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litteldior
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123
ممثلة (rang 1)
Flash

 

 

 
London bridge is falling down... Falling down... Falling down...

dieu m'a abandonner quand j'avais besoin de lui. à moi d'abandonner les personnes qui ont besoin de moi.

sans prénom, agée de seize ans, fille étrange vivant entre deux mondes, bisëxuelle.

 


Meurs." Un murmure résonnait alors dans les longs couloirs d'un manoir de grande famille. Ce soir, un  u n i q u e banquet en son genre, organiser par la famille Shirakiin. Une jolie jeune fille aux cheveux bruns marchait silencieusement. Son visage restait impassible. Qui aurait pu penser qu'elle poursuivait quelqu'un, et que la phrase qui résonnait ici et là était prononcée de sa bouche. Quelques fois, un sourire malsain venait se dessiner sur ses lèvres, effaçant toute innocence. "Où es-tu? Aller, montre-toi. Promis, je ne te ferais pas si mal que ça." Puis plus un bruit. Un silence bien plus oppressant qu'auparavant. La brunette, nommée à l'époque Alice, s'était arrêté, et le sourire qu'elle portait aux lèvres voulait déjà tout dire de la situation. Elle avait repéré sa proie. Cette petite proie qu'elle avait cherchée et poursuivit durant des heures. Un des invités? Une, voulez-vous dire. Une petite fille. Assise dans le coin tout au fond, là-bas. Collée à la tapisserie ancienne, ses beaux petits yeux baignés de larmes. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien faire avec ses yeux, elle ferait mieux de me les offrir, satanée enfant de riche. Bien évidemment, elle n'avait pas encore vu que la personne qui ne faisait que la suivre. Et cela était un avantage pour Alice, qui s'avançait à présent lentement... très lentement. Elle était si légère, si frêle, que personne ne pouvait entendre ses pas de velours sur le long tapis rouge foncé qui était posé au sol, dans chaque couloir du manoir. Manoir ou c h a t e a u ... l'opinion diverge selon les points de vues. Alice avait toujours appelé ça un manoir. Pas un chez-soi, ni une maison, encore moins l'endroit où elle vivait. Elle disait juste... le manoir. Le manoir Shirakiin. Aussi sombre et triste qu'il l'était. "London bridge is falling down, falling down, falling down..." Elle avait doucement chantonné à quelques centimètres de sa victime. Cette dernière avait à peine eu le temps de se retourner qu'Alice, la jolie petite Alice, aux yeux bruns vitreux, avait abattu sur sa tête un vase en cuivre, faisant tomber à même le sol la pauvre enfant. De sa tête, coulaient quelques gouttes de sang. "Nettois ça, je ne compte certainement pas trouver une excuse pour ça." Elle avait alors grogné, à l'adresse de quelqu'un. Et ce quelqu'un, n'était autre qu'un homme. Grand, habillé d'un costume noir. Il possédait des cheveux mi-longs noirs, et il ne souriait pas. S'il fallait noté une chose distinctive sur cet homme, il suffirait de dire que ses yeux étaient rouges sang, d'un rouge malveillant. Et qu'après avoir reçu l'ordre de la jeune fille, il avait simplement fait une révérence, en prononçant distinctement des mots simples et clairs. "Yes, my dear lady.La suite avait été si simple, mais si improbable. Ni anormale quand on voyait le petit corps frêle et le visage rond, encore enfantin, d'Alice. Cette dernière n'avait pas tardé à traîner sa proie le long du couloir, laissant une traîné de sang sur le tapis d'origine déjà rouge. Puis elle était partie, dans son repère, une cave aux murs recouverts de moisissures, et où des taches de sang étaient incruster sur le sol en pierre. Une fois dans cette pièce, la petite brune avait dû traîner la petite fille sur la pierre. Sa tête frappait frénétiquement le sol à chaque nouvelle bosse, à chaque nouvelle pierre décalé, et ouvrait toujours plus sa blessure. Mais Alice s'en fichait. Alice n'aimait personne. Alice avait perdu son âme dans la tristesse d'un jour d'hiver. Alice souffrait trop pour s'inquiéter pour les autres, à cette époque. Les heures qui suivirent, la petite fille s'était réveiller, mais finalement, elle n'aurait pas dû. "Ferme la porte..." Murmura à l'homme, Alice. Celui-ci s'exécuta. Puis le chaos. Alice perdit la tête, comme toujours. De multiples choses en mains, elle s'attaquait au corps pale de l'enfant. Elle faisait couler un sang si pur sur ce sol si sombre, dans cet endroit terriblement impur. Elle déchiquetait le corps maculé de sang de cette petite fille aux longs cheveux blonds. Et demain, ils la porteront déjà disparu... sans penser que jamais ils ne la retrouveront. Elle était vouée aux enfers, la pauvre enfant. Vouée aux enfers des mains d'Alice Shirakiin. 

 

 Ne sois pas idiote Na-yeon... Séoul t'attend depuis déjà longtemps                                          

 

"Qui suis-je ?" Voilà la seule et u n i q u e question que j'arrivais à me poser. Bien que futile, elle occupait tout l'espace de mon esprit et m'empêchait de réfléchir à quoique ce soit d'autre. Dans une heure exactement, j'allais devoir partir pour aller à la FAC, et je ne savais plus très bien ce que je fais encore là, debout, devant ma tasse de thé. Le silence de mon appartement m'oppressait, mais je restais calme. J'étais mieux ici que là-bas. Mon appartement... Un appartement basique que beaucoup m'enviaient. Je n'avais pas beaucoup d'argent, mais avec la succession de ma mère, ma bourse et mon travail, je vivais plutôt bien. Et voilà que ça recommençait, je dérivais toujours dans mes pensées, et j'oubliais de jeter un coup d'œil à l'heure. Il n'était pas tard, le temps semblait s'écouler particulièrement lentement ce matin... Aurais-je peur ? Après tout, c'était mon premier jour à la Fac et je ne pensais pas que j'allais faire bonne impression là-bas. Là-bas... La plus grande université de Séoul qui m'avait toujours fait envie. Sans me laisser distraire une seconde de plus par mes pensées, je buvais cul-sec ma tasse avant de grimacer. Décidément, j'avais laissé infuser trop longtemps...

 

Premier symptôme de stress chez Na-yeon: dérive du sujet principal vers des sujets à ne pas aborder voire des sujets critiques du style : petit-ami, fêtes, relations avec les personnes aux alentours, famille, passé... Fac ?


Quelques minutes après, j'étais déjà en train de préparer mon sac de cours, bien que je n'avais rien avalé du matin à part mon thé vert, je supporterais, et trouverais bien une pomme quelque part. Ma chambre était bien vide, à part mon lit, ma commode et quelques petites choses ici et là, j'avais une chambre totalement normale et... Bien différente des adolescentes de mon âge. Il semblerait que j'avais grandi trop vite, pour mes parents. J'ai eu beau sauter des classes, arrivée à la fac à dix-huit ans, ils me voient toujours comme une enfant. Le suis-je vraiment?


Mes pieds me guidaient d'eux-mêmes, et pourtant, il s'agissait de la première fois, ma première fois à la fac. Rencontrer de nouvelles personnes, essayer de paraître plus mature, grandir, marcher sans trébucher dans ces grandes allées universitaires si peu familières à mes yeux. Mon dieu, j'avais peur. Quelques regards curieux se posaient sur moi quand mon regard tombait sur le panneau d'affichage. Ma classe. Je la cherchais quelques instants du regard avant de trouver. Avant même de pouvoir souffler toute mon anxiété, je me faisais pousser en arrière, trébuchant par la même occasion avant de me retrouver au sol. Des rires, ici et là, me parvinrent aux oreilles, des regards toujours curieux, mais je préférais les ignorer. Je n'avais pas attendu qu'on me relève, pour me relever de moi-même. Mes mains étaient moites et je remerciais intérieurement le fait d'être arriver en avance ici, pour ne pas aller en cours directement. Une fille, grande et blonde, loin d'être asiatique mais plutôt européenne, venait de faire son apparition juste en face de moi. J'avais vaguement tressailli avant de la dévisager.

