoi ? TU SAIS QUOI ? Casse toi avec ton périph tes bouchons et toute ta merde là ! Moi j'me casse je vais manger toute seule barrez vous !
J'suis descendu de la voiture et j'ai claqué la porte. Il a ouvert sa vitre, on bloquait tout le monde car on était à un feu rouge et là le feu était passé au vert.
-Yanis : REMOOONTES ! REMONTES LA PUTAIN D'TA RACE ANISSA
-Moi : VAS-Y BOUGE BOUGE TU BLOQUES TOUT L'MONDE LÀ ! J'MONTE PAS AVEC TOI MOI CA Y'EST TU M'AS HEBEL
Alors là, crise de folie MDR crise de nerfs même ! Vous savez ce qu'il a fait ? Il a enlevé sa ceinture en disant "Samy prends l'volant ! Prends l'volant j'vais la tuer la tête de ma mère" il est descendu de la voiture.
Samy a été la callé quelque part histoire de dégager la route, et l'autre est venu vers moi et m'a tiré par le bras
-Yanis : TU FAIS QUOI LÀ ? TU JOUES À QUOI LÀ DIS MOI TU JOUES À QUOI ?!
-Moi : YANIS LÂCHES MOI ! LÂCHES MOI LAAA J'RIGOLE PAS AVEC TOI
-Yanis : COMMENT CA TU RIGOLES PAS ? TU CROIS J'SUIS QUI MOI ? J'SUIS TON SHAB MOI ? J'SUIS TON POTO MOI ? LE CORAN C'EST CA VOUS LES MEUFS, DES QU'ON EST GENTILS ON VOUS RAMENE QUELQUE PART VOUS PRENEZ LA GROSSE TÊTE ! CA Y'EST HEIN ? C'EST CA HEIN ? HEIN ?
-Moi : TU RACONTES N'IMPORTE QUOI LA VAS-Y LACHES MON BRAS ! (Oui Hajar il va finir par me le casser mddddddr)
Samy est arrivé en courant, miskina Henene était resté dans la vago.
-Samy : Arrêtez d'vous afficher là putain tout l'monde est en train d'vous téma ! Vas-y Anissa montes dans la voiture stp montes
-Moi : J'monte pas avec lui moi ! Il nous fait ses crises de nerfs pour rien du tout et en plus il s'en prend qu'à moi
-Yanis : TA GUEULE
-Moi : NAN !
-Samy : Vas-y MONTEZ wesh ? J'prends le volant moi montez
On est monté dans la voiture, c'est Samy qui a pris le volant, mais il a pas démarrer. Il nous a regardé un par un, et quand il a regardé Henene, c'était intense j'vous jure ! UN FILMMMM !
-Samy : Bon... Euh.. Sah là ! On mange où ?
-Moi : J'mange pas ! Faites c'que vous vou...
-Yanis : FERME TA GUEULE TOI
-Moi : MAIS TU CHERCHES QUOI TOI ?
-Yanis : SALE GAMIIINE VA
-Moi : OUAIS OUAIS OK UNE VRAIE GAMINE MOI
-Samy : EEEEEEEEEEEEEEEH !
Quelle ambiance ! Whaou, magnifique ! Henene elle était presque enfoncée dans son siège, elle savait pas où s'***, elle savait pas quoi dire. Moi ? J'étais rouge de colère ! Je regardais par ma vitre avec un regard furieux.
-Samy : Vas-y, j'vais vous ramener quelque part
Il a démarré et il nous a ramené dans une petite rue, y'avait une pizzeria Italienne. Il s'est garé et on est descendu
On est rentré, on s'est assis à une table ! Ici c'était pas les pizzeria-grec de la cité, non ici tu t'assayais et t'avais ta carte avec toutes les pizza qu'il y avait et pleins de recettes de pâtes à l'Italienne.
-Yanis : T'as trouvé ça où toi ?
-Samy : C'est la *** de Camélia qui m'a montré ça ! C'est trop bon ici wAllah
Henene a avalé sa salive puis elle a regardé le sol. Une parasite cette Camélia, on l'entend partout.
Partie 39 :
Moi je crevais la dalle, j'avais grave envie d'une bonne pizza au saumon. Mais je faisais mon boudin, j'avais les bras croisés et j'regardais le mur, donc j'allais pas manger.
-Samy : Vous prenez quoi ?
-Yanis : C'est helel ici ?
-Samy : Bah ouais !
-Yanis : Bah une pizza merguez
-Samy : Vas-y on prend une merguez et une poulet ! Toi tu veux quoi Henene ?
-Henene : Moi j'en veux bien une au saumon
-Samy : Anissa ?
-Moi : Rien !
-Yanis : EH ARRÊTES DE FAIRE LA STAR
-Moi : J'VEUX RIEN
-Yanis (en tournant sa tête) : Putain... Putain elle veut des coups elle !
-Henene : C'est bon stop ! Anissa elle aime le saumon de toute façon, si elle change d'avis y'aura assez de pizza
-Samy : Ouais ! EH CHEEEF ? (en appelant le serveur)
Le mec est venu est à demandé ce qu'on prenait avec son magnifique accent Italiano
-Samy : 3 grandes pizzas, une merguez, une poulet et une au saumon stp !
-Le serveur : Bene ! Et en boissons ?
-Samy : Ya' ?
-Yanis : Coca
-Samy : Les filles ?
-Yanis : Alors elle, madame elle boit que de l'eau, laisse la faire la star
J'ai même pas répondu car j'en avais marre des embrouilles de merde là !
-Samy (tout timide) : Henene ?
-Henene (toute timide aussi) : Euh, coca aussi
-Samy : 3 coca et de l'eau chef
Le serveur a tout écrit et il est reparti.
-Samy (il explose de rire) : Eh Anissa ? T'es un bébé wesh ?
-Moi : Non c'est pas ça Samy mdr
-Yanis : Si c'est pas ça c'est quoi alors ?
-Moi : Mais toi pourquoi tu m'parles là ?
-Yanis : Ferme ta gueule stp, ferme ta gueule
-Moi : Vous voyez comment il parle mal ? Sah ? Est-ce que vous voyez ?
-Yanis : (en les regardant et en poussant un petit rire) : elle cherche quoi là ? Dites moi elle cherche quoi ?
Eux ils rigolaient
Bref le mec a ramené notre commande, tout le monde mangeait sauf moi ! D'un coup, Yanis il a jeté la part qu'il avait dans les mains sur la table, il m'a tiré le bras très fort (j'allais avoir pleins de bleu à force qu'il attaque mon bras)
-Yanis : Vas-y lèves toi ! LEVES-TOI
-Moi : Quoi ? Pourquoi ?
-Yanis : LEVES TOI LA !
Je me suis levé, il m'a tiré dehors, on est allé derrière la pizzeria. Il m'a lâché en me poussant contre le mur ! Aïe mon dos !
-Moi : QUOI ? POURQUOI TU M'AS RAMENEE ICI ?
-Yanis : Cris pas ! Cris pas parce que j'vais t'casser la machoire
-Moi : ...
-Yanis : Tu sais quoi ?
-Moi : Quoi ?
-Yanis : J'vais te dire un truc hein, tu vas bien ouvrir tes oreilles !
-Moi : Ouais ?
-Yanis : C'que je t'ai dis hier là ? Au tel ? Oublies ! Oublies tout ce que t'as entendu, m'attends pas, fais ta ive, fais tes trucs et moi j'fais mes trucs, si j'tombe bah j'tombe, si j'tombe pas on fait nos ive chacun d'notre côté.
Et il est rentré dans la pizzeria, il m'a fallut quelques secondes pour réaliser ce qu'il venait de dire... Alors là, mon coeur s'est brisé, il s'est éclaté par terre mon petit coeur tout fragile qui scandait le nom de Yanis.
J'étais faible, j'étais malheureuse à ce moment là ; mais j'ai décidé de ne rien laisser paraître et de rentrer à mon tour dans la pizzeria.
J'ai pris une part de pizza au saumon et mon verre d'eau ; sans aucun mot alors que tous les trois rigolaient bien ; Yanis ? ça avait pas l'air de le toucher ce qu'il venait de me dire.
J'ai posé 10e sur la table et je me suis levé pour aller les attendre à côté de la voiture.
Partie 40 :
J'ai posé 10e sur la table et je me suis levé pour aller les attendre à côté de la voiture.
-Samy : Tu vas où ?
-Moi : A la voiture, j'vous attend
-Samy : Reprends ta thune wesh ? T'es ouf ou quoi ?
-Moi : Non c'est bon
J'ai pas attendu qu'il réponde et j'ai été les attendre. Ils sont venu au bout de 5 minutes. Samy m'a tendu mon billet de 10
-Samy : T'as cru j'allais te laisser payer ? T'es ouf toi
-Moi : Bah si, j'ai mangé wesh ?
-Samy : Et alors ? WALLAH reprends-les Anissa !
Je les ai repris, j'avais pas envie de créer encore une polémique, j'étais déjà assez énervée pour aujourd'hui. On est tous monté dans la voiture, Samy a prit le volan !
-Samy : On retourne à la cité là c'est bon ?
-Yanis : Ouais !
Henene avait un sourire de ouf, je sais pas ce qui s'était passé mais elle allait vite me le dire, je l'ai pincé discrètement, elle m'a regardé.
-Moi (en bougeant seulement mes lèvres) : Y'a quoi ?
Elle me fait un signe de la main genre "après j'te dis".
Arrivés à la cité dans le silence, Henene et moi on descend et on va chez moi. il était seulement 15h, j'avais encore 1h devant moi avant d'aller aider la maman de Yanis !
Je me suis lavé et j'ai rattrapé mes prières puis Henene l'a fait à son tour ; mon père était au taf.
-Moi : Alors ? Pourquoi t'es si souriante ?
-Henene : Je l'aime Anissa ! Jamais de ma vie j'ai aimé un gars comme ça PARDOOON
-Moi : (MDR) Je sais sale folle
-Henene : Il m'a dit un petit truc tout à l'heure, j'étais aux anges wesh ?
-Moi : Il t'as dit quoi ?!
-Henene : "T'es fragile Henene, wAllah t'es fragile, j'veux pas te rendre encore plus fragile ! Avec moi, tu vas subir, c'est pour ça j'préfère attendre"
-Moi : QUOI ? QUOI ? IL T'AS DIT CA QUAND ? OU ? EXPLIQUE BIEN
-Henene : Déjà quand t'as fais ton speatch là et que t'es descendu de la voiture et que Yanis t'as rejoint, bah il m'as dit "ces deux là ils s'kiffent zebi" j'ai dis "à mooort !" il a dit "toi ? ça va ?" j'fais "oui hamdulillah, et toi Samy ?" il me dis "ouais, t'as changé Henene" j'ai rien dit... Après il a dit "bon j'vais les chercher" et il est descendu vous voir.
-Moi : Whaooooou HLOU HLOU HLOU ! Samy, il a petit coeur tendre en fait, j'aurai jamais cru
-Henene : Attend ! Après à la pizzeria quand Yanis t'as ramené dehors, on s'est regardé mais wAllah on s'est fixé Anissa ! POURQUOI ILS SONT BEAUX COMME CA LES ENFANTS DE TON PAYS DEH ? POURQUOI ?
-Moi : (MDR) C'est la vie ahaha, allez raconte
-Henene : Oui, après j'ai baissé la tête, il m'a dit "Eh ?" j'ai levé ma tête j'avais presque les larmes aux yeux, et ça se voyait que j'allais pleurer ! Alors là d'un coup il me sort sa phrase là "T'es fragile Henene, wAllah t'es fragile, j'veux pas te rendre encore plus fragile ! Avec moi, tu vas subir, c'est pour ça j'préfère attendre"
-Moi : PUTAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAIN T'ES TROP MIGNONNE
-Henene : (MDR) Arrête de crier wesh ?! Il traine dans ton bat j'te rappelle, et toi, avec Yanis ?
Je lui ai raconté, elle se tapait des barres sur nous la connasse ! Elle disait qu'on était deux arabes au caractère de merde et qu'on était de grands skyzo'. Parle pour Yanis, moi je suis toute seule dans ma tête contrairement à lui !
Bref vers 15h50 j'ai mis une robe rebeu, j'ai attaché mes cheveux en queue de chevale, j'ai mis mon menteau et des vieilles claquettes puis j'ai pris mes clés et on a bougé.
Henene rentrait chez-elle et moi j'allais chez Yanis, pour aider sa maman. Quand on est descendu ils étaient là Yanis et Samy, mais y'avait 3 autres mecs du quartier avec eux alors on a pas fait les cramé, chacun est resté de son côté.
Partie 41 :
J'ai dis au revoir à Henene et j'ai direct été vers la tour de Yanis. J'ai sonné à l'interphone c'est sa petite soeur qui m'a ouvert.
Quand j'suis arrivée la porte était entre-ouverte, j'ai toqué.
-Khelti Djamila (sa maman) : rentre ma fille rentre
Je suis rentré, elle était devant une série turque mdr, je lui ai fait la bise et Amina est venue me faire la bise.
-Khelti Djamila : Amina prends son menteau et ramènes le dans la chambre
Je lui ai passé mon menteau.
-Khelti : ça fait longtemps que t'es pas venu ma fille !
Oui, très longtemps, depuis que le papa de Yanis était mort Allah yerahmeh. Avant je venais souvent avec mon père car il était toujours avec lui ; mais il y'a presque 4 ans de ça, il nous a quitté, alors j'étais plus jamais venu.
Pourtant, miskina khelti Djamila m'avait invité plusieurs fois, mais j'aimais pas y aller et voir toutes les jeunes filles avec leurs mamans, et surtout toutes les mamans assises autour d'un thé à discuter, sachant qu'elles étaient toutes les copines de ma maman à moi.
-Moi : oui, c'est trop beau chez vous en plus ! Ma Sha Allah
Mohamed est arrivé dans le salon. Whaou ça faisait une éternité que je l'avais pas vu lui non plus.
-Mohamed : Aniiiissaaaa ! Ca fait longtemps toi !
-Moi : Tu vas bien Mohamed ?
-Mohamed : Hamdulillah toujours la e ! Et toi ? T'as grandis tu deviens quoi ?
