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Je tient à préciser que cette fiction est largement inspirée de la série Orange Is the New Black, donc c'est normal si vous trouvez quelques similitudes. Je vais essayer de ne pas faire dans le plagiat et de m'en detacher par la suite. Et pour ceux qui ne connaissent pas, tant mieux.
Ainsi que, j'ai mis "un chapitre est prévue tous les mercredi". Mais en réalité ce sera le samedi, jusqu'au vacances d'été. Parce que souvent en fin de semaine j'ai des exams et du coup j'préfére penser à ça.
Bonne lecture :)
! ABSENCE JUSQU'À FIN JUILLET !
bonjour, chère abonnées ou non je vous préviens que je ne publierai pas de nouveaux chapitres jusqu'à fin juillet (normalement) bc:
-hda ce mercredi (15/06)
-la semaine prochaine le brevet
-et tout le mois de juillet je ne serais pas chez moi
Voilà, donc ne vous inquiètez pas j'aurai sans doute l'occasion d'avancer ma fiction durant les vacances, mais je n'aurait surement pas la possibilité de la publier en juillet. J'espère que vous comprendrez, merci de votre loyauté.
XX
Realy
Prologue.
Généralement quand vous entendez le terme « établissement pénitentiaire pour mineur » Vous avez déjà votre vision toute faite d’une petite prison, avec comme détenues des jeunes écervelés qu’on pourrait qualifier de cas-sociaux. On se dit naïvement qu’ils méritent ce qu’ils leurs arrivent. Mais la vérité c’est qu’ils sont comme vous et moi. Tout le monde fait des erreurs. Certaines plus grosse que d’autres certes. À la seule différence, qu’eux payent pour leurs erreurs ,qu’ils ont plus ou moins commis. Vous ne me croyez pas? Voyez par vous même.
Charles Murray, adolescent âgé de 17 ans avec un avenir tout tracé grâce à son statut privilegié. Malheureusement, le destin un peu joueur à décider de se méprendre un peu. Il se retrouve à l’E.P.M de Stockbridge par accident, condamné pour un an. De nature hautain et méprisant, comment ce jeune homme va-il survivre loin de sa vie dorée?
Chapitre 1:
POINT DE VUE/ CHARLES
Aujourd’hui, c’était le jour J… Souvent les gens utilisent cette expression pour un mariage, une journée joyeuse et importante qu’ils attendaient avec impatience. J’aurai aimé que ce soit mon cas. Mais non. Aujourd’hui fût mon premier jour d’incarcération. Je me réveillai avec cette pensée. Puis une autre envahit mon esprit, plus futile mais sacrement vrai: « Plus jamais je ne dormirai dans un lit aussi confortable avant un an. » Un an… Il y a pire. Mais c’est tout de même long. Un an des meilleures années de ma vie, que cela allait me gâcher. C’est avec morosité que se déroula ma routine matinale que je m’étais instauré depuis tant d’années. C’est-à-dire, à 7heures je me lève, c’est bien connue l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Je prends une douche froide pour mieux me sentir éveillé. Puis je choisis consciencieusement la tenue que je vais porter, alors non je ne suis pas gay mais je tiens à ma réputation donc je ne peux pas me permettre de négliger mon apparence. Ensuite je vais petit-déjeuner, je me brosse les dents et prends deux minutes pour remettre mes cheveux en ordre. Voilà ma routine. Plutôt basique, je vous accorde. Sauf que cette fois, je dus affronter le regard dur de ma mère. Déjà que je n’ai pas d’excellent rapport avec elle, alors là autant vous dire que c’est aussi froid que la Sibérie entre nous. À la suite de mon procès, mes parents avaient été plus déçu que je plaide coupable que le fait lui-même pour lequel j’en étais arrivé là. Évidemment, on ne peut pas dire que la valeur de la famille soit la vérité. Ils réussissent toujours à éviter les scandales, en payant un bon avocat et en corrompant un peu le juge. Mais j’étais arrivé à un moment où j’étais trop lassé de cette mascarade, j’avais été coupable, point barre. Je devais purger mon crime, bien qu’il ne soit pas si important. J’avais seulement été chopée au bord d’une voiture qui n’était pas la mienne, sans permis, complètement bourré et droguée. À quoi bon plaider mon innocence alors que j’avais été pris au fait? Certes, ma pénitence n’allait pas être une partie de plaisir mais je n’avais pas le choix. Tout ce que je craignais était l’ennuie et l’isolement. L’isolement, parce que ce n’est pas comme si j’allais faire amie-amie avec les autres prisonniers. Ça devait n’être très certainement que de la « racaille ». Je n’avais pas besoin d’être mêlé à ça. Mais ce n’est pas pour autant qu’il vont m’effrayer, je dois sûrement faire partie des plus vieux, la moyenne d’âge est de 14 à 18 ans. La seule chose qui m’effraie ce sont les gays. J’ai entendu trop d’histoire de prison sur les viols gay dans les prisons, que c’est impossible de ne pas me méfier de ça. Quand tout d’un coup ma mère me sortie de mes pensées:
