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Dragôo Ijiwaru


Commandeur de l'Ordre de l'Empire britan***
& chevalier.


« Your face in the collimator and your irresistible howl when I hold your life in my trigger. »


________________

Ni chaines,
ni demande de code, cadeaux, mot de passe,
ni demande de relooking,
ni demande d'amitié,
ni demande de vote,
ni +1,
ni injures,
ni réclame publicité pour vos dollz ne sera accepté.


________________

Noms complet : Ijiwaru Dragôo, de son véritable nom & prénom Draco Andrew Malfoy. Il a du le rendre secret de manière à masquer son identité de criminel. D’effroyable ... criminel.

Date & lieu de naissance : 05.06.1991 ; À Londres.

Âge : 20 ans.

Signe astrologique : Gémeaux.
Orientation ***uelle : Hétéro***uelle.

Origine(s) : Anglaises, Allemandes.

Langue(s) parlée(s) : L'anglais, sa langue maternelle & l'Allemand, celle de ces ancêtres. Celles qui vous laisse un froid quand elles vous sont sussurrées au creux de votre oreille. La langue qu'on lui a enseigné de force et devenu, maintenant, parfaitement acquise est le japonais. L'italien et le français lui sont encore en voie d'apprentissage.

Classe & situation social : La noblesse, dans toute son excellence. ; Marié à Reika Oroshi.

Profession :Étudiant en droit.

Casier judiciaire :Il est vide. Parfaitement vide. Je n'avouerais ni a moi-même, ni a qui que ce soit que j'ai fais de la prison. Je lance les hommes de loi à mes trousses, j'aime ça. Je sais d'avance qu'ils ne m'auront pas.
physique
«La douleur est le poison de la beauté.»

Ce jeune Anglais est le reflet de l'éducation très stricte qui lui a été donné par son père. Son attitude irréprochable inspire le respect et l'attention des personnes qui l'entourent ; il est le plus charismatique, celui que tout le monde se doit de connaître et d'envier à Mayaku. Calme et posé, il se montre devant eux comme l'idéal aristocratique et se veut être la perfection la plus***mplaire que ces parents auraient voulu qu'il soit, afin d'être pour eux le meilleur des fils u***s qui puisse exister. Il se révèle donc être très dur avec lui-même et ne se permet aucun écart de conduite. Très fier de ses origines et de ce qu'il est, il n'en perd pas une occasion de s'en vanter. D'ailleurs, il se trouve qu'il a un besoin constant de se sentir supérieur, de montrer qu'il est le plus fort, ou qu'il est le plus respectable, quitte à payer ou tricher pour cela. Il a appris que se satisfaire soi-même est la meilleure chose que l'on peut obtenir et, il est persuadé que personne ne pourra jamais le dépasser, car il se croit être la perfection incarnée. En effet, ayant pris conscience très tôt de toute la cruauté humaine possible par le biais de la secte, il a fini par trouver en lui-même la personne de confiance dont il avait besoin et par cela, a développé un impressionnant narcissisme et un grand amour propre. Il se comporte donc de façon hautaine et, paradoxalement, froide, avec les autres : il fait preuve d'une rhétorique acide et sans défaut qui lui permet de se placer en position de force. Il sait exactement où appuyer pour faire mal. Ce sadisme et cette cruauté font de lui un personnage à la fois admiré, craint et détesté de tous.