-Moi : Bah moi toujours en S, et c'est le bac cette année
-Mohamed : Ma Sha Allah ! Faut taffer Anissa, c'est important
-Moi : Oui, au fait ! Mabrouk 3lik, ça y'est tu vas pouvoir complêter ta vie là
-Mohamed : Et ouais ! C'est maintenant que tout commence. Le mariage c'est un grand truc, et toute une organisation pour yemma (en prenant sa mère et en lui faisant un bisou sur le front) Et ton père ? Il va bien ?
-Moi : Oui hamdulillah
-Mohamed : El hamdulillah ! Bon yemma ? J'vais sortir voir les trucs que tu m'as dit là
-Khelti : D'accord wouldi (mon fils)
-Mohamed : Allez à la prochaine Anissa !
-Moi : Oui ! Salem
Ohlala, mais pourquoi Yanis était pas comme son frère ? Pff, si il était comme son frère je n'aurai jamais été attiré par lui, non car ce que j'aime chez lui c'est ses putains de défauts et son sale caractère !!Si il n'avait pas ça, il n'y aurait rien, j'en suis sûr.
Bref avec khelti Djamila on a été dans la cuisine, elle a sorti tous les ingrédients et au fur et à mesure elle m'expliquait comment faire les gâteaux.
Au bout de 2h, on avait déjà bien avancé.
-Khelti : on a fait beaucoup là, on va se faire un thé et on continuera après
-Moi : d'accord, assis toi je vais préparer le thé
-Khelti : non non non, toi appelles ton père il va s'inquiéter.
J'ai été appeler mon père dans le couloir, pour le prévenir, il m'a dit de pas tarder et que si j'étais chez khelti Djamila c'était bon. J'ai parlé 10 minutes avec lui il me donnait des précautions.
Quand j'ai raccroché, je me suis retourné pour repartir vers la cuisine, et je suis tombée nez à nez avec... Yanis !
Partie 42 :
Quand j'ai raccroché, je me suis retourné pour repartir vers la cuisine, et je suis tombée nez à nez avec... Yanis !
Il me regardait archi mal, je lui rendais, il a respiré fort et il a continué pour rentrer dans sa chambre ; moi je... suis reparti à la cuisine.
On a préparé le thé avec tata Djamila et on l'a posé sur la table..
-Tata Djamila : YANIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS ! ... YANIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS ! Ohlalalala il fait quoi celui-là ?
-Moi : ... (je baissais la tête, j'avais trop honte on se demande pourquoi)
-Tata Djamila : Ah benti (ma fille) s'il te plait tu peux aller lui dire que le thé est prêt
-Moi : ... Euh... (je voulais pas y aller, j'avais qu'une envie c'est de dire NON, JAMAIS DE LA VIE), d'accord.
J'ai trop de respect pour sa maman, il a de la chance. J'ai été, je tremblais ! À croire que c'était un truc de fou j'angoissais et tout. En fait ça me foutait les nerfs de devoir faire indirectement le premier pas.
J'ai toqué, il répondait pas. Alors j'ai poussé la porte, il était allongé sur son lit avec les écouteurs, il regardait le plafond il était trop trop chou wallah ! Je voulais trop savoir à quoi il pensait.
Quand il a senti la porte s'ouvrir, il s'est assis et il m'a regardé les sourcils froncés genre "tu fais quoi ici toi ?" il a retiré un écouteur et il attendait que j'parle.
-Moi : euh... ta mère t'attends, le thé est prêt
-Lui : ah ouais cimer, j'arrive
J'ai commencé à fermer la porte, et
-Lui : eh !
-Moi (en ré-ouvrant) : oui ?
-Lui : smeh pour tout à l'heure mais si je t'ai dit ça c'est que... (il a penché sa tête pour voir si y'avait quelqu'un dans le couloir)... Azy j'suis pas quelqu'un pour toi Anissa ! Tu mérites pas ça
-Moi : tu sais quoi ? J'en ai marre wAllah j'en ai marre !
J'ai fermé la porte et je suis retourné dans le salon, je venais de signer mon arrêt de mort mdr.
J'ai pris un verre de thé, il était là ! On s'ignorait, on se regardait même pas ! J'ai dis au revoir à tata et je suis rentré chez-moi.
J'ai fait à manger pour mon père et moi et j'ai été dormir, j'étais vraiment fatiguée. Je vous rappelle que la nuit d'avant j'avais fait une nuit blanche !
Le lendemain j'ai vu un message de Yanis dans mon tel qui disait "T'en a marre, bah *** ta race et continue d'en avoir marre" j'avais pas répondu, ça m'était passé au dessus... Enfin non mais je faisais comme ci.
Les jours, les semaines, les mois passait... On va avancer dans le temps. De décembre à mars, Yanis et moi on ne s'était pas adressé la parole. J'étais toujours avec Henene, elle venait même me chercher au taf le soir pour éviter le déplacement à mon papa qui avait encore eu des problèmes de coeur.
Elle et Samy se reparlaient, il s'appelaient tous les jours, s'envoyaient des msg... Trop mignon ! THE couple ces deux-là, un sketch je vous jure.
Aujourd'hui mon réveil sonne à 7h ; ça y'est on est le 9 mars, c'est mon anniversaire ; et oui j'avais enfin 19 ans ! Il commençait à faire beau dehors...
Je regarde mon télephone, j'ai 3 messages, un long énormissime d'Henene que j'avais reçu à 00:00 pile qui me souhaitait un joyeux anniversaire beaucoup de bonheur dans ma vie etc... Et les deux autres c'était Nada et Céléna, mes cousines de Nice.
Je leur ai répondu, je me suis levé et j'ai été me préparer car malgré que ça soit mon anniv' j'avais quand même cours. Quand j'arrive dans la cuisine mon père me tant une enveloppe...
Partie 43 :
-Papa : Joyeux anniversaire benti
-Moi (en lui faisant un bisou sur le front) : Merci baba, mais c'est quoi ça ?
-Papa : L'argent pour aller t'inscrire au code (Ouuuuui Déborah t'avais raison c'était de l'argent <3).
-Moi : T'es fooou ! J'avais dit que je paierai ça seule
-Papa : wAllah que tu vas les prendre, et je rigole pas Anissa ! Arrête tes bêtises et prends ça, c'est moi ton père c'est moi qui te paye ça et khlass on en discute plus
Je lui ai fait pleins de bisous sur le front, j'étais super contente ! J'allais y aller après les cours directement.
Bref j'ai été en cours, mes révisions pour le bac avançaient et au lycée ils nous parlaient plus que de ça... Et oui c'était bientôt, y'avait déjà quelques oraux qui avaient eu lieu.
J'avais fini à 17h ce jour là, j'avais direct été m'inscrire à l'auto-école de la cité et j'étais rentré... En rentrant y'avait Yanis dans ma cage, tout seul...
-Yanis : toi ! Viens avec moi
-Moi : t'es malade ou quoi ?
-Yanis : Anissa, tu crois j'rigole avec wat ?
J'ai soupiré et je l'ai suivi, on a marché jusqu'à la fauve. Lui devant et moi derrière.
On est arrivé, il s'est assis sur un banc, moi j'suis resté debout les bras croisés.
-Moi : bon y'a quoi ?
-Yanis : t'es sah comment tu fais la folle ?
-Moi : attends, ça va faire 4 mois tu m'as pas parlé et...
-Yanis : tu m'as parlé pendant les 4 mois toi ?
-Moi : bah j'vais pas te parler si toi tu me parles pas
-Yanis : bah moi non plus cousine t'as cru j'étais ton pigeon ?
-Moi : ouais ok ok
-Yanis : j'ai envie d'te frapper putaiiiiin la vie d'ma mère tu vas t'en manger une toi ! J'tappelle normal pour te dire bon anniversaire et tout mais comment j'regrette de t'avoir parlé là... NHEL SHEYTAN COMMENT TU FAIS LA GRANDE
-Moi : bon bah je peux partir alors ?
-Yanis : ouais casse toi, vas voir ton keum
-Moi : PARDON ???!!!
-Yanis : bah ouais
-Moi : mais qu'est-ce que tu me racontes là ?
-Yanis : t'inquiète je sais tout
-Moi : mais savoir quoi ? J'ai pas de keum, faut te faire soigner
-Yanis : ouais ouais allez salem
-Moi : non non pas salem ! Explique toi
-Yanis : tu donnes des ordres à qui toi t'es tarté ou quoi ?
-Moi : tu parles tu finis pas
-Yanis : je m'en bat les couilles dégage d'ici
-Moi : c'est pas chez-toi ici donc j'dégage pas, si je veux rester je reste
-Yanis : bah moi je pars, ciao
Il s'est levé il a bougé, whaaaou je me sentais super *** là ! La honteee. Au bout de 10 minutes assise là comme une *** j'ai décidé de rentrer aussi. Mais arrivée dans mon bâtiment il était encore là, tout seul.
-Yanis : (MDR)
-Moi : QUOI LÀ ?
Déjà j'avais le démon, il m'a laissé là-bas en plan, je me suis affiché comme une *** ! Et par dessus ça il se tape des barres sur ma gueule
-Yanis : cris pas et bouge
-Moi : parles pas avec moi wAllah
Et je suis monté. Je l'entendais encore rigoler tout seul, il lui manque une case à lui !
J'ai fait ma douche puis j'ai rattrapé mes prières ensuite j'ai appelé Henene, elle était avec Samy et apparemment elle avait passé l'aprem avec lui, voilà pourquoi Yanis était tout seul dans mon bat'.
J'ai fait à manger et j'attendais mon père devant la tv. Quand il est rentré il a mangé et il a été dormir, moi je regardais encore la tv... Jusqu'à ce qu'on m'appelle en masqué.
-Moi : allo ?
-... : ouais ?
Aïïïe mon petit coeur me faisait mal. C'était la voix de YANIS...
Partie 44 :
Moi : ouais tu veux quoi ?
-Yanis : PUTAIN MAIS ARRÊTE ! Le Coran arrête de toujours faire la zehef, un jour j'vais vraiment hbel (devenir fou) et ça va mal se passer Anissa
-Moi : bah moi tu crois je vais pas hbel avec tes crises de sk...yzophrène là ?
-Yanis : crises de quoi ? Hein ? Tu me parles de quoi là ?
-Moi : tu changes d'humeur tout le temps. ça fait depuis 3em jedi (expression qui veut dire : l'époque de mon grand père) que tu calcules pas et aujourd'hui tu me troubles
-Yanis : (MDR) je te trouble
-Moi : enfin, pas troubler, mais voilà quoi... Enfin bref tu m'énerves
-Yanis : ouais toi aussi
-Moi : bah dis moi c'était quoi ton histoire tout à l'heure ?
-Yanis : quelle histoire ?
-Moi : le keum de j'sais pas quoi là ! Sah ? Respectes-moi wesh ?! J'ai le time d'avoir un keum moi ? C'est pas mon délire ça, et tu le sais très bien Ya'
-Yanis : arrête de m'appeler Ya' wesh, je rigole pas
-Moi : bah pourquoi ?
-Yanis : ça m'énerve ! C'est mon blaze teh la cité ça, toi tu dois pas m'appeler comme ça
-Moi : Camélia t'appelait comme ça non ?
-Yanis : pourquoi tu parles d'elle là ?
-Moi : c'est une question
-Yanis : je m'en bat les couilles de ta question ! Tu parles pas d'elle et tu m'appelles pas Ya', moi c'est Yanis.
-Moi : nhel sheytannn
-Yanis : quoi nhel sheytan ? Quoi ?!
-Moi : bah, téma tes réactions, t'es grave méchant
-Yanis : j'suis pas méchant, pas avec toi Anissa
Je parlais au télephone avec Yanis, pour la deuxième fois. Le Yanis de la cité, qui donnait froid dans le dos et qui rimait avec tout ce qui était contre la justice. Le Yanis qu'il y a quelques temps, j'évitais à mort et j'avais archi peur de lui. Le Yanis qui allait peut-être bétom dans pas longtemps car tout le monde était au courant que son casier judiciaire était pas très blanc...
Et moi, là, je parlais avec lui et je l'avais dans le coeur. Y'a à peine 6 mois, jamais je me serai imaginé ça. Y'a encore 6 mois juste son "salem" et sa façon de parler m'attiraient vraiment pas, et quand j'entendais ses ***ries je me disais "miskina tata Djamila, encore ce c.o.n".
Anissa, la petite fille sans embrouille, les pensées vide et la vie bien tranquille ; je me retrouvais à être dans une situation ambigüe avec le mec qui a la vie la moins tranquille de la tess.
Comment ça a pu se faire ? Je me le demandais jours et nuits.
-Moi : hm... si tu le dis
-Yanis : ouais j'le dis !
-Moi : alors, c'était quoi l'histoire que tu me racontais là ?
-Yanis : rien, rien !
-Moi : tu me sors ça comme ça, pour rien ; et en plus j'ai pris ça comme un manque de respect
-Yanis : toi tu vois du manque de respect partout, alors qu'après ma mère et ma reuss c'est toi que j'respecte le plus...
Silence, gêne, honte, je rougis ! Heureusement que je suis toute seule dans le noir dans ma chambre car si il voyait comment j'étais rouge je pense qu'il me prendrai pour une folle.
Yanis : bref ! Bon anniversaire
-Moi : merci, mais minuit est dépassé, c'est fini
-Yanis : oh joue pas avec ça, c'est la même wesh
-Moi : oui, merci
-Yanis : hm... t'as eu quoi alors ?
-Moi : mon père m'a incris au code, et Henene m'a acheté un parfum, mais elle a envoyé sa soeur car elle était avec Samy toute la journée
-Yanis : ah bsahtek ! Ils avancent ces deux-là
Partie 45 :
Yanis : bref ! Bon anniversaire
-Moi : merci, mais minuit est dépassé, c'est fini
-Yanis : oh joue pas avec ça, c'est la même wesh
-Moi : oui, merci
-Yanis : hm... t'as eu quoi alors ?
-Moi : mon père m'a incris au code, et Henene m'a acheté un parfum, mais elle a envoyé sa soeur car elle était avec Samy toute la journée
-Yanis : ah bsahtek ! Ils avancent ces deux-là
-Moi : oui, j'espère qu'il fera les choses bien avec elle
-Yanis : in Sha Allah ! Il veski grave la cité en ce moment, je pense qu'il commence à se ranger... Elle lui fait un effet de fou cette meuf, si Samy lâche la cité pour elle c'est qu'il a une idée derrière la tête
-Moi : bah oui, je suis contente pour eux.