« C’est l’heure Charles. »
J’hocha brièvement la tête, et suivi ma mère jusqu’à sa voiture. En deux heures, aucun mot n’avait été échangée avec celle-ci, aucune émotion, rien. Pendant ces deux heures de trajet j’avais discuté par sms une dernière fois avec mon meilleur ami, Luke, c’était le seul véritable ami que j’avais. Je l’avais vu la veille, et je savais qu’il viendra me rendre visite un jour, mais il aller me manquer tout de même… Puis je profitai du paysage une dernière fois. La ville de Stockbridge se trouvait dans la campagne de l’Ouest de L’Angleterre, ça avait un certain charme. Mais l’établissement se trouvait aux environs, isolé de tout. Elle se remarquait de loin par ses grilles d’environ 6 mètres de haut, ce qui était excessif pour une prison pour mineurs. Quand nous fûmes garées au parking, ma mère m’accorda un regard, enfin. Mais ce n’était pas le même regard que celui de ce matin, non, il était plus doux. Celui d’une vraie mère. Puis elle craqua, et fonda en larmes. Non… Non… Pourquoi elle pleure? Elle ne devrait pas pleurer. Je m’en veux tellement… Une erreur est tout est finie. Je la prie dans mes bras. Cela fut longtemps que je n’avais pas retrouvé les bras de celle qui m’avait élevé, ma mère. Je devais être au collège la dernière fois que ça c’était produit. Mais là c’était une accolade qui sonnait comme un adieu. Je me sentais obliger de dire quelque chose, de la réconforter, alors je lui chuchotai à l’oreille:
« -Ne t’inquiète pas maman, ça va passer vite. C’est seulement un an, puis tu viendras me visiter, et peut-être qu’une sortie me serait accorder. Ça va aller, ne te met pas dans un tel état pour moi maman. Je t’aime »
Ma mère est sans doute la seule femme qui est capable de me rendre dans cet état-là: faible. Je me rendis compte que des larmes roulaient sur mes joues. Non, ce n’était pas le moment de craquer. Si j’arrive dans cet état là-bah ils me prendront vite pour une cible. D’un revers de ma manche j’essuyai mes larmes. Puis je me décidai enfin à rentrer dans le bâtiment après avoir salué ma mère de la main. Une vieille femme asiate se trouvait derrière le comptoir, je la saluai:
« -Bonjour, je viens pour me livrer. »
Elle me regarda rapidement, puis pris le téléphone et appuya sur une touche.
« Un gars est ici pour se livrer… Non personne ne m’avait avertie non plus…, elle passa en revue sur des documents vite fait, J’ai son dossier sous les yeux. Il s’appelle Murray. Ouais. Murray. Non enfaite ça s’écrit avec deux R. Charles. Elle me regarda, Aller vous assoir. »
La femme me rédigea en fil d’attente avec le ton le plus chaleureux que j’avais entendu de ma vie. Je plaisante évidemment. Je regardai par la fenêtre, la voiture de ma mère n’était plus là. Par automatisme, je fouillai dans ma poche pour prendre mon téléphone. Suis-je bête je n’en avais plus maintenant, je l’avais passé à ma mère. Alors je passai trente minutes stressantes à réfléchir et à observer les lieux. Quand un homme en uni e de policier arriva:
« -Murray!
-Oui c’est moi. »
Il affichait une mine blasée et récita son texte qu’il avait dû tellement répéter qu’il le disait avec une voix monotone:
« Bon ça c’est ton matricule temporaire, tu dois le coller sur ton uni e quand je te l’aurais donné. Objets personnels?
-Non. »
Il haussa les sourcils
« Maintenant suit moi. »
Nous arrivâmes à une salle qui était d’une odeur fétide. Il me passa une pile de vêtement, qui comportait mon uni e orange, sous-vêtements et une veste qui devait être deux fois trop grande. Puis en dessous une pile qui devait être des draps.
« -Taille des souliers?
-9. »
Puis au-dessus de ma longue pile, qui était mon seul matériel pour l’instant, se trouva des chaussures qui ressemblaient à de fausses Vans noir bon marché.
« Bien avant que tu te changes, je vais procéder à une fouille. » Lassé je levai mes bras. Il me fouilla rapidement.