Malgré sa popularité, il fait preuve d'une grande méfiance et n'accordera sa confiance à personne. De ce fait, il n'a ni amis, ni amour, si ce n'est des conquêtes et des admirateurs de qui il abuse grandement, car il est un grand manipulateur qui ferait tout pour parvenir à ses fins. Le pouvoir, c'est quelque chose que Dragôo trouve de très important et c'est pour cela qu'il souhaite faire avocat. Et, évidemment, le meilleur que puisse avoir Mayaku. Il trouve le métier enrichissant de par son point de vue de meurtrier sur les procès, mais aussi parce qu'il possède entre ses mains le pouvoir de défendre ou d'accuser quelqu'un. Travailleur et sérieux, il est maintenant en deuxième années de droit. Depuis son plus jeune âge, il est brillant et sait se démarquer dans toutes les matières et plus exactement des langues, qu'il sait bien parler et manier, ainsi que de la littérature et philosophie dont il est passionné.
Derrière ce tempérament sûr de lui, Dragôo dissimule ses sentiments. Il reste une personne mystérieuse par son passé, celui-ci, restant un malheureux et douloureux souvenir qu'il déteste évoqué. À cause des atrocités que la secte lui à aspirer à faire, il est devenu peureux et pleurnichard et c'est une chose qu'il a bien trop peur de montrer. Après tout, quel homme aime montrer ses défaillances psychologiques ? Dragôo est, au plus profond de lui-même, torturé psychologiquement autant que physiquement. Ses pires frayeurs, sa souffrance et son mal sont délectés par son maître. Celui-ci connait exactement les points faibles du blond et n'hésite pas à s'en servir pour lui faire cracher la vérité lorsqu'il a bien trop peur de la lui avouer. Car oui, Dragôo est un lâche. Et cette lâcheté développée par les tortures qu'on lui a infligées est pour lui un moyen de survie qui jusque là a fait ses preuves. De plus, même si il le cache énormément, il a de sa mère, ce côté trop attentionné qui montre qu'il n'est finalement pas aussi méchant qu'il le prétend et se révèle être une personne ayant bon coeur. Plus d'une fois il a subi de terribles punitions pour avoir laissé en vie ses victimes. Leur avoir fait prendre la fuite en douce, pensant réussir aussi bien que sa mère à ne pas se faire prendre sur le fait lorsqu'il enfreint une règle de la secte. Plus d'une fois il a eu à travers son esprit le sentiment de devenir fou. Un mélange entre la joie d'avoir laissé des gens vivres et la tristesse de ressentir une douleur toujours plus forte. Très peu de personnes ont su jusque là le toucher suffisamment profondément pour découvrir ce qu'il se cache derrière sa carapace de méchanceté et de froideur. Il suffirait simplement qu'il se mette à tenir a autre chose qu'à lui-même, mais il semblerait que personne ne soit assez bien pour mériter son attention ou sa confiance.

caractère
«Puis-je vraiment perdre le contrôle ? Cette pulsion d'un inconscient qui, à cause de ce surmoi toujours hésitant, me pousse à la démence ... Cette envie de te montrer ma souffrance, tellement profonde, ainsi soit-elle, que je perds ma raison à profit de finir tes jours dans l'indifférence la plus cruelle. La folie ma prise toute entière et ça, je ne me l'avouerais jamais.»

Dragôo est un jeune homme qui ne laissent que très peu de gens indifférents. Bon nombre de femmes s'intéressent à lui pour son argent, mais parce qu'il est avant tout un beau gentleman. Il fait une taille d'un mètre quatre-vingt-sept et d'un poids n'excédant pas les soixante-dix kg. Il possède une carrure musclée due à la ation intensément sportive de la secte. S'il en venait à se battre -chose qu'il déteste par-dessus tout- ses muscles et sa force acquis par les combats en feront renoncer plus d'un. Il a un grand dos dont on peut en voir sa colonne vertébrale lorsqu'il se recourbe, mais aussi de grands doigts de pianiste auxquels il tient par-dessus tout. Sur son avant-bras trône la marque de la souffrance qui lui restera jusqu'à sa mort ; Deux pétales de roses se situant derrière une tête de mort le tout longé par des ronces d'assez grosses tailles. Il possède un visage fin, ovale avec toujours au coin de ses lèvres belles et bien dessinées son habituelle sourire en coin, bien souvent méprisant. Son regard d'un bleu très clair devenant parfois gris est quelquefois entouré d'une légère touche de maquillage sombre. Il a pris de ses parents le teint blanc des Anglais et quelques tâches de rousseurs à peine visible lui ornent sa peau sous les yeux et légèrement sur le nez. Le bout de ses mèches qui retombent la plupart du temps sur son visage et ses cheveux possèdent une couleur de blond assez particulière. Les Ijiwaru ayant depuis des générations hérédité du blond des aryens, Dragôo l'eu aussi avec pour quelques-unes de ses mèches un blond virant au blond platine. Con ément à sa situation sociale il se vête toujours d'un costard sur une chemise sur laquelle on y trouve une cravate et un pantalon noir cachant légèrement de belles chaussures noires et cirées par les mains de la bonne de famille.

histoire
«Vivre de telle sorte qu'il te faille désirer revivre, c'est là ton devoir.»

