عارضة أزياء عالمية (rang 3)

 

Bonjouuuur tout le monde ! 

 

 

Bienvenue sur mon " Qui-suis-je ? " !

Je suis une jeune fille de 18ans portant le prénom de Noémie. Anciennement en Terminale ES, je m'apprête à faire une MANAA ( mise à niveau en arts appliqués ).J'ai pour loisir le dessin, le piano, la photographie, le basket', la danse et l'écriture !

En parlant d'écrire, récemment, une amie et moi-même, avons entrepris la rédaction d'une histoire, si la curiosité vous pique, le résumé, le prélude ainsi que les futurs chapitres se trouvent juste en dessous ! N'hésitez pas à laisser des avis en commmentaire, et pourquoi pas un +2 ! Si vous souhaitez que je vous tienne au courant de la parution de l'histoire dite le moi en commentaire également, je vous préviendrai par mp et vous ajouterai, afin que cela soit plus simple !

PS: la ou le premier petit malin qui s'amuserait à reprendre quoi que ce soit de notre histoire, le regrettera amèrement.

Sur ce, bisous à toutes et à tous ! 

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INFOS

 

Nous avons un compte Wattpad, où la suite de l'histoire est disponible : https://www.wattpad.com/story/41822469-les-irradi%C3%A9s/parts.( pour ceux ayant un compte vous pouvez continuer votre lecture ici )

Et également un site Wix: http://nlayre.wix.com/les-irradies (ici pas de problème, tout le monde peut accéder, et lire l'intégralité)

Si les chapitres ne sont pas tous présents sur mon QSJ c'est par manque de place. En effet, mon ancien QSJ était tellement long, du à la parution des prochains chapitres, que je ne pouvais plus le valider, par conséquent, la suite de votre lecture est redirigé vers notre compte Wattpad ou Wix.

Bonne lecture :)

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Résumé:

L’année 2199 marque le début d’une longue série de cataclysmes dévastant la majorité de la surface de la Terre, excepté quelques villes protégées par l’Etat. 25 ans plus tard, un évènement inattendu se produit: une météorite s’abat au beau milieu de l’Océan Indien. Le 22 février de cette même année, Luna et Aria voient le jour. Deux jeunes filles à l’apparence normale mais pourtant si différentes du reste de la population.

 

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Prélude :

Depuis de nombreuses années, les Hommes, férus de nouvelles découvertes, ne cessent de créer, d’innover et d’expérimenter toutes sortes de technologies modernes sans se soucier de leurs conséquences. Des voitures, trains et bus volants, des armoires paramétrées pour télécharger des vêtements, coupes de cheveux et traits du visage, ou encore, des machines permettant de visionner ses propres rêves à n’importe quel moment. 

Malheureusement, hormis les inventions liées au bien être de la population, certaines ont été produite dans le seul but de détruire. En effet, en janvier 2198, une 3ème guerre mondiale éclata, opposant l’Asie, l’Europe, l’Afrique et l’Océanie au continent américain. Cet ensemble de pays s’allia afin de réduire la première puissance militaire, culturelle et économique à néant. Pour ce faire, un des pays membres, en l’occurrence la Chine, tenta de mettre au point une bombe capable de détruire entièrement et d’un seul coup le territoire américain. Tous les scientifiques de cette union leur sont alors venus en aide afin d’achever cette arme de destruction massive, le plus rapidement possible. Ce n’est qu’un an plus tard, qu’elle fut terminée et finalement larguée sur les rives du Canada.

Les objectifs espérés ne furent pas atteints. Effectivement, au lieu de détruire totalement le continent américain, la bombe n’a pas explosée de manière convenue et s’est contentée de causer d’énormes dommages au Canada ainsi que d’y creuser un immense gouffre lézardant le restant du pays. L’alliance, n’obtenant pas les résultats attendus, ne se préoccupa pas des conséquences de cette première offensive, et reprit encore plus ardemment ses recherches, en vue de sa future réussite. 

De leur côté, les Américains se contentèrent de protéger un maximum leur continent afin d’assurer une certaine sécurité à ses habitants, ils ne ripostèrent pas étant devenue un peuple pacifiste suite à la seconde guerre mondiale. Ils n’essayèrent pas, quant à eux, de créer une nouvelle arme ne sachant pas de quelle nature était celle de l’alliance. Les dernières bombes atomiques n’ayant pas été testées, les Américains supposèrent que l’arme ayant détruit le Canada en faisait partie. Eux non plus ne s’inquiétèrent pas à la vue des gigantesques gouffres, se contentant d’interdire l’accès au Canada…

7 jours passèrent, sans que l’alliance ne tente une nouvelle attaque contre l’Amérique et sa population. 7 jours paisibles et sans aucun trouble à l’horizon. Jusqu’au 10 janvier 2199. Date à laquelle, les conséquences de l’explosion de la bombe firent surface, engendrant le dérèglement total de la planète.

A l’aube de cette journée, une suite de terribles cataclysmes s’abattue sur la Terre. Des raz-de-marée provoqués par l’activité anormale des plaques tecton-iques, des séismes de magnitude toute plus élevée que celle de l’échelle de Richter, des pluies torrentielles provoquant d’énormes inondations, l’explosion des volcans actifs et inactifs avec des coulées de lave impressionnantes, mais aussi des tornades dévastant tout sur leur passage. 

Toutes ces catastrophes, plus horribles les unes que les autres, eurent des répercussions monstrueuses sur la planète: elles engendrèrent l’explosion de multiples usines électriques, hydrauliques, chimiques et même nucléaires, de terribles pertes humaines - estimée au ¾ de la population - ainsi que la destruction pure et simple de la majorité des surfaces habitables.

Afin de protéger leurs habitants, les différents chefs d’Etat décidèrent d’intervenir. Ils construisirent de grandes murailles autour de villes choisies selon certains critères et renforcèrent les fondations des bâtiments restants, seulement, due aux couts conséquents de cette opération, très peu de villes purent en bénéficier.

Les années passèrent, mais les cataclysmes, eux, ne cessèrent pas, détruisant chaque jour davantage le monde. La situation ne semblait pas pouvoir s’améliorer, alternant des périodes très instables avec divers incidents naturels, nommées « saison critique », et des périodes relativement calmes. Malgré la muraille de protection et les multiples renforcements, lors de « saison critique », des règles furent imposées par l’Etat. Chaque personne, majeure ou non, se devait d’être vigilant, prudent et de rester à son domicile la plupart du temps. Les sorties extérieures étaient interdites, excepté en cas d’extrême d’urgence. Il existait également beaucoup d’autres règles dont une grande quantité propre à chaque type de catastrophe.

En 2224, un évènement inattendu se produisit. Une météorite s’écrasa au beau milieu de l’Océan Indien. La même année que celle de la naissance d’Aria et de Luna.

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Chapitre 1

 

Nous sommes en 2241, 17 ans ont passé depuis la naissance d’Aria et de Luna, devenues à ce jour des jeunes filles tout ce qu’il y a de plus normale. Enfin, presque. 

Lundi 30 juillet, vacances d’été à Atlanta, aux Etats-Unis. Et oui, même si aujourd‘hui, de nombreuses choses ont évolué comme les moyens de transport ou le nombre de jours dans la semaine - un jour a été ajouté, nommé « Niradi », il se situe entre le samedi et le dimanche - les dates de vacances elles, n’ont pratiquement pas changé. Bonne nouvelle pour tout le monde, en plus des deux mois de congé, aucune « saison critique » n’a été annoncé pour le moment, ce qui signifie une vie à peu près basique. Grasse matinée, petit-déjeuner copieux, journée entre copines et pas de devoirs. 

Ce matin-là, Aria, toute joyeuse, devait passer la journée avec son petit-ami, Austin. Elle s’empressa donc de commui-quer sa bonne humeur à sa très chère sœur, Luna. Comment ? De manière tout à fait convenable. Elle lui sauta dessus. Oui oui. 

 

- Mmmmh…

- Réveil compliqué apparemment.

- Qu’est-ce que tu me veux ? Je dormais, ça ne se voyait pas ? Répliqua Luna, toujours à moitié endormie.

- Ah, si, tu bavais en plus ! Rétorqua sa sœur fière d’elle.

- PARDON ?

 

Un coussin partit en direction d’Aria qui se le prit en pleine figure. 

 

- Et biiim ! Luna 1, Aria 0.

- Oooooh toi ! S’écria cette dernière en s’élançant vers sa sœur dans le but de lui rendre la pareille.

 

Luna voulant à tout prix échapper à la contre-attaque d’Aria, sauta de son lit, agile comme un chat…Et glissa sur sa couverture, tombée par terre récemment. Aria, profitant de la situation, se rua sur sa jumelle afin de l’assaillir de coups d’oreiller. 

 

- Eeeeh, mais c’est de la triche ! Tu m’as pris en traitre là !

- Ce n’est pas de ma faute si tu ne sais pas mettre un pied devant l’autre sans trébucher hein, déclara Aria en s’esclaffant.

- Pfff, tu dis n’importe quoi, bougonna Luna, en plus, c’est de ta faute si ma couette était par terre je te rappelle. 

- Allez, ne cherche pas d’excuse, ce n’est pas si grave. Je peux t’apprendre si tu veux.

- Ne te moque pas de moi toi ! Et puis, on n’a pas idée de réveiller les gens comme ça ! Tu n’aurais pas pu faire comme tout le monde, genre ouvrir les rideaux ou me secouer gentiment en m’appelant par mon prénom ? Bah non, non évidemment.

- Ce ne serait pas drôle sinon, répondit Aria. Mais il y a une raison toute particulière ! Aujourd’hui, je vais passer la journée avec Austiiiiin.