« Ok rien à signaler. T’a deux minutes, pas plus, pour te changer. »
« Oh deux minutes! C’est trop adorable, moh il fallait pas » marmonnais-je à vois basse après qu’il quitte la pièce. Moi qui prenais habituellement dix minutes pour me changer, c’est sûre que ça change. Je m’habillai en vitesse, et quand j’eus à peine fermé l’avant-dernier bouton de mon uni e, la porte s’ouvrit. Je laissai mes affaires, puis pris mon manteau et mes draps. Une policière m’escorta jusqu’à un camion. Je montai à l’arrière, une autre fille était déjà assise. Le conducteur devait être un autre détenue mais je n’étais pas sûre, il n’avait pas l’uni e orange mais un jogging gris ainsi qu’un tee-shirt gris mais la même veste que nous. Il s’adressa au policier d’un air étonné:
« C’est tout?
-Oui. l’in a-t—il, puis ferma la porte »
Je regardai la fille à mes côtés qui donnait l’impression de n’en avoir strictement rien à foütre d’aller en prison. Elle avait les cheveux décolorés roses pâles. Et des grands yeux bleus. Elle était plutôt jolie, mais à mon avis ses cheveux gâchés tous.
L’homme brisa le silence:
« Alors, c’est la première fois mec?
-Ouais…
-C’est quoi ton nom? Tout le monde utilise son nom de famille ici, mis à part entre détenues. Moi c’est Max Darwin. Et l’incorrigible Rosie c’est Aria Peterson.
-Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler Rosie, crétin. »
Il lui sourit à pleine dent, puis tourna son regard vers moi.
« -Charles Murray.
-Hm combien de temps tu dois faire?
-Douze mois, mais j’espère sortir avant.
-Moi c’est 21 mois…
-Oh donc tu es un détenu?
-Merci Captain Obvious.
-J’haussai un sourcil, mais tu… hum il te laisse conduire?
-Bah qui d’autre le ferait sinon, il ria doucement, c’est nous qui faisons tout ici.
-Ah oui d’accord.
-Et toi Rosie, j’ai oublié de te demander, tu prends pour combien cette fois-ci?
-Sept mois.
-Ohlala, t’es quand même pas douée. J’espère qu’a ta majorité tu t’arrêteras.
-Qu’est-ce que ça peut te foütre que j’arrête ou pas?
-Hé doucement, j’te connaissais pas comme ça Rosie.
-Désolée mais là j’suis sur les nerfs. »
Je n’avais encore pas tout vue, mais je n’imaginais pas vraiment les détenus comme ça. Ils étaient plus humain que j’avais imaginé. Mais ce n’était que deux sur peut-être 60…
Arrivés là-bah, une dizaine d’adolescents se trouvaient devant l’établissement. Oublié ce que je viens dire. Ils avaient tous l’air idiots, à nous dévisager comme de la chaire fraiche. Du moins, surtout moi. À ce que j’avais compris, Aria n’était pas nouvelle ici, malgré nos uni es de nouveau. Oui car, eux portaient tous le même uni e que Max, gris. À la vue d’Aria certain criés, ils devaient être au moins six à être hystériques par son retour. Quelques-uns étaient isolés aux coins de l’établissement, une surtout me tapa dans l’oeil. Elle était assise, les genoux devant elle, concentrée à lire. Elle était magnifique, rien du genre de fille que j’imaginais ici. Aucune superficialité, elle était simple. Puis Max me tira de ma rêverie:
« Bon qu’est-ce que t’attend? Entre. »
Chapitre 2:
POINT DE VUE/ CHARLES
Arrivés à l’intérieur, nous étions dans un couloir spacieux qui menait à de diverses autres salles. Ça n’avait l’air pas mal pour une prison, je m’attendais à pire.
« J’vais vous guider pendant tout le processus. Fin plutôt « tu ». Rosie toi t’en a pas besoin, t’es pas une touriste ici, lui adressa-t-il avec un clin d’oeil.
Elle répondit par un petit rire sarcastique.
« Très bien, tu vas recevoir ton assignation de chambre, ensuite on se retrouve ici pour la visite des lieux. Mais avant ça tu vas devoir aller voir Bertolino , un surveillant, un médecin et un éducateur. Compris? Et tu n’échappes pas à la règle Rosie. »
Je commençai par le surveillant comme m’avait indiqué Max, je suivis Aria qui elle connaissait déjà les lieux. Les surveillants étaient un peu comme ceux qu’on rencontrait au lycée/collège, à la seule différence qu’eux porter un uni e de policier, qui était tout de suite plus intimidant. On devait le voir pour mettre une photo sur nos badges, comme une carte d’identité enfaite. Aria passa devant moi, elle souriait comme une enfant. Pas question que j’aborde un sourire sur mon badge. Sérieux, qui a envie de passer pour le mec qui est content d’être en prison. De sa part, ça devait être plutôt de la provocation, bref que ce soit ça ou non je m’en fiche.
« Suivant. Alors lève la tête. Fixe l’objectif. »
Il me passa le badge. Parfait. J’avais une mine sans expression dessus.
« Bon aller joli coeur, tu t’admireras plus tard. Maintenant on va chez le médecin. »
D’où elle m’appelle « Jolie coeur » celle-là? Ah donc maintenant on est venue au petit surnom, géniale. Bref je n’y prêtai pas plus attention que ça. Le sois disant médecin ne se trouvais qu’à deux mètres. Je la laissa passer en premier parce que les femmes d’abord. Autrement dit, cette püte, hum pardon cette péripatéticienne pour être polie, me passa devant. J’attendis devant jusqu’à ce que ce fût mon tour, mais avant elle me souffla un «Tu continues tout droit, tu tournes à gauche et tu vas trouver ce sera indiquer. On se retrouve après. » en vitesse. Espérons que je m’en souvienne. Je rentrai dans la salle, un homme d’un âge mur avec des lunettes m’attendait. Décrit comme ça, ça le fait passer un peu pour un pédophile. Mais non, comme 97% des gens ici, il avait l’air blasé, mais respectable et avait l’air de faire son job.
« Bonjour… il plissa les yeux pour lire sur mon badge… Hm Murray!
-Bonjour.
-Bien, tu peux t’assoir.
-Comme c’est aimable.
-Prends pas trop cet air sarcastique avec moi jeune homme, si tu veux pas te prendre un hématome véneux je te conseillerai de la mettre en veilleuse. »
Mais c’est qu’il est chaud papi. Je lui souris d’un air faussement gentil. Il avait raison, c’était lui le médecin, je devrais mieux me tenir. Il m’appliqua un produit sur mon poignet.
« -C’est un test pour la tuberculose. Des tatouages?
-Non, répondis-je d’un air « Tu crois vraiment que je suis ce genre de personne? »
-Oh ne prenez pas cet air étonné, bien que la moyenne d’âge soit entre 14 ans et 17 ans, on trouve tout de même des personnes avec des tatouages.
-Ouais j’vois le genre. »
Le rendez-vous ne dura pas très longtemps. Je partis, et suivis les instructions d’Aria. « Tout droit. . . À gauche. . . »
J’étais perdu… Je devais aller où précisément? Il y avait plusieurs salles d’éducateur. Putain elle aurait pas pu m’éclairer un peu plus? Elle sert à rien. Rien à foütre, je pris la première salle qui passa.
« -Hmm non.. C’est… c’est tou…jours… pareil. »
Aria? Je l’imaginais plutôt dure à cuire. Pourquoi pleurait-elle? Je restai, deux minutes dans l’embarras ne sachant quoi faire. Quand l’éducateur s’énerva:
« -Vous voyez pas que vous êtes entrain de nous déranger?! »
Au moment où je fermai la porte, elle se retourna, d’un air étonné, elle n’avait pas remarqué ma présence. Quel moment gênant… Je me déplaçai à la deuxième porte, écoutant à la porte pour savoir s’il y avait quelqu’un. Rien. Je toquai quand même.
« -Oui? »
J’ouvrit la porte. À ma grande surprise, c’était une femme. Elle avait une voix d’homme pourtant. Oh non… Je compris. Vous savez ce qui y a pire qu’une éducatrice? Oui je vous assure y a pire. Un éducateur? Une éducatrice? On ne sait pas, mais c’est un mélange des deux. En gros un transëxuelle. Ça se voyait, elle avait les traits d’un homme malgré quatre tonnes de maquillage et ses multiples chirurgies.
« -Vous avez un problème?!
-Pardon?
-Faites pas l’innocent, ça fait une bonne minute que je vous vois me dévisager. Alors quoi? Vous n’avez jamais vu de transëxuelle de votre vie?
-Hum… Disons que c’est pas commun au genre humain.
—Oh putain il m’énerve déjà lui, chuchota-t—elle distinctement à voix basse, Bon écoute. Je vais devoir te supporter le temps que t’aura à faire ici, alors au lieu de perdre du temps, faisons les choses vite sans débattre sur mon sëxe. »
Elle m’ôta les mots de la bouche celle-là. Je vais pas pouvoir supporter ça de ma vue un an.
« -Okay nom? prénom?
-Charles Murray. »
En plus de ça, elle n’était pas capable de lire un badge.
« -Okay j’ai ton dossier… Oh intéressant. Un an. On t’accuse d’avoir ingurgité des éléments illicites au bord d’un véhicule. Très classe. »
Aussi classe que ton faux vägin pétasse.
« -Pourtant ça n’a pas l’air d’être ton genre, la drogue tout ça.
-Peut-être, mais vous ne me connaissez pas. Tout ce que vous connaissez à propos de moi ce sont des étiquettes, un prix, un nom, la provenance.Autrement dit, rien. Vous connaissez pas le produit en lui-même.