Tu n'aimes pas parler de ça. Pourtant, tu n'arrives pas a t'enempêcher. Il y a toujours cette détresse en toi qui te pousse à ressasser ces atroces moments de ta vie. Une vie dont tu n'as jamais vu la beauté et dont tu n'as jamais compris le sens. N'est-il pas ?

Oui. Je crois même avoir perdu le goût de la vie; comment l'exprimer si je ne connais plus la valeur des sentiments ? Tout me devient si incompréhensible ... La joie, la tristesse et toutes ces autres sensations que l'on détient au plus profond de nous même … Elles sont chez moi comme disparus. Malgrè ça, j'essaye de les retrouver, mais la tâche n'est pas facile. Il ne faut pas que l'on me découvre entrain de les chercher. Il ne dois pas y avoir un seul Homme dans la capacité de douter de mes pensées. Je risquerais de les trahir, de mourrir. Et surtout de décevoir père. Lui qui a toujours voulu faire de moi un grand Homme.

Le décevoir ... Je crois que le mot est faible. Ce n'est pas vraiment celui que l'on pourrait utiliser. Trahir, tromper ... Tu cherches le mot juste mais rien ne te vient à l'esprit. Il doit au mieux nous définir que, pour toi, le décevoir serait la pire chose au monde qui pourrait t'arriver. Père est tout pour toi et tu lui voues un très grand respect. À chaque fois que tu remets en question ta situation, tes idées, tu as peur de sa réaction. Lui, ne prêtait pas plus d'attention que ça à toi, trouvant normal que tu honores la famille en t'y convertissant comme l'avait fait tes aïeux dans le passé. Mais toi, au fil des ans, tu comprenais l'avis de mère.

Oui, vraiment ... une manipulation psychologique ... de nombreux suicides ... des menaces ... une appropriation des biens ... des massacres et le plus important : le pouvoir. Plus d'une fois j'ai entendu mère se disant détruite. Elle répétait bien souvent dans un profond désespoir, qui me mettait très mal à l'aise, que je n'irai jamais là-bas et qu'elle ferait tout ce qu'elle pouvait pour me retenir.

Elle ajoutait même que jamais je ne deviendrais marginal, exécrable et détruit comme ce qu'ils étaient devenus, eux.

Eux, ce sont tes parents. Les êtres les plus chers pour toi. Et même si tu n'étais pas en âge de comprendre leur désaccord à ton sujet, tu les écoutais parler. Tu cherchais à comprendre de quoi il parlait jusqu'au jour où tu as vu et vécu ce qu'ils ont vécu eux aussi. Tu y as été corrompu et mère n'avait pas le choix parce que la dure menace planait au-dessus de leur tête comme une épée de damoclès : Soit tu devenais l'un des leurs, soit tu mourrais. Rappelle-toi qu'ils l'ont fait pour toi, pour l'honneur de la famille.