- Dis moi, tu as sauté combien de classes pour être arriver à la fac à seize ans ?

Et voilà donc la raison des regards curieux et de sa présence. C'est vrai quand y repensant, il suffisait que je jette un coup d'œil autour de moi pour voir qu'ils faisaient tous un peu plus âgés. Mon visage n'était pas si rond, mais j'avais des traits enfantins. La droiture de mes sourcils n'arrangeait en aucun cas ce fait. Quant à mes cheveux, ils étaient lisses et laisser en cascade dans mon dos... Rien d'incroyable. Je me fondais aisément dans la masse. Alors comme ça, je faisais vraiment si jeune ? Ew... Je débutais mal, apparemment.

Second symptôme de stress chez  Na-yeon: soudaine venue d'un être étranger vers sa présence très peu remarquable avec un début de dialogue intéressant ou non, vulgaire et dérangeant ou non, début de bégaiement chez la sujet ainsi que de tremblements peu discrets.


à suivre.   

 

                            incarner la pûreté... qu'elle euphémisme pour ma personne.               

 

« Oh, toi, la petite coréenne là, tu fais quoi toute seule? »


 

J'avais aucune idée de ce que je faisais, j'avais peur, je crevais de trouille à l'intérieur, parce que j'étais coincée dans un monde dans lequel je ne m'étais jamais sentie chez moi. J'étais pas prête à être laissé là où personne ne voulait de moi, mais j'avais pas le choix. J'avais pas le choix. Je restais planter là à regarder autour de moi comme une idiote, j'avais des chaussures noires défoncées et ma sœur se tenait plus si loin de moi. Je crevais de peur, mais j'allais pas chialer. J'avais pas de prénom, juste un nom, mais un nom dans le vent, Shirakiin. On m'appelait pas, ou que rarement. J'aimais pas que quelqu'un sache des choses sur moi, alors j'allais surement pas me laisser découvrir comme ça, j'allais certainement pas baisser les murs que j'avais construits pendant tant d'années. J'avais peur, je crevais de trouille. Oui, j'avais la trouille. Et c'est pour ça que je détestais cet endroit, ce monde. J'avais jamais ce que je voulais, et je pouvais rien contrôler. J A M A I S.

 

« -You're crying? -It makes everything forgivable. »

 

                                                                                                                                                                                      

 

K i m   N a - y e o nétudiante en corée, japonaise et coréenne, k-pop, c-pop, 

 j-pop, nightcore, animes&mangas, rilakkuma, dix-sept ans, danse et chant.

 

Petite par la taille, mais grande par l'esprit... c'est ce qu'ils s'amusaient à dire depuis l'école primaire sur la jeune Na-yeon, ou nana-chan, voire même yeon-unnie. Si seulement ils avaient  qu'à ses dix-sept ans elle se serait retrouvé dans la plus grande université de Séoul... en compagnie de personnes toutes plus âgées qu'elle. Et bien sûr, qu'elle n'y serait pas à sa place. Car venant s'ajouter à son jeune âge, nayeon n'était pas si jolie que ça, elle avait des traits enfantins et rien de la fille sexy aux talons hauts et à la jupe trop courte qu'ils, les hommes, voulaient tous voir. Non, Nana n'était pas comme ça, elle trouvait cela bien trop vulgaire, bien trop "moyen" pour une femme de s'abaisser à la demande aussi répugnante des hommes. Elle aimait de toutes manières beaucoup trop ses habits pastelles et ses aegyos. Jamais elle n'aurait changé ses petites habitudes mignonnes pour des collants déchirer et un petit-ami à l'haleine empestant la cigarette... et pourtant... ses derniers temps elle commençait à les trouver mignons, les garçons de la fac. Elle les observait, prenant note de leurs signes distinctifs et des types de filles avec qui ils restaient, quand elles étaient chanceuses, deux semaines. Ce genre de garçons était répugnant à ses yeux, mais ils étaient d'un certain côté, très intriguants. Ayant cette vilaine habitude de décrypter les gens autour d'elle, Na-yeon n'avait même pas penser à se faire des amis, trop occuper à noter toutes sortes d'in ations inutiles dans son petit cerveau d'étudiante... « Ah, jinjja, je devrais penser à m'ouvrir un peu aux autres quand même... même si ces "autres" doivent empester la fumée de cigarette... »