-C’est très intéressant la manière dont tu te compares à de la marchandise, mais moi je suis éducatrice. Pas psychologue. »
J’étouffai un rire, je n’avais pas l’habitude qu’on me remette en place, mais ici dans la prison ça aller devenir une habitude je pense.
« -Bon, en tant qu’éducatrice je suis censé te réconforter pour ton premier jour. Elle prit une voix faussement compatissante, on sait tous que le premier jour est le pire, mais après ça ira mieux. Aller ne t’en fais pas petit chou. »
Oh donc elle jouait à ça.
Je fus mine que les larmes venaient, et secoua la main près de mon visage:
« -Oui je sais. Je suis désolée de craquer, mais c’est pas pour cette raison. C’est seulement, qu’on m’avait jamais autant gentiment parler de toute ma vie, je me levai,je vous remercie Madame…?
-Appelle-moi juste Chelsea. Mais que fait tu chéri? C’est moi qui décide de quand tu pars, voyons. »
Elle me regarda avec insistance alors je me rassis sur ma chaise.
-Bon garçon. Maintenant tu peux sortir.
Elle se foutait de moi en plus. Je me levai et ouvris la porte.
« -Oh! J’allais oublier. Tu es assigné au bloc B, celui des garçons. Chambre 3Z. Mais il se pourrait que tu sois assigné ailleurs, dans les dortoirs par exëmple.
-C’est quoi la différence entre un dortoir et une chambre?
-Tu n’as pas visité les lieux ou quoi? »
J’haussai les sourcils. Elle roula des yeux puis souffla.
« Bien, les chambres sont par six. Alors que le dortoir est beaucoup plus vaste, c’est une grande pièce, où on peut y loger une trentaine de personnes, mais tu dors dans un espace pour deux, et chaque espace est délimité par une cloison. Les dortoirs sont favorables je trouve, ce n’est pas des lits superposés, juste un à une place, à toi seul. Tu as une commode, ou une table, et tu as des crochets et étagère. Et tu ne partages ton espace qu’avec une autre personne, mais après si tu as comme co-détenue un violeur ça peut devenir problématique, dit-elle en rigolant »
Hm ça me fait pas rire du tout moi. M’enfin, je ne m’attendais pas à ce qu’elle répondit à ma question en détaillant.
« -Okay. Merci, Chelsea. »
Je fermai la porte derrière moi. Bien, c’était un début comme approche. Bien que ce soit un transëxuel,si elle remplit sa paperasse, ça suffira. Bon j’étais censé rejoindre Max maintenant. Et est-ce qu’Aria aller me parler de l’incident de tout à l’heure?
Je me demande comment elle l’a pris. Tiens, en parlant d’elle. Elle était au bout du couloir, je lui fis signe et marchai vers elle. Elle marcha d’une manière décisive, presque énervé. Je regardai derrière moi. Personne. C’est contre moi qu’elle est énervée là?
« Espèce de fils de püte. » cria-t-elle en me giflant
Oh putain, ça faisait mal. Comment une si petite fille peut avoir autant de force? Je lui lançai un regard noir.
« -Bordel mais t’es folle il t’arrive quoi?!
-ARRÊTE DE CRIER ON POURRAIT ATTIRER L’ATTENTION! »
Je n’eus pas de mot pour décrire le sentiment que j’avais là. Cette fille était une crasse, elle me reprochait de crier, mais c’est elle même qu’est venue foütre la merde en me giflant et le plus ironiqüe pour m’insulter en criant. J’en avais déjà marre d’elle.
« -Sérieusement? Pourquoi tu m’as giflé putain? Parce que je t’ai interrompu avec ton indicateur. Oh chérie c’est horrible. Je m’excuse, je regrette tellement, je t’assure. Chaque minute de mon existence, je me demande « Comment ai-je pu faire ça à Aria? et je pleure en regardant les étoiles.
-C’était privé connard. Ça c’était juste pour te mettre en garde.
-Me mettre en garde de quoi bon dieu?!
-De n’en parler à personne! Tu comprends rien.
-Mais oui ça paraît logique! Quand tu veux demander à quelqu’un de garder un secret tu lui fous une baffe!
-C’est comme ça que ça marche avec moi. »
Je ne répondis rien, restant perplëxe. Cette fille était tout bonnement folle.
« -Maintenant qu’on peut partir sur de bonne base, on va rejoindre Max? me demanda-t-elle avec un sourire franc. »
Complètement tarée je vous dit.
« Oui… »
Et puis je ne comprenais pas… Garder le secret de quoi? Je n’avais presque rien entendu, seulement un « c’est toujours pareil » insignifiant. Sérieusement, ça voulait rien dire. Oh et j’avais encore mal bordel! Je pressai ma main froide contre ma joue. Je vis Max un peu plus loin qui nous attendaient, ignorant tout de la scène qui venait de se passer.
CHAPITRE 3.
Point de vue/Charles.