La forêt où nous nous rendons est l'une des plus grandes du Japon. Elle se trouve aux alentours d'une ville appelée Mayaku. C'est ici que mes parents ont décidé d'ha***r lorsque nous avons quitté l'Angleterre. Nous vivons plus exactement dans le quartier Nord. Paraît-il que l'on y trouve des gens de notre classe sociale ... Nous marchons maintenant depuis de longues heures et à vrai dire, toutes choses devenaient inquiétantes. Mon visage se tournait dans tous les sens pour contempler la nature. Je me rendais compte que ce soir de 5 juin 2001 m'effrayait. Il était tard et, ayant toujours eu une horreur avéré pour le noir, j'essayais de chercher une lueur chaude parmi les froides et obscures couleurs de la nuit. La température d'été était dure à tenir, je voulais entr'ouvrir ma chemise mais l'on m'en interdisait ellement, « Que diront-il en te voyant aussi mal apprêter, fils ? Réajuste donc ce col et reboutonne-le comme il se doit d'être boutonné, s'ilteplait. - Oui père. Je le fais immédiatement. - Bien. » Quelques phrases puis de nouveau ce silence avant que ne surviennent le hululement des hiboux qui résonnaient en un écho comparable aux derniers souffles d'une proie. Ma mère pleurait silencieusement, j'en ai alors fait l'hypothèse que peut-être ne sagissait-il pas des hiboux mais d'une véritable personne ? Mes cheveux blonds au vent donner par une brise d'été, je traînais des pas dans l'herbe. Moi et mes parents nous nous rendions à la secte. C'était ma première fois et, content de faire la fierté de père, je marchais la tête haute à ses côtés sans me préoccuper de mère qui était de plus en plus en larmes, ronger à chaque pas qui l'approchait de la place principale. Nous voici arrivés. Un vaste coin d'herbe propre entouré en périphérie par des arbres grands. En son centre trois marches en pierre qui accède à un menhir couché semblable à un autel. Les nuages ne laissaient pénétrer en ce lieu aucun rayon de luminosité. « Pourquoi y a t-il ce genre de chose au milieu d'une forêt ? C'est complètement ... Crétin. » fût les premières phrases qui me venaient à la bouche, tuant ainsi le silence. Ça m'en fit même sourire. Je pensais dur comme fer que tout cela était une vulgaire mise-en-scène qui complaisait à me faire peur. Je méprisais l'endroit trop rapidement et me mis à ***fer de rire en me tournant vers père qui jusque là n'avait rien dit. « Non. Vraiment. Père, où sommes nous ? - Drr...gn ! » Trop tard pour se poser la question, pas une réponse ne m'était parvenu. Ce fut comme une apparition, plusieurs lampadophores vêtus de leurs capuchons noir sur la tête venaient d'arriver et éclairer l'enclos sombre. À peine deux d'entre d'eux étaient arrivés qu'il m'avait déjà attrapé par les poignets et balancer violemment contre l'autel où allait se trouver le chef de la secte. Je n'eus même pas le temps de tourner la tête pour voir si ce « Drr... » provenait de la voix de père ou de mère.

Le voici enfin, maintenant bien entouré de ces disciples, servant à le protéger et le servir, disposés en cercle autour de l'autel où j'étais affalé. Cet homme, dont l'apparence ne me laissait pas indifférent me donnait impression qu'il était le puissant, le suprême, l'usurpateur. J'en déduis alors qu'il était le Maître. Il m'apparaissait, devant moi, comme si j'étais face à une divinité dans un nouveau silence mortuaire qui régnait et où je pouvais même pressentir que les disciples retenaient leurs respirations, le corps incliné vers lui. Du coin de l'oeil je voyais mes parents faire comme eux, cela m'avait coupé le souffle à mon tour. C'est au moment même où il tendait la main pour m'agripper le poignet que mon coeur fit un bon en avant. Lentement je viens déposer celui-ci dans le creux de sa paume glacée, je retenais mes frissons. Il ne fallait pas que l'on me découvre comme un peureux. À ce moment-là mon visage se décomposait progressivement lorsque je me mis à dévisager l'homme en face de moi. À moitié affaler contre la pierre dure où les anciennes traces dû aux scarifications avaient séché de leurs couleurs rougeâtres, j'étais très loin de m'imaginer ce qui allait se produire dans les heures qui suivirent.


Je garde encore cette image, toujours la même, inchangeable de cet homme si imposant en train de tenir mon poignet comme s'il ne s'agissait que d'une malheureuse partie de corps humain sans grand intérêt.

Tu avais peur. Tu tremblais et père le voyait, mais tu gardais la tête haute pour lui, sans baisser une seule fois ton regard. Tu essayais tant bien que mal de défier cet être inconnu, défier cette peur qui montait doucement en toi. Garder ainsi vos regards face à face t'as aussi permis de ne pas voir ces traces de sang qui t'effrayais.

C'est vrai. Et sans que je ne le sache, c'était le début d'un effroyable cauchemar qui me restera graver dans mon coeur jusqu'à ma mort.