-Yanis : même moi !
-Moi : ...
-Yanis : ...
-Moi : tu veux pas la lâcher toi ? La cité ?
-Yanis : pas maintenant, j'ai des trucs à finir moi
-Moi : c'est quoi que t'as à finir ?
-Yanis : bah des trucs ! T'as cru j'allais parler de ça avec toi ?
-Moi : ouais bah moi ça m'énerve la cité Ya' wAllah, ça m'rend dingue
-Yanis : Et pourquoi ?
Je sentais un sourire narquois au bout du fil ! Il kiffait jouer avec ça, c'était sûr qu'il savait ce que je ressentais vu qu'il essayait toujours de me faire sortir des phrases précises de ma bouche. Mais j'entrais pas dans son jeu moi
-Moi : parce qu'elle est en train de pourir les gens avec qui j'ai grandis. Elias, Youri, Farid, Karim, Youssef, Nassim... Ils sont au hebs, leurs mamans souffrent, et même nous on souffre malgré qu'on le montre pas ! Et bientôt ça sera toi... Et... et... voilà quoi
-Yanis : ... et quoi ?
-Moi : et rien !
-Yanis : dis pas rien, et quoi ?!
-Moi : rien, car tu veux pas que je t'attende alors rien
-Yanis : t'as rien compris putain ! je t'ai dis quoi la dernière fois ?
-Moi : quand ça ?
-Yanis : chez-moi !
-Moi : ça fait un bail
-Yanis : j'tai dis tu mérites pas ça, j'suis pas quelqu'un pour toi moi. C'est pas que j'le veux pas, mais c'est que j'peux pas ! J'peux pas te faire vivre des trucs ça-comme wesh, c'est pas une fille comme toi qui doit subir ça
-Moi : d'accord.
-Yanis : ...
-Moi : ...
-Yanis : ...
-Moi : ...
Un blanc phénoménale s'était installé.
-Yanis : tu veux m'attendre toi ? Si j'bétom ? C'est ça tes ambitions ? Attendre un vieu voyou qui pu la défaite ? Qui t'apportera rien dans la vie ?
-Moi : tu dis n'importe quoi Yanis
-Yanis : bah réponds !
-Moi : non, laisse tombé, salem
Et j'ai raccroché. C'était la goûte d'eau qui faisait déborder le vase. Car ses questions là, c'était celles que je me posais tous les jours, mais venant de lui ça sonnait encore plus mauvais ! Lui même savait qu'ill faisait de la grosse merde dans sa vie, qu'il apporterai rien à une femme et que c'était un "voyou", j'aimais pas l'entendre mais c'était le cas.
Et moi qui m'étais toujours dit que quand j'aimerai un homme, ça serai l'homme parfait, que ça serai le parfait avenir qui m'attendait... Mais non, j'étais tombé amoureuse de ce sacré voyou, et je pouvais mourir pour sa gueule.
J'ai lâché quelques larmes, alors ça y'est, j'étais une meuf faible ! Et ouais, ça y'est j'étais une bouffonne tombée dans le piège de l'amour.
Le mec je lui avais raccroché au nez et il avait même pas songé à me rappeler. Alors c'est ça l'amour ? La merde oui, la grosse merde !
Au bout d'1h, je cogitais encore, quand j'entendis du bruit, il devait être 3h du matin et dehors c'était un brouhaha.
Je me mets par la fenêtre, et là, des voitures de keufs et tous les gars autour. ça cris, ça insulte ; moi je suis prise de pa***, direct dans ma tête c'est Ya' ! Mais non hamdulillah quand je l'avais cherché du regard il était adossé contre un petit muret avec Issa et Rayan, les bras croisés en train de téma la
Partie 46 :
Les keufs on repris leurs gova et ont bougé, ils avaient embrouillé ni embarqué personne. C'était plutôt eux qui s'était fait embrouillé !
J'aimais ma cité, j'aimais ces gens avec qui j'avais grandis. Mais j'avais envie de m'éxiler, de partir loin d'ici, loin des problèmes, loin des dealeurs, loin des GAV et des jugements, loin des peines, loin de Yanis.
De tomber amoureuse d'un mec bien, intelligent et posé, et d'oublier ce connard !
J'ai fermer mon rideaux et j'ai été dormir.
1 mois plus tard, j'effectuais mes heures de cours, mes heures de codes et mes heures de taf ; j'étais au bout du rouleau, archi fatiguée.
Avec Yanis, depuis l'appel on s'échangeait des regards et de simples "salem", rien de plus. Et ça me manquait, ça me manquait terriblement le "plus" qu'il y avait déjà eu entre nous mais d'un autre côté, ça me faisait du bien, j'avais moins de choses dans la tête.
Henene on se parlait h24, texto ou appels, mais je la voyais moins souvent, elle était dans son truc avec Samy !
Les fiançailles de Mohamed le frère de Yanis rappelez-vous- avaient eu lieu en Janvier, et là, le samedi 15 avril, ça allait être le grand mariage.
Le mardi, je sortais du code, j'étais heureuse j'avais fait à peine 5 fautes, j'allais bientôt avoir ma date alors que ça faisait juste 1 mois que j'étais là !
Je regardais la feuille, heureuse,
-... : Oh ! Tu vas me foncer dessus, regardes où tu marches wesh ?
Je levais la tête, c'était Jibril, un gars du quartier ! Il me regardait avec un petit sourire, je l'aimais bien, il était cool et respectueux, et je le considérais comme un frère comme tous les gars de la cité (a part Youri évidemment).
-Moi : ah smeh li ! (excuse moi)
-Jibril : ça va Anissa ? T'as grandis ma Sha'Allah
-Moi : hamdulillah et toi ? Ah ... (gênée) mdr.
On a échangé un sourire, et je suis parti. Y'avait Yanis 4 pas plus loin, il me dévisageait, puis quand on s'est croisé il a craché par terre.
-Moi : oh t'es sérieux toi ?
Je le regardais grave méchamment, là sur le coup ça m'avait vraiment beaucoup énervé. Il avait pas à avoir des attitudes comme ça, j'étais pas une chienne !
-Yanis : AVANCES ! WALLAH AVANCES
Il criait, enfin même pas, il hurlait. Il a des troubles menteaux lui c'était pas possible d'être à ce point taré, fallait consulter à ce stade là.
Mais dans le cri, je savais y faire aussi hein, fallait pas croire le mec était suppérieur car c'était pas le cas
-Moi : TU CRACHES PAS SUR MOI WALLAH T'ES MALADE TOI T'AS CRU J'ETAIS QUI ?
-Yanis : MAIS ARRACHE TA GUEULE D'ICI ANISSA ARRACHE TA GUEULE
J'ai bougé en criant "T'ES QU'UN SALAUD" alors là, j'ai même pas eu le temps d'avancé un pas de plus, il m'a attrapé le bras et j'avais voltigé en arrière comme une merde. Je me suis retrouvée parterre en 4 secondes chrono
-YANIS : J'SUIS QUOI ? J'SUIS QUOI MOI ?
J'étais parterre, comme une grosse merde ! Fallait se mettre dans la tête que j'étais ni Camélia ni toute les p.u.t.es qu'il avait cotoyé pour me traiter comme ça, alors là j'étais vraiment énervée. Il avait aucune maturité, aucun sens morale, rien ! C'était un bon et simple connard qui croyait qu'il pouvait faire ce qui lui chante quand ça lui chante. Avec moi ça se passait pas comme ça !
J'avais pas été élevée par un lion pour finir soumise à un gros bâtard ! Même si j'en étais folle dingue amoureuse, ça excusait rien.
Je me suis relevée, et là j'ai pété un plomb. Je pleurais pas de tristesse mais de nerfs, et je criais en même temps
Partie 47 :
-Moi : ESPÈCE DE BÂTARD ! T'AS CRU J'ETAIS QUI MOI ? TA CHIENNE ? TA CHIENNE HEIIIN ? POUR QUE TU CRACHES À COTE DE MOI ET QUE TU ME TEJ PARTERRE ? DIS-MOI T'AS CRU J'ETAIS QUI ? UNE MERDE ? J'AI PAS D'HONNEUR MOI ?! MAIS CASSE TOI SALE GROS CHIEN ET ME PARLES PLUS JAMAIS DE TA VIE WALLAH ! T'AS AUCUN RESPECT, RIENNN ! WEEELOU DANS LE CRÂNE !
Il me regardait les sourcils froncés, il avait serré sa machoire, j'ai cru que j'allais mourir ce jour-là mais je m'en fichais. Moi on me traitait pas comme ça, j'étais pas sa poupée.
J'ai pas attendu qu'il parle, car son visage en disait long, il comptait sortir un long truc très méchant de sa bouche, c'était sûr. J'ai vite bougé, et vous savez quoi ? J'ai même courru, ouais, j'ai couru jusqu'à mon batiment et je suis rentré chez-moi ; toujours en pleure ; heureusement que mon père était pas là
Je me suis allongée sur mon lit, je pleurais, pleurais, pleurais. La merde dans ma tête, un gros bordel !
Tout ça, c'était parti d'une histoire de merde. Je sais pas pourquoi il avait réagi comme ça et craché. Mais ce qui était sûr c'est que ça me donnait une raison de l'oublier ! Fallait que j'oublie ce con et j'allais tout faire pour. Car j'en pouvais plus de souffrir autant...
Le soir quand mon père est rentré, on a mangé, il me racontait sa journée à table ! Il avait vécu un truc super drôle au taf et on rigolait. Il m'avait changé les idée l'homme de ma vie 💝
-Moi : ah baba ! Faut que je te montre heja
J'ai été dans ma chambre, je comptais lui montrer ma feuille du code puisque j'avais fait seulement 5 fautes ! Mais impossible de mettre la main sur cette feuille, je la cherchais partout, j'avais retourné ma chambre.
Ohlala c'était sûr je l'avais fait tomber quand Yanis m'avait mise parterre ; j'ai retourné mon sac mais rien du tout y'avait rien !
Je suis revenue au salon, et j'ai juste raconté à mon père avec les mots car la feuille je la trouvais pas. Il était fièr de moi, et lui arracher de la satisfaction à mon père, c'était ce que j'aimais le plus au monde.
Mon père a été dormir, j'ai fait la vaisselle et j'ai été m'allongé.
J'ai appelé Henene, je lui ai raconté, elle était choquée aussi mais elle lui trouvait des excuses et ça m'avait soûlé encore plus. Bref je me suis endormie
La semaine été passé, Yanis et moi c'était l'ignorance totale depuis mardi.
Le vendredi soir, la mère de Yanis avait fait appel à moi pour l'aider car le lendemain c'était le mariage et il lui manquait juste quelques trucs à finir.
Il était vers 20h et on avait tout fini, alors sa maman se préparait pour aller à la soirée du henné chez la mariée. Elle m'avait supplié de venir mais j'en avais pas envie, alors elle m'avait demandé de garder Amina car miskina elle était grippée ! Pour moi c'était la galère, j'avais trop peur de croisé Yanis dans la soirée, mais j'avais pas le choix, sa maman était vraiment une fleure, je pouvais pas refuser !
-Moi : je peux la garder chez-moi si tu veux
-khelti Djamila : mais non ici t'inquiète pas, y'aura personne benti, t'as peur de quoi ?
-Moi : euh... non, non j'ai peur de rien c'était juste si... si tu voulais pas laisser la maison ou...
-khelti : awiliiii t'es folle ! T'es ma fille toi ! Je te fais confiance
Et bah c'est raté ! J'allais devoir rester ici. J'ai appelé mon père pour le prévenir et c'était reglé !
Tata elle m'avait donné toutes les instructions du monde et elle était parti.
J'ai fait manger Amina, et puis on était devant la TV toutes les deux. On parlait, elle me faisait trop rire cette gosse !
À un moment, ça sonnait à la porte. J'allais ouvrir et bien sûr c'était Yanis, j'avais vraiment pas de chance ! Il m'avait téma avec les gros yeux et il avait été direct dans sa chambre en disant :
Partie 48 :
-Yanis : Amina ! suis-moi
J'ai été me remettre au salon, et cette fois-ci j'étais coincée dans un des coins de ce vaste salon car là je pouvais plus bougée, j'étais crispée. Savoir qu'il était là ça me transperçait le coeur ! Moi je croyais que l'amour c'était beau, ça faisait du bien, mais j'avais l'air de marcher à l'envers car moi cet amour me faisait mal, trop trop mal.
Amina est revenue et m'a tendu un papier, je l'ai ouvert et c'était mon papier du code. En effet, je l'avais oublié quand il m'avait fait tomber ! Et il l'avait ramassé et me l'avait gardé. C'était une bonne intention et c'était gentil, malgré que pour vous c'était rien, je vous assure que venant de Yanis c'était cool. Mais j'avais toujours cette haine et cette envie de le zapper en moi.
-Amina : c'est Ya' qui m'a dit de te donner ça
-Moi : oui, merci
-Amina : c'est un mot d'amour ?
MDDDDR. Si seulement, ahlala, si seulement wAllah ...Mais ça, ça existait pas ici, à la cité, les mecs savait pas faire ce genre de trucs. Y'avait ça que dans les films teh les tapettes d'après eux !
-Moi : non, c'est un papier
-Amina : ah d'accord, et il reste la sauce avec la viande que t'as fait ? Yanis a faim.
-Moi : oui, je vais lui poser son assiette
-Amina : d'accord je vais l'appeler
J'ai mis la table pour lui sans rien dire, il s'était déjà installé dans le salon. On mattait la tv et lui il mangeait, puis Amina a bougé dans la chambre ! C'était silence radio ici.
Je le regardais, je le contemplais wesh ?! J'arrivais pas à me détacher de lui, il était tellement beau ; enfin, d'après moi car en vrai il avait rien de vraiment spéciale. D'un coup, il lève sa tête vers wam.
-Yanis : t'as quoi à me téma là ?!
J'ai avalé ma salive, j'ai même pas répondu et j'ai remis ma tête vers la tv ; j'étais rouge de honte !
-Yanis : j'te parle là ! Non ?