- Comme d’habitude quoi, pesta Luna tout en levant les yeux au ciel.

 

Pour toute réponse, Aria lui tira la langue et se dirigea vers sa chambre. Elle se demandait comment est-ce qu’elle allait bien pouvoir s’habiller et se plaça devant son armoire, un vrai petit bijou de la technologie. Luna arriva à son tour dans la pièce et la questionna.

 

- Alors ? A quoi est-ce que tu vas décider de ressembler aujourd’hui ? Tu vas changer la couleur de tes yeux, ou bien de tes cheveux ? La coupe peut-être ? 

 

Les deux jeunes filles représentaient le parfait opposé, jumelle de naissance, mais ne se ressemblant que très peu, que cela soit physiquement ou moralement. Luna était élancée et relativement grande - 1m75 - elle avait la peau brunie par le soleil, de longs cheveux bruns et bouclés ainsi que des yeux en e d’amande marron très soutenus. Question caractère, Luna était une personne spontanée, franche, mais aussi réfléchie. Plutôt drôle, mais quelque peu mystérieuse. Sa sœur était dotée d’un caractère plus excentrique. Elle était sensible, légèrement naïve, mais également très têtue. Toujours de bonne humeur, sociable et un peu folle sur les bords. Niveau physique, Aria était une fille de petite taille - 1m60 - au teint clair, mince, avec de longs cheveux ondulés châtains ainsi que de grands yeux bleus dont elle aimait garder la couleur originelle. En effet, en 2241, le changement d’apparence étant possible, beaucoup de personnes le pratiquaient fréquemment ce qui n’était pas toujours pratique dans la vie de tous les jours. 

 

- Je pensais plutôt rester naturelle, mais raidir mes cheveux, Austin les aime bien comme cela. En ce qui concerne la tenue, je me disais que je pourrais peut-être télécharger la dernière saison de chez Springs, leurs robes sont à tomber ! Déclara Aria de manière euphorique.

- Des robes ? Beurk ! Il te reste des sous sur ton compte au moins ?

- Bah oui, banane ! 

- Ok ok, je demandais juste, répondit Luna. 

 

Sur ces dernières paroles, Aria rentra son code afin d’entamer le téléchargement. Deux minutes plus tard, celui-ci fut terminé. Elle débuta la confection de sa tenue. Une jolie petite robe avec des motifs, à base de bleu, assortie à une paire d’escarpins dans les mêmes tons. Puis, après avoir validé sa demande, elle se plaça face à l’armoire. Un rayon s’illumina alors en haut de cette dernière et la vêtit de la tête au pied. Sympa la technologie. Suite à quoi, elles se dirigèrent toutes les deux vers la cuisine, la première en pyjama et mal réveillée, la seconde apprêtée et sur le point de sortir. Elles déjeunèrent rapidement, Aria s’en alla à son rendez-vous tandis que Luna restait tranquillement à la maison. 

Aria et Austin devaient se retrouver au parc d’attractions, tous deux fans de sensations fortes. Quand elle arriva, son petit-ami se tenait à l’entrée du parc. Il abordait une position décontractée, comme à son habitude. De grande taille, il était blond avec des yeux bleus. Le genre de garçon à faire craquer toutes les filles quoi. Autant dire qu’Aria n’avait pas fait exception à la règle, cela faisait maintenant un mois qu’ils étaient ensemble. En arrivant à sa hauteur, elle lui sauta dans les bras et l’embrassa tendrement.

 

- Comment ça va mon chéri ? Le questionna-t-elle.

- Tranquille et toi ma puce ?

- Bien ! Bon, on y va ?

- Yeap.

 

Ils se dirigèrent, main dans la main, vers la première attraction, et enchainèrent des manèges tous plus terrifiants les uns que les autres. Ils ne s’arrêtèrent que pour manger. Austin l’emmena déjeuner au snack le plus proche, et lui paya sa part. Ensuite, ils allèrent au jardin public afin d’y passer les derniers moments avant la fin du rendez-vous. 

Aria passait vraiment une superbe journée à ses côtés. Elle sentait que ses sentiments étaient réels, profonds et grandissaient de jour en jour. Jamais encore elle n’avait autant aimé un garçon. Mais l’heure de partir arriva. Austin accompagna Aria jusqu’à chez elle, et une fois arrivé à sa porte lui dit:

 

- Alors, aujourd’hui ça t’a plu ?

- Oui beaucoup ! Acquiesça-t-elle.

- Tant mieux, parce que c’était la dernière fois.

 

Un long silence s’ensuivit, sans qu’Aria ne parle, ne bouge ou ne réagisse.

 

- Comment ?

- Tu as très bien entendu Aria.

 

Mauvais signe, très mauvais signe. Austin ne l’appelait jamais par son prénom mais toujours par des petits surnoms affectifs qu’elle aimait particulièrement.

 

- Oui. Mais je ne suis pas sure d’avoir bien compris. Ou de vouloir comprendre.

- Je te largue, c’est plus clair là ? Répliqua-t-il sur un ton peu amical.

- Mais tu es sérieux ? Genre, vraiment ? 

- Bah ouais.

- Espèce de…de…Je n’ai même pas de mots pour décrire à quel point tu me dégoutes là. C’est bien hein, ça y’est tu es heureux ? Tu as eu ce que tu voulais, et maintenant tu me lâches comme une m*rde ? Je suppose que tu procèdes de la même façon avec toutes les autres hein ? Pff, tu es vraiment un pauvre type ! Comment est-ce que j’ai pu tomber amoureuse d’un c*n pareil ! Cria-t-elle.

- Bah ouais. Je m’en fous de toi, et je m’en suis toujours foutu.

- Tu sais quoi ? J’espère sincèrement qu’un jour tu te feras jeter de la même manière, tu verras à quel point ça fait mal. Et maintenant, vas-t-en, je veux plus te voir.

- Ca tombe bien, moi non plus.

 

Sur ce, Austin tourna les talons, et partit sans même un dernier regard pour Aria, la laissant seule, sous le porche de sa maison, désarçonnée et le cœur brisé. Pendant ce temps, Luna, bien loin de s’imaginer la façon dont laquelle sa sœur venait de se faire quitter par son ex petit-ami, chantait à tue-tête dans la salle à manger, la musique au maximum dans ses oreilles. Lorsqu’Aria rentra dans la pièce, elle ne vit pas la douleur qu’elle ressentait et demanda:

 

- Alors avec Austring’ ?

- Luna… Répondit-elle avec la voix serrée.

 

Puis, après avoir évacué toute sa colère envers Austin, Aria éclata en sanglot, dans les bras de sa jumelle. Luna, patiente, attendit qu’elle se calme avant de lui poser n’importe quelle question sur ce qui avait bien pu se passer pour la mettre dans un état pareil. 

Environ une heure plus tard, avec un tee-shirt en moins pour Luna, ayant subi l’assaut des pleurs et autres, Aria lui raconta toute l’histoire. Ce qui ne plut pas du tout à sa sœur, qui insulta le pauvre Austin d’un million de jurons plus ou moins…Exotiques.

Plus tard dans la soirée, les parents des deux jeunes filles, réciproquement nommés John et Alice, rentrèrent au domicile familial après une journée de détente bien méritée, suite à la longue année de travail parcouru. Vers 20h30, le diner étant prêt, tous se mirent à table et John, en guise de « musique de fond » comme il se plaisait à le dire, alluma la télévision.

 

« FLASH INFO, A TOUS LES AMERICAINS, CECI EST UN MESSAGE DE LA PLUS HAUTE IMPORTANCE:

 

Il y a de cela une dizaine d’années, nous vous avions demandé d’effectuer toute une série de tests et d’analyse afin de découvrir si la pollution ambiante, due aux cataclysmes, avait engendré quelconque problème de santé. Finalement, après de nombreuses expériences, l’avis de nos scientifiques est el: toutes personnes nées avant le début des catastrophes, c’est-à-dire avant janvier 2199, sont munies d’un organisme défaillant. En effet, leurs cellules et organes vitaux se dégradent deux fois plus rapidement que ceux des personnes venues au monde durant les cataclysmes. Leur métabolisme n’arrivant pas à s’adapter, leur espérance de vie se voit considérablement raccourcie. Afin de régler ce problème, qui entrainerait la mort d’environ un tiers de la population qui peuple la Terre, le gouvernement américain, ainsi que celui des autres pays, est fier de pouvoir vous présenter une solution, efficace. Les ingénieurs du monde entier se sont réunis afin de mettre au point un énorme vaisseau qui permettrait d’accueillir toutes les personnes dont l’organisme ne peut s’adapter. 

Celui-ci, appelé « New Life », pouvant transporter plus d’un million d’habitants, graviterait autour de la Terre durant 417 jours (une année dans le futur). L’intérieur du vaisseau ressemblera à une sorte de ville géante, avec plage, forêt, lac, tous les éléments naturels de notre très chère planète seront reproduits à l’identique, vous ne serez donc pas dépaysés, même le climat ainsi que les différentes saisons seront présents. Il sera muni d’un système High-tech permettant de commun-iquer à n’importe quel moment de la journée avec vos proches restés sur Terre. Le nom « New Life » provient du fait, qu’une fois installé sur le vaisseau, vous pourrez, si vous le désirez changer complètement de vie: nouveau travail, nouveau logement, nouvelle apparence et même nouveau nom. Il n’y aura pas de problème de misère ou de jalousie, car chaque personne aura un statut équivalent à celui de son voisin que ce soit au niveau monétaire ou matériel. 