J'étais des leurs au moment même où la pointe de son canif s'est mise à pénétrer ma peau. La souffrance physique ; je savais ce qu'il cherchait en commençant par ça. Il voulait voir si j'étais apte à résister à la douleur, à voir si je pouvais tenir le coup le plus longtemps possible tandis que lui, avait un air amusé en parcourant entièrement mon avant-bras. Aussitôt ensanglanté au fur et à mesure qu'il la découpait. Il était à présent au niveau de ma chair et mes veines.

A demi je fermais mes yeux et je ... je restais concentrer à penser à tout ce dont j'aime, sentir l'extase et la méchanceté de l'ennemi me corrompre à mon tour ... sentir la mort de façon radicale comme vous ne l'aviez jamais encore ressenti ... se dire que c'est à votre tour de vous éteindre lentement et ne plus voir cette même lumière que vous voyez le jour de votre naissance ... c'est à votre tour de suivre le mouvement des assassins ... à votre tour de sentir couler l'encre de Chine sur les plaies d'où votre sang coule à flot tel un waterval en ayant le courage de ne pas hurler. À ce moment vous ne désirez plus vous rabaisser mais il est bien trop tard. La descente aux enfers vient à peine de commencer et il s'agit d'un traumatisme psychologique épouvantable pour celui qui a eu le malheur d'être passé par là. J'hurlais et j'hurlais de plus en plus fort lorsque j'aperçevais petit à petit le noir autour de moi. « ... maman ... maman, laissez-moi voir ma maman !... je vous en prie, je vous en prie ... »


C'était bien la première fois que tu appelais mère « maman ».



Son absence t'était insupportable. Bien que tu l'ai attendu jamais elle n'est venue te chercher.



C'est un passage très douloureux pour toi. Malheureusement ce qui nous revient en tête le plus précisément sont bien souvent les souvenirs les plus marquant. Tu as beau avoir dix ans de plus cette année, il t'arrive encore d'en pleurer. Tu étais déjà un grand garçon à l'époque …

Il y a des choses dont je n'ai jamais aimé parler. Quand je suis rentré dans cette secte, j'ai compris au bout de quelques jours que je n'aimerais pas parler de cette partie de ma vie. Ma maturité m'a fait comprendre ce qu'un enfant à peine âgé de dix ans ne pouvait pas comprendre : j'ai changé. Je ne sais pas pourquoi mais je sentais n'être plus ce petit blondinet anglais aux joues rosés que j'étais il y avait encore quelques mois. Le déménagement, le changement de prénom, de nom, de nationalité, les instructions de père « Il faut se faire discret, Dragôo, ne jamais dire ce que l'on est véritablement sous peine d'être mort. » Et il insistait bien sûr le « G » qui avait remplacé le « C » ornant mon prénom depuis ma naissance. Il voulait que je comprenne bien que l'on devait, m'appeler et que je devais demander à ce que l'on m'appelle « Dragôo » et non « Draco ».

Tu as souvent eu du mal à supporter ce changement de prénom. Il t'a fallu du temps pour l'aimer, toi qui le trouvait horriblement laid.

... plusieurs années, il est vrai. Mais sache qu'il est devenu habituel par la suite que l'on m'appelle ainsi. Je me rappelle encore que mère profitait de l'absence de père pour me rappeler par mon vrai prénom : « Draco » Elle y était très attachée, à ce prénom.

Cette phrase que père te disait : « Il faut se faire discret, Dragôo, ne jamais dire ce que l'on est véritablement sous peine d'être mort » La comprenais-tu à ton âge ?

Non. C'est plus tard que j'ai compris que leurs comportements malveillant devaient être dissimulés de la façon la meilleure qui soit pour ne pas se faire prendre par les policiers japonais comme il l'avait fait pour la Scotland Yard. C'est pourquoi père s'est toujours décidé de faire des dons de charité à tout vent. Quelle bonne sécurité pour nous ! Effectivement, on nous voyait maintenant comme des Saints qui étaient toujours prêts à tout pour aider nos prochains. Ah ! Mon père ! Quel homme.