-Moi (en le regardant) : je te parle pas moi ! Alors lâches moi wAllah
-Yanis : fais pas ta folle Anissa ! Fais pas ta ouf
-Moi : ouais ok
-Yanis : ouais ta gueule
-Moi : bah non
-Yanis : j'vais te rentrer dans ce mur derrière toi et là tu comprendras
-Moi : vas-y, vas-y car c'est devenue une habitude chez-toi de me faire mal
-Yanis : EH ! FERME TA GUEULE ! Tu dis ça comme si la dernière fois je t'avais balayé, zehma je t'avais fait un truc de ouf t'avais réagis comme une folle ! Alors que moi, je t'ai juste tiré despi et c'est toi t'as voltigé comme une merde ! j'allais pas te faire tomber moi
-Moi : tu l'as quand même fait
-Yanis : je m'en tape ! C'était pas mon but ! Alors là j'avais été calme, mais la prochaine fois que t'essaye de péter un cable comme ça sur moi, je vais plus rigoler, parce que c'était pas la première fois que tu faisais des trucs ça-comme.
J'ai même pas eu le temps de répondre, il a ramassé son assiette et il est sorti. Bref vers 00h sa maman était rentré car demain c'était la grande journée, fallait être en e ! Lui par contre était toujours pas rentré, et moi fallait que je taille à la maison, mais tata Djamila voulait pas me laisser rentrer seule à cette heure-là, c'était hors de question pour elle.
Alors elle appelait Yanis... J'en avais aucune envie, ça allait être la grosse merde là !
Il est arrivé, il m'attendait sur le pied de la porte il parlait avec sa dar. Moi j'enfilais mes baskettes et mon manteau, je dis au revoir à tata Djamila et je bougeais, il descendait derrière moi !
Il m'a ramené jusqu'à ma cage dans le silence. Puis quand j'ai ouvert la porte de bat', il a commencé à ...........
Partie 49 :
Il m'a ramené jusqu'à ma cage dans le silence. Puis quand j'ai ouvert la porte de bat', il a commencé son speatch, comme d'hab ! (Non pas de bisous Débo mddddr <3)
-Yanis : je vais te dire haja, oublies pas ça ! La prochaine fois, fais plus la folle avec moi ; je t'ai trop laissé croire que j''étais ton pd
-Moi : j'ai jamais cru ça
-Yanis : ta gueule ! Je parle là
-Moi : ok salut, apprends le respect d'autrui
-Yanis : eh je m'en bat les rains d'autrui, dégages, casses-toi chez toi
Je suis monté en le regardant TROP TROP TROP TROP maaal !
Breeef, on était samedi matin, papa et moi on se préparait, le marage de Mohamed c'était aujourd'hui et la mairie c'était à 13h.
C'était la folie dans ma bre-cham. Y'avait le maquillage, le fer à lisser, les sappes, les chaussures. D'habitude j'étais grave organisée mais cette fois-là welou ! Je savais même pas quelle robe j'allais mettre et tout...
Alors je r...etournais la valise où j'avais stocké tous les trucs d'occasion zahma.
Pour la mairie : j'optais pour une robe bustier qui m'arrivait au genoux, elle était rose pale, avec le chale qui allait avec pour mettre par dessus car monter mes épaules et tout ça me dérangeait un peu ; déjà qu'elle était au genoux fallait pas poussé. Je mettais des talons en dain blancs.
Pour le mariage : j'avais préparer un caftan bleu et blanc, genre la doublure en dessous et un long truc par dessus, avec la ceintures. J'assortirai ça avec des talons bleu et argentés.
Pour la coupe, je me faisais un chignon classe pour la mairie, genre bien plaqué et bien rond. Et en rentrant, avant la salle, je comptais faire des bouclettes.
Vers 12h papa m'appelait du salon... J'allais le voir, il était gosse-beau mon papa ! C'était pas un viellard hein il avait la quarantaine, ils s'étaient mariés jeunes avec maman, c'était l'amour fou...
Il m'a regardé de haut en bas, j'avais honte ! C'était mon papa, mon amour, ma vie, mais y'avait cette gêne entre nous car maintenant j'avais grandis. Il souriait
-Lui : tbarkAllah !
-Moi (en rougissant) : baba ! arrêteee
-Lui : allez viens m'arranger ma cravate benti (ma fille)
Je lui ai arrangé sa cravate, on a mangé un truc despi et on est descendu. J'avais pris mon drapeau de l'Algérie et j'avais bien fait car en bas y'avait v'la les drapeaux de toute la tess mélangés.
J'appercevais Henene au loin alors elle était venue vers moi...
-Henene : PAPAPA ! Ma Sha Allah ma reuss, une frappeee wesh ?! Pourquoi tu te mets pas plus souvent en mode belle gosse teh la night
-Moi : MDR, t'es taré Henene ! Quelle night ? T'as cru je m'appelais Camélia oula Dounia ? MDR
En parlant d'elle, elles étaient plus loin, vers les keumés. J'avais le seum car c'était de vraies peufra ces meufs, des canons ! Et Camélia était plus belle que moi là, alors je pensais à Yanis, d'un côté, elle devait lui faire un effet à ce connard, car elle était vraiment belle la meuf
-Henene : toujours obligé de se mettre près des keumés
-Moi : pff, ça me dèg, je pense qu'à la gueule de Ya' dès que je la vois
-Henene : tu penses à sa gueule tous les jours
-Moi : ah je t'ai pas rac toi ce qui s'est passé hier
-Henene : vas-y, racontes-mo...
On a été interrompus par les youyous de fou et les cris, y'avait Mohamed, sa maman, Yanis et Amina qui sortaient de leur batiment. J'avais les yeux braqués sur Yanis, il était magnifique à mes yeux wAllah, une balle, un canon, un missile, tout ce que vous voulez ! Je trouvez que c'était le plus beau, pour moi, ses shabs faisaient pas le poids, et même son reuf qui était le marié il faisait pas le poids (pour moi hein ! la meuf amoureuse zehma, tfou !).
Partie 50 :
Alors je le guettais, son costard noir sur mesure qui lui allait parfaitement, sa petite chemise blanche un peu ouverte en haut ! Ce clochard tenait sa cravate à la main, il aurai du prendre le temps de la mettre avant de bougé le hegoune (débile).
Mon coeur voulait pas rester en place, il voulait sortir de ma poitrine, putain Yanis, faut pas me faire éprouver des trucs comme ça ! J'y arrive pas moi, j'ai pas assez de force pour sentir tout ça en moi, toutes ces sensations de ouf
Ils montaient dans une loc' magniiiifique ! Un cayen blanc, mamama le rêve.
Je disais à Henene qu'on se capte après car papa m'attendait dans la vago ! Tous les mecs de la tess, que ce soit les anciens (les potos de Mohamed) ou la new generation zehma entre 18 et 23 ans shab Yanis, Samy et toute la clique ; tout le monde foutait le dahwa, y'avait que des bêtes de Loc'.
Un moment, Mohamed et Yanis ont fait des signes à mon père pour le saluer, mon regard et celui de Yanis s'étaient croisés, ça m'avait fait froid dans le dos son putain de regard noir et vide.
L'mouhim, cortège de fou jusqu'à chez la mariée. C'était une Tounsya, de la ville voisine : Ils s'étaient rencontré à l'université apparemment. Elle sortait de chez-elle, magniiiifique la meuf Ma Sha Allah, sa robe blanche éclatante et ses grands yeux bruns, trop canooon. ça faisait rêver.
Encore un petit cortège jusqu'à la mairie puis après la mairie on est tous rentrés chez-nous, on allait se préparer pour la salle ! Alors Henene et moi on avait décidé de se préparer ensemble, elle était chez wam.
Je lui ai préter un de mes caftan ! Canooon la tunisienne, je la kiffais cette folle, à un moment, elle faisait mes boucles et on est arrivé à évoquer le cas Yanis. Heyefance ! Rien que de parler de lui j'en avais mal au ventre, rien qu'elle lui trouvait des excuses weshhhhhh. Bref il était dans les 18h30/19h, fallait bouger pour le cortège.
C'était la folie, une vraie ambiance de dingue rien que le cortège présageait une soirée de fouuuuu.
Arrivés là-bas, je me posais avec Henene à une table de meufs, y'avait Djena, Chaïma et Mélissa, 3 meufs de la cité, discrètes et posées. C'est pas parce que j'étais timide et seule dans mon coin que toutes les filles de la tess étaient des kehba ; c'est juste moi qui était comme ça, y'avait des meufs hella ici.
La mère de Yanis est venu me lever, elle m'a présenté à sa miff j'avais la honte wAllah. Et comme une c.o.n.n.e je me disais "plus tard In Sha Allah j'en ferais partie aussi" loooooool malade ! Le gars s'en foutait cash de mon existance et moi je pensais à être sa femme, miskina...
Elle leur disait "c'est elle la fille dont je vous parlais, qui gardait Amina" ; ça m'a fait plaisir et j'ai été me rasseoir, j'ai croisé le regard de Yanis, posé à la table blindée de mec ; j'ai baissé les yeux direct, j'avais trooop la hech !
Au fil de la réssoi, c'était la folie, un vraie truc de dingue ! À ma table je rigolais bien, c'était un bon délire ces meufs. Et Amina c'était joint à nous, trop attachante cette petite, et elle contrairement à son reuf, elle avait l'air de bien me kiffer.
Je regardais mon tel pour voir l'heure, et au même moment je reçois un message de Yanis. J'ai levé ma tête vers lui, il me regardait ! Il avait tout calculé, zahma il avait attendu que je sorte mon tel pour m'envoyer le message.
"Viens vers le parking dès que tu peux".
Et il s'est levé, il était sorti. Fallait que je veski papa ; dès que je me suis levé il m'a fait signe, j'ai été vers lui il m'a demandé j'allais où ; alors j'ai prétexté que j'allais pécho un truc dans la voiture à Henene, en despi ! Il a rien dit et j'ai été.
Arrivée au parking, il faisait noir, je le cherchais je trouvais pas ! C'était tout vide en plus car c'était pas devant la salle ou y'avait vla le monde, là c'était derrière.
J'entendais quelqu'un tousser fort, je cherchais du regard, et c'était lui, il était là, il avait enlever la veste du costard il avait que sa chemise maintenant. Bababa ce mec me rendait ouuuf, j'étais dingue de luuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuui.
Partie 51 :
J'arrivais vers lui, une ksos avec mes talons. Quand je suis arrivé, il a tèj sa clope. Il m'a téma de haute en bas et il a fini par baisser la tête. Moi ? J'avais trop mal, je souffrais, je souffrais de le voir là devant moi et de rien pouvoir dire à cause de la sale fierté que j'avais ! Je l'aimais de ouf, c'était le premier, et je suis sûr que jamais j'aimerai autant quelqu'un de ma vie.
Je voulais tout vivre avec lui, même les galères que j'allais peut-être rencontrer, TOUT quoi.
On se tenait là, on parlait pas et en plus y caillait là, c'était la night wesh.
Je commençais grave à m'impatienter et je me demandais pourquoi il m'avait appelé, car il regardait à droite à gauche, il toussait, se raclait la gorge, me regardait de temps en temps, mais il parlait pas. Comment ça m'avait soûlé, j'ai bougé, sans parler.
-Yanis : OH TU VAS OÙ LÀ ?
-Moi (en me retournant vers lui) : bah je vais dans la salle moi
-Yanis : qui t'as dit ?
-Moi : bah tu me fais venir ici mais tu m'adresse pas la parole ! Tu croyais pas j'allais resté toute la night quand même ? Dahka !
-Yanis : putain lacelle j'vais la fumer ! Tu cherches quoi là ? Les tates-pa ? Ferme ta gueuleee zeeeeeeeeeeeebi
-Moi : tu parles archi mal, tu t'en rends même pas compte ; mehlish j'ai prit l'habitude ! Tu sais quoi tu mérites même pas la gentillesse que je t'offre
-Yanis : qu'est-ce tu me racontes là ? Qu'est-ce tu cherches à dire d'la merde ?
-Moi : rien ! y'a rien vas-y je peux bouger.
-Yanis : attends ! Tu vas bouger, attends despi !
Il disait ça en mode vénère teh les oufs, il est pas normal heda, je comprenais que dalle avec lui.
Il revient, avec une toute petite boite dans la main.
-Yanis (en me jetant la boite) : tiens et *** ta race ! Faut pas être gentil avec toi ! Maintenant vas-y bouges
Je ramassais la boite par-terre, et je le regardais.
-Moi : attends, c'est quoi ça ?
Il me regardait pas, il avait les mains dans les poches il regardait ailleurs.
-Yanis : bouges Anissa ! dégage ta race
-Moi : non ! non ! Tu me dis c'est quoi ça ?
-Yanis : mais t'es qui toi pour m'dire "non" quand j'te parle ? ARRACHE TA GUEULE D'ICI ZEBI
-Moi : arrête de crier Ya' ! Tu...
-Yanis : M'APPELLES PAS YA' PUTAIN
-Moi : tu sais quoi ? T'es un grand malade, un grand ouf
-Yanis : ta gueule et bouges
-Moi : je bouge pas, je veux savoir c'est quoi
-Yanis : bah ouvres-la au lieu d'me les casser
Je commençais à ouvrir...
-Yanis : MAIS T'ES SERIEUSE ?
-Moi (je le regardais choquée, je pigeais rien avec lui) : mais... quoi wesh ?
-Yanis : l'ouvres pas devant moi
-Moi : bah pourquoI ?
-Yanis : j'suis pas un pd, et tu vas m'les casser après avec tes remerciements et tout, j'aime pas ça moi !
-Moi : bah je veux l'ouvrir devant toi wesh
-Yanis : eh Anissa ? vas-y bouges là
Je sentais il commençait à se zehef, le mec même le soir du mariage à son reufré il restait nerveu et incompréhensible. Faut changer la définition de ce mot et mettre tout simplement "Yanis" à la place.
Je suis retourné dans la salle, quand je me suis zépo, Henene me regardait chelou !
-Moi : y'a quoi tunisienne ?
-Henene : t'étais où là ?
-Moi : dehors despi
-Chaïma : et c'est quoi ça ? (en montrant la boite)
-Henene : t'étais avec qui wesh ?
-Moi : fermez-la wesh, questionnaire teh les africaines comères là
-Henene : ouvres-ça, c'est quoi ?
Petite partie bonus :
Henene, Djena, Mélissa et Chaïma étaient en train de téma la boîte. J'aimais bien Djena, Chaï' et Méli', on avait grandi dans la même cité et tout, mais vous me connaissez j'étais pas trop sociable et renfermée sur moi-même, déjà de m'être livrée à Henene ça avait été dur, alors là en une soirée j'allais pas déclarer ma ive ni que ça venait de Yanis.
