« Le monde ne mourra jamais par manque de merveilles mais u***ment par manque d'émerveillement. »

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En Memoire des victimes de l'attentat du journal Charlie Hebdo

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C'est triste ; les générations sont désenchantées, les mots tel que l'amour, le bonheur ou les coups de coeur sont devenus plus légendaires que réels, les gens ne cherchent plus à se connaître, ils jugent, humilient et abandonnent. J'aimerais rencontrer des gens différents, qui pense par eux même et ont ce petit quelque chose de merveilleux qui les fait briller dans la foule. 

"I Thought seduce her making her laught but the trust it's, every time she laught, it's me who falling in love. "

"Je déteste les au revoirs surtout ceux qui finissent en adieu..."

La petite fille qui pleurait toujours pour un rien et devenue une fille qui ne pleure plus devant personne, on a beau lui cracher des mots ignobles à la figure, elle continue de sourire. Celle qui était trop discrète rie maintenant trop fort pour qu'on la regarde. Celle qui donnait tout ce qu'elle avait ne pense maintenant qu'à sa gueule. Avant, elle ne faisait que des compliments, les mots méchants ne lui sortaient pas de la bouche, maintenant si elle parle c'est pour critiquer les ***es qu'elle côtoie ou faire des reproches aux personnes qu'elle aime, ou aimait, on ne sait plus vraiment. Elle était toujours amoureuse d'un nouveau garçon, un vrai cœur d'artichaut, elle vagabondait d'histoire en histoire, pleurait quelques heures à la fin et en trouvait un nouveau. Cette fille qui restait chez elle pour travailler et aider ses parents passent maintenant tout son temps dehors à fumer plus qu'elle ne devrait et rester avec des personne qu'avant elle évitait. Elle brise des cœurs et se fiche totalement de la cruauté dont elle fait preuve.

 Alors tu te demandes pourquoi elle a tant changé, et surtout si vite. Pourquoi elle déçoit ceux qui tiennent à elle, pourquoi elle ment, pourquoi elle ne ressent plus rien, pourquoi elle tourne si mal? C'est simple chéri, ce monde l'a écœuré. Tu l’a écoeuré. Elle a perdue l’envie, l’innocence et l’insouciance. Elle n’a cherché qu‘a protéger la petite fille qui pleure au fond d’elle, mais elle l’a tellement enfoui qu’elle l’a oublié et cette petite filles en est morte. Cette fille adorable est devenu une garce, qui finira peut être par se tirer une balle par ce qu’elle ne se supporte plus, par ce qu’elle ne supporte plus la personne que vous l’avez pousse à devenir, par ce qu’elle en supporte plus le monde d’hypocrite dans lequel on vit. Ce monde l’aura tuée.

"Aimer c'est lui donner le pouvoir de nous détruire, c'est aussi savoir retenir ses larmes quand il passe devant vous sans même se retourner."

Nous vivons a une époque ou la pizza arrive plus vite que la police.

C’est une plaine d’herbe verte illuminé par le coucher du soleil. En cette fin d’été, un légère brise rafraichie l’atmosphère. La rosée ne va pas tardée à tomber. Alice vient d’avoir 16 ans, elle est allongée au milieu des fleurs et savoure cet instant idéal. Le blond lumineux de ses cheveux et la perfection de chacune de ses boucles rappelle les poupées de porcelaines qu’on admirait sans oser les toucher de peur qu’elle se brisent. Cette ressemblance et d’autant plus marquée par ses lèvres écarlate et pulpeuse ébauchant un faible sourire et par ses grand yeux bleu fixé sur le ciel. Alice est belle dans le soleil. Aujourd’hui elle porte sa belle robe blanche, celle qui lui va si bien. Malheureusement, elle est tachée.

Ce liquide rougeoyant qui a taché la robe reflète la lumière blanche éblouissante qui englobe la plaine. A coté d’Alice est délicatement posée une feuille de papier sur laquelle on peut lire « Adieu » 

Et la tache s’étend.