[ ANNONCE : Je n'arrive pas à me libérer de ma lecture du Maître des Illusions de Donna Tartt qui m'a complément envouté. Mais je ne trouve personne avec qui en parler. S'il y a âme qui vive avec le livre sur le cœur, par pitié, venez à moi.]

Role Play

Wolfgang Amadeus Mozart

L'aimé des Dieux

" Je cherche les notes qui s'aiment. " [ W.A.M ]

 " Je vous prie respectueusement de continuer à m'aimer. "  [ De Mozart à son père. ]

Effronté, Narcissique, Enfantin et extravagant, faire en peu de temps le portrait de Mozart est une chose assez redoutable tant la personnalité de cet être multiple et qui vit à un rythme époustouflant se dérobe à nous, tant ce prodige fut absordé par son art et par tout ce qui le dépasse lui-même. Cette vie mouvementée, agitée, hyperactive, faite de joies et de peines. Ayant connut des périodes de lumineuses félicité et d'autres qui le plongaient dans l'angoisse, la déprime, la détresse morale, aggravée par le salé d'une santé fragile. Mozart passe du rire aux larmes. Il peut aussi bien composer une oeuvre pleine d'alacrité alors qu'il est en souffrance de la perte d'un être cher, qu'une oeuvre lyrique à caractère dramatique, dans un moment où son horizon est des plus sereins. Véritable coureur de jupons, il passera son temps à enfreindre les régles de par sa personnalité un peu trop imposante et joviale auprès des autres, sans jamais cesser de se faire remarquer. 

" En toute humilité, je suis né pour briller. "

Conscient de ses dons, ayant fait preuves d'artiste génial dès son plus jeune âge, Mozart aspira toute sa vie à être reconnu des personnages de haut rang , car il voulut constamment se défaire de cette image négative du musicien-valet qui lui colla si souvent à la peau. Un homme de génie, tout le monde le qualifier ainsi. Cependant, la jalousie avait souvent poussée même les plus honnêtes personnes à rabaisser Wolfgang en lançant des rumeurs à son sujet. Mais bien sûr, ce n'est pas ce qui empêchait l'adolescent de garder le sourire. Même devant les remarques parfois cinglantes du compositeur Antonio Salieri. 

" Je suis un libre penser, un trublion, un emm.erdeur. "

Génial ? Adorable ? Exaspérant ? Indécent ? Les avis sur Wolfgang divergent. S'il y a bien une chose dont on est sûr c'est la naïveté et l'innocence qui l'animent. C'est un enfant, un grand enfant aux dont prodigieux et dans lesquels il place une foi presque inébranlable. Il est le meilleur, il le sait et ne se prive pas de le rappeler. C'est un fait, pourquoi le cacher ou le constater ? Peut-être a-t-il raison, dans tout les cas il cherche toujours à satisfaire la foule autre de lui. Dépourvu de trac, il n'est jamais mieux que l'orsqu'il est au coeur des attentions. Bien souvent généreux à l'extrême, il s'émeut facilement du malheur d'autrui, le poussa,t à offrir une confiance aussi spontanée qu'émouvante et qui lui a déjé joué des tours. Il ne supporte pas le classifications et a donc un mal fou à respecter l'étiquette et les différences flagrantes entre les classes sociales. Elle tue sa spontanéité, son besoin de liberté. Il aime rire, jouer, boire et passions avec hargne. Et puis... Comment ne pas évoquer la musique qui réit sa vie, qui l'a entiérement crée. Elle est toujours en lui, elle résonne, elle vit. Et Wolfgang a toujours besoin d'un bout de papier quelque part au cas où la musique voudrait s'échapper.

Mozart est petit, il l'a toujours été et ne supporte pas se l'entendre dire. Des cheveux d'un blond chatains et indomptables, des yeux noissettes toujours habités d'une lueur espiègle, enfantine ou pourtant cohabite parfois une profonde mélancolie, héritage de son génie. Son teint est pâle, maigre, venu de ses nuits effrénées presque blanches, dévolue à son travail ou à la fête. Wolfgang n'est pas un Apollon. C'est sa gentilesse, sa sensibilité et son talent qui font tomber les coeurs. Il a un joli visage, voilà tout. Un visage qui respire le rire et la joie de vivre, qui vit une enfance jamais achevée. Toujours en mouvement, ses mains sont la finesse même d'un maître du pianoforte et du violon. Ses lèvres sont d'un rose pâle, et ondulent dans des rires infinies, en une petite touche sensuelle qui va si bien à ce petit homme frivole, libertin et avide de vivre. 

 « Ah ! Si tous sentaient ainsi la puissance de la musique !

Mais non, le monde n'eût pu subsister. Personne ne se serait préoccupé des basses nécessités de la vie terrestre ; tous se seraient adonnés à l'art libre.

Nous sommes peu d'élus, peu de fortunés qui pouvons mépriser le gain sordide, et nous mettre en prières devant le seul beau, n'est-ce pas ?...

Mais je ne me sens pas bien aujourd'hui.

J'ai comme un poids qui m'étouffe.

Je vais aller dormir.

Adieu. »