-Moi (en mettant un coup de pied discret à Henene pour qu'elle comprenne que c'était Yanis) : c'est mon dar wesh, y m'a envoyé chercher ça
Elles ont cru et elles on rien dit. Bref j'avais laissé la petite boite dans mon sac. On avait dansé, rigolé, fait les folles et tout.
L'mohim le mariage avait été vraiment vraiment hella. À la fin papa faisait le taxi de la tess, il avait raccompagné beaucoup de personne pendant que j'aidais un peu a ranger la salle, Henene était rentré plus tôt.
Yanis et moi on s'échangeait vl'a les regards, et ça, ça me niquait le coeur.
L'mohim vers 5h du mat on était rentré, j'me suis lavé changé et tout, je me suis zépo sur mon lit, et malgré que j'avais passé la nuit à faire la fête, j'arrivais pas à fermer l'oeil, je pensais qu'à ce connard.
Alors j'ai été prendre la petite boîte dans mon keuss, voir de quoi il s'agissait.
La boite était trop mignone, venant de Yanis c'était trop beau pour être vrai alors je tremblais. Une vraie folle j'étais.
J'ai ouvert la boite, c'ét...ait un bracelet avec une seule breloque, la breloque c'était un rond avec gravé un A dessus.
Zahra c'est la première a avoir trouver ce qu'il y avait dans la petite boîte ! <3
Partie 52 :
J'ai ouvert la boite, c'ét...ait un bracelet avec une seule breloque, la breloque c'était un rond avec gravé un A dessus. C'était pas magnifique, mais à mes yeux c'était parfait ! Et pourquoi il m'avait fait ce cadeau ? J'avais les larmes aux yeux et vraiment, mes yeux se remplissait.
Mais je comprennais rien avec lui, que dalle !
J'étais perdu, je regardais le bracelet pendant des minutes et des minutes, et mes larmes coulait toute seule ; j'étais ouf ! C'est cet amour qui me rendait ouf, je pigeais vraiment rien. Je décidais de l'appeler, histoire d'avoir des explications... Il était presque 6h du mat, j'avais toujours pas dormi et lui devait être tout juste rentré chez-lui...
-Ouais ?
Il répondit, sa voix m'avait fait vibrer, elle était toute cassée, toute pétée, et il avait l'air archi fatiguée.
-Oui
-Yanis : tu veux quoi ?
-Moi : pourquoi tu parles mal ?
-Yanis : TU VEUX QUOI LÀ ?
-Moi : je veux savoir c'est quoi ce bracelet
-Yanis : c'est rien, tu le mets et c'est tout
-Moi : merci Yanis..
-Yanis : j'aime pas les remerciements, j'te l'ai déjà dit
Trop bizarre, troooop mystique ce mec.
-Moi : ...
-Yanis : tu l'gardes tout le temps sur wat ça ! Ok ?
-Moi : oui, mais ça signifie quoi ?
J'attendais un bête de truc, une magnifique réponse genre qu'il me fasse comprendre que y'avait heja quoi... Mais non, y'avait rien, et encore une fois il allait me le prouver que y'avait rien entre nous.
-Yanis : ça signifique zebi !
-Moi : t'es sérieux ?
-Yanis : mais tu les casses là, j'te donne heja et toi tu fais la ouf avec tes questions ! Mets-la et garde-la toujours c'est ce que j'te demande
-Moi : ...
-Yanis : ...
-Moi : d'accord. Je vais la garder toujours sur moi
-Yanis : ouais... Comme ça tu penseras toujours à wam...... si je bétom ou un truc comme aç.
BIM BAM BOOM, mon petit coeur. J'avais mal, j'avais trop trop mal de l'entendre me dire ça. Ce sentiment m'énervait, c'était un truc de fou ce que je ressentais là, tout ce qui se bescoulait dans mon petit être à ce moment là c'était un truc de fou
-Yanis : t'es là ?
-Moi : humm, humm j'suis là
-Yanis : ça va pas tarder, le Coran j'le sens ça !
-Moi : alors arrête ! Arrête tout
-Yanis : même si j'arrête, c'est pour une affaire teh l'ancienne
-Moi : y'a un jugement ?
-Yanis : ouais, dans 2 semaines
-Moi : ...
-Yanis : ...
-Moi : Yanis ?
-Yanis : hm ?
-Moi : si tu pars, si tu vas au hebs... Moi...
Ma voix commençait à trembler, ma gorge se nouait j'arrivais pas trop à parler.
-Yanis : toi quoi ?
-Moi : je... j'vais pas supporter, j'y arriverai pas.
Je sentais les larmes monter, c'était abusé tout l'effet qu'il me faisait ! Je voulais pas ça moi, je voulais pas de cette vie.
-Yanis : tu vas y arriver in sha Allah
-Moi : non ! non ! j'aurai pas de force pour ça
-Yanis : tu dis n'importe quoi Anissa !
-Moi : j'dis pas n'importe quuuooooooiiii !
-Yanis : arrête de crier sur moi khra (merde)
On a plus parlé pendant quelques secondes, y'avait un blanc.
-Yanis : tu vas lever la tête, tu vas finir tes études, tu vas me zapper, et tu vas faire ta ive tranquille
Partie 53 :
Il avait dit "tu vas me zapper", déjà il savait que je l'avais dans la tête. Et ensuite, il voulait que je le zappe, que j'oublies sa gueule, ça me fracaissait le coeur ses paroles, ça me rendait ouf !
-Moi : je veux pas
-Lui : tu veux pas ? Tu veux pas faire ta vie tranquille sans un vieux teneur de mur ?
-Moi : ... Sans un vieux teneur de mur ouais ! Mais pas sans toi.
Alors là, j'ai ravalé ma salive ! C'était sorti tout seul, j'avais dit ça putain la honte, j'avais sorti ça comme ça ! Comme une folle, je voulais grave raccroché ou faire heja, j'ai fermer ma gueule direct.
Je suis sûr qu'en plus de ça, ce que je ressentais était pas réciproque, alors je venais de sortir la ***rie du siècle ! Je venais de faire une déclaration.
-Lui : ...
La honte, la honte wesh il parlait plus ! Il devait dire "elle est malade lacelle".
-Lui : ... J'suis quoi moi ?
-Moi : hein ?
J'avais perdu tous mes moyens, je pouvais plus articuler, je pouvais plus ouvrir ma bouche.
-Lui : si j'suis pas un vieux teneur de mur, j'suis quoi ?! Médecin ? Dentiste ? Ecrivain ?
-Moi : t'es Yanis.
C'était ni un médecin, ni un dentiste, ni un écrivain, non, avec lui c'était pas l'avenir que je cherchais, pas l'avenir que j'imaginais, c'était pas mes rêves de gosse.
Mais c'était Yanis, c'était lui que mon coeur avait choisi, c'était lui que je voulais maintenant et seulement lui. Je l'aimais à mourir, je pouvais faire tous les sacrifices pour lui !
Voilà, encore une fois, mon coeur et ma raison se livraient un combat sans fin ! Et ça allait durer jusqu'à quand ça ? Je l'oublierai donc jamais ? Je ne sais pas.
Je savais pas ce qui m'arrivait, je sais pas vous dire ni vous expliquer l'effet que je ressentais quand j'étais avec lui, c'était trop de sensations qui se mélangeait.
Y'a eu un long blanc, un long silence. On entendait seulement mes reniflements, car je pleurais. Je sais même pas pourquoi ces larmes coulaient, c'était un amour ouf qui était présent en moi !
-Lui : et toi t'es Anissa ! ...
-Moi : humm..
-Lui : et le Coran Anissa, jamais je mériterai une meuf comme wat
-Moi : ARRÊTES ! Arrêtes de dire ça... (en pleurant)
-Lui : si j'le dis ! PARCE QUE C'EST VRAI WESH Y'A QUOI ? et arrêtes de pleurer zebi
-Moi : je pleure pas
-Lui : m'prends pas pour un narvalo ! Tu pleures là, et j'sais même pas pourquoi
-Moi : pour riennn, pour rien
-Lui : tu m'les casses avec ta fierté la tête de ma mère
Lui, lui il parlait de fierté ? Je venais de lui faire une déclaration teh les oufs et il restait de marbre ; après ça il osait me parler de fierté.
-Moi : ma fierté ??!! Ma fierté Yanis ???
-Lui : ta gueule Anissa
-Moi : d'accord, vas-y tu sais quoi ! Salem
J'ai raccroché, car j'en pouvais plus, j'en pouvais plus d'entendre sa voix. De l'entendre me parler comme ça. J'avais mal, j'avais mal au coeur, j'étais triste et malheureuse. Et c'était lui qui me rendait comme ça, c'était l'amour qui me rendait comme ça : une femme faible et déboussolée.
Il avait pas rappelé. Je me suis endormie, le coeur lourd. J'avais tellement pleuré que j'avais une sale migraine en me levant !
J'avais tapé le ménage et je m'étais préparé pour le début de semaine, c'était les vacances scolaires mais je taffais tous les jours de 9h à 12h pendant les vacances.
Bref après j'ai passé la soirée avec Henene, je lui avais tout raconté. Elle était sous le choque, elle me disait qu'elle vivait pas ça avec Samy et que mon amour pour Yanis était grave fort. Elle croyait que c'était réciproque, mais moi j'étais persuadée que non.
Ensuite elle est rentré chez-elle.
Le lendemain jai été au taf, matinée tranquille ! C'était cool de taffer le matin car y'avait pas de monde, que des cafés et tout pour les gens qui taffaient en entreprise, y'avait pas grand chose à faire et j'étais seule avec ma chef.
Un moment, vers 11h30, Samy et Henene passent à ma caisse. Par Allah ils étaient trop chou, mais Henene avait les yeux gonflés de ouf, je crois qu'elle avait pleuré.
-Moi : salem les amoureux
-Henene : y'a pas d'amoureux
-Samy : ta gueule !
-Moi : ohhh vous avez quoi là ?
J'entendais ma chef souffler derrière, ça lui pétait la tête que je tape la discut' alors je continuais mon taf
Partie 54 :
-Moi : Vous prenez quoi ?
-Samy : Met nous des menu fish
-Henene : 1 seul ouais ! Car je mange pas moi
-Samy : La tête de ma mère j'vais lui ***r sa race à celle-là !
-Henene : Mais je veux rien wesh, j'ai le droit
-Samy : Zebiii ! Anissa parle à ta pote j'vais la frapper sinon
-Moi : Vas-y arrêtez, et Henene fais pas la capricieuse, je mets 2 menus !
Elle croisait les bras et elle boudait, c'était trop mignon MDR. Samy était zehef, gros regard noir, les mêmes réaction que Ya' lui, c'était des jumeaux cachés ces deux-là.
Je les ai servis et ils ont bougé en me saluant..
À midi, je prends un sandwich avec moi, et je sors du boulot. J'arrivais à la cité, c'était la teuf, les gosses était en vacances et comme c'était Avril, les beaux jours étaient présents, il faisait beau, y'avait du soleil.
Les bécanes aussi étaient de sorti, voilà c'était l'ambiance de dingue ! Sauf dans mon coeur, c'était gris, noir, froid. Depuis l'appel, j'étais pas sortie de ma déprime !
Bref, quand j'suis rentré dans mon bâtiment, y'avait la clique. Eux, qu'il fasse chaud, froid, neige, pluie, ils sont h24 dans le hall ! Je les connaissais par coeur, vers 16h ils allaient sortir leurs bécanes pendant 1h-2h puis ils reviendraient squatté les hall.
Ya' et moi on s'échangent un regard despi, AÏE mon coeur arrêtait pas de me faire mal. J'avais une douleur de ouf à la poitrine, à la gorge, à la tête, même mes jambes tremblaient, cet amour me rendait complètement loin, j'avais plus les pieds sur terre.
Je suis monté chez-moi, papa taffait donc y'avait personne à la maison !
Bref j'ai rangé un peu, je me suis lavé, j'ai fait ma prière et j'ai mangé. Je regardais la tv, sans trop vraiment la regardait car je pensais qu'à Yanis ! Je dépendais que de lui maintenant, je pouvais rien faire sans penser à sa gueule
Je reçu un message, et c'était lui. Quand j'ai vu "Y" apparaître sur mon tel, j'commençais à avoir des sueurs froides, j'avais trop peur..
"Dans 10 minutes derrière Saturne"
Juste à ce message, j'éclatais en sanglot ! J'ETAIS DEVENUE UNE FOLLE. Pourquoi je pleurais là ? Pourquoi wesh ? J'étais devenue une taré à pleurer pour rien sa mèreee.
J'ai même pas attendu 10 minutes, d'habitude, enfin y'a quelques temps de ça, je kiffais le faire patienter et faire la ouf ! Mais là je devenais prisonnière et soumise de mon amour, je me reconnaissais plus et ça faisait flipper ce truc.
Je me suis sappé en vite fait, j'ai attaché mes cheveux, et je suis descendu à toute vitesse ! Arrivée au 1er étage, je me stoppais, j'avais mon foie qui foutait la merde à l'intérieur de moi, j'avais mal à l'estomac, j'étais stressée. J'entendais sa voix, il parlait avec les mecs.
-Issa : On va tissor la bécane ou quoi ?
-Yanis : J'dois faire un truc despi moi, j'vous rejoins après
-Rayane : T'vas où ?
-Yanis : Faire heja, j'vous rejoins les frères
-Khalil : Envoie la clé du garage alors
-Yanis : Vas-y tiens ! (j'entendis un bruit de clé tomber)
-Khalil : Enfoiré ! Lance-bien
-Yanis : Smeh poto ! bon j'bouge les kho, oubliez pas le ke-truc ; y'a le LB qui va venir.
-Jibril : Tqqqqqqqqqt
(Merci Nayloussssssh)
LB = bolosse = les babtou qui venaient acheter la drogue ! J'avais le seum là.
J'entendais les pas, et la porte s'ouvrir.
J'ai attendu à peine quelques secondes et je suis descendu à mon tour. Nous voilà, ici, derrière Saturne, il m'a vu arriver, il m'a regarder avec les sourcils froncés, puis il a plissé les yeux
-Yanis : T'as pleuré toi ?