Et qu’en est-il de vos enfants ? Ne vous inquiétez pas, l’Etat les prendra en charge dès votre départ. Des centres seront mis en place,  où ils seront logés, nourris et recevront une éducation spécialisée ainsi que des cours divers et variés. Ces centres seront gratuits et obligatoires pour les non-majeures. Il sera possible d’y suivre des ateliers d’apprentissage pour un futur métier envisagé.

Le départ du « New Life » est programmé à demain, 14h. Le point d’embarquement est situé à Paris en France. Pour toute personne ne pouvant pas s’y rendre en temps et en heure par ses propres moyens, des trains seront mis à disposition. Aucun retard ou excuse ne sera toléré. Ce départ est bien entendu, obligatoire. « New Life » fera un arrêt sur Terre une fois par an, durant une semaine afin de passer du temps avec vos familles demeurées sur le continent. 

Pour toute question, un site internet a été crée, vous pouvez y accéder dès maintenant et jusqu’à 14h demain, heure à laquelle nous décollerons. Nous vous prions donc d’arriver au point de rendez-vous une heure à l’avance afin de répertorier chaque passager.

Bonne soirée. »

 

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Chapitre  2

 

De longues minutes passèrent, sans qu’aucun membre de la famille ne décroche un seul mot, jusqu’à ce que Luna brise ce silence pesant:

 

- Il faudrait peut-être en parler, non ?

- Il n’en est pas question ! S’exclama Alice.

- Mais vous n’avez pas entendu ? La pollution ambiante est en train de vous tuer ! Vous êtes devenus inconscients ou quoi ? 

- Bien sur que non ma chérie, nous avons bien compris la situation ta mère et moi mais…

- Mais c’est complètement absurde, le coupa sa femme. Je n’irai nulle part sans mes filles, et encore moins dans l’espace si je sais qu’elles seront envoyées dans une sorte de centre miteux !

- Qu’est-ce que tu racontes maman ? C’est évident que vous allez le prendre ce vaisseau machin-truc là ! Il est question de votre vie, pas de la nôtre. Et puis, le départ est O.B.L.I.G.A.T.O.I.R.E, au cas où tu n’aurais pas saisi, s’égosilla Luna.

- Oui, mais le flash précisait bien qu’aucun retard ou excuse ne serait toléré donc, si nous ne nous présentons pas, nous n’irons pas et voilà, problème résolu ! Dit sa mère.

- Je ne suis pas d’accord. Il n’y a pas de « oui mais » comme tu nous le répètes si souvent !

- Non mais oh ! C’est encore moi l’adulte ici à ce que je sache ! Je décide. D’ailleurs, je suis certaine que ton père est parfaitement d’accord avec moi, n’est-ce pas ?

- Ta fille a raison Alice, répliqua John. Même si à moi non plus cette idée ne m’enchante pas, nous n’avons pas réellement le choix. Et puis, regarde le bon côté des choses, nos filles seront en sécurité, suivront des cours de qualité et vivront dans un centre plus que moderne avec tout ce qu’elles désireront à disposition. De plus, nous pourrons les joindre lorsque l’envie ou le manque sera trop fort, et les reverront en chair et en os, une fois par an.

- Je…Je…Je ne veux pas, je ne le supporte pas Johny, réprima Alice les larmes commençant à se répandre le long de ses joues.

 

Durant toute la discussion, Aria se tut, encore trop choquée par sa récente rupture et par la nouvelle qu’elle venait d’apprendre, mais savait que sa sœur et son père avaient raison: ils devaient s’en aller. Pour leur propre bien, et par conséquent le leur. 

Lorsqu’elles virent leur mère pleurer, les jumelles se précipitèrent vers elle, et l’enlacèrent très fort. Leur père les rejoignit. Alice finit par se calmer, entourée des êtres qu’elle aimait le plus au monde, et surpris toute la petite famille lorsqu’elle accepta enfin le fait. Demain, elle et John monteront à bord du « New Life ».

Cette nuit là, aucun membre de ce foyer ne trouva le sommeil. Tous trop angoissés à l’idée de se quitter pour un an, et cela, dès le lendemain matin. N’ayant pas de moyens de transport assez rapide pour se rendre dans les temps à Paris, ils durent aller à la gare d’Atlanta afin d’y prendre le train partant à 8h. Dans le futur, les trains, ne roulaient plus sur des chemins de fer, mais sont équipés d’un dispositif aimanté leur permettant de voler au-dessus de voies destinées à cet effet. Ils pouvaient atteindre jusqu’à 2000 km/h, afin d’effectuer un trajet Atlanta-Paris en moins de 5h. 

L’heure du départ arriva, Alice eut beaucoup de mal à se décrocher du cou de ses deux filles, elle ne cessait de pleurer à chaudes larmes, heureusement que John était moins « sentimental ». Il fallait qu’ils s’en aillent. Un câlin collectif fut échangé et les parents d’Aria et de Luna entrèrent dans le train. Les jumelles firent un dernier signe de la main avant que le TTGVV - train à très grande vitesse volant - ne parte tout droit direction Paris. 

 

 

Suite à ces semi-adieux déchirants, Aria et Luna rentrèrent chez elles. Enfin, plus exactement, elles rentrèrent dans leur « domicile secondaire », leur lieu de résidence fixe à partir de 12h, étant une chambre dans un centre, où des milliers d’autres enfants résideront également. La maison semblait bien vide sans leurs parents, en fin de compte, peut-être que le fait de vivre en communauté serait une bonne chose, pensèrent les jumelles. Histoire de ne pas ressasser des idées noires dans leur ancienne maison, vide, dénué d’amour paternel et maternel, et de prendre elles aussi, un nouveau départ. 

Aria et Luna firent donc leurs valises. A partir du moment où elles partiront pour le Centre, elles ne reviendront à cet endroit seulement une fois par an, au moment des retrouvailles familiales. Par conséquent, elles ne devaient veiller à ne rien oublier. Les valises furent rapidement bouclées, beaucoup des affaires à emporter étant numérisées comme les vêtements, bijoux, maquillages, livres, jeux. Toutes ces choses auparavant matérielles, pouvaient maintenant être contenues sur une clé USB, ou bien sur un tout autre support, telle qu’une montre. Les montres, à multiples apparences, ne servaient plus juste à regarder l’heure ou à chronométrer, elles étaient devenues de véritable base de stockage, n’importe quel objet sur support numérique pouvant y être enregistré, des fonctions y ont été ajoutées telles qu’une calculette, un dictionnaire, un vidéoprojecteur, une webcam etc. Elles se métamorphosèrent en une sorte de véritable mini ordinateur portable, armoire, bibliothèque, base de données, le tout ayant pour e un petit bracelet coloré ou non, avec un écran de verre. Très pratique. Ils ne leur restèrent plus qu’à ajouter quelques souvenirs, accessoires pour salle de bain, matériel de tous les jours ne pouvant pas être mis sur un support électron-ique ainsi que certains objets que les deux jeunes filles préféraient garder « en vrai » qu’en version numérique et leurs valises furent officiellement terminées. Pile poil à l’heure pour le ramassage des bus, au coin de leur quartier tranquille, direction le Centre d’Atlanta. 

John et Alice occupant des postes assez haut placés dans une grande entreprise à Atlanta, la petite famille avait pu se permettre d’acheter une maison à la fois proche du centre-ville et située dans une zone relativement paisible. Le voyage ne dura donc que peu de temps, une quinzaine de minutes après avoir embarqué, Aria et Luna arrivèrent à destination. Devant elles se trouvait une immense bâtisse, délimitée par un très grand mur.

 

- Ils ont peur qu’on s’échappe ou quoi ? Ne put s’empêcher de dire Luna en apercevant la cloison les séparant de l’intérieur du Centre. 

- Je n’en ai aucune idée, répondit Aria, impressionnée par la taille phénoménale de l’endroit où elles allaient résider à partir de ce jour. 

- Hmm, le fait qu’on soit confiné dans un lieu comme celui-ci ne me plait pas vraiment, avoua-t-elle. J’ai l’impression qu’on cherche à tous nous réunir afin qu’il soit plus facile à l’Etat de nous contrôler. Pas bon. 

- Arrête d’être paranoïaque, tu veux ? 

- Je ne suis pas parano ! Simplement préventive. 

- Ouais ouais, c’est-ce qu’on dit ça, fit Aria. Cela fait à peine deux minutes que nous sommes là et tu commences déjà !

- On verra bien, je préférerais que tu ais raison tu sais ! Mais franchement, j’ai vraiment l’impression qu’on est une sorte de bétail regroupé dans un champ avec des barrières l‘entourant.

- Sympa comme image.

- Toujours, ironisa Luna.

- Euuuh mouais, je n’en suis pas convaincue de ça ! Rigola Aria.

 

Devant le Centre, les habitants d’Atlanta commençaient à s’amasser, arrivant de tous les coins de la ville. Des enfants de tout âge, du nourrisson n’arrêtant pas de pleurer à l’adolescent se fichant de tout. Au bout d’une dizaine de minutes, le temps que chacun des bus envoyés dans la ville ait emmené ses passagers à destination, le flux de nouvel arrivant se stoppa et une femme fit son apparition. Toute d‘or vêtue , elle monta sur une estrade située devant la porte principale du Centre, s’empara d’un micro prévu à cet effet et déclara:

 

- Bonjour à tous, bienvenue au Centre ! Je suis la dirigeante de ce lieu prestigieux, et représentante du gouvernement ici, à Atlanta. Je me nomme Madame Golden. Pour commencer, je vous demanderai de vous regrouper par tranche d’âge afin de créer des groupes. A vos pieds sont apparus d’énormes cases de couleur, chacune équivalentes à un groupe. Les moins de 5 ans, veuillez vous diriger sur la case jaune avec l’aide de vos frères ou sœurs plus âgés, des employés les prendront en charge dès votre arrivée dans la case, les 5-10 ans veuillez vous regrouper sur la case rouge, les 11-15 ans sur la case verte et enfin, les 16-17 sur la case bleue.

