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LAMBDA
13 dcembre, 1:19 : Jai mal, jai si mal. Il sagit ici dune douleur indes.criptible, celle du cur, celle qui nous dtruit la tte. Il sagit bien l de la souffrance de la folie, comme jaime lappeler. Cest celle qui nous rend folle, qui russit prendre le dessus et ainsi contrler nos moindres faits et gestes, nos motions et ractions. Mais tout ceci... rside dans notre tte aussi. La souffrance existe seulement parce que nous la considrons, parce que nous lacceptons et lui donnons raison dexister. On se casse donc la tte, encore et toujours. Celle ci rentre dans nos entrailles et infecte chacune de nos cellules jusqu leur destruction. Le processus peut parfois tre long, dpendant de notre degr de tolrance et de patience, et saccompagne de pics. Ces pics, je les appelle les crises. En priode de crise, la folie accumule et refoule les jours qui la prcdent finit par aller au dessus de nos limites, et ceci jusqu lexplosion. Le gros boom. Et lors de ce boom, le peu de conscience qui nous reste svapore pour laisser place nos dmons. La peine et la tristesse qui sont ressenties ce moment prcis sont bien trop fortes pour pouvoir tre filtres ou mme ignores. Ce flot ngatif ne frappe pas la porte, il la dtruit sans prvenir. Nous sommes alors pris au pige et il nous est impossible de senfuir. La dernire pense rationnelle et consciente qui pourrait traverser mon esprit serait lespoir de pouvoir men sortir nouveau cette fois ci. Mais lespoir sefface rapidement lui aussi car mon pessimisme mempche dy croire, comme toujours. La lutte contre les dmons devient alors acharne. Je pleure, les larmes coulent flot tendis que mes hurlements stouffent contre mes oreillers. Jai toujours has pleurer. Les dmons sont beaucoup trop forts, ils connaissent tous nos points faibles et sexpriment avec notre propre voix. Ils pointent tous nos dfauts, sans en oublier ne serait-ce quun minuscule et ridicule dtail. Ensuite ils nous rappellent toutes les preuves que nous avons endur et celles qui continuent encore de nous dtruire de lintrieur. Notre cur, meurtrit par les vnements et lincapacit de ragir tout en restant rationnel, se casse toujours un peu plus, mme lorsque nous sommes persuads quil serait impossible daller plus bas. On se rend compte du fait que nous tombons, coulons, dans un puit sans fond. Le temps o nous pouvions apercevoir et apprcier la lumire du jour est rvolu, et cela, depuis bien longtemps. Quest-ce que la lumire? Les souvenirs joyeux et gais deviennent flous et soudainement, une ralisation nous frappe nouveau. Ces souvenirs ont ils vraiment exist de toute manire? Et ensuite vient cette forte envie de soigner le mal par le mal car on a fini par se laisser tenter. Nous finissons par croire dur comme fer que cette souffrance, nous la mritons. Cette punition est mrite. Mais plus le temps passe, plus il devient difficile de supporter ces douleurs incessantes. Pourquoi suis je punie dj? On songe donc la mort car cest ce que nous rpte de faire la voix, celle de notre subconscient, le moi fou, le vrai malade de lhistoire. Elle nous a tant de fois rabchs quel point nous ne sommes que des nuisances inutiles, nayant aucun mrite dexister. La crise augmente de niveau, il sagit l de ltape cruciale car lenvie de se dbarrasser de notre misrable vie est bien plus puissante que tout. Allons nous enfin abrger nos souffrances? Abandonnerons nous la vie comme on sest nous mmes abandonns? Allons nous donner raison aux voix, aux dmons, notre moi fou, ceux qui nous traitent de lches sans arrt? Je me fais du mal pour touffer le mal. Plus il y en a mieux cest. Jabsorbe le mal des autres pour en faire mien et les pargner. Jai envie quils souffrent, quils sachent ce que a fait davoir mal et puis, je ne veux plus. Je ne veux pas quils sachent tout compte fait. Jespre quils maintiendront cette balance et quils trouveront la paix, eux, ces tres non damns. Et alors jimagine des fins, des mondes fantastiques, des rves crdules et dvergonds, ainsi que des vies alternatives la mienne. Je me laisse bercer dans ma propre mlancolie, elle qui est si douce. Ma conscience revient petit petit et je recommence ignorer la ralit, tout remettre au lendemain. Ressentir des motions devient impossible grce aux murs en bton arm que jai construit autour de moi. Ainsi jattends la fin nouveau un peu plus calmement, tout en restant continuellement triste. Je meurs, ma vie.
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-Un regard, un mytho, un sourire; et le cur qui ne veut plus se nourrir. Jaime voir le ciel, jaime ce silence alors ferme ta gueuule. :)
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