-Moi : Non
-Yanis : M'prend pas pour un narvalo ! J'te l'ai déjà dit, t'as pleuré là
Y'avait v'la les tipeu qui jouaient, les becanes qui fusaient et des mamas posées.
-Yanis : En fait y'a trop d'monde là ! Avances à la fauve.
J'allais à la fauve, sans rien dire, il marchait un peu derrière moi ; arrivée là-bas, je me pose sur un banc. Il fait de même.
Il est là, à côté de moi, je peux sentir sa respiration et son parfum. Il avait les mains dans les poches et les pieds étalés par terre. Moi j'étais assise comme une petite fille toute sage ; je savais pas quoi faire ; mon coeur me pinçait.
-Yanis : Wesh ?
-Moi : Hmm
-Yanis : Waaah ! T'as quoi à faire la zehef encore ?
-Moi : J'ai de quoi non ?
-Yanis : Quoi t'as de quoi ? QUOI ?
-Moi : Arrêtes de crier Yanis
-Yanis, doucement : Pourquoi t'as pleuré ?
-Moi : J'ai pas pleuré wesh ?!
J'allais perdre ma fierté une fois de plus, c'était fini ça. Cet amour m'avait peut-être rendu faible et tout le blabla, mais ma fierté était intouchable malgré la gaffe d'hier.
-Yanis : Mais arrête zebi !
-Moi : Arrêter quoi ?
-Yanis : Y'a quoi là ? Y'a quoi ? On va encore s'embrouiller ?
-Moi : Non... c'est pas ce dont j'ai envie
-Yanis : Moi non plus ! Alors dis pourquoi t'as pleuré ?
-Moi : Mais j'ai pas pleurééé !
-Yanis : Ok ! Ok
J'étais choquée, pour une fois dans sa vie il faisait pas le têtu.
Partie 55 :
J'étais choquée, pour une fois dans sa vie il faisait pas le têtu.
Y'avait un blanc, je le contemplais. Il était beau, il avait un charme de fou, sa petite barbe de 3 jours, ses yeux tout noirs, son dégradé à blanc ! Malgré qu'il avait une casquette ce jour là, on pouvait disserné son crâne rasé en dessous.
Y'avait un creu qui se dessinait sur ses joues à cause de la fumette. Il était beau à mes yeux, magnifique. Je l'aimais comme jamais.
Il regardait quelque chose, je suivais son regard et il regardait en faite mon poignet, avec le bracelet. Je le regardais de nouveau, j'arrivais pas à détacher mes yeux de lui, il était beau, trop beau.
Mon coeur battait la chamade ; après être resté longtemps en train de regarder ma main ; il me regardait à son tour ; un sourire se dessina sur son visage.
-Yanis : Qu'est-ce t'as ?
-Moi : Rien, rien
-Yanis : Si wesh ? Pourquoi tu me regardes comme-aç ?
Toujours avec son petit sourire, ohlala mon coeur ! Réanimez-moiiiiii. Je souriais à mon tour, je pouvais pas me retenir
-Yanis : ça ! (en montrant le bracelet) Hendek tu le perds
-Moi, je regardais le bracelet à mon tour : C'est quoi ?
-Yanis : Quoi c'est quoi ?
-Moi : Bah ce cadeau ! Pourquoi ?
-Yanis : J'te l'ai dis hier ! Faut que tu penses à moi, que tu m'oublies pas
-Moi : Je comprends rien avec toi ! Tu me dis ça, mais à la fois tu dis que je dois te zapper et faire ma vie tranquille
-Yanis : ...
-Moi : Hein ?
-Yanis : J'sais pas, c'est chelou la vie d'ma mère ! Pour wam, j'veux que tu m'attends, qu'on fasse les trucs bien tout ça ! Mais pour toi, j'ai pas envie.
-Moi : J'comprends que dalle
-Yanis : C'est simple, j'veux pas qu'tu gâches des années de ta vie à m'attendre...
Y'a eu un énorme blanc, pendant longtemps. Je reflechissais. Je l'aime waaah qu'est-ce que je l'aime, mais tout ça c'est trop dur. Je veux pas de cette vie, j'ai peur de finir sans lui mais je sais pas si je pourrais l'attendre
Et je lui promets que je l'attends, et que pendant qu'il est là-bas, je tombe sur quelqu'un d'autre ! On pouvait rien prévoir, on avait aucun pouvoir pour prévoir l'avenir. Ni lui, ni moi.
-Moi : J'ai peur Yanis
Il a levé sa tête vers moi, et il a froncé le sourcils.
-Yanis : Peur de quoi wesh ?!
-Moi : Que tu tombes, que tu partes
-Yanis : C'est sûr que j'vais bétom ; je sais pas pour combien de temps, mais c'est sûr
Il utilisait pas de pince avec moi, il y allait direct. Il voulait pas me faire d'illusion, il savait déjà ce qui allait se passer.
Partie 56 :
Il utilisait pas de pince avec moi, il y allait direct. Il voulait pas me faire d'illusion, il savait déjà ce qui allait se passer.
-Moi : ... (les larmes montaient)
-Yanis : Non !
-Yanis : Si si
-Moi : Non wesh arrêtes
-Yanis : J'veux pas que tu m'attendes, fais ta ive
Waouh, c'est un skyzooo ! Un fou ! Un malade ! Je comprenais vraiment rien, j'étais perdue avec lui.
-Moi : J'comprends rien là
-Yanis : Y'a rien à comprendre ! M'attends pas
-Moi : CAMELIA ! CAMELIA ELLE VA T'ATTENDRE
Je commençais à pleurer, j'en avais marre de cette situation ! Marre de tout, je pleurais comme une merde
-Yanis : Eh ! Eh ! (en m'attrapant le poignet)
-Moi (je pleurais) : Lâches-moi ! Lâches moi !
-Yanis : EHHHHH (il hurlait) FERME LA ZEBI, ARRÊTEEES
Je sanglotais en me calmant, lui il me regardait, il se grattait le crane, il était perdu MDR.
Quand j'ai enfin arrêté de pleurer, il a rapproché sa tête de la mienne...
-Yanis : T'as quoi là ? Pourquoi tu chiales ?
-Moi : J'en ai marre
-Yanis : Marre de quoi ?
-Moi : J'en peux plus de cette situation là ! Un jour tu me dis attends-moi, l'autre tu me dis fais ta ive m'attends pas, l'autre tu me dis tu mérites pas une meuf comme wam alors dégage, et un autre tu me dis encore que tu veux faire les choses biens alors je dois t'attendre ! TU PENSES À MOI DANS TOUT CA ? STP YANIS DIS MOI SI TU PENSES À CE QUE J'RESSENS DANS TOUT CE QUE TU M'DIS LÀ
Il a enlevé sa casquette et il a baissé la tête... J'ai cru il allait me répondre un truc de ouf, un discours pour m'expliquer tout ça, mais non, c'était Yanis !
-Yanis : Moi aussi j'comprends rien wAllah
Je le regardais, il avait la tête baissée ! J'avais envie de le baffer, mais de l'autre côté j'avais envie de le prendre dans mes bras. C'était encore une fois ma raison contre mon coeur.
-Moi : Yanis...
-Yanis (en levant sa tête vers moi) : hm ?
-Moi : Si tu me demandes de t'attendre, je le fais ! JE LE FAIS WALLAH JE LE FAIS
-Yanis : Arrêtes Anissa ! Penses à toi zebi ! PENSES A TA GUEULE ! Moi aussi j'aimerai ça, mais wesh tu dois pas vivre tout ça ! C'est mes ***ries, j'dois assumer ma merde tout seule
-Moi : Et si je veux assumer avec toi, on fait comment ?
Il m'a regardé pendant un long moment, sans parler, puis il a plissé les yeux. JE L'AIME JE L'AIME JE L'AIME purée ! Pourquoi il me fait ressentir tout ça rien qu'à travers ses yeux...
-Yanis : Tu le veux vraiment ?
-Moi : Quoi ?
Je savais plus de quoi on parlait, j'étais perdue. J'avais été éblouie par son visage, par ses yeux. Mes pensées ne s'exprimaient même plus. Ca y'est j'étais qué-blo, prise au piège par mes sentiments.
-Yanis : M'attendre ? Assumer cette merde avec moi ? Patienter ? Tu l'veux ?
-Moi : Oui... Je le veux...
-Yanis : tu vas souffrir Anissa
-Moi : Je veux souffrir, je m'en fou ! Je veux souffrir et finir avec toi in sha Allah
Il a fait les grands yeux. Même moi j'étais choquée de ce que je venais de dire.
Il m'a attrapé par la nuque, il a collé mon front au sien. Mes larmes coulaient toute seule, encore une fois je savais pas pourquoi je pleurais, mais je pleurais.
-Yanis : in sha Allah !
Partie 57 :
Et il m'a lâché. Je mettais ma tête dans mes mains et j'éclatais en sanglot. Il faisait rien, il parlait pas, je levais ma tête et je le voyais la tête baissée, la tête dans les mains... J'aimerai tant savoir ce qu'il a dans la tête.
-Moi (en sanglotant) : Tu...tu...
Puis j'ai arrêté, je savais même plus ce que j'avais envie de dire, il réagissait pas, restait dans la même position.
Je chialais, chialais, chialais ! C'était une situation pathétique, autant pour moi que pour lui, c'était la merde !
Il levait enfin la tête, il me trouvait en train de le fixer.
-Yanis : Essuies tes larmes
-Moi (en essuyant mes larmes) : J'ai peur (je me remets à pleurer) J'ai trop peur !
Je tombais dans ses bras, j'étais blottie contre lui, et je pleurais, c'était pathétiiiique mais vraiment PATHETIQUE.
-Yanis : Arrêtes de pleurer wesh, arrêtes !
Il était mal-à-l'aise, il savait pas comment réagir à mon geste. Je le sentais gêné et douteux.
-Yanis : T'as peur de quoi là ? ARRÊTES DE PLEURER ZEBI !
Je me relevais, le regardais dans les yeux,
-Moi : J'ai peur que tu prennes chère. Et j'ai peur que tu me zappes là-bas, que quand tu ressortes j'aurai attendu pour rien
-Yanis : T'as cru j'étais quoi ? UN PD ? UN FILS DE *** ? hein ? J'suis un enculé pour te faire ça moi Anissa ? J'suis un enculé ?
-Moi : Pourquoi tu t'énerves là ?
-Yanis : Parce que tu m'rends ouf zebi ; tu pleures pour rien ; tu m'les casseees là.
Je comprenais rien du tout, j'étais en train de pleurer comme une merde devant lui ! J'lui avais dit des trucs de oufs aujourd'hui ; on parlait bien ; et là, d'un coup il s'énerve. Sans raison il pète un cable sur moi, une fois de plus.
J'en avais marre, c'était trop avec lui ! Alors quoi ? C'était trop lui demander de faire des trucs affectifs de temps en temps ?! C'est ça ?
Je me suis levé sans un mot et je suis parti.
-Yanis : OH TU VAS OÙ LÀ ? TU VAS OÙ ?
Je partais sans le calculer, il m'as rattrapé et à tirer mon bras très fort en me retournant vers lui.
-Yanis : OÙ TU VAS ?
-Moi : J'en ai marreee ! J'en ai marre de toi et de tes réactions de merde
-Yanis : Mais quelles réactions ! Quoi ? Tu veux j'te dise quoi ?!
-Moi : Dis-moi que tu m'aimes !
Il m'a regardé, longuement, il a lâché fort mon bras et il est parti. Je comprenais rien à sa réaction et là j'en avais vraiment marre, j'en pouvais plus, j'avais plus de force pour surmonté tout ça avec lui.
Je suis rentré chez-moi, je me suis affalée sur mon lit et je pleurais, j'ai pleurer jusqu'à m'endormir.
Vers 17h, je me levais avec l'interphone, j'allais ouvrir c'était Henene. Elle été monté, je lui avais expliqué toute l'histoire et j'avais bougé au code.
J'effectuais mon heure de code, la tête pleine de Yanis, rien que lui dans mon cerveau, j'avais grave du mal à me concentrer.
Depuis que j'étais inscrite au code, j'avais zappé le sport ! J'allais plus au foot ni au tennis. Je me concentrais sur ce putain de bac et ce code de merde et ça c'était très important pour moi, pourtant Yanis me laissais me focaliser sur rien d'autre que lui.
Enfin bref, le soir, je parlais avec papa tranquille quand mon tel se mit à vibrer, un num que je connaissais pas.
-Moi : Allo ?
-Allo ? Salem benti, c'est Djamila (la maman de Yanis)
-Moi : Ah... Euh.. Salem khelti
-Elle : Tu sais j'ai fait un couscous, viens en chercher pour ton père et toi daba (maintenant)
-Moi : Ah.. Merci tata, d'accord ! J'arrive
Partie 58 :
Je préviens baba, il me dit qu'il allait y aller lui même ; j'ai dis non car il venait de s'allonger et tout et qu'il disait ça juste pour pas me soûler
-Moi : J'vais y aller baba t'inquiète...
-Baba : Y fait nuit y'a benti, laisse
-Moi : Papa, c'est pas loin, et c'est ****** (ma cité), y va rien m'arriver
-Baba : Yallah, fais vite !
J'enfile ma gandoura et je trace chez eux. J'avais le trac ! Une putain de boule au ventre. Ayaaa j'en ai pas marre de toujours stresser à cause d'un connard ? Si j'en ai grave marre mais comment faire pour plus y penser à sa gueule ?!
Et si j'avais insisté pour y aller, c'était pour voir sa gueule ! Je comprends pas pourquoi je voulais le voir alors que dès que je le voyais j'ressortais malheureuse de notre discussion.
Je marchais, c'était tard genre 21h30, il faisait nuit.
J'étais en train de virer paro à cause de ce mec, je savais même pas ce qu'y avait entre nous ; j'savais même pas si y'avait un truc déjà.
Le voilà ! J'allais vers son bat et lui allait vers le mien, pour squatter le hall comme d'hab.
-Yanis : Qu'est-ce tu fais là à cette heure-ci toi ?
-Moi : Ta mère m'a appelé pour aller prendre heja
Pourquoi j'lui réponds ? Je devrais même pas adresser la parole à ce batard moi !