« Faut se dépêcher, c’est bientôt l’heure du comptage. Les chambres sont ici. Les dortoirs sont par là. Pour l’instant vous n’avez pas le droit d’être là. C’est hors limites pour vous jusqu’à ce qu’ont vous y ai assigné. Compris? »
Je me demandai pourquoi, on nous interdisait l’accès à une salle… Étrange. Une jeune fille, aux cheveux bordeaux, extrêmement séduisante passa.
« Ah Addy! Ça va ma jolie?
-Max! Oui super, oh tu enseignes aux nouveaux haha. Oh tient une revenante.
-Bon on se rejoint ce midi ciao. »
Il lui fit une bise sur la joue. Ils avaient l’air plutôt proche. Aria n’avait pas l’air très enchantée par elle, et vice-versa. Ça c’était entendue au ton qu’elle avait pris quand elle a dit « Oh tient une revenante ».
« -Elle enseigne le yoga si ça vous tente, il esquissa un sourire au coin, elle est bonne hm très spirituel… Alors il y a des bureaux ici. Les salles de classes sont par là. Là bah y a la cafétéria. La salle commune. Les bureaux des éducateurs. D’ailleurs, qu’est-ce qu’on t’a donné comme éducateur?
J’émis un petit bruit moqueur, -Chelsea.
-Ah oui d’accord, je vois. Elle est bonne, si t’en oublie le fait que c’est un homme.
-Euh ouais c’est pas vraiment ce qui m’intéresse.
-Non mais sinon, ça va, on m’a dit qu’elle était pas trop mal. Bon je t’accompagne au bloc Charles. Aria on se voit à plus tard, bises.
-À toute! »
Charles m’emmena au bloc qui était tout à droite du bâtiment.
« T’a été assigné où?
-Chambre 3Z.
-Ah d’accord, moi j’suis au dortoir. Chambre 3Z voilà c’est ici. »
À l’intérieur, se trouvaient trois lits superposées. Je balayai du regard vite fait la chambre, ça me dégoutait déjà. Il y avait trois espagnols dont un terrifiant, un gars plutôt discret assis à l’étage d’un lit et un gamin qui devait avoir tout juste 14 ans.
Je pris le lit au-dessus d’un des espagnols, qui était libre. Il y avait juste un matelas dessus, je posai la pile de draps par-dessus.
« Bienvenue chez toi bonhomme. Tiens un paquet de mouchoirs, il esquissa un sourire pervers ce qui me fit rire. Et hm une brosse à dents.
-Je lui sourit, Merci énormément…
-Oh aucun problème, on s’aide entre mecs. Si tu sais pas avec qui manger ce midi tu peux te joindre à nous hein.
-Ok merci pour l’invite.
-Aller je te laisse comme un grand, à toute. »
J’avais eu de la chance de tomber sur Max ici. C’était le seul qui paraissait normal, et il était sympa. Je regardai les gens autour de moi, ils me dévisageaient mais ne disaient rien, mis à part le gars discret. Je ne m’arrêtai pas à ça, évitant toute source d’embrouille et fis mon lit. Puis les discussions reprirent, fin seulement celles des espagnols.
«-Bienvenue le nouveau. »
Je me retournai, c’était le gosse.
« Merci.
-Moi c’est Simon. Eux trois c’est Jacob, Alberto et Derek, ils sont inséparables. Et lui c’est Conor, il parle jamais.
-Okay moi c’est Charles. Est-ce que tu sais comment j’fais pour recevoir des visites ici ou téléphoner?
-Oui, mais au départ j’te conseille de voir tout ça avec Swan. C’est ce que j’ai fait moi.
-Qui est Swan?
-L’assistante du directeur. Mais laisse, c’est comme si ça l’était ici, le directeur il se montre pratiquement jamais. »
« COMPTAGE C’EST L’HEURE DU COMPTAGE LES GARS! »
Tout le monde se mit devant son lit respectif, je regardai Simon avec insistance, un peu perdue. Un des espagnols,Jacob je crois, m’expliqua à sa place:
« -C’est rien le nouveau, juste deux surveillants qui vont nous compter, tout ce que t’a à faire c’est rester bien en place devant ton lit. Et on mange ensuite. »
Un surveillant passa et nous compta. Puis un deuxième.