 

Tous s’exécutèrent, mais étant des milliers, cette opération prit un certain temps. Une fois cette tâche exécutée, Mme Golden reprit alors la parole:

 

- Bien ! Nous pouvons désormais y voir beaucoup plus clair ! A présent, au dessus, de chaque case, la proportion que représente chaque groupe va s’afficher. Voilà, cela est fait. Vous rentrerez dans le Centre de manière décroissante, c’est-à-dire du groupe comportant le plus de membres à celui en comportant le moins. Donc, les 11-15 ans, vous représentez 35 %  du total des habitants du Centre, étant le groupe le plus nombreux, veuillez vous avancer jusqu’à la porte se trouvant derrière moi afin d’y rentrer. Les suivants seront les 5-10 ans avec un pourcentage de 30 %, puis les moins de 5 ans avec un pourcentage de 20 %, et enfin les 16-17 ans, avec un pourcentage de 15 %. Veuillez être patient, cela risque de prendre quelque temps. Merci de votre compréhension, nous nous retrouverons une fois que vous serez tous rentrés à l’intérieur du Centre ! A tout à l’heure.

Lorsque la directrice parlait de patience, effectivement il valait mieux en être muni. L’entrée de tous les élèves du Centre prit deux heures, du fait de leur nombre important mais aussi du système de protection mis en place au niveau de la porte principale. Chaque individu passait dans une sorte d’armature de porte qui analysait chaque chose que l’on avait sur soit que ce soit vêtements, accessoires pour cheveux, bijoux, et autres, ainsi que tout ce que l’on possédait dans notre montre-bracelet multi fonction, de même avec les valises. Cette sorte de porte High-tech avait également pour fonction de révéler la véritable identité de chacun, plus de triche physique possible dans le Centre, ce qui ne dérangea pas le moins du monde les enfants, mais déconcerta les adolescents, férus adeptes de pouvoir corriger les petits défauts de leur visage et de leur corps, ou bien la couleur de leurs yeux ou cheveux. Personne ne fut donc surpris de voir de très belles filles se trouvant dans la file d’attente, se trans er en quelque chose de pas très agréable à regarder une fois passer par la porte. Ici, on prônait les véritables valeurs et on apprenait à faire des efforts afin d’obtenir le corps-visage désiré. Afin que tout le monde soit égal, répondaient les gardes à l’entrée lorsque certaines personnes mécontentes de leur trans ation physique leur posait la question. 

Ce système de protection pouvait aussi vérifier l’organisme interne de chacun, en effet, en quelques secondes, il procédait à toutes sortes de série d’analyses afin de prévenir d’éventuelles maladies à venir, ou déjà présentes. Les personnes étant touchées par des virus, ou divers problèmes de santé étaient directement conduits à l’infirmerie-hôpital du Centre pour y recevoir les soins nécessaires à leur guérison. 

Les 16-17 ans, le groupe bleu, furent ceux qui attendirent le plus longtemps avant de pouvoir rentrer dans ce fameux Centre, du à leur nombre peu élevé. Lorsqu’Aria et Luna arrivèrent proche de leur passage au milieu de la porte afin de pénétrer à l’intérieur du bâtiment, il était presque 14h30, et la faim commençait à se faire sentir. Surtout pour Aria. 

 

- Lunaaaa, ronchonna-t-elle pour l’énième fois, j’ai faim !

- Je sais Aria ! Cela fait une heure que tu me le répètes, j’ai compris ça ! Mais regarde devant toi, dans à peine une dizaine de personnes, c’est à nous ! Et tu sais quoi ? Une fois rentré, direction le self alors s’il te plait arrête de râler, j’en peux plus ! S’exclama sa sœur. 

- Heureusement ! Je crois bien que je pourrais mourir de faim sinon, j’en ai marre de rester là, à rien faire, sans manger, et juste marcher en attendant que les milliers de personnes devant nous soit enfin rentré dans ce Centre là.

- Tu n’as qu’à t’occuper, rétorqua Luna. Regarde, le gars là-bas, avec le tee-shirt rouge, il est pas mal non ? 

- Pffff. J’en ai marre des garçons ! Marre de souffrir ! Je vais me venger, je vais faire exactement comme eux. Les faire tomber amoureux de moi, puis les quitter comme ça, du jour au lendemain, sans aucune excuse. A partir d’aujourd’hui, je vais m’amuser. Déclara Aria.

- Euuuh…Je ne suis pas sure que cela soit la meilleure idée que tu ais eu mais bon, après tout c’est ta vie sentimentale hein, gère là comme tu le désires.

- C’est-ce que je compte bien faire. D’ailleurs, le mec au tee-shirt rouge est pas mal comme tu l’as si bien dit, grand, brun et bronzé, miam, je vais le voir ! Fit-elle avant de partir en direction de ce pauvre garçon. 

- Le manges pas hein ! Termina Luna en haussant la voix.

 

Quelques minutes passèrent, Aria revenue, toute contente de sa nouvelle rencontre, pour passer avec sa sœur entre les portes de sécurité. Tout se déroula sans problème pour les deux sœurs, pas de maladies, ni d’objets refusés car jugés trop dangereux ou pouvant être utilisés à mauvais escient. Et elles purent enfin aller manger, au plus grand soulagement d’Aria. 

Le bâtiment où l’on servait les repas, se trouvait juste en face de la porte d’entrée principale du Centre. Il était composé de cinq parties, quatre d’entre elles correspondaient à la répartition des élèves en groupe d’âge, et la dernière était réservée au personnel du Centre ainsi qu’à ses professeurs. Pour faciliter l’entrée dans cette bâtisse, chaque partie avait sa propre porte d’entrée, encadrée des couleurs respectives de chaque groupe, excepté celle des employés. Chaque partie avait sa propre mini-cantine, ce que découvrirent rapidement les jumelles à leur entrée dans la partie du bâtiment leur étant réservée. Le choix des entrées, plats et desserts étaient très variés, et les quantités illimitées ce qui enchanta Aria. De plus, la nourriture servie était d’excellente qualité. Elles étaient en train de manger, quand, un écran descendit du plafond, en plein milieu de la salle, et la dirigeante du Centre apparut.

 

- Eh bien, chers élèves, nous nous retrouvons ! J’aimerais tout d’abord m’excuser platement de la longue attente que vous avez dû supporter ! Cela ne se reproduira pas, je peux vous l’assurer ! Ce soir, vous serez servi les premiers afin de compenser. En parlant d’organisation de la journée, je vais vous en faire part. Aujourd’hui étant une journée un peu particulière, vous n’aurez pas cours, ni d’activités obligatoires. Une fois fini de manger, vous vous regrouperez simplement devant la porte d’entrée de ce bâtiment, où un employé vous y attendra afin de procéder à une visite complète du Centre, suite à quoi, vous pourrez profiter de votre après-midi comme vous le souhaiterez. Le souper est servi, chaque soir à 19h30, et le couvre-feu s’étend jusqu’au environ de 23h. Il sera plus ou moins long, tout dépendra du degré d’activité du lendemain. En ce qui concerne, le planning d’une journée autrement dit banale, les cours débutent à 8h30, la pause déjeuner s’étend de 12h30 jusqu’à 14h, heure à laquelle les cours reprennent, pour se finir à 17h. A partir de ce moment-là, vous avez quartier libre, afin de faire vos devoirs, et d’autres activités diverses et variées. Vous n’avez pas de vacances excepté la semaine de retour du « New Life », mais vous bénéficiez de trois jours de week-end comprenant samedi, niradi et dimanche, ainsi que le mercredi après-midi. Vous pourrez commun-iquer avec votre famille dès la visite du Centre terminé. Je vous souhaite un agréable séjour dans le Centre d’Atlanta. Bonne journée !

 

Dès la fin de son discours, un brouhaha infernal se leva dans la salle de réfectoire, chacun exposant son avis sur le fonctionnement du Centre, le fait qu’il n’y ait pas de vacances en révoltait plus d’un, ainsi que la présence de devoirs. Peu de temps pour discuter, la visite allait commencer, Aria et Luna suivirent l’attroupement d’élèves en direction du point de rendez-vous. Sur place, un homme, âgé d’une trentaine d’années environ, habillé d’un uni e bleu, les accueillit.

 

- Bonjour les jeunes ! Aujourd’hui je serai votre guide, et je vous ferai la visite du Centre ! Je m’appelle Rico ! Mais pour débuter, parlons de ma tenue ! En effet, comme vous pouvez le voir, je porte un uni- e bleu ! Et il en sera de même pour vous, les jours où vous aurez cours. Vous en aurez plusieurs à votre disposition dans vos armoires afin de les varier selon les jours, je sais que vous, les filles aimez beaucoup faire ce genre de chose ! La couleur de vos uni- es sera bleue, identique à celle de votre groupe d’âge, cependant il vous sera possible de choisir quelle teinte de bleu vous désirez. La différenciation des couleurs nous permettant, à nous, personnel et professeur de vous repérer plus facilement lorsque vous êtes tous regroupés dans un même lieu. Je suppose que vous comprenez cela. Les moments où vous n’aurez pas cours, donc le week-end et le mercredi après-midi, vous pourrez vous vêtir comme vous le souhaiter.

- Quoi ? Des uni- es ? Mais c’est tellement « has been » ! S’exclama une jeune fille portant le nom de Cindy, parmi la foule d’élèves. 

 

La jeune fille en question avait de longs cheveux blonds qui encadraient un visage digne d’une poupée, de grands yeux bleus, un nez fin et une bouche pulpeuse. Elle était chaussée de talons aiguilles mesurant au moins 15cm et vêtue de façon aussi dénudée que possible. 

 

- Tiens, voilà la première p-ouf’ du groupe à s’être manifestée, gloussa Luna. 

- Chuut, ne va pas nous attirer des ennemis dès le premier jour toi !

- Moi ? Jamais voyons !

- Mais bien sur, je te rappelle que ton goût pour les sarcasmes ne plait pas à tous, la gronda Aria. 

- Effectivement, mais je m’en contre fiche, rétorqua sa sœur, le sourire aux lèvres.

 

Rico reprit alors la parole: 

 

- Excusez-moi très chère, mais le port de l’uni e est obligatoire, que cela vous convienne ou non. Que cela soit « has been » ou non aussi. D’ailleurs, les chaussures que vous portez ne sont-elles pas celles de la collection de l’été dernier ? Qui parle de dépasser maintenant ? 

 

Cette remarque fit beaucoup rire l’ensemble du groupe, notamment Luna.

 

- Tiens, je l’aime bien lui, ajouta-t-elle.

 

Suite à ce court échange entre le guide et Cindy, la visite continua. Rico les emmena faire le tour de l’établissement qui décidément était vraiment très grand, au point que tout le monde commençait à avoir mal aux jambes. Il commença par leur montrer les bâtiments liés au cours, à l’apprentissage de nouveaux métiers, et aux ateliers pratiques. Ces bâtiments étaient très nombreux, spacieux et équipés de tout le matériel possible. Suivi les terrains de sports variés en tout genre, des terrains de football, de rugby, de basketball, de tennis etc. ainsi que deux piscines, une gigantesque découverte et une plus petite se trouvant à l’intérieur d’une pièce fermée. Non loin de la piscine couverte se trouvait un spa, ainsi qu’un hammam ce qui enthousiasma les filles. Le Centre contenait également des salles de cinéma, un bowling, une salle in atique, tout ce dont n’importe quels jeunes de leur âge pourrait désirer. Un seul élément manquait à l’appel et dérangeait les jumelles, pourquoi avoir réuni autant de loisirs dans une sorte d’internat géant ? Après tout, chacun d’entre eux étaient disponibles à l’extérieur de la structure ce que fit remarquer Luna à sa sœur:

 

- Tu vois que je ne m’inquiète pas pour rien. Avec tout ça dans le Centre, ils cherchent juste à nous donner envie de rester, de ne pas essayer de s’enfuir ou de se rebeller. Cela ne m’étonnerait pas qu’il nous annonce qu’en plus du fait que nous n’ayons pas de vacances, nous n’ayons pas non plus le droit de sortir de ce foutu Centre. 

 

Ce que s’empressa de confirmer le guide, lorsqu’un élève un peu trop curieux lui posa la question. 

 

- Mais m’sieur, est-ce qu’on a le droit de sortir en ville le week-end ? 

- Vous m’en voyez fort désolé, mais la réponse est non. Les dirigeants de l’Etat ont bien insisté sur ce fait, aucun élève ne doit sortir de l’enceinte du Centre. Je ne sais pas exactement pourquoi à vrai dire, je suppose que c’est une question de sécurité supplémentaire par rapport aux « saisons critiques ».

 

Peu convaincue par cette réponse, Luna ne fit pas de remarque, mais ses récentes angoisses se justifièrent et persuadèrent Aria. D‘accord écouter sa sœur n‘était finalement pas une si mauvaise idée. Tout cela était très bizarre. Cependant, les jumelles n’ayant aucun pouvoir afin de changer le règlement du Centre, elles devraient rester coincer ici. Pas le choix. 

Rico, ne se doutant pas le moins du monde des angoisses qui envahir l’esprit de certains des élèves, continua paisiblement la suite de la visite. 

 

- A votre droite, vous pouvez voir la salle des fêtes. En effet, plusieurs fois dans l’année des bals auront lieu, n’est-ce pas trop arriéré à votre gout Cindy ? 

 

Celle-ci ne broncha pas, trop honteuse de sa dernière altercation avec le guide.

 

- Très bien, je vais pouvoir poursuivre alors. Le premier bal aura lieu à la fin de cet été, en août plus exactement. Les garçons inviteront les filles à devenir leur cavalière et se rendront au bal en sa compagnie. Pour l’occasion, vous aurez le libre choix de vos tenues, même si le fait que vous soyez tous vêtues de manière raffinée et élégante pour un bal me semble obligatoire. Bien. Finissons cette petite exploration du Centre, par le foyer. Vous pourrez vous y retrouvez dès que vous en aurez l’opportunité, et pourrez partager des moments entre amis. Contiguë au foyer, se trouve la bibliothèque ainsi qu’une salle de jeux. De chaque part du foyer, ce sont vos chambres, les filles et les garçons d’un côté différent bien entendu. Vous partagerez une chambre double, et des salles de bains communes. Et pour les petits malins, oui, elles aussi sont séparées. Bon. Et bien, je crois que j’en ai fini avec vous ! Je vais donc vous laisser vaquer à vos occupations, profitez bien, car, dès demain, c’est le début des cours. Bonne soirée les jeunes ! 

 

Il était maintenant 17h passés, l’ensemble du groupe se dirigea donc en direction de leur chambre respective afin d’y déballer ses affaires personnelles. Aria et Luna ne faisant pas d’exception, elles allèrent découvrir l’endroit où elles allaient dormir pendant une année. Elles entrèrent dans l’espèce de manoir imposant, et commencèrent à chercher leur chambre. Elles montèrent des escaliers, en redescendirent, découvrirent les salles de bains sans le vouloir et finirent par tomber sur le couloir amenant à leur chambre. Hallelujah. Bonne nouvelle, les jumelles dormaient dans la même pièce, et elle se trouvait au dernier étage du bâtiment, leur laissant une vue imprenable sur le parc juxtaposé aux chambres des filles, ainsi que celles des garçons.

En son milieu se trouvait une magnifique fontaine, posée sur un socle de verre transparent, la couleur de l’eau ne cessant de changer. La chambre d’Aria et de Luna était composée de deux lits drapés de bleu, très modernes, ils n’avaient pas de pieds et tenaient en suspension dans l’air. Une table de nuit reposait à côté de chaque lit ainsi qu’une armoire. Le même modèle que celui d’Aria. Les deux jeunes filles s’empressèrent de ranger leurs affaires et filèrent dans le couloir afin de découvrir quelles seraient leurs voisines de chambre. 

 

- Oh malheur ! S’écria Luna.

- Qu’est-ce qui se passe ? Demanda Aria.

- Regarde, droit devant toi, notre voisine directe c’est l’autre cruche de Cindy là.

- Ah, flute. Tant pis, on ferra avec, et puis si ça se trouve elle est gentille ! Qui sont les autres ? 

- Hum décidément t‘es vraiment trop naïve, moi je suis sure que c‘est une peste. Bref, à droite de notre chambre, il y a Téa et Maya, j’ai un peu discuté avec elles ce midi, dans la file d’attente au self, elles sont cools !

- Ah, chouette ! Tiens, à gauche, il y a Madison et Nina, moins fun, il me semble que ce sont des copines à Cindy. Et un peu plus loin, nous avons Anastasia et Carla ainsi que pleins d’autres personnes que je ne connais pas ! Constata Aria.

- Oki, bon, on verra ça plus tard, j’ai envie d’aller faire un tour moi !

- Ca tombe bien, moi aussi, on va au foyer ? 

- Très bonne proposition ça sœurette, c’est parti ! Conclue Luna. 

 

 

Luna et Aria se dirigèrent donc en direction du foyer-bibliothèque-salle de jeux. La pièce en question était un lieu vraiment agréable, une atmosphère paisible y régnait ce qui donnait l’envie à chacun d’y rester. Elle était composée de multiples fauteuils et canapés de différentes teintes de bleu, allant d’une nuance aussi pale que du blanc, à une si foncée que l’on aurait dit du noir, et très confortable. Les murs étaient gris clairs, et de grandes fenêtres les ornaient de tous les côtés. Les adolescents commencèrent à se rapprocher les uns des autres, tissant des débuts de relation, plus ou moins durable. Les deux sœurs s’arrêtèrent alors sur le pas de la porte et Aria prit la parole:

 

- Whaouuu, mais c’est grand ! 

- Et blindé, souffla Luna, ne raffolant pas de la foule. Je crois que je vais aller du côté bibliothèque moi ! 

- Oh mais non, me laisse pas toute seule, viens avec moi on va faire de nouvelles rencontres !

- Euuuh, ça ne me tente pas vraiment…

- Tu n’as pas le choix, allez suis-moi !

 

Elle l’entraina en direction d’un groupe d‘individus. Parmi eux, se trouvaient Téa et Maya, ravie Luna s’assit à côté des seules personnes qu’elle connaissait et approfondie leur relation, tandis qu’Aria alla s’asseoir entre une fille, portant le nom de Capucine, voisine de palier, et d’un garçon, le fameux au tee-shirt rouge.

 

- Hey Romain !

- Salut, fit-il. Tu vas bien ?

-Très bien, heureuse de te revoir, lui-dit-elle en lui lançant un clin d’œil. Excusez-moi mais je ne connais pas tout le monde ici, quels sont vos noms vous autres ? 

- Moi c’est Damon, dit le premier.

- Alex, enchanté damoiselles, enchaina le second, ne quittant pas du regard Luna.

- Ravi de vous rencontrer je suis Aria, et voici ma sœur, Luna, celle qui essaye de se cacher entre Téa et Maya sur le canapé d’en face ! Rigola-t-elle.

- Ahah très drôle, rétorqua sa jumelle.

