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(R.p.G)
"Croire en l'amour, c'est comme essayer de croire à la magie, quand on sait comment le tour fonctionne."
Après avoir joué la perfection et la normalité, je change de registre. Toujours aussi frappés par la foudre de la Providence, mes personnages seront et resteront à jamais changés par le passé.
Il y eut des changements, d'affreux changements. Puis l'accalmie avant la folie dérangeante, rongeuse d'âmes et bouffeuse de raison.
~| Création en cours...|~
I can see humans, but i can't see humanity....
Brisé. Cassé, rouillé, définitivement mort. D'ailleurs, l'avez vous bien regardé ? Sous toutes les coutures du jour et de la nuit, et même à la faible lueur d'une bougie ? D'acier et de chair, de rouille et de sang de vis et d'os, de verre et de vide...De quoi le qualifier ? De monstre, ou d'humain ? D'objet ou d'homme ? De cadavre ou d'enfant ? Tant de questions sans réponse. Tant de blessures sans réparation, tant de désésquilibres physiques et mentales. Peut-être vaut-il mieux l'abattre, telle une bête, une bête faite du même métal que celui qui compose le piège de son chasseur. Enfant un temps. Machine de guerre un jour, déchet le lendemain. Il avait un nom, mais s'en souvient-il ? Blaise. Il parle de lui au passé. Car, il est fait de poussière, des souvenirs réduits en cendres. Si vous l'aviez vu avant....Lui et son innocence, lui et ses mains pures. Déchirement.
Fate is cruel.
Homme ou femme ? Ange ou démon ? Al' n'est pas simple ni compliqué, fruit d'une imagination débordante et enrageante, il est pourtant bien réel, aussi insipide et transparent qu'une goutte d'eau. Prit pour angélique, prit pour bon ou gentil, prit pour beau ou prétentieux, l'avis des autres l'a pourtant toujours atteint. Il parle peu, se renferme beaucoup, ne vit que de misère et de repas froids. Sortit de nul part, peut-être encore plus paumé et repoussé que l'était Blaise dans ses escapades nocturnes. Vous toiser du regard, vous snober, vous ignorer, vous oublier, c'est tout ce qu'il sait faire face à la peur, cette peur qui ne le quitte plus depuis qu'il est dehors. Ce foutu sentiment d'impuissance qui lui tord l'estomac dès qu'il pose un pied à l'extérieur. Même en plein été, il grelotte, tremble comme un malade en plein spasme. Traumatisme.
There's no truth.
Blast ? Que dire de lui...A par qu'il change toujours d'humeur et se met en furie parce que vous l'avez frolé. Il est dingue et peut même rougir puis rire sadiquement en deux secondes. Oui, il ressemble à une sorte d'ange psycopathe ou juste très dérangé. Neanmoins, il n'est pas du tout pervers et ne vous sautera jamais dessus ( dommage, hein ?) , mais il déteste se faire dominer ou se sentir faible et fera tout pour être vainqueur à chaque fois, même s'il faut tuer quelqu'un ou sauter d'une falaise. Personne ne sait rien de son passé à par qu'il fut traumatisant. Il a aussi des airs de petits châtons et à des attitudes très félines. Vous le verrez souvent en train de bondir sur les toits. Solitude.
"Je ne souffre plus, car pour moi les sentiments deviennent des inconnus sans âme..."
C'est en restant sans sentiment, qu'on finit par se fondre dans le décor, qu'on finit par avoir des émotions dignent d'un robot avide d'ordres. L'éducation joue beaucoup, ainsi qu'ue vision de la vie sous un autre jour. Les souvenirs restent gravés dans l'esprit, comme un tatouage dans une peau fragile. Quand on se gratte une plaie pendant dix ans, elle ne cicatrise plus, s'ouvre à la moindre douleur, au moindre mouvement. Mais peut-on se faire une entaille au coeur en restant en vie ? Silver est-il vraiment humain ? Ses yeux reflètent-ils vos propres expressions ou les siennes ? Un bloc de pierre peut renfermer bien des choses, ne l'oubliez pas. Pensez à une protection, il ne fait que se protéger en restant distant, distant de ceux qui pourraient lui faire du mal une nouvelle fois. Manipulation.
Un jour, elle reviendra. Ou plutôt, on se retrouvera.
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- Tu es qui déjà ? Ah. Et, moi ?
-Luce tu me fais peur, arrête ton jeu, t'as peut-être dix-sept ans, mais t'es plus un gosse.
Son père a tout essayé, son fils a perdu la mémoire il y a quatre ans. D'un côté cela a été bénéfique. Son passé a disparu, on a pu en faire ce qu'on veut. On a pu jouer des mots, brûler certaines photos, en couper d'autres, et lui bourrer la mémoire, lui fourrer pleins de trucs pour remplacer ceux qui manquent.
-Je ne vois que du noir, le vide, c'était ça mon enfance ? Est-ce que j'étais dans le coma tout ce temps ?