« -C’est tout? »
« RECOMPTAGE LES GARS! »
Derek, le seul jusqu’ici qui me faisait peur, grogna:
« -Putain faut toujours que l’un d’eux se trompe… À croire qu’ils sont incapables de compter jusqu’à six. »
Cette remarque mérita le rire de toute la chambre, mis à part Connor. Suite à ça, c’était l’heure du déjeuner. Tout le monde sortait. C’est un peu plus loin, dans les couloirs, avec les deux blocs mélangés que je me suis rendu compte qu’il y avait pas mal de monde. J’aperçus au loin Aria, elle était avec une blonde. Hors de question que je la rejoigne. Je continuai mon chemin tout seul jusqu’au self. Une des choses qui me faisait le plus peur en prison aussi était la bouffe. J’avais toujours eu l’habitude de manger de la nourriture de bonne qualité. Alors là, autant vous dire qu’au retour chez moi, si je ne me muscle pas j’aurai perdu dix kilos. Je pris un plateau, la nourriture avait l’air semblable que celle servie au lycée. C’était des adolescents qui servaient la nourriture derrière. Max ne rigolait pas quand il disait que c’était eux qui faisaient tout alors. Je repris mon plateau à la fin, me retournai. Toutes les tables étaient organisées par clan, ça se voyait. Je cherchai Max du regard, où était-il? J’avançai, me faisant dévisager de haut en bas, mais honnêtement je m’en foutai. Ne le trouvant pas, je posai mon plateau sur une table libre. Quand une voix m’interpella.
« -Hé Murray! Tu te joins pas à nous? »
À mon plus grand soulagement, c’était Max. Il était avec Aria et la blonde avec qui elle était accompagnée tout à l’heure.
Je m’installai à côté de Max en face de la blonde. Elle me dévisagea. C’était le genre de fille négligée, qui ressemblait aux chanteuses qu’on trouvait dans les groupes de rock. Elle avait énormément de noir sur les yeux, les cheveux blonds salles et par-dessus son uni e elle avait une veste en cuir noire. Je savais même pas qu’on avait le droit.
« -Charles je te présente Skye. Skye je te présente Charles. Et le reste du groupe va normalement arriver.
-Hm, enchanté.
-Ouais c’est ça enchanté. C’est quand qui arrive les autres? »
Ah elle est comme ça elle. Elle me plait pas du tout.
« -Dites le tout de suite si ma présence vous faites chier.
-Pourquoi tu dis ça? Non.
-Hm Aria, ça fait quoi… À peine deux heures qu’on se connait et tu m’as déjà foutu une baffe donc.
Skye ria, Quoi? Tu lui as foutu une baffe Ari? Et toi qui disais que tu n’étais pas violente.
-Mais… C’est parce qu’il a tenté une approche aussi! J’étais obligé de me défendre! »
Oh putain. Elle a quand même pas dit ce que j’ai entendue. Elle est entrain de me faire passer pour un violeur alors que j’suis censé détenir un secret sur elle.
« -Woh on me cache des choses maintenant. Pourquoi tu l’as repoussé j’le trouve ***y moi le p’tit Charles, disa-t-il en m’ébouriffant les cheveux.
-Eh mais arrêter c’est pas… »
Elle me stoppa en me donnant un énorme coup de pied en dessous de la table. J’étouffai un bruit peu viril, qu’à mon soulagement personne n’entendit.
« -C’est pas physiquement Max, c’est sûr qu’il est ***y mais j’le connais depuis deux heures comme il a dit.
-Hm et toi Charles quand tu disais que Chelsea ne t’intéressait pas c’est parce qu’enfaite la seule qui t’intéressait était Aria. »
Je soufflai.
« Non mais je comprends, je comprends. » Dit-il avec complicité.
« -Oh tient y a Isaac! »
Je me retournai pour voir à quoi ressembler le soi-disant Isaac. Il posa son plateau à côté de celui de Max. Il avait sans doute 17 ans lui aussi même s’il faisait plus, il était brun et avait la peau mate et il avait un peu de barbe de trois jours, rien de choquant.
« -Hey! Il y a un nouveau à la table! C’est quoi ton nom?
-Charles, et toi c’est Isaac donc?
-Yep. Alors? Pas trop dure ton premier jour?
-Non j’suis sûre qu’il doit adorer la prison sérieusement Isaac.
-Oh ça va Skye, hein. J’essayais de faire la discute.
-Isaac tu m’as pas reconnu ou quoi?
-Oh putain Aria c’est toi? J’avais pas vu que t’étais là!
-Hm pourtant j’ai pas si changer que ça en cinq mois ew.
-À part en boobs, à moins que ce soit l’uni e orange qui te les grossies.
-Ferme ta gueule Isaac! Ou Charles va être jaloux, dit-elle fièrement.
Oh putain je la déteste d’une force.
« -Oh donc tu en pince pour elle mec? Eh bah, t’es sacrément bizarre en matière de fille, puis il regarda Aria et s’empressa de dire, Mais je juge pas!
Je ria, ne sachant quoi répondre. Et préféra changer de sujet.
« -Mais sinon c’est quand qu’on aura les mêmes uni es que tout le monde?
-Moi ça a pris une semaine j’crois.
-Ou moins, ça dépend. Mais se sera jamais plus qu’une semaine.
-Ah okay. Vous attendez personne d’autre enfaite?