-Yanis : Fais despi, y'est tard là
-Moi : A croire c'est ton problème ça
Il m'a regardé avec un regard noir, noir intense comme le café (mdddddddddddddr)
Je retrouvais un peu de moi, je sais qu'avec lui ça durerai pas longtemps, mais ma grande gueule revenait là, et ça faisait du bien
-You (en tenant mon bras et en me regardant dans les yeux) : Anissa ! Joues pas avec moi
J'ai détaché mon bras violemment et j'ai tracé. Arrivée chez-eux, je tapais la bise à tata et à Amina.
Elle me ramena une assiette de couscous et m'invitait à rester un peu
-Moi : J'peux pas khelti wAllah, baba m'attends
-Tata : Passes samedi alors, y'a un dîner avec la femme de Mohamed, ils vont rentrer de la lune de miel
-Moi : In sha Allah, je passerai !
Je redescends et croise Yanis adossés à la porte de son bâtiment ! Il était censé être dans mon hall lui, pourquoi il avait fait demi-tour ?
Il regardait dehors, quand il m'a entendu descendre les marches, il a tourné la tête.
-Yanis : Descends vite là
-Moi : Mais arrêtes Ya', j'f...
-Yanis : PAS YA' ZEBI ! PAS YAAAAAAAAAAAA' !
-Moi : Whaouuu calmes-toi y'a les voisins
-Yanis : Ma mère elle m'a appelé comment ?
-Moi : Hein ?
-Yanis : Ma mère elle m'as appelé comment lààààà ?
-Moi : Bah Yanis
-Yanis : Alors tu m'appelles Yanis, pas Ya'
-Moi : Et pourquoi ?
-Yanis : T'es mon shab de la cité toi ? T'es Issa, Khalil ou Samy ?
-Moi : Bah non
-Yanis : Alors tu m'appelles pas Ya'
-Moi : Camélia c'est ton shab de la cité elle ?
-Yanis : Qu'est-ce tu baves là ?
-Moi : Bah elle t'appelle Ya' elle, alors c'est ton shab de la cité ?
-Yanis : C'est ma p.u.t.e elle ! Une kehba ! Alors arrête de toujours ouvrir ta gueule "Camélia, Camélia, Camélia" (en m'imitant)
-Moi : Parle bien wesh ?! Tu te rends compte ce que tu dis ?
-Yanis : Vas-y bouges, casses-toi d'ici
-Moi : Bah réponds, tu te rends compte ou pas comment tu parles
-Yanis (en hurlant) : SOOORS !
Partie 59 :
Je sortais du bâtiment vite fait, car vu comment il hurlait les voisins allait sortir et ouvrir leurs gueules bêtement. Il marchait derrière moi
-Moi, en me retournant : Arrêtes de me suivre
-Yanis, en regardant le ciel : Yaaa Rabbi j'vais la tuer celle-là, j'vais la manger ! (en regardant vers moi) dégages ! Dégages !
Je dégageais en rigolant, un gag ce type, un sketch !
J'étais grave malheureuse de cette relation, y'avait rien de bon, rien qui présageait un avenir meilleur ! Que des éléments qui niquaient ma santé et mon morale, que de la merde qui me pourrissait la ive
J'arrivais chez-moi et je damais avec baba, tata Djamila m'avait enlevé une épine du pied car j'avais pas besoin de faire à gray (manger).
La semaine suivait son cours, le matin j'allais taffer et l'aprem j'allais au code. Je poursuivais ma ive tranquillou, car même si j'avais Yanis dans la tête toute la journée, on se calculait plus et sans mentir ça me faisait du bien.
Henene était chez-moi tous les soirs car sa miff était au bled pour un mariage, y'avait qu'elle et son grand frère Rayane chez-eux. Alors comme Rayane squattait les hall, elle passait sa ive à la maison !
D'ailleurs, elle m'avait raconté l'embrouille avec Samy, vous voyez le jour où ils avaient débarqué au Mcdo en mode zehefyu ? C'était ce jour-là.
Apparemment, Samy lui avait dit des trucs de oufs, il voulait demander sa main mais Henene lui avait expliqué comme quoi sa miff voudrait pas d'un marocain alors il était rentré dans une colère noire, il s'était vénère de fou ! Et les deux étaient rentrés dans une embrouille. Depuis ça, c'était fini entre eux deux, mais Henene avait l'intention de se battre une fois que ses darons rentreraient du bled.
-Moi : Et pour Rayane ?
-Henene : Je sais pas, mais c'est son shab ! Du coup ça va être dur d'annoncer ça
-Moi : La merde !
-Henene : Grave, et Ya' alors ?
-Moi : Son jugement c'est dans une semaine, j'angoisse de fou
-Henene : C'est sûr il bétom ?
-Moi : C'est certain ! Juste la peine, on sait pas encore combien il va prendre
-Henene : In sha Allah l'kheyr
-Moi : Si c'est plus de 4 mois, je vais mourir
-Henene : T'as cru ils allaient se casser la tête à mettre moins de 4 mois ! Faut pas te faire d'illusion Nissa'
-Moi : Purée Nene, arrêtes ! Imagines il prend 2 ans...
Je me mis à pleurer, elle me prenait dans ses bras. Ma ive c'était devenue la cata ! Au lieu de réviser le bac ou de penser à mes cours, je pensais u***ment au jugement de Yanis et j'explorais toutes les solutions possible pour lui éviter une longue peine, mais y'avait aucune solution, j'avais aucun recours possible ! Je savais même pas c'était pour quelle affaire.
-Henene : T'as 19 piges, faut pas te casser la tête avec ça ! Je kiff Yanis, c'est mon reuf, la famille mais Anissa, il a raison quand il te dit que tu vas gâcher des années de ta vie à l'attendre. Faut que tu vises autre chose...
-Moi : Je peux pas wesh ? Arrêtez de me dire ça ! Je veux l'attendre, j'ai qu'à souffrir, j'ai qu'à chialer toute ma ive je m'en fou ! Moi je veux me marier avec lui in sha Allah.
-Henene : Regardes, moi j'vais en avoir 20, faut que je me mari in sha Allah. J'ai l'homme, j'ai le sérieux, mais j'ai pas encore l'accord de ma famille et tu vois, je vais me battre mais si y'a pas moyen je pourrais pas abandonner ma famille
-Moi : Si y'a vraiment pas moyen, t'abandonnerai Samy alors ?
-Henene : J'aurai pas le choix. Mais je peux te jurer sur ma ive, sur le cœur de mes frères, que si c'est pas avec lui, c'est avec personne ! J'accepterai rien.
Je cogitais, zeh, c'était archi dur ce qu'on vivait elle et moi. C'était certes pas la même chose, pas la même affaire, mais nous deux on vivait un combat.
Partie 60 :
-Henene :... C'est ce soir le dîner avec Mohamed et sa femme ?
-Moi : Ouais, il sera là obligé
-Henene : Ouais, Samy y va en plus !
-Moi : Comment tu sais ? Vous vous êtes parlé ?
-Henene : C'est Chaïma qui me l'a dit, ils sont invités.
Chaïma, rappelez-vous la fille avec qui on était assises au mariage, c'était la sœur de Samy.
-Moi : Chaïma est au courant pour vous ?
-Henene : Bah oui ! Tu vois Chaïma et Djena, c'est grave des reuss, elles sont hella
-Moi : Et Mélissa non ?
-Henene : Un peu moins, je la côtoies pas trop moi.
-Moi : Hmmm.
-Henene : Fais pas l'insociable avec Chaïma hein
-Moi : Non wesh, tranquille
-Henene : Je te connais toi !
-Moi : MDR arrêtes
Elle prenait son tel et tapait un message.
-Henene : Voilà, j'ai dit à Chaï' de passer te prendre ! Comme ça t'arrivera pas solo
-Moi : Mais je la connais pas wesh, t'es sah ?
-Henene : On a grandit ensemble ta race, dis pas tu la connais pas
-Moi : Ouais mais voilà quoi, je parlais pas trop avec
-Henene : Parce que tu parles avec personne ! Alors que c'est des meufs bien. Et au mariage on avait dahak (rigolé) non ?
-Moi : Ouais ouais, mais tu sais comment je suis ! Pas trop bavarde et tout
-Henene : Elle te mettra à l'aise, t'inquiète ohhh
-Moi : Hmm
-Henene : Allez prépare toi
-Moi : J'vais pas me préparer 1h à l'avance waaah je vais mettre un truc despi, c'est juste à gray
-Henene : Vas-y mets un truc classe wesh fais pas la ghetto youth
Je rigolais de fou, elle est taré cette meuf ! Finalement c'est elle qui a choisis mes sapes, pendant 30 minutes elle fouillait mon placard, elle kiffait ces trucs là.
J'avais une robe noire cintrée, un petit gilet noir fin, et mes cheveux lâchés avec des mèches ondulées.
-Henene : Talons ?
-Moi : Arrêtes d'abuser wesh
-Henene : Ben quoi alors ?
-Moi : J'sais ap, tu soûles là, c'est juste un dîner
-Henene : Y'aura du monde wesh et c'est une occasion ! Tu vas pas y aller comme une clocharde
-Moi : Vas-y passes des compensés noires, les simples là en daim !
Elle me les tends, je les met et je me lève, j'ajoute une touche de mascara et un petit gloss.
-Henene : Parfait ! Magnifique ! Peufffra
-Moi : Ta gueule
-Henene : Ahaha ! allez Chaï' arrive, moi j'te laisse, tu m'appelles quand tu rentres, même si c'est tard.
Chaïma a sonné chez-moi, je l'ai fait monté, on a bu un truc viteuf et on a bougé. Il était dans les 20h.
On parlait tranquille mais j'étais un peu timide.
-Chaïma : On passe par derrière ! Sinon Samy va me les casser
-Moi : Vas-y mais faudra faire le tour
-Chaïma : Tranquille mdr
On était donc descendu direct derrière, et là, arrivées au parking... JE RÊVE ! Y'avait Camélia et Yanis, ils parlaient tranquille vers la vago de Camélia. Je pétais les plombs intérieurement, j'avais la haine.
Ma gorge se serrait, je traçais vite histoire de plus voir leurs gueules !
-Chaïma : Wowowo marches doucement
-Moi : Avances vite stp
-Chaïma : Qu'est-ce qu...
-... : EEEEH
On se retournait en sursautant ! C'était Yanis qui courait vers nous.
-Yanis : Chaïma, avances stp.
-Moi : Non non Chaï', je pars avec toi
-Yanis : CHAIMAAAAAA AVANCES !
-Chaïma : J'fais quoi là ?
-Yanis (en me regardant très mal) : Tu joues à quoi là ?
-Moi : J'ai pas envie qu'on parle
-Yanis : M’en bat les couilles ! Chaïma avances !
Partie 61 :
J'ai pas bronché, elle avançait toute seule pendant que lui et moi on était posés là, l'un en face de l'autre.
-Moi : Y'a quoi ?
-Yanis : T'vas où là ? Sapée comme aç ?
-Moi : J'vais chez toi, vas-y qu'est-ce tu veux ?
-Yanis : Parles bien !
-Moi : Ohhh tu veux quoi làààà ?
Il a soupiré fort puis il a froncé les sourcils, je sentais sa colère montée mais rien à *** ! J'avais la haine là, j'avais une haine inde ible en moi, de l'avoir aperçu avec Camélia alors qu'il m'avait pas calculé de la semaine ça m'avait rendu verte !
-Moi : Vas-y, je kill !
-Yanis (en m'attrapant le poignet) : Tu kill nul part
-Moi (en détachant mon poignet) : T'es sah ? Ta mère m'attends, alors vas-y lâches-moi
-Yanis : T'as quoi ?
-Moi : Quoi y'a quoi ?
-Yanis : Pourquoi t'es zehef là ! T'as quoi ?
-Moi : Tu sais très bien j'ai quoi wesh ?!
-Yanis : Ouais, parce que j'étais avec la kehba
-Moi : La traite pas derrière son dos si tu discutes avec elle
-Yanis : J'vais te fracasser Anissa
-Moi : Bah quoi ? J'ai tord peut être ?!
-Yanis : J'devais régler un truc, alors casse pas les couilles
-Moi : M'en fou, parles avec et règles ce que tu veux ! Maintenant m'en fou de votre vie. Autant à toi qu'à elle
-Yanis : Ah ouais, c'est comme ça ?
-Moi : Ouais c'est comme ça ouais ! Ca y'est là, c'est bon, j'sature ! J'suis pas une bouffonne moi, j'suis pas la bonne poire qui va attendre toute sa vie que t'arrêtes ta merde
-Yanis : Qu'est-ce tu baves là ? Quelle poire zebi ? J'ai fait quoi là ? Tu sais ce qu'on s'est dit elle et moi ? T'as entendu notre putain d'discussion ? NAN ta race alors respires et arrête tes bêtises là, tu dis n'importe quoi !
Il se justifiait, c'était trop mignon ! J'ai cru il allait m'envoyer chier comme d'hab mais non, même pas. J'oubliais quand même pas les nerfs que j'avais !
-Moi : Ouais ouais, je t'ai dis toute façon, m’en fou maintenant.
-Yanis : T'es sûr ?
-Moi : Vas-y j'y vais
-Yanis : Nan attends, attends
-Moi : Quoi ?
-Yanis : T'es sûr ? Anissa ?
-Moi : Mais sûre de quoi ?
-Yanis : T'en fou ? T'en fou de moi, de c'que je fais ? T'en fou ?
-Moi : Ouais ouais ! M'en fou
-Yanis : Ok,ok.
J'étais fière de moi ! Ces derniers temps j'avais été vla la bouffonne avec sa gueule, et c'était pas dans mes habitudes ça !
Bref il avançait vers chez-lui, j'avançais derrière en le contemplant. Je kiffais sa démarche, ses sapes, tout quoi ! Je le kiffais tout court mais fallait que je combatte mes sentiments car là c'était trop, j'en avait marre.
On est arrivé chez-lui chacun notre tour, j'ai dis bonjour à tout le monde, j'en avais mal aux joues. Y'avait Mohamed, Yanis, Samy, le père de la mariée et le frère de la mariée d'un côté et de l'autre y'avait Chaïma, la maman de Samy, Amina, la maman d'Yanis, la maman de la mariée et moi.
Après avoir dit bonjour, je me suis posée à côté de Chaï'.
-Elle me chuchota : T'es avec Ya' toi ?
-Moi : Non, sale ouf
-Chaïma : Alors c'était quoi le délire t'aleur ?
