« Quand on vit différent on meurt différent. »

« Ne m'abandonne pas. Je ne supporte plus de tomber. »

« À travers sa confiance il me redonne espoir. L'espoir de croire en moi à nouveau. » 

Chacune de ses larmes est une torture à vivre. Elles me brisent de l'intérieur. Je ne supporte pas le voir pleurer. Ses yeux n'ont pas été crée pour pleurer. Ils ont été crée pour sourire.

Et même si c'est douloureux. Et même si ça fait mal je suis heureux de sentir encore mon cœur battre.

Le manque est un sentiment destructeur. Il vous broie de l'intérieur, vous tord les entrailles et vous éclate le coeur. Le plus douloureux c'est que même éclaté un coeur bat encore.

J'ai ce besoin constant de toujours vouloir repousser mes limites, que se soit celles de mon esprit ou de mon corps. J'ai besoin de savoir que je ne compte pour personne et j'ai besoin de me sentir en danger pour me rappeler que j'existe. La vie n'a pas de valeur si on ne prend pas le risque de la perdre.

Je n'ai jamais compris les gens qui pleuraient un mort. On pleure un manque. Un vide. Une souffrance. On ne pleure pas un mort car un mort ne ressent plus rien. On doit pleurer les vivants. Ceux qui restent. Ceux qui souffrent de l'absence car le mort lui il n'en a plus rien à fou.tre. Il ne souffre pas. Il est juste mort.

Parce qu'il y a certaines habitudes qui deviennent vitales. Aussi futiles soient elles, elles deviennent des points de repères, des choses sur lesquelles on se base pour avancer. Faire sonner trois fois son réveil le matin avant de se lever. Avoir une marque de café favorite. Être assis toujours à la même place à table. Lacer sa chaussure gauche avant la droite. Des gestes qui se trans ent en rituels et si ça foire un jour plus rien ne va et on se sent perdu.

Parce que les mots sont plus dangereux que les actes. Parce qu'un coup de poing s'efface. Parce qu'une simple insulte prononcée peut avoir un impact. Parce qu'un jugement peut faire mal. Parce qu'une réputation peut détruire. Parce qu'on dira toujours que ce n'est pas grave, que ça ne nous touche pas, nous atteins pas. Parce qu'on est plus fort que ça et qu'il y aura toujours des cons pour le croire. Parce qu'un soir on va insulter quelqu'un sans savoir que cette personne est déjà en morceaux. Parce que au final une insulte c'est quoi ? Pas grand chose. C'est faux. Les mots sont plus dangereux que des coups de poignard.

François Mitterrand a dit. "La pire erreur n'est pas dans l'échec mais dans l'incapacité de dominer l'échec." J'ai peur de l'échec. J'ai peur de ne pas réussir et perdre le peu de confiance en moi que j'ai réussi a retrouver grâce à lui.

Hervé Bazin a écrit. "Faire confiance participe toujours de la confiance en soi." 
J'ai confