Les chevaliers
A l'origine :
L'apparition des chevaliers n 'est pas clairement connue, mais on retient en principe le Xe siècle. Auparavant, ils étaient des guerriers domestiques au service de puissants, qui vivaient dans leur entourage et leur étaient soumis. Sous les Mérovingiens, il y avait déjà ce que l'on appelait la recommandation, par laquelle un guerrier se plaçait sous la protection d'un puissant. Cette pratique s'est développée sous les carolingiens.
Le *** chevaleresque :
Durant la cérémonie de l'hommage, le vassal place ses mains dans celles de son seigneur pour marquer sa soumission, l'embrasse ensuite sur la bouche en signe de fraternité, avant de se déclarer à son service.
Définition de la cérémonie de l'hommage : Promesse de fidélité et de devoirs faite au seigneur par le vassal.
Comment devenir chevaliers ? :
Pour devenir chevalier, il faut d'abord être é par quelqu'un qui est lui-même chevaliers, en faisant exactement tout ce qu'il ordonne pendant des années et des années. Peu y parviennent, c'est pourquoi il n'y a pas beaucoup de chevaliers. Il faut se montrer brave, courageux et fort. Et aussi s'entraîner à se battre, et être bien élevé.
Pour marquer l'accès à la chevalerie, la cérémonie de la remise des armes au futur chevalier est incontournable, elle s'appelle l'adoubement ; cependant elle devient de plus en plus coûteuse.
Les activités des chevaliers :
1.Faire la guerre: Les chevaliers, qui étaient des combattants professionnels, ont conservé pour rôle principal celui de se battre.
2. L'équipement du combattant : Nécessaire pour leur activité militaire, et permettant de les reconnaître sur les champs de bataille, l'équipement des chevaliers est primordial.
Une fois l'armure complète revêtue, son poids pouvait dépasser les 20 kilos.
3. Respecter le code d'honneur : Le serment que s'engagent à respecter les seigneurs et les vassaux comporte des droits et des devoirs pour chacun.
Le code d'honneur :
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Protéger les faibles.
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Combattre le mal.
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Être loyal envers ses amis.
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Rechercher la justice.
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Être fidèle, aimable, sincère et brave.
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Secourir les damoiselles en danger
Oser bien faire
4. Rendre la justice : Le château n'est pas seulement une construction militaire, c'est également un centre de commandement.
Parmi les responsabilités du chevaliers, figure d'obligation de rendre la justice auprès de son seigneur. Ce devoir complète ceux de conseil et de service militaire attendus par les seigneurs de la part de leurs vassaux. Étant donné que le tribunal se tient dans le château seigneurial et***rce son pouvoir sur les terres qui en dépendent, les chevaliers qui y sont présents se prononcent sur les affaires courantes et peuvent être amenés à juger d'autres chevaliers.
5. Soutenir l'Église : L'Église a cherché à assurer sa protection grâce aux chevaliers, mais elle a également voulu surveiller leur activité militaire.
6. Défendre son seigneur : La défense du seigneur est l'une des premières tâches du chevalier, que ce soit à la guerre ou sur ses terres.
7. Partir en croisade : En cherchant à contrôler les chevaliers, l'Église parvient à attacher certains à son service. Pour étendre la chrétienté, à la fin du XIe siècle, le pape prêche la première croisade, qui est une expédition armée à laquelle est étroitement associé l'Église. Le but est de libérer les Lieux saints, comme Jérusalem, et les chrétiens vivant en Orient, face à l'avancée des Turcs. De nombreux chevaliers et seigneurs y participent et fondent de l'autre côté de la Méditerranée des États chrétiens. L'un des chefs de la première croisade, Godefroy de Bouillon, connaît une grande renommée au Moyen Age. Ses exploits sont narrés dans toute les cours, et il fait partie de la légende des Neufs Preux, c'est-à-dire neuf héros qui incarnent l'idéal de chevalerie, et dont les noms seront plus tard attribués aux figures des jeux de cartes.
Les joutes et les tournois :
Parmi les festivités les plus appréciées du groupe chevaleresque, il y a des divertissements liés au combat, comme les joutes et les tournois, distincts l'un de l'autre.
1. Les joutes : C'est l'occasion pour les chevaliers de rivaliser en dehors des champs de bataille et devant un public. Les joutes voient s'affronter deux chevaliers qui chargent à la lance, face à face, dans un terrain délimité. Pour éviter un trop grand nombre de blessures, une barrière (la lice) sépare les deux combattants.
2. Les tournois : Quand ils ne sont pas enrôlés dans les expéditions de leurs seigneurs, les chevaliers peuvent aller tournoyer en bandes. Les tournois sont des rencontres d'hommes en armes qui les opposent par équipes sur un espace dégagé et sans public. Le but est de réunir le plus possible de prisonniers en échange desquels sont exigées de lourdes rançons. C'est ainsi que se construisent les réputations et les fortunes. Devant le nombre élevé de morts lors de ces affrontements, l'Église tenta de les interdire, mais il fut difficile d'aller à l'encontre des goûts des chevaliers.