- Alors alors, j’aimerais en apprendre d’avantage sur vous tous, demanda Aria, je suppose que vous venez tous d’Atlanta, sinon on ne serait pas tous ensemble dans le même Centre, vous avez des membres de votre famille qui sont partis sur le « New Life » ?

 

Tous opinèrent, plus ou moins affectés par ce départ précipité. Les filles trouvant cela « horrible », les garçons répondant la plupart par un « ouais » peu démonstratif de leurs sentiments. 

 

- Et ici, le Centre, vous trouvez ça bien ? Continua-t-elle. 

- Moi, je trouve que c’est cool, dit Maya.

- Moi aussi, confirma Capucine.

- Mouais, à part le fait qu’on n’ait pas le droit de sortir quoi, signala Alex.

- Aaaah, tu vois qu’il y a pas que moi qui trouve ça bizarre fit Luna.

- Vous avez l’air d’avoir la même façon de penser tous les deux lança Aria, taquine.

- Gné gné, tu as fini oui ? 

- Pas tout à fait mais on verra ça plus tard, toutes les deux. 

- Ce n’est pas pour casser l’ambiance, dit soudainement Téa, mais c’est l’heure de manger non ?

- Ouiiiiiii, fit Aria, allons manger.

 

Ce soir-là, le petit groupe fraichement é, mangea et passa le reste de la soirée ensemble. Faisant un tour à la salle de jeux suite au diner, les garçons jouaient au baby-foot, tandis que  les filles partageaient leurs impressions sur leur premier jour au Centre. Téa et Maya étaient effectivement des filles très chouettes, de nature simple, elles ne se prenaient pas la tête ce qui plut à Luna. Capucine s’entendait bien avec Aria, et Romain, était quelqu’un de plutôt sympathique. Damon était le clown séduisant du groupe et Alex, le garçon que tout le monde appréciait. L’heure du couvre-feu arriva, tous rejoignirent leur chambre respective. Une fois assises sur leur lit, Aria et Luna parlèrent un moment.

 

- Alors avec Romain ? Questionna Luna, très curieuse.

- Il est vraiment très mignon ! Et, il est plutôt gentil. 

- Tu es sure de vouloir mettre ton plan « anti-sentiment » en place ?

- Pas vraiment. Je le quitterais comme une vieille chaussette seulement s’il s’avère être un mec pas correct. Et vu que les apparences sont souvent trompeuses, je suis méfiante. 

- Ah, tu me rassures ! Indiqua Luna.

- Ne t’inquiètes pas, je ne suis pas un monstre ! Par contre, si c‘est un pauvre type, je me ferai un plaisir de le larguer comme ça, du jour au lendemain mouahaha. Bon, et toi, Alex ?

- Quoi, moi Alex ? Bailla Luna.

- Comment ça quoi ? Il est super canon, toutes les filles bavent sur lui mais il n’a pas la grosse tête pour autant, et reste naturel et sympa avec tout le monde ! En plus, il a l’air intelligent, et…Tu lui plais.

- Pardon ? 

- Ne fais pas comme si tu n’avais pas remarqué comment il te regarde Luna ! S’exclama Aria. Tout le monde l’a vu, tu t’es fait des ennemis sans le faire exprès du coup, ricana-t-elle.

- Je ne trouve pas ça hilarant hein.

- Bon, allez, à quand Luna-Alex ? 

- Pff, arrête de dire des bêtises.

- En plus, vous aviez l’air de bien vous entendre.

- Ce n’est pas faux mais… 

- Mais rien, c’est génial ! Hâte de voir ça. Il a l’air déterminé le garçon en plus, il ne va pas te lâcher de sitôt.

- Si tu le dis, soupira Luna. Bonne nuit Aria.

- Bonne nuit, rêve bien de tu-sais-quiiiiiiii.

 

Luna souffla une dernière fois afin de montrer son agacement envers sa sœur, mais n’insista pas. Cela ne servait à rien qu’elle s’égosille pour lui faire comprendre le fond de sa pensée. Aria était bornée, et cela n’allait pas changer aujourd’hui. Elles s’endormirent rapidement, épuisées par la longue journée passée, n’ayant aucune idée de la surprise de taille qui les attendrait au réveil.

 

 

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Chapitre  3 

 

Bip. Biip. Biiip. Biiiip. Biiiiip.

 

Le réveil s’apprêtait à sonner une sixième fois, lorsqu’il s‘envola. Aria l’avait envoyé valdinguer contre le mur de leur chambre. Enfin, ce fut ce que supposa Luna. En réalité, Aria ne l’avait que très peu frôlé. Tiens, très bizarre ça, pensa-t-elle lorsqu‘elle se rendit compte de la puissance du choc que le pauvre réveil avait subi contre le mur. Elle n’avait même pas envisagé le fait de pouvoir le faire tomber du socle de sa table de nuit, alors de là à le casser ! Elle allait faire part de cet incident à Luna, lorsqu’elle réalisa qu’elle avait des choses plus importantes que cela à se préoccuper. Comme la présence de ses parents dans sa chambre par ex-emple. 

 

- Papa ! Maman ! S’écria cette dernière. Mais qu’est-ce que vous faites là ? Vous n’étiez pas censés être à bord du « New Life » ? 

- Doudouille, tu ne vois pas que ce ne sont pas vraiment Papa et Maman ? Ce sont des hologrammes en 4D, on peut les voir et les entendre comme s’ils étaient là, mais aussi les sentir et les toucher ! Aria, 17 ans, découvre la technologie, s’exaspéra Luna.

- Oh ça va hein, je viens de me réveiller, ronchonna-t-elle.

- Mes chériiiiiies ! S’exclama Alice. Cela ne fait même pas 24h que nous sommes séparées, et vous me… Euh nous, manquez terriblement !

- Votre mère a toujours eu tendance à exagérer, fit remarquer John, elle n’a pas pu résister plus longtemps à l’idée de ne pas pouvoir commun-iquer avec ses filles, je sens que l’année à venir risque d’être compliquée !

- Si cela ne dépendait que de moi, je vous appellerai tous les jours, mais votre père n’est malheureusement pas de cet avis…Alors nous nous sommes mis d’accord, sur la fréquence de nos appels: une fois par semaine. Minimum, marmonna-t-elle.

- C’est largement suffisant, rétorqua-t-il. Voyons il faut leur laisser un peu d’espace à ces jeunes filles ! Ce sera deux fois, maximum.

- Mais…

 

Avant qu’Alice n’ait le temps de relancer le débat, Aria intervint:

 

- Cette décision me semble raisonnable Mam’, une à deux fois par semaine ça sera bien.

- En es-tu certaine ? 

- Evidemment, répondit-elle. Bon, et racontez-nous alors, c’est comment sur le « New Life » ?

 

Alice se mit alors à raconter le début de leur vie sur le vaisseau. Tout d’abord, elle avait décidé de changer de prénom, dorénavant ce serait Jade à bord du « New Life ». John choisit de garder le sien et changea de corps de métier, se réincarnant en coach sportif. Alice, quant à elle, favorisa un métier tel que styliste avec plusieurs grand créateurs français. Dès leur entrée dans l’unité, les parents d’Aria et de Luna, se virent attribuer une jolie maisonnette toute fleurie, ainsi qu’un animal de compagnie; ce qui les changea considérablement de leur vie sur Terre, vu que la faune et la flore avaient totalement disparu depuis le commencement des cataclysmes. Leurs voisins étaient des Français, habitant à Paris, ce qui enchanta la mère des jumelles, voulant perfectionner son français. 

- Ooooooh chouette un animal de compagnie, releva Aria, c’est un chien ? 

- Oui, confirma John, c’est un labrador marron, nous l’avons renommé Cosmo. 

- Comme je l’ai toujours voulu ! Vous l’emmènerez lorsque vous reviendrez hein ? Le questionna-t-elle.

- Bien sur, assura-t-il. En plus, on nous a fourni une sorte de collier nous permettant de commun-iquer avec lui, il a hâte de vous rencontrer à ce propos.

- Ca c’est cool, dit Luna. Du coup, plus besoin d’aboyer, il vous tape la causette ? 

- Effectivement, rigola Alice, et il est très cultivé ! Parfois, j’ai l’impression d’avoir des discussions plus intéressantes avec lui, qu’avec votre père !

- Eeeeh, râla ce dernier. Ce n’est pas vrai !

- Un peu hihi.

- Bon, fit John, et vous, comment allez-vous ? Le Centre ? 

- Ca se passe plutôt bien pour l’instant, répondit Aria, on a rencontré des gens sympas.

- Mais aussi, des gens moins fréquentables, indiqua sa sœur. 

- A part ça, le Centre est super bien équipé, et il n’a rien de « miteux » hein Maman ? Pou-ffa-t-elle.

- Le seul truc qui n’est pas chouette, c’est le fait que nous soyons séparés…Soupira Luna. 

- Oui, c’est aberrent. Totalement stupide même, renchérit sa mère.

- Malheureusement, les discussions ne doivent pas dépasser une certaine limite, et nous arrivons à la fin du temps imparti, alors, nous vous souhaitons une bonne semaine avec votre mère, amusez-vous bien et ne faites pas trop de bêtises quand même hein ! Termina John.

 

Les parents d’Aria et de Luna s’approchèrent d’elles et les enlacèrent tendrement avant de disparaître progressivement jusqu’à ce qu’il ne reste plus que les deux jeunes filles dans la chambre. 