Aucun échec. C'est ça d'être sur le terrain et c'est toujours comme ça. On t'apprends à tuer sans pitié. À regarder d'innocentes victimes, quelles soient d'origines humaines ou animales, on s'en fichait pas mal du moment que, leur coeur était mort. De toutes armes quelles qu'elles soient, je me suis servi. Qui aurait pu croire qu'à quelques kilomètres de Mayaku se trouvait un terrain de chasse ou des prédateurs, devenus presque psychopathe, faisaient de ses proies une véritable boucherie ?


Pour toi, « La vie n'existe pas parce que nous sommes constamment confronté à la survie ». Après tout ce que tu as vécu, cette théorie plutôt farfelue reste quand même la seule qui soit vraie.

Que l'on soit l'assassin ou la soit la victime, personne ne vie. Je l'ai appris de moi-même sur le terrain. La victime est la cible de départ, celle qui n'a aucun choix et qui doit s'attendre à mourir car, c'est elle que l'on a désigné de tuer. Quant à l'assassin, il doit continuer à faire des crimes sous peine de devenir à son tour la victime des autres assassins, ils doivent donc ensemble, survivre.

Quand tu parles des assassins et des victimes, tu ... Tu fais référence au bien et au mal. Mais ne crois-tu pas qu'ils puissent y avoir des personnes bien du côté du mal et des personnes mal du côté du bien ? Ne crois-tu pas, que cette volonté de retrouver tes « souvenirs d'enfance en Angleterre », ses souvenirs où tu « vivais encore », viendrais du fait que tu ne sois pas un assassin, mais une personne de bien ?

Je ne suis pas une personne de bien, ô grand jamais je deviendrais la victime ! Comment aurais-je pu aussi bien manier les armes sans avoir été un véritable assassin ? C'est pour moi comme un préjugé : Seuls les assassins savaient, par nature, manier les armes.

Je suis par la secte, devenue de plus en plus exécrable, marginal et froid voir solitaire comme l'avait prédit mère. Je devins le plus redouter de tous les disciples acquérant une facilitée à toutes les épreuves. Mon grade montait plus vite que prévu et le maître n'a pas tardé à me faire comprendre qu'au lieu « t'en prendre à de simples citoyens dépourvus de sommes d'argent spectaculaire, tu te chargeras de décimer les personnes hautement gradées tel que le Maire de Mayaku » Je distinguais parfaitement son petit sourire dissimulé sous son air totalement impénétrable. Il attendait toujours plus de moi. Je crois même qu'il m'avait atteint considérablement en ce moment-là. D'où mes crises de folie que je parvenais à calmer grâce à mon caractère plein d'assurance. Je me consolais beaucoup tout seul. J'avais besoin de me comprendre, de savoir pourquoi je faisais ça, ce que ça pouvait m'apporter. J'en concluais toujours que cela était simplement du à l'hérédité, que cela ne pouvait rien m'apporter et qu'il me fallait absolument retrouver le moral, le plaisir ***uelle, le plaisir tout simplement. L'amour est bien trop loin de tout ça, égarer dans une partie de ma tête. Je n'y croyais pas. J'étais persuadé que je ne pouvais plus aimer après tout ça. Je savais très bien que Dieu n'allait jamais me donner un jour le bonheur d'être amoureux, car mes pêchés restent abominables. Je déteste la secte.

Ce mot « secte », tu n'aimes pas le prononcer. Tu l'as énoncé seulement trois fois …

Hem, je ... je ne peux pas. C'est plus fort que moi. Ce mot me traumatise. Il a trop de connotation du mal pour valoir la peine d'être cité à plusieurs reprises.

Avoue aussi que tu veilles à ton langage. Jamais tu ne dois prononcer ce mot dans ta « survie » courante. Si les gens le savaient ...

Oui. Si les gens le savaient … S'ils savaient que le Maire est ma proie …

    MINISTÈRE DE L'EDUCATION NATIONALE


    ACADEMIE DE MAYAKU

    DIPLÔME

    DU BACCALAUREAT GENERAL


    Vu le procès-verbal de l'examen du baccalauréat général établi le 16 Juillet 2009

    par le président du jury, enseignant-chercheur,




    Le diplôme du baccalauréat général

    en LITTERAIRE AVEC LA MENTION TRES BIEN

    est conféré à MONSIEUR IJIWARU DRAGÔO

    né(e) le 05 Juin 1981 ,à LONDRES(ang)

    pour en jouir avec les droits et prérogatives qui y sont attachés

    fait à Mayaku ,le 06 septembre 2009.