La chasse :
Cette activité fait partie des occupations les plus estimées des chevaliers lorsqu'il ne sont pas à la guerre.
Non seulement la chasse entretient leur condition physique et leur agilité, mais elle permet également de fournir les tables des banquets en viandes, très appréciées au Moyen Âge. Bon nombre de serviteurs sont en charge de cette activité et veillent à ce qu'elle se déroule pour le mieux. Les dames peuvent même y participer et accompagner les chasseurs.
La chasse à courre et la chasse au vol :
1. La chasse à courre : La chasse à courre se pratique avec des chiens répartis en meutes qui traquent le gibier pour faciliter le rôle du cavalier. Elle demande de l'endurance et de la réflexion de la part du chasseur pour déjouer les ruses de l'animal. Cette chasse concerne surtout le gros gibier, comme les cerf, et elle valorise aussi bien le chasseur que l'animal.
2. La chasse au vol : La chasse au vol quand à elle, s'effectue grâce à des rapaces, des faucons le plus souvent, dressés pour attaquer des proies qui sont ensuite tuées par le chasseur. Ces chasses sont coûteuses, car il faut payer le personnel employé, la nourriture pour les meutes, les armes que l'on utilise, l'entretien des chevaux, sans oublier les banquets pour les participants.
L'éducation :
Si l'éducation existait déjà au Moyen Âge, elle était très différente de celle d'aujourd'hui et, surtout, variait selon les enfants.
Les futurs chevaliers restent jusqu'à l'âge de 7 ans environ auprès de leur mère.
Ensuite, selon les conditions familiales, certains sont envoyés à la cour d'un seigneur plus puissant et, avec d'autres jeunes, sont és militairement.
Ils peuvent recevoir également quelques enseignements de lecture et d'écriture, mais beaucoup ne savent ni lire ni écrire, car leur intérêt se portent avant tout sur les armes de combat, la stratégie militaire ou encore l'entretien des chevaux.
Vers 13-14 ans, ils deviennent écuyers et sont chargés de porter et d'entretenir l'équipement d'un chevalier, en attendant d'en devenir un eux-même.
Ce n'est pas du tout la même éducation qui est dispensée aux femmes, élevées pour devenir de bonnes épouses et des mères dévouées, ni aux marchands, qui approfondissent la compatibilité et les mathématiques ainsi que les langues étrangères. Les clercs, eux, reçoivent une éducation littéraire et religieuse.
La famille :
La famille au Moyen Âge est essentielle, que l'on soit chevalier ou pas, car on vit entouré des siens.
Pour les chevaliers, ce ne sont pas u***ment le père, la mère, les frères et sœurs qui constituent les proches. Il y a le plus souvent de nombreux oncles, tantes et cousins qui ent une sorte de parenté protectrice. Ces parents au sens large, associés aux domestiques du château, représentent la « mesnie » ou maisonnée du chevalier. Ils vivent avec lui au quotidien, et beaucoup se déplacent à ses côtés pour le servir, l'assister et le protéger. Non seulement la famille à laquelle on appartient est importante, on se doit de l'aider et elle nous aide en retour, mais il faut également tenir compte de la famille par alliance, c'est-à-dire celle de la future épouse. C'est pour cela que l'on réfléchit longuement sur le choix de la fiancée, car sa famille va devenir alliée et ces nouveaux parents peuvent apporter un prestige supplémentaire, des terres, ou encore une aide militaire déterminante.
La mort :
La mort est crainte par les chevaliers car ils redoutent l'au-delà, mais ils doivent également décider à qui reviennent leurs biens après leur décès.
On ne vit pas très vieux au Moyen Âge (30 à 40 ans en moyenne).
Pour un chevalier, le risque est non seulement d'attraper une maladie que l'on ne sait pas soigner, mais aussi de mourir sur les champs de bataille, ou suite à des blessures.
Cette mort-là est valorisée dans les récits de chevaliers, confirmant ainsi leur vaillance.
Avant de mourir, le chevalier rédige son testament et règle sa succession. C'est le cas avant son départ en croisade, cette expédition lointaine et risquée, où il doit prendre des dispositions. S'il laisse des enfants, il veille à organiser leur éducation et à désigner une personne pour gérer ses terres. Le plus souvent, ses volontés sont prononcées à voix haute en présence de témoins, car le chevalier ne sait pas forcement écrire.
Mais progressivement l'usage de l'écrit se répand, et il peut rédiger ses dernières volontés ou les faire écrire par un notaire.
L'une des cause de la fin de la chevalerie et l'apparition de l'artillerie et les armes à feu modifieront complètement les stratégie de combats et à cause de l'adoubement, car vers la fin du Moyen Âge beaucoup de famille ne peuvent plus payer une telle cérémonie.
Bibliographie : mediadico.com et le livre : « Les chevaliers à petits pas » de Isabelle Orgeta et Aurélien Débat.
Avis aux modos :
J'ai la même adresse IP que Rosanova car c'est ma soeur donc no multi.
Peko a mon mot de passe donc no multi compte.