 

Suite à cet appel inattendu, les jumelles se dirigèrent vers le réfectoire afin d’y prendre leur petit-déjeuner avec les membres de leur tout nouveau groupe. Soudain, les écrans situés au plafond descendirent, et la directrice apparut:

 

- Bonjour à toutes et à tous, j’ai une annonce à vous faire. En ce jour de rentrée, vous vous rendrez au bâtiment bleu afin de pouvoir assister à votre premier cours de cette année scolaire. Ce dernier se situe au point le plus Nord du Centre, à l’entrée vous sera mis à disposition les différentes listes correspondant aux classes de votre section. En ce qui concerne le bal de fin d’été, la date précise étant le 27 août, dans un peu moins d’un mois donc, j’invite chacun des garçons ici présents à inviter une fille de leur choix afin de les y accompagner ! Bonne journée et soyez ponctuelle !

- Mmmh, je pense déjà savoir la personne que je vais inviter, s’exclama Damon en fixant Aria, qui n’était pas insensible à son charme.

- Arrête avec tes blagues à deux balles toi, rétorqua la jeune fille. 

- Ce n’est pas tout mais je pense qu’on devrait y aller, fit Maya, c’est bientôt l’heure.

 

Sur ce rapide échange, ils se levèrent et prirent la direction de leur future salle de cours. Une dizaine de minutes plus tard, l’intégralité de l’unité bleue était présente au point de rendez-vous. Parmi eux, se trouvait Rico, chargé de les aider à se répartir par classe. Aria, Luna, Damon, ainsi qu’Alex étaient ensemble, et malheureusement, Cindy l’était aussi. 

Le reste du groupe était éparpillé dans les autres classes, à leur grand désarroi. Soudain, la sonnerie retentie, annonçant le début des cours et l’ensemble des élèves allèrent à la rencontre de leur professeur principal. Quand ils arrivèrent, ce dernier était déjà présent. 

 

-Vous êtes en retard, dit-il froidement.

- Mais c’est qu’il a l’air fun celui-là ! Chuchota Luna à Aria tandis qu’elles s’installèrent à leur place.

- Silence ! Et vous allez me faire le plaisir de vous asseoir par ordre alphabétique, fit-il. Maintenant. 

 

Un immense brouhaha s’éleva dans la salle, les adolescents manifestant leur désaccord. 

Le professeur, nommé Monsieur Watt, entreprit alors de les appeler un par un, afin de les placer correctement. Aria et Luna, n’y faisaient que peu attention, sachant, qu’elles seraient de toute manière, placées l’une à côté de l’autre, elles n’écoutèrent que certaines brides de l’appel.

 

- Alex Baker, et Cindy Clark.

- Oh ouuuuuui, s’exclama-t-elle, en le dévorant des yeux. 

 

Vu le regard qu’Alex lui lança, cette joie n’était pas partagée. 

 

- Gwen Hall et April Hoffman

- Damon Jones et Juliette Lawson.

- Will Peterson et Paul Pittman.

- Aria et Luna Reed. Soeurs ? 

- Jumelles, répondirent-elles en cœur. 

 

Mr Watt termina son plan de classe, et commença à donner des explications concernant le déroulement de cette année scolaire. Puis, il ajouta :

 

- A la demande du conseil d’administration, vous allez tous remplir un document présentant les principales in ations vous concernant, telles que votre nom, prénom, date de naissance, ancien lieu de résidence… Suite à cela, vous vous décrirez mutuellement à l’oral à l’aide d’un seul mot, je vous enregistrai et ferai passer la vidéo au reste du corps enseignant. 

 

Mr Watt distribua les feuilles, et tous les complétèrent. Lorsqu’ils eurent terminé, l’enregistrement commença. Les noms défilaient, Aria et Luna répondaient simplement, elles ne connaissaient pratiquement pas leurs camarades ou n’avaient pas eu le temps de se faire une image d’eux, sauf pour certains.

 

- Alex Baker, dit le professeur poursuivant sa liste.

- Craquant, s’empressa de répondre Cindy.

- Très pertinent comme réponse, fit remarquer Luna.

- Quelque chose a ajouté Mademoiselle Reed ? 

- Oui, décris-moi Luna, ricana Alex avec un air intéressé.

- Euh…Beh…Euh…Gentil ?

- Suivant. Cindy Clark.

- Inutile, pou-ffa Aria.

- Bonne, s’exclama une voix masculine en provenance du fond de la classe.

- Non, mais tu m’as pris pour une bouteille d’eau ou quoi ? Bientôt, le gars il me dit je suis fraîche quoi. Non mais, j’ha-llu-ci-ne, répliqua Cindy.

 

L’ensemble des élèves gloussèrent, à l’exception de Mr Watt. 

 

- C’est un document officiel, restez sérieux jeunes gens. Continuons.

 

Les noms s’enchaînèrent quand vint le tour des jumelles.

 

- Aria Reed.

- Sympathique.

- Cool.

- Mignonne, renchérit Damon. 

 

Luna jeta à ce dernier un regard noir, tandis qu’Aria appréciait les compliments.

 

- Luna Reed. 

- Drôle.

- Intelligente.

- Mystérieuse, continua Alex.

- Tu aurais pu faire mieux hein, grommela Aria à demie voix, espérant secrètement qu‘il se passe quelque chose entre sa sœur et son nouvel ami.

 

Ce à quoi répondit ce dernier par un haussement d’épaule, accompagné d’un clin d’œil à Luna. Peu de temps après, l’enregistrement prit fin, et Mr Watt décida alors de commencer son programme d’histoire. Deux heures plus tard, les cours firent place à la pause déjeuné. Le groupe se rassembla alors devant la cafétéria.

 

- Alors cette première matinée ? Demanda Téa.

- Intéressante je dirais, déclara Luna.

- Et Aria, elle est passée où ? Interrogea Damon.

- Romain l’a kidnappé il me semble, répondit Alex.

- Ah. Ok. Bon, allons manger alors.

 

Pendant ce temps, Aria et Romain, se dirigeaient vers la piscine du Centre, pour passer un moment seul à seul.

 

 

Les cours reprirent à 14h et se terminèrent à 17h. Aria en profita pour regagner sa chambre tandis que Luna se rendait au foyer. Une fois dans le bâtiment, elle se dirigea vers le fond de la bibliothèque, là où les tables, destinées à étudier, étaient encore ensoleillées à cette heure de la journée. Elle prit un livre au hasard dans les étagères situées près d’elle, mit ses écouteurs et s’assit à une des tables. Quelques minutes plus tard, elle remarqua la présence d’une personne en face d’elle, n’y prêtant que très peu attention, elle se replongea dans sa lecture. Ce dernier ne passait généralement pas inaperçu, mesurant aux environs d’1m90, avec une peau basané, il avait des yeux d’un bleu soutenu, des cheveux châtain et un sourire plus que charmant. Au bout d’un certain temps, se sentant observée, Luna releva la tête afin d’identifier l’individu la fixant. Alex. Faisant semblant d’être en pleine lecture.

 

- Hey, l’interpella-telle, tu n’aurais pas un petit souci avec ton livre par hasard ? 

- Hein ? Oh, Luna, tu es là toi aussi ! Quelle coïncidence ! S’exclama-t-il, prenant un

air faussement surprit.

- Alex.

- Oui ? 

- Ton livre. Il est à l’envers.

- Hein ? Ah…Euh…Non non. C’est fait exprès, je m'entraîne souvent à lire comme ça, pour 

développer certaines de mes aptitudes vois-tu. 

- Mmh mmh, bien sûr. C’est évident. Et donc, tu es là pour quoi au juste ?

- Pour lire voyons ! Et, sinon, la classe te plait ?

- Ne change pas de sujet surtout…Renchérie Luna. Mais oui, ça peut aller.

- Ok.

 

Elle se re concentra alors sur son livre, se désintéressant d’Alex. Jusqu’à ce que ce dernier brise le silence installé entre eux.

 

- Et, du coup, tu me trouves juste « gentil » c’est ça ? Dit-il en se raclant la gorge.

- Pardon ? Ah, tu parles de tout à l’heure…Et bien, c'est-à-dire que…Oui, enfin bon…

- Ah, en réalité, tu ne le penses même pas ? Fit-il d’un air vexé.

- Si si, s’empressa-t-elle de répondre, un peu trop rapidement à son goût d’ailleurs.

- Aaaaaah, je préfère. Et donc, c’est tout ? 

- Comment ça, c’est tout ? C’est déjà bien non ?

- Mouais. Tu aurais aussi pu dire que j’étais intelligent, drôle, fantastique, merveilleusement 

beau et extrêmement irrésistible, non ? 

- Ba euh… Ouais mais…Non. Enfin, si mais, ce n’est pas ce que je voulais dire…S’emmêla-t-

elle en rougissant.

- Oooh, t’es trop mignonne à ne pas savoir quoi répondre ! Constata Alex.

- Mmmh. Si tu le dis…

- Bon, j’arrête de t’embêter va, susurra-t-il d’une voix suave. On va manger ?

- Manger ? Mais, il est quelle heure ? Le questionna Luna.

- 19h, très chère. Et oui, le temps passe vite quand on est en bonne compagnie, déclara-t-il-en 

lui jetant un sourire charmeur.

- Euh…D’accord, allons-y.

 

Alex et Luna quittèrent la bibliothèque, et se rendirent à la cantine. A leur entrée, la plupart des élèves de la section bleue étaient déjà prêt à dîner. Ils rejoignirent leur groupe d’amis, Aria était déjà présente. Une fois assis, les questions fusèrent.

 

- Eeeeh, mais vous étiez où tous les deux ? Lança la sœur de Luna.

- A la bibliothèque, répondit cette dernière.

- Et c’était bien ? Continua-t-elle.

- Graaave, intervint Alex. On s’est bien amusé.

- Ah ouuuui, vous avez fait quoiiii ? 

- Rien de bien intéressant, rétorqua Luna.

- Roh, ce n’est pas drôle. Il ne s’est rien passé ?