-Ça aussi ça dépend, des fois y a Aaron qui vient, Addy la fille que t’a vue tout à l’heure, Carmen mais elle c’est rare.
-Oh je l’aime pas elle, elle se croie trop supérieure.
-Bref c’est rare qu’elle vienne parce qu’avec Addy, elles ne peuvent pas se voir, fin c’est compliquée. Ensuite y a Raphael, Nolan et Ofelia mais eux aussi ça dépend. On e un groupe en quelque sorte. Oh et aussi j’allais oublier Cassie, mais là c’est compliqué elle est… au trou.
-Au trou?
-Oui. C’est ce qu’on appelle les cellules d’isolement. Je te souhaite pas d’y aller.
-Hm. Elle a fait quoi pour y aller?
-Elle a craché au visage d’une surveillante.
-Ouais… Ça lui a valu trois jours. Elle revient demain j’crois.
-Bon on y va?
-Ouais il est déjà 14h30. C’est bizarre qu’on ait pas vues les autres.
-On a pas besoin d’eux, aller. »
On sortit de la cafétéria. Zonant un peu:
« -Charles tu continues les cours toi?
-Oui.
-Ah d’acc. Comme tu sais à partir de 16 ans, on est plus obligé d’aller en cours.
-Skye la thug n’y va plus par***mple.
-Oh ça va Max, t’a pas de leçon de moral à donner. Toi c’est de temps en temps que t’y va.
-C’est vrai. D’ailleurs aujourd’hui je pense pas y aller.
-Aria, Isaac et Charles si vous voulez y aller vous feriez mieux d’vous magner. »
Suite à ça, nous allions tous les trois en cours. Fin je ne pense pas que ce soit des cours comme au lycée. Sur le chemin je questionnai Isaac et Aria à ce sujet:
« -Mais les cours, ils sont bien?
-Enfaites je t’explique le matin, des fois t’a un prof bénévole qui nous enseigne. Mais c’est pas tous les jours, c’est assez rare. Et l’aprèm on a des cours par correspondance, et c’est pas obliger.
-Si tu veux apprendre en gros se sera tout seul.
-Et pour passer le bac en fin d’année du coup?
-C’est chaud. Déjà faut que t’aille dans un lycée mais faut qu’il y ait un policier qui t’escorte. Et après faut vraiment bosser quoi.
-Ah oui d’accord…
-Tu va voir y a pas la masse qui suit encore les cours, haha. »
Quand elle disait « pas la masse ». C’était vraiment « pas la masse ». Il y avait quoi? Quinze autres personnes. Sur toutes les personnes que j’avais vues en allant au self, c’était pratiquement rien. Les tables étaient disposées en U. Il n’y avait que deux surveillants, dont Bertolino, qui se faisaient clairement chier. Je compris un peu tard, qu’enfaite cette salle regroupait les moins de seize ans, sinon il y aurait beaucoup plus de monde comme les moins de 16 ans avaient cours obligatoires. On devait s’assoir et les survivants nous passaient des feuilles. C’était comme un cahier de vacances. Il y avait la leçon puis des exos, tout était sur les feuilles. Je demandai à Aria un crayon car je n’avais rien. Il fallait que je pense à ouvrir mon compte. Je me rendis compte que pas mal de gens m’observaient, surement parce que j’étais nouveau. C’est sûre qu’avec mon uni e orange, je ne pouvais pas passer inaperçu…
Je remarquai dans l’une des personnes présumées, la fille que j’avais vue à mon arrivée. Yeux dans les yeux. Je pu encore mieux la détailler. Je ne penser pas qu’en cet endroit, je verrai une fille aussi élégante et innocente. Je sentis Aria me chuchoter un truc en la regardant.
« -Elle s’appelle Carmen, si ça t’intéresse. »
Je la regarda, choqué. L’expression se faire couper l’herbe sous le pied, ou un truc du genre correspondait parfaitement à la situation. Elle adressa un sourire à Carmen et reprit sa place initiale. C’est étrange à dire, mais sur le moment j’avais l’impression de connaitre Aria depuis une éternité. Elle venait d’agir comme une petite soeur. Oh mais qu’est ce que je dis? Il y a quelques heures de cela je la traitais parce qu’elle m’avait giflé. Une fois de plus, comme une chamaillerie entre frères et soeurs. Non… Non c’est le manque de ma famille qui me fait penser des choses pareil. Jamais une fille, de prison, aux cheveux roses ne pourrait être considérée comme tel. Il faut vraiment que je me reprenne et que j’arrête de faire le fragile là. Je repris mes cours comme si de rien était. Et je repensai à Carmen. Et je fis le lien… Mais oui, c’était une des personnes qui faisaient partie du groupe! Oh mais ça veut dire que j’pourrai peut-être l’approcher un de ses jours.
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