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Une femme peut être belle peu importe la couleur de sa peau ou son style vestimentaire, ce qui compte vraiment ; c'est ce qu'elle est interrieurement.
Prologue
Le 17 Juin 2011, 1H22.
Toc Toc Toc
Le bruit des talons hauts déchirait le silence oppressant de la nuit. Cette ruelle si peu fréquentée une fois la noirceur tombée. Cet endroit si peu sécuritaire dans lequel les gens n'osaient pas trop s'engager que ce soit le jour ou la nuit. Cette partie de la ville était réputée pour les nombreux ''accidents'' dont elle avait été victime. Encore la semaine dernière, deux corps avaient été retrouvés derrière un conteneur à déchets. Les autorités avaient barrés la scène de crime le temps de l'enquête et, depuis, personne n'avait eu le droit de s'y aventurer. Malgré les avertissements de plus en plus réguliers des parents, les jeunes qui fréquentaient l'école secondaire à une dizaine de minutes d'ici utilisaient souvent la ruelle comme raccourcis pour se rendre rapidement chez eux sur l'heure du dîner ou une fois l'école terminée. Cependant, les banderoles jaunes qui interdisaient l'accès ne semblaient pas vraiment déranger la jeune femme qui passa en dessous de celles-ci sans vraiment leur faire attention. Depuis toujours, plus d'une dizaine de meurtres avaient été commis dans cette petite ruelle adjacente aux rues Dahlia et Ste-Hyacinthe. Elle ne devait pas faire plus d'une trentaine de mètres et constituait le raccourci principal de la petite ville. La jeune femme cracha sur la pierre froide du sol puis déposa sa main sur la brique orangée des murs sans arrêter sa marche. Soudainement, elle s'arrêta. Un sourire apparut sur son visage d'une pâleur cadavérique, dévoilant une rangée de dents aux canines proéminentes.
Elle s’engagea derrière le conteneur à déchet où avaient été retrouvés les corps puis cogna doucement sur la brique. Les contours d’une porte se dessinèrent dans une faible lueur bleutée avant que la brique ne disparaisse tranquillement pour laisser place à un orifice noir dans lequel elle entra sans se faire prier. Derrière elle, la brique repris tranquillement sa couverture solide, avalant l’étrangère dans sa mystérieuse cachette. Cette dernière marcha un moment à l’aveuglette dans une noirceur totale, descendant sans cesse une longue série de marches, mais cela ne semblait pas l’incommoder, elle avait depuis longtemps eu le temps de s’habituer à cet endroit désagréable et inapproprié pour une femme de sa stature. Elle s’arrêta alors et une dizaine de flambeaux s’allumèrent magiquement autour d’elle. Elle se trouvait eu centre d’une grande pièce circulaire aux apparences asiatiques et au bout du quel un homme était assit dans une chaise particulièrement imposante sculptée à même la pierre. Il portait un long manteau noir munit d’une capuche qu’il avait rabattue sur sa tête pour cacher la partie supérieure de son visage. Sans que la jeune femme puisse en être certaine, elle sut qu’il la toisait du regard. Celle-ci s’agenouilla en s’assoyant sur ses talons, déposant ses mains sur ses cuisses et baissant respectueusement la tête. L’homme prit la parole d’une voix neutre, presque froide, lui crachant litérallement ses paroles au visage.
- Relève-toi Marisa… Une telle marque de respect, venant de toi, est inappropriée.
Un long frisson, froid et désagréable, parcourut l’échine de la belle. Celle-ci se releva et fixa l’homme, quelques mèches de ses longs cheveux noirs comme le jais tombant devant ses yeux. Les yeux de Marisa avaient quelque chose de fascinants. Il n’existait pas bleu plus pur que ces deux iris. Un seul regard de sa part suffisait pour vous faires tomber sous son charme, un charme envoutant auquel vous n’aviez pas envie de vous soutirer. Elle vous donnait l’impression d’être u***, qu’il n’y avait pas plus important que vous. Que vous étiez la seule personne existante pour elle, que rien ne pouvait vous atteindre. Une lueur naïve brillait dans le fond de son regard, on ne pouvait la croire d’être capable d’un acte irréparable et pourtant…
Il secoua la tête négativement avec déception, comme dépassé par les événements. Marisa l’entendit chuchoter quelque chose qui ressemblait à « Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire de toi…? » et elle ravala sa fierté pour s’empêcher de répondre. Elle avait conscience que son geste serait grandement puni, mais elle ignorait à quel point il le serait. Ne voulant pas paraitre faible, elle s’empêcha de baisser misérablement la tête. Elle avait une envie soudaine de quitter cette salle dans laquelle l’atmosphère se faisait de plus en plus lourde et oppressante. Chaque parcelle de son être lui recommandait la prudence.
- Un acte comme le tiens ne peut rester impunie Marisa… Je ne pensais pas devoir en arriver jusque là, mais je n’ai pas d’autres choix…
Un courant d’air froid traversa la pièce, faisant vaciller la flamme qui tenait les flambeaux en vie, mais celles-ci ne s’éteignirent pas. Où voulait-il en venir..?
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