ps: mon texte est totalement contradictoire et j'en suis fière.

 

m   y     t   u   r   n     t   o     c   r   y        -       e   x   o    -    k

 

 

                                                                                                                                          

 

nous possédons tous nos parts d'ombre, n'est-ce pas? Je ne connais même pas les miennes.


           ________________         k i m   n a - y e o n    -    p a s s é         ____________


La vérité sur cette jeune adolescente au sourire charmeur et à la peau laiteuse, c'est qu'elle ne se souvient pas de son passé. Ses maigres souvenirs se commencent il y a deux petites années. Ses propres parents, trop égoïstes, n'avaient jamais trouver le courage de lui expliquer un peu plus sur ce léger détail, alors Na-yeon savait juste qu'elle avait eu un grave accident avant de tomber dans le coma. Une fois réveiller, elle était trop chambouler pour dire quelque chose, trop naïve et compréhensive avec ses parents, elle avait préféré se renfermer sur ses études pour arriver à la fac rapidement. Et bien heureusement, ses capacités n'avaient pas été mises en jeu lors de son accident, elles s'étaient même améliorées. Ou était-elle seulement plus renfermée sur elle-même depuis qu'elle avait déménager à Séoul, seule, dans un endroit où elle ne connaissait absolument personne. Depuis l'accident, Na-yeon n'avait jamais cesser de se poser des questions sur son passé, et quand elle avait le malheur de questionner ses parents, ils marmonnaient, lui donnait des excuses bidons et l'envoyait balader... Les seules choses qu'elle avait récupérées, étaient des bouts de souvenirs de son enfance, éparpiller ici et là dans son cœur, tous plus flou les uns que les autres... Et quelques fois, il lui arrivait d'avoir un flash. Des souvenirs trop brusques qui la chamboulaient, lui envoyant des décharges dans tout le corps. Le dernier flash en date depuis son déménagement était l'un des plus douloureux. Na-yeon s'était écroulé sur le sol de son fleuriste alors que son souffle était coupé, elle tremblait et de ses yeux, coulaient des perles d'eau. Une fois le flash fini, tout revenait à la normale, et les pauvres souvenirs qu'elle avait réussi à avoir pendant ce flash, se volatilisaient durant les deux jours suivant le "drame". Na-yeon regorgeait de secrets, elle n'en connaissait d'ailleurs elle-même pas la moitié, elle en était sûre, puisque ses souvenirs n'avaient commencer qu'il y a deux ans. Deux petites années, où elle avait travaillé sur ses cours pour sortir de l'enfer qu'était sa petite ville près de Séoul. Na-yeon... Na-yeon et son passé... Une histoire bien longue... Trop sombre... Voilà la seule et u n i q u e raison du silence de ses parents. Ils voulaient effacer le passé de Na-yeon de leur esprit, et espéraient que jamais ils ne reviennent dans celui de leur fille bien-aimé. Mais la jeune fille, elle, n'y voyait que de l'égoïsme... Après tout, les humains étaient réputés pour cela. L'égoïsme.