-Moi (en me levant) : Rien ! Il avait besoin d'un truc ; bon j'vais voir si khelti Djamila a besoin d'aide en cuisine.
J'ai été dans la cuisine pour aider Djamila, heureusement j'ai pu veski ses questions.
Partie 62 :
-Tata Djamila : Comment tu vas benti ? Pourquoi ton papa est pas venu ?
-Moi : Hamdulillah et toi khelti ? Il dormait déjà quand je suis parti, il est très fatigué en ce moment.
-Tata Djamila : Ehh, Allah y chafih ; vas t'asseoir si tu veux ; vas-y
-Moi : Non non, je vais t'aider. Vas t'asseoir avec tes invités toi, je surveille la marmite
-Tata Djamila, me fait un bisou sur le front : Allah yekhalik ma fille (que Dieu te garde)
Puis elle alla dans le salon, moi je voulais veski au max Chaïma, j'avais pas envie d'être soumise à son interrogatoire.
Au bout de 5 minutes, j'étais posée sur une chaise de la cuisine, je texotais avec Henene et je jetais un oeil à la marmite. D'un coup, Yanis est entré dans la cuisine, on s'est regardé quelques secondes puis il a été vers le frigo et il s'est mis un verre de coca.
Il s'est adossé à l’évier et il me fixait en buvant son verre, je baissais les yeux.
-Yanis : Y'a quoi ? Pourquoi t'es là ?
-Moi : J'surveille la gray
-Yanis : M'en fou (il explosa de rire)
-Moi : Un vrai gamin.
-Yanis : Ok, mais m'en fou (il rigolait encore)
Il a posé son verre, puis il a quitté la cuisine en me lâchant un sourire ! Je pigeais vraiment que dalle avec sa gueule, et ses trucs de gamins de 6 ans m'avaient même pas fait rire. Juste, une fois de plus il chamboulait mes pensées et me rendait folle !
Bref, après tata est revenue dans la cuisine. On était assises ensemble en train de surveiller la bouffe, on discutait de tout et de rien, jusqu'à,
-Tata Djam' : Weldi (mon fils) Yanis, il a un jugement la semaine prochaine j'ai peur, j'ai peur pour lui
Waouh, ça m'avait refroidit direct. Déjà que moi, j'étais morte de trouille, mais sa mère miskina, sa peur devait être multipliée par 8965
-Moi : ... (je baissais la tête) in sha Allah lkheyr
-Tata Djam' : Il veut pas arrêter les bêtises ! Il veut pas ! Rah ghadi yektelni had l'would (il va me tuer ce garçon)
-Moi : Qu'est-ce qu'il a fait ?
Je savais toujours pas c'était quoi cette affaire ; et ça me tuait mais je savais que si je demandais à Yanis, jamais il m'en parlerai, jamais il me dirai ce qu'il a fait.
Tata Djamila : Braquage ! Kima l'flam (comme dans les films) weld l'hram hbelniii (il m'a rendu folle)
Miskina tata, elle était naïve quand elle disait "comme dans les films" car maintenant, les trucs comme ça étaient devenu banales. Moi ça me choquait même pas, surtout venant de Yanis.
Je repensais à ce jugement de merde, et j'ai pas pu me retenir, des larmes ont coulés. Et ça c'était grave l'ahchouma car sa mama l'avait remarqué.
Elle pleurait à son tour puis me prenait dans ses bras.
-Tata Djamila : Je sais ma fille, je sais que tu l'aimes bien.
Ohlala, ça se voyait comme ça ? La honte, je respectais trop tata et en faite elle avait tout mécra depuis le début. C'était trop honteux ça pour moi, alors comme une hegouna je chialais encore plus.
Au même moment, Yanis entrait dans la cuisine. J'étais sur l'épaule de sa mère, mais du côté de la porte alors j'avais pu l'apercevoir
Partie 63 :
Au même moment, Yanis entrait dans la cuisine. J'étais sur l'épaule de sa mère, mais du côté de la porte alors j'avais pu l'apercevoir
Il plissait les yeux, il comprenait que dalle là
-Yanis : Wesh ?! Vous avez quoi ?
Sa mère levait la tête, elle prit la serviette et le fouettait avec. Je me mis à rigoler, je rigolais en même temps j'avais des larmes de tristesse, c'était pathétique.
-Yanis, en souriant : Wesh mama arrêtes ! Y'a quoi ?
-La maman de Yanis (Djamila) : C'est toi qui nous fait pleuré ah l'hmar, c'est ta faute
-Yanis : Quoi ? J'ai fait quoi ?
-La maman de Ya' , en me montrant : Tu fais pleurer bent ness (la fille des gens), t'as pas honte ?!
Il me fit les gros yeux. Il était sous le choque à mon avis il a dû croire que j'ai tout raconté à sa madre.
-Yanis : T'as raconté quoi à mama toi ?
-La maman de Ya' : Ma 3awdatli walou ! (elle m'a rien raconté) ; j'ai tout vuuu !
-Yanis : Mais non mama, dis pas n'importe quoi wesh
-La maman de Yanis : Ana, je vous laisse régler vos histoires, laissez-moi voir mes invités.
Et elle a bougé de la cuisine. Tata était une femme grave ouverte, mais moi j'avais une honte de ouf, car je la respectais trop et j'étais archi mal-à-l'aise de la situation là.
Il regardait le couloir pour voir si y'avait personne, puis il fermait la porte de la cuisine. Il fronça les sourcils et me regardait en s'interrogeant.
-Yanis : T'as dis quoi à ma dar ?
-Moi : Rien wesh
-Yanis : Pourquoi vous chialez alors ? Et pourquoi elle a dit tout ça là ?
-Moi : On chiale à cause de tes ***ries, et elle a capté que y'avait heja depuis bien longtemps
-Yanis : Quelles c.o.n.n.e.ries ?
-Moi : ON PARLAIT DU JUGEMENT YANIS WESH
-Yanis : Arrêtes de crier zebi !
Il prend une chaise et se pose en face de moi.
-Yanis : Tu sais ce que j'ai fait alors ?
-Moi : Ouais... (en baissant la tête)
Je pleurais encore, mais sans bruit, juste mes larmes coulaient. Il a attrapé mon menton et il a levé ma tête
-Yanis : Smeh Anissa, j'suis désolé wAllah
-Moi : Dé...déso...désolé de quoi ?
-Yanis : Tout ça là, toute cette merde ! J'aurai kiffé t'offrir une bête de vie moi t'as cru quoi ?
J'ai détaché sa main de mon menton en bougeant ma tête.
-Moi : Tu disais quoi à Camélia t'aleur ?
-Yanis : Hejaaa que j'devais régler ; j'te l'ai déjà dit
-Moi : Bah oui mais c'était quoi ?
-Yanis : Wesh ? arrêtes
-Moi : Yanis... stp, ça me stresse cette histoire là, de vous avoir vu ensemble
-Yanis : J'croyais tu t'en foutais
J'ai reculé ma chaise et j'ai croisé les bras, je faisais mine de bouder.
Puis Mohamed était rentré dans la cuisine, il nous regardait avec les gros yeux, puis il se mit à sourire
Partie 64 :
-Mohamed : Wesh ?! Vous faites quoi ?
-Yanis : On parle, tu veux quoi ?
-Mohamed : Attrape-moi le chiffon là ! J'ai fait tombé de l'eau sa mère
Il se leva et prit le chiffon puis il lui jetait.
-Mohamed : C'est elle une meuf bien Ya', pas les khenzettes du tiek (en me faisant un clin d’œil)
-Yanis : T'es sah Moha' ? Bouges wesh
Mohamed avait rigolé puis il était sortie, quant à Yanis, il a attrapé ma chaise et il l'a tiré vers lui. Il s'est penché pour voir si personne arrivait par là
-Yanis, en chuchotant : J'lui ai dis d'arrêter de m'envoyer des messages, et qu'elle s'fasse à l'idée que j'allais faire le halal après ma sortie du hebs.
Je le regardais, avec un sourire de ouf ! J'étais euphorique, j'arrivais pas à m'arrêter de sourire c'était instantané.
-Moi : Hlef (jure)
-Yanis : WAllah l'3adim wesh
-Moi : J'suis pas une narvali Ya', parle sah
-Yanis : J'te parle sah ! Et quand j'te disais m'appelles pas Ya' j'parlais sah aussi alors arrête
On se regardait dans les yeux, il tenait toujours ma chaise et il respirait fort. Mon cœur battait la chamade, c'était un truc de fou la ***xion qu'il y avait à ce moment là. J'avais mal, comme si je recevais pleins de lames en plein cœur, et en plein dans tous mes organes même.
Il allait être loin de moi dans une semaine, j'en avais mal, j'y pensais et voilà, encore une fois je chialais. On se regardait dans les yeux pendant que mes larmes coulaient.
Il restait plus qu'une semaine à vivre avec lui, alors à fin de profiter de ça, fallait pas qu'on continue de se poser des questions. En tout cas, moi, j'en avais marre.
-Moi : Je t'aime Yanis.
Il avait ouvert grand les yeux, j'ai baissé les miens direct.
-Yanis, tout doucement : Moi aussi, et tu vas m'attendre car sinon je te pète les dents.
J'ai levé ma tête, je souriais comme une malade mentale, il souriait aussi. Whaou, ça y'est, j'allais devenir ouf, j'allais pété un plomb, j'allais tombé dans un coma là. Je faisais une surdose de sentiments, une surdose d'amour et d'attirance. J'étais prisonnière de son regard, ça y'est je pouvais plus baissé les yeux.
Il s'est levé et il a bougé. Jusqu'à qu'il sorte de la cuisine, je le suivais du regard. Mon cœur battait tellement que j'en avais mal à la poitrine, comme si il cognait-cognait-cognait.
J'ai regardé la cocotte, ça avait l'air bon. Je goûtais, c'était parfait. Alors j'ai été dans le salon, et j'ai fait signe à tata de venir, pendant qu'elle arrivait je jetais un œil sur Ya', il riait aux éclats avec les hommes. J'étais dingue de lui, il représentait la moitié de ma ive.
Je suivais tata dans la cuisine, à nouveau.
-Moi : Je crois c'est prêt
-Tata Djamila (en ouvrant la cocotte) : Oui, passes moi la grande assiettes là y'a benti (ma fille), et commences à servir les couverts, les boissons et tout, haychik (stp)
-Moi : Oui tata.
Je lui passais l'assiette, puis je prenais les trucs à servir et je servais au fur et à mesur. Un moment, je sortais de la cuisine avec les boissons,
-Tata : Anissa !
-Moi : Oui ?
-Tata : Aji (viens)
Je vais vers elle,
Partie 65 :
-Tata (en chuchotant) : T'as parlé avec Yanis ?
-Moi, je souriais automatiquement : Oui
-Tata : Merci ma fille, peut-être avec toi, il arrêtera les bêtises.
Je rougissais de honte, j'étais grave gênée. Puis j'ai bougé au salon en posant les boissons. Y'avait plus rien, tata ramenait la grande assiette, alors je me suis assise avec les femmes.
Nos regards à Yanis et moi s'était croisé, puis il avait baissé la tête en souriant. J'avais envie d'exploser de rire.
-Chaïma : Wesh, pourquoi tu m'avais abandonné ?
-Moi : J'surveillais la cocotte dans la cuisine
-Chaïma : Hummm, et y'avait Yanis avec toi ? Il est sorti il est plus revenu
-Moi : Hein ? Mais nan, il est venu voir sa mère après il a été dans sa chambre
-Chaïma : Mouais.. Vous êtes chelous vous
-Moi : Mddr vas-y Chaï' arrêtes ! Manges au lieu de dire du charabia
On mangeait puis toutes les femmes débarrassaient. Après, je décidais de bouger chez-moi ; Chaïma allait tailler avec son reuf et sa madre.
J'ai été dire au revoir à tata dans la cuisine.
-Tata : Attends, tu vas pas rentrer toute seule ! YAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANIS !
Apparemment, elle voulait grave nous casé sa mère, ça faisait plaisir mais de l'autre côté j'avais la honte de ouuuf moi
Il est arrivé du salon en rigolant et en criant car il finissait sa discussion avec les hommes en même temps.
-Yanis : Ouais mama ?
-Tata Djamila : Raccompagne Anissa, il est tard
-Yanis : Vas-y, (en me regardant) attend 5 minutes j'arrive
Il alla finir sa discussion, puis il avait mit ses baskettes et on avait bougé.
On parlait pas sur le trajet, y'avait une gêne de ouf... Puis arrivés à mon bâtiment il a attrapé mon bras !
-Yanis : Eh ! C'que je t'ai dis ce soir, ça compte pas pour du beurre Anissa, je blague pas.
-Moi : Oui...
-Yanis : Alors me l'a fais pas à l'envers, j'suis pas un pd
-Moi : Mais d'accord wesh ?! Qu'est-ce que t'as là ? Pourquoi tu me dis tout ça ?
-Yanis : Parce que soir ce, j'ai dis des trucs ! J'ai mis ma fierté de coté comme un tahane (pd) ; alors j'ai pas dit tout ça pour rien ; j'espère t'as compris
-Moi : Oui j'ai compris, ça y'est !
-Yanis (en lâchant mon bras) : Allez, rentre.
Et je suis partie, j'suis rentré chez-moi j'étais heureuse, chamboulée de dingue, mais heureuse quand même. Puis à la foi, dès que j'étais heureuse et que je pensais à ma soirée, je repensais à ce putain de jugement qui aurai lieu dans 1 semaine.
J'appelais Henene, comme elle me l'avait demandé. J'lui avais raconté ma soirée puis j'ai été me coucher.
La semaine qui suivait était magnifique, c'était la dernière semaine des vacances et il faisait beau ! Je profitais de ouf avec Yanis, je crois que ça y'est on était officiellement ensemble.
Y'avait pas de mots d'amour, ni d'affection particulière, c'était pas vraiment un couple normal avec toutes leurs attentions. Mais on se voyait tous les jours, on parlait au tel presque tous les soirs. J'attendais chaque fois qu'il soit vers 3 ou 4h du mat pour l'appeler car il rentrait tard et ça me soûlait.
Puis ça restait Yanis et Anissa, alors on s'embrouillait h24 encore, mais c'était moins qu'avant, car maintenant, on s'était dit les choses, et on savait ce qui nous restait à faire.
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