- Non.

- Si ! S’exclama-t-il.

- Ah, vous n’avez pas l’air d’accord sur le sujet, rigola Aria.

 

Tandis que la discussion continuait, Cindy, ayant assisté à l’entrée d’Alex accompagnée de Luna, verte de jalousie, quitta la table avant la fin du repas. 

 

- Tiens, pourquoi est-ce qu’elle s’en va si tôt elle ? Questionna Luna, curieuse.

- Laisse tomber, on s’en fiche, lui répondit Aria. 

 

Une fois le diner terminé, l’ensemble des élèves regagnèrent leurs chambres respectives, allèrent faire un tour à l’extérieur ou se rendirent au foyer afin de se détendre avant le couvre-feu, Aria et Luna, quant à elles, partirent se doucher. Sur le chemin de la salle de bain, Luna entama la discussion:

 

- Alors, ce rendez-vous avec Romain ? Raconte-moi un peu.

- C’était vachement cool. Il est ultra gentil et mignon. 

- Mais encore ? Je veux des détails, je suis ta sœur ok ? Je suis V.I.P par rapport ta vie personnelle.

- Oui oui ! Et beh, il m’a emmené faire un tour à la piscine extérieure. C’est un peu éloigné de nos bâtiments mais bon, ça en valait le coup, ajouta Aria le sourire aux lèvres. C’est trop romantique là-bas ! Il y a une immense piscine non-couverte entourée de grandes colonnes comme à l’époque romaine tu vois ! On s’est assis dans un coin pour manger un bout, et puis, il a commencé à m’arroser gentiment. Du coup, j’ai fait la même chose, mais un peu plus fort. Et deux minutes après, on était trempés de la tête aux pieds, donc on a décidé d’aller carrément tout habillés dans la piscine, mouillés pour mouillés tu sais.

- Hum hum, acquiesça Luna. Continue, je t’en pris.

- Et beh, une fois dans la piscine, il… Il s’est rapproché de moi, tout doucement, et on s’est embrassés. Voilà. 

- Ah, je me disais bien qu’il y avait un truc entre vous ! 

- Ouiiiii. Le courant passe plutôt bien entre nous.

- Je suis heureuse pour vous deux ! Vous êtes officiellement ensembles alors ?

- Non, pour l’instant on préfère que notre relation ne s’ébruite pas trop, alors évites d’en parler s’il te plait Sœurette.

- Ne t’inquiètes pas là-dessus. Ah, voilà enfin la salle de bain ! Termina Luna.

 

Elles entrèrent alors dans la salle de bain commune féminine. Chaque fille avait sa propre douche, son propre lavabo et son propre miroir, ainsi qu’un petit meuble situé sous le lavabo pour pouvoir y ranger ses effets personnels et des serviettes de bain. Afin de s’y retrouver plus facilement chaque douche était marquée des initiales de sa propriétaire. Le mobilier était à la pointe de la technologie, les miroirs effectuant un zoom naturel lorsque l’utilisateur en faisait la demande, et les douches toutes de verre, s’auto-opacifiaient lorsque l’on les utilisait. Le tout dans différentes teintes de bleu, correspondant au groupe auquel appartenaient les personnes de cet étage, c’est-à-dire les individus âgés de 16-17 ans. Les jumelles prirent leur douche, Aria finissant la première, elle en profita pour interroger sa sœur sur sa relation avec Alex:

 

- Bon, et toi alors, avec Alex ?

- Quoi « avec » Alex ? S’égosilla Luna afin que sa sœur l’entende distinctement.

- Il s’est rien passé ?

- Bah non.

- C’est pas ce qu’il avait l’air de dire hein…

- Ouais, mais il délire. C’est tout. Fin de la discussion. Maintenant passe moi ma serviette pour les cheveux s’il te plait. Fit-elle.

- Bon ok ok, capitula Aria en lui donnant la serviette.

 

Elles finirent de se préparer pour aller se coucher, et se dirigèrent vers leur chambre. Sur le chemin elles croisèrent Cindy, qui les fixa tout en rigolant.

 

- Qu’est-ce qu’elle veut encore l’autre pimbêche ? Elle a jamais vu une fille avec une serviette sur la tête ou quoi ? S’emporta Luna.

- Gaspille pas ta salive pour elle va. Pauvre fille. Aller viens, on y va.

- Ouais.

 

Les deux sœurs rentrèrent dans leur chambre et ne tardèrent pas à s’endormir, fatiguées de leur première journée de cours. Le lendemain matin, 6h30 le réveil sonna. Elles se réveillèrent tranquillement. Aria trainait au lit tandis que Luna entreprenait le démêlage de sa longue chevelure, enveloppée toute la nuit durant dans une serviette. Lorsque soudain:

 

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! Hurla cette dernière.

- Qu’est-ce qu’il se passe ? Grommela Aria, toujours à moitié endormie. Oh mon dieu, tes cheveux ! Ils…Ils sont violets !? 

- Je…Je ne comprends pas ! Que…Comment ? Je file à la salle de bain !

 

Luna courra à tout vitesse sous la douche afin d’essayer d’enlever ou du moins d’atténuer la couleur de ses cheveux. Sans succès. A ce moment-là, Aria arriva à son tour, suivit de très près par Cindy.

 

- Alors ? Commença Aria inquiète.

- Impossible de l’enlever ! Répondit sa sœur.

- La couleur te plaît ? J’hésitais entre le violet et le vert, mais je me suis dis que le violet t’irait à merveille ! Ricana Cindy tout en rentrant dans sa propre douche.

- COMMENT ? Cria Luna. Qu’est-ce que tu as osé faire ?

- C’est toi la responsable de ce sal tour Cindy ? 

- Moi ? Jamais. Qui vous croira ? Moi, la si gentille petite Mademoiselle Clark qui vous aurait joué un si vilain tour…

- Espèce de sale …

- AAAAAAH ! 

- Qu’est-ce qu’il y a ? Tu t’es coupée en te rasant ? J’espère que t’as pas loupé l’artère principale ! Rétorqua Luna, haineuse.

- L’EAU EST GLACEE ! 

- Te plains pas, c’est bon pour raffermir les chaires, renchérit Aria.

 

Pendant que Cindy continuait de se plaindre de la température glaciale de sa douche, Luna essayait tant bien que mal de diminuer la couleur de ses cheveux. D’ailleurs, bizarrerie de la chose, cette dernière avait toujours de l’eau chaude. Quelques instants plus tard, une surveillante nommée Emily, entra dans la pièce, alarmée par les cris, mettant fin à tout règlement de compte entre Luna et Cindy.

 

- Non, mais vous n’allez pas bien à hurler comme des sauvageonnes ? Qu’est-ce que c’est que ce bazar ? 

- L’eau est froide ! Je trouve ça complètement inacceptable pour un établissement scolaire ! Geint Cindy.

- Et le fait que tu ais mélangé mon shampoing avec une coloration tu qualifies ça comment ? Ajouta Luna, se retenant de lui sauter à la gorge.

- Assez d’enfantillage, cessez de vous disp-uter, ne vous adressez pas la parole si vous ne parvenez pas à vous entendre toutes les deux ! Allez déjeuner, et que je ne vous reprenne pas une fois de plus ! Finit la surveillante.

 

Les trois filles se retrouvèrent, forcées, de se rendre à la cafétéria, encadrée par Emily. A leur entrée, Cindy partie s’assoir à sa table habituelle, la surveillante se dirigea vers la pièce réservée aux employés, Aria et Luna entrèrent en dernière. A la vue de la couleur de ses cheveux, beaucoup de murmures se répandirent, et des rires de plus en plus nombreux s’élevèrent parmi la foule d’élèves présents.

 

- Ne te focalises pas sur eux, viens, on va s’assoir, l’encouragea sa sœur.

- Mmmh. 

 

A ce moment précis, Alex se leva de la table, autour de laquelle les amis des jumelles étaient regroupés, et s’avança en direction de Luna.

 

- Hey, sympa ta couleur de cheveux ! S’exclama-t-il.

- C’est ça, moques toi, c’est vrai, j’avais besoin de ça, bougonna-t-elle.

- Je rigole voyons, moi je trouve ça jolie.

- Très drôle.

- J’ai l’air de rigoler peut-être ?

- Mmh, je ne sais pas trop, dit-elle, le regardant attentivement.

- Bon, je ne pensais pas que cela se passerait dans des circonstances comme celles-ci mais après tout pourquoi pas, déclara-t-il tout en se mettant à genoux. Luna, me ferais-tu l’immense plaisir de m’accompagner au bal de fin d’été ?

 

Toutes les moqueries firent alors place au silence complet.

 

- Hein ? Moi ? Dit-elle, choquée.

- Oui oui, toi. 

- Beh euh…C’est-à-dire que…Bégaya-t-elle en lançant un regard interrogatif à sa sœur, qui acquiesça. D’accord. J’accepte. 

 

Il s’approcha alors d’elle et la prit dans ses bras.

 

- Tu m’en vois ravi, lui murmura-t-il à l’oreille.

 

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Voilà voilà, j'espère que l'histoire vous plait ! N'hésitez pas à partager vos avis, et à en parler à vos amis pour que d'avantage de personnes puissent découvrir ce que nous écrivons ! D'ailleurs, si vous le souhaitez, j'ai créé une petite bannière à poster sur vos Qui-suis-je ! Si vous l'utilisez dites le moi, merci à celles qui le feront !

  (celle-ci est de moi)  

(et celle-ci de la part de toxick-weapon,que je remerci encore chaleureusement)

La gentille dollz "revue-littéraire" a émis un petit commentaire sur notre histoire ! Si vous voulez passer le lire, passez sur son Qui-suis-je !

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