 

 

 

m   a   c   h   i   n   e   -   e   x   o   -   k 


 

 

___________________________   h u g e      f l a s h    -    s h i r a k i i n ? _______

 

« Oh, toi, la petite coréenne là, tu fais quoi toute seule? »


J'avais aucune idée de ce que je faisais, j'avais peur, je crevais de trouille à l'intérieur, parce que j'étais coincée dans un monde dans lequel je ne m'étais jamais sentie chez moi. J'étais pas prête à être laissé là où personne ne voulait de moi, mais j'avais pas le choix. J'avais pas le choix. Je restais planter là à regarder autour de moi comme une idiote, j'avais des chaussures noires défoncées et ma sœur se tenait plus si loin de moi. Je crevais de peur, mais j'allais pas chialer. J'avais pas de prénom, juste un nom, mais un nom dans le vent, Shirakiin, c'est comme ça je voulais qu'on m'appelle, même sous les protestations de mes parents. Bande d'égoïstes. On m'appelait pas, ou que rarement. J'aimais pas que quelqu'un sache des choses sur moi, alors j'allais surement pas me laisser découvrir comme ça, j'allais certainement pas baisser les murs que j'avais construits pendant tant d'années. J'avais peur, je crevais de trouille. Oui, j'avais la trouille. Et c'est pour ça que je détestais cet endroit, ce monde. J'avais jamais ce que je voulais, et je pouvais rien contrôler. J A M A I S.

 

 

     ren: dix-sept ans, vit dans une sorte de maison close, protégé du patron, féminin, aucune préférence se x uelle connue.

 

"Ren, tu accepterais de partir avec un homme juste ce soir? Tu devrais te faire passer pour ton petit-ami en face de sa famille. Toi qui es doué pour jouer la comédie, je suis sur que tout se passera bien. Comme toujours, tu auras 30%. Tu sais que je ne peux pas te donner plus... je dois déjà nourrir tout le monde. D'ailleurs, tu n'aurais pas vu Théa? Toujours en retard... quelqu'un vient la chercher." 

 
Bien sûr, j'irais. Malgré mon pseudonyme d' "enfant innocent", j'irais. Parce que je suis payé et que ça m'amuse. C'est mon propre divertissement. Ma propre façon de perdre mon temps. Avec un peu de chance ce gars étrange n'aura même pas le droit de me toucher, alors pourquoi pas. Pourquoi ne pas le faire bouillir à l'intérieur. J'ai bien envie qui paie le prix fort pour ne m'avoir ne serait-ce que toucher une mèche de cheveux. Toujours ces mêmes jeux idiots qui me font sourire. Il y a trois ans de cela, jamais je n'aurais pensé à perdre mon temps en jouant à ça. Jamais... et pourtant, je me languis déjà de le voir et de commencer un nouveau rôle. 

 
"D'accord. C'est bon. Pour ce qui est de Théa, il me semblerait l'avoir vu sortir par-derrière... je pense qu'elle voit toujours son petit ami. Tu n'as pas vraiment d'autorité mon coeur, tu sais?"


Et je m'en vais. La scène est fini, mon rôle à jeter jusqu'au prochain dialogue.

 

 shalala ring - nu'est 


Au début, Na-yeon était la petite fille gentille au regard tendre qui s'aventurait souvent vers le danger. Courageuse mais servante, elle ne se faisait que rarement prier pour sortir et en était devenue bien plus que sociable. Pourtant, plus le temps passait, plus le monde dans lequel elle vivait lui semblait oppressant. Suffoquant sous la charge qu'elle avait de faire briller sa famille, elle semblait se ternir petit à petit. Non pas que ses parents aient étés sévères, non, loin de là, il s'agissait en réalité de ses grands-parents ainsi que ses cousins et cousines qui s'extasiaient tous devant le luxe et l'argent. Un jour, au détour d'une foret, d'un rêve presque trop réel, elle avait passé un portail temporel. Étrange, était le premier mot qui lui avait traversé l'esprit. En ouvrant les yeux, un monde aux couleurs vives et aux détails graphiques quelque peu étranges s'offrait à elle. Les jours passèrent, et elle ne cherchait même plus une sortie. Son monde, aux allures d'animé, lui plaisait bien plus que de raison. Là-bas, elle avait le choix. Soit elle se dirigeait vers le soleil du sud, et vivait dans un monde merveilleux où peut étaient les créatures des ténèbres. Soit elle partait en direction sur soleil du Nord. Là-bas, son univers y serait plus sombre, plus étrange et lugubre, où les monstres étaient un peu près partout. Et pourtant, il y avait beaucoup d'humains à vivre au Nord, comme beaucoup de bêtes à vivre au Sud. C'était un monde mi-paisible mi mouvementer. Et allez savoir pourquoi, mais Na-yeon n'avait jamais réussi à choisir. Même à présent, maintenant qu'elle a dépassé le stade de seize ans, même après son coma, même si elle a oublié tous ses souvenirs d'entre les deux mondes, elle ne sait toujours pas choisir. Un jour attiré par le jour, puis par la nuit. À présent, elle semble posséder deux personnalités dans le monde parallèle, mais aussi une personnalité bien transparente dans le monde réel. Na-yeon n'avait jamais été capable de choisir, alors elle n'avait pas choisi. Na-yeon était lunatique à la limite d'être bipolaire. Na-yeon perdrait sans doute la raison plus tard, mais pour l'instant, elle grandissait. Elle grandissait en éparpillant sa vie entre deux mondes.

 

Encore ce même flash, mes yeux se ferment et j'essaie de sourire, je vais bien, je te l'ai déjà dit, c'est juste ce fichu mal de crâne qui revient comme une fleur, j'ai mal, qu'est-ce que j'ai mal, mais ça va aller, ça va aller. Un flash, un sursaut, et je me retrouve dans cet univers pétrifiant qui apparaît si souvent ces derniers temps dans mon esprit déjà encombré par mes études. Je sens une main sur mon épaule, j'ouvre les yeux, plus rien. Je suis seule dans une pièce noire. Est-ce seulement une pièce ? Ou suis-je perdue dans le néant d'un autre univers ? Je frappe l'air autour de moi, je m'énerve, je saute et hurle, mes cheveux finissent en bataille alors que ma gorge me fait mal à en mourir. Je ne peux rien faire, je suis piégée dans ce cauchemar éveillé. Je n'ose même plus essayer de savoir ce qu'il se passe en ce moment dans le monde réel, mon attitude, je n'ai pas envie de savoir, j'ai trop peur, beaucoup trop peur. Puis soudain, mon cœur stop. Je tremble, je le sens, mais quand j'essaie de voir mes mains, elles ont disparu. Tout autour de moi, et moi y compris, a disparu. C'est exactement quand je ferme les yeux dans ma chambre le soir, ces soirées où je profite du noir complet du soir... Et pourtant, je jurerais qu'en ce moment même mes yeux sont grands ouverts, me faisaient presque mal. BOOM. Je me retrouve au sol, il fait si clair maintenant. Je sens des mains se poser sur moi, que se passe-t-il ? À présent, mes yeux sont clos. Et quand j'essaie de les ouvrir, la lumière est si forte que je ne tiens pas cinq secondes. Je me laisse donc aller, après tout, ils prennent soin de moi n'est-ce pas ? J'ai dû tomber de ma chaise, comme toujours lors de ce genre de flash, et j'ai sans doute commencer à trembler follement, inquiétant ma voisine de classe qui avait sans doute essayer d'en parler au professeur plus loin qui lui, n'en avait rien à faire. Et me voilà, trois heures plus tard, à l'hôpital. Ils disent que j'ai perdu connaissance. Non, je n'ai pas perdu connaissance. J'aurais préféré perdre connaissance.

Faite-moi perdre connaissance.

 

 


 

 

 

 

 

;3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

By hatakesage

prettyy:  Me when I wear my boyfriend’s sweater. All day. Every day. ♡

 

 

جيل جنس مدينة دول
26 سنة إمرأة فرنسا
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