Je l'avais enfin, ce morceaux de papier qui était devenu la chose la plus précieuse à mes yeux. En plus d'avoir fait la fierté de père et mère, il m'a permis de quitter au plus vite le lycée pour entrer à l'université. Depuis deux ans maintenant je poursuis là-bas mes études de droit pour devenir avocat. Et malgré les réunions avec mes parents dans la forêt à des heures inimaginables, je ne prends pas vraiment le temps pour me reposer. Dès que mes affaires de crimes sont finis, j'écris. De ma plume coule une encre noire qui se vide à vitesse folle vu les tonnes de feuilles utilisées qui, une fois assembler entre elles, font l'oeuvre de ma thèse sur le droit. Par ailleurs j'apprends pendant de longues heures des recueils à travers lesquels il est inscrit des lois. Je ne vois jamais l'aiguille des minutes se hisser sur le chiffre 0 pour m'indiquer qu'une heure nouvelle s'est écoulée. Il me reste encore trois ans pour devenir ce que j'ai toujours voulu être. C'est pourquoi je m'accroche et je m'y accroche tellement qu'un jour, mon professeur m'a parlé. Nous étions seuls et, je fus surpris de sa proposition. Il m'a accordé la permission de passer des stages aux côtés de grands avocats, ceux qui s'occupent des crimes les plus importants. J'ai accepté, il m'était impossible de refuse une offre pareille.

Et depuis ce jour, il m'arrive d'assister aux affaires les plus mystérieuses et lugubres de Mayaku. Cependant, j'ai une contrainte. Il ne m'est pas permit de défendre le client de mon responsable de stage. Je dois simplement assister aux procès, comprendre quelles sont les manières physiques, psychologiques et orales que l'on se doit d'user pour au mieux convaincre et persuader Monsieur le Juge que notre client n'est pas en tord. Après plusieurs procès je commence à me faire à l'endroit. Tout est comme toujours très bien dispositionné et leurs robes d'avocat me fascine toujours autant. Je devais moi aussi en porter une et cela m'amusait beaucoup de me voir ainsi, mais cela ne m'est pas encore naturel. Dans trois ans, il est certain que cette robe que je porte, sera porté tout aussi naturellement que le font les autres. J'ai hâte.



Sinon, j'ai trouvé un passe-temps pour me changer les esprits. Il s'agit du piano. Je m'y consacre le plus de temps qu'il m'est possible entre les cours et mon devoir donner par le maître. Je sais jouer vite et bien. Peut-être avais-je un don que je viens à peine de découvrir ? Je jouais par plaisir, distraction. Seulement tous mes morceaux me paraissait sombre. Après quelques mois, j'ai arrêté de jouer à cet instrument. Je me tournais alors vers les étudiantes. Je commençais à les regarder, les envhier sans le vouloir. Je désirais tellement m'amuser que j'ai commencé à mépriser toutes les filles en prenant conscience que j'étais le plus fort. Je me mis donc à plaire aux demoiselles rien qu'une putain d'obsession dégoûtante. Plaire pour les rendre heureuse comme je l'avais été petit, coucher pour me permettre de me délivrer et avoir enfin du plaisir, jeter pour faire du mal comme moi j'ai mal et recommencer ... Elles tombent toutes dans le panneau et sont complètement détruites à chaque fois.


C'est pourquoi une deuxième importante théorie venait alors se poser « seul ce tu fais te devient satisfaisant et personne d'autre que toi n'arriverais à atteindre ta propre satisfaction »

Il est juste. D'ailleurs, on ne penserait pas, mais personne d'autre que toi peux aussi bien me comprendre. C'est un fait avéré : On est jamais mieux servi que par soi-même.

QSJ à ne pas copier. Tout à été écrit par moi.
Si vous désirez rp sur un forum rpg voici le mien http://mayaku.purforum.com

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