Une ville, une autre. Une auberge, une autre. Un lit, un autre, différentes personnes sous les draps. Un prénom puis un autre. Un trou puis un autre, puis un énorme. En plus d'avoir une mémoire imprévisible et un sentiment de vide, Luce possède un mauvais sens de l'orientation. Il est plongé dans une enfance de remplacement, il garde une âme innocente de gamin qui aime regarder les étoiles et qui passe son temps à s'émerveiller pour un rien. Il se promène avec son carnet sous le bras. Dès fois on le retrouve, d'autres non. Il se pose sur une pierre ou une marche puis dessine le paysage. Dessine tout ce qui lui passe sous le nez. Un matin, il lui arrive de se lever avec des ébauches de visage, des inconnus d'une soirée. Le regard est important,il faut essayer de représenter une étincelle sur le papier canson. On peut retrouver des tâches de café ou de pluie sur la couverture, une fleur entre deux pages.
-Si je suis encore là dans une semaine, on ne sait jamais, hein...Rappelle-moi ton prénom.
Ce n'est pas une blague. Il vous oubliera sûrement, sauf avec de la chance. Physiquement, Luce est assez petit, frêle et mince, la brise semble pouvoir l'emporter. Ses cheveux couleur crème ornent des yeux en amande, qui eux possèdent de grandes iris noisettes. Il ressemble un peu à une fille, même sa voix douce est assez troublante, mais ne vous méprenez pas, c'est bien un garçon. Avec des traits fins et un air de victime, mais un garçon quand même. Bon, ce n'est pas un prince, il n'est pas courageux. Et il n'est pas parfait non plus. D'ailleurs, mieux vaut qu'il ne la retrouve pas sa mémoire. Si c'est le cas, il faudra le calmer, peut-être même l'attacher. Mais ne vous en faîtes pas, cela fait déjà quatre ans qu'il est amnésique, alors pourquoi maintenant, cela devrait changer ? Votre rencontre ne sera sûrement pas assez importante pour qu'il s'en souvienne. Mensonge.
-Ton visage est fait pour être fait. Alors ne bouge plus.
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- Mon père voulait un garçon. J'ai fait en sorte de devenir aussi forte qu'eux. Les hommes je veux dire. Sa mère était infirmière. Son père était militaire. Elle, elle n'était rien au début. Félicy s'est coupé les cheveux, a revêtue un manteau bleu marine aux boutons dorés, a reçu milles médailles, et s'est fait appeler Félice. Son père l'a toujours renié. Elle sait tuer, sait comment diriger un bâteau et connaît tous les points faibles du corps, son père l'a toujours ignoré. Aujourd'hui, ses soldats la respectent encore. Ses hommes qui la prennent pour un homme. Ses hommes qui pourtant se sentent parfois étranges en étant attirés par leur supérieur. Ses hommes qui ne lui arrivent pas à la cheville. Une cheville typiquement féminine. -C'est répugnant de voir à quel point ils suivent mes ordres. Répugnant de savoir qu'ils ne les suivraient pas, si je défaisais mes bandes, et que je m'éclaircissais la voix. Répugnant. Son caractère, il est aussi puissant qu'une mer agitée. Aussi amer que du chocolat pur. Il ne faut pas rester dans ses pattes ni lui barrer le chemin, et encore moins être insolent avec elle. Malgré sa jeunesse et ses manières, un sabre lui suffit pour vous anéantir. Les pistolets divergent trop de son art. En plus d'être grande et mince, et d'avoir un visage fin et des cheveux ténébreux, ses yeux sont ceux d'une vipère. Un regard mélangé avec du venin est vous êtes au tapis. Haine. - Après tout, la mer est plus humaine que vous. Elle prend tout, n'importe qui fera l'affaire, ses eaux sont des juges silencieux et tolérants. ~ "Si la vie était une larme, si la vie était un sourire, si la vie était un souvenir."
-Je peux me débrouiller seul, je t'assure. Si tu vas me manquer ? Pfff...Bien-sûr que non. Il a voulu être différent, il a voulu tout faire par lui même, tout arranger en fuyant les questions, et en enterrant les réponses. Jay. Il est cuisinier, serveur, bar-man, éleveur de chats, photographe amateur et fait guise de compagnie aux personnes âgées, c'est nécessaire pour gagner de l'argent. Des fois on a peur de replonger dans le noir, lui a peur de la solitude, du manque de chaleur, de l'abandon. Il fera tout pour vous séduire, vous garder, mais osera toujours dire qu'il ne ressent rien, qu'il vous déteste même. Et quand il sera seul, il s'enfermera dans la salle de bain, s'allumera une cigarette, tout en vous regardant partir à travers la fenêtre, tout en hurlant en silence. C'est vrai qu'il est charmant. D'un côté il est tellement absent, si collant puis si détaché. Il ne fait plus attention à sa santé, se laisse sombrer puis se reprend, sourit puis serre les poings. Son passé est pourtant simple, presque heureux. Jusqu'à ses dix-sept ans. Il disparaît pendant quelques semaines, se bagarre, met tout en oeuvre pour se gâcher la vie, et regrette. Il ne garde plus contact avec ses parents. Des fois, il s'isole, puis le jour d'après il débarque chez vous, pour repartir comme un animal errant qui cherche des caresses ailleurs. Menteur professionnel, Jay possède l'art de tromper, d'amadouer, et de faire pleurer tout être vivant qui l'approche. Perfection ratée. -La mélancolie, c'est la souffrance d'un instant présent, la nostalgie d'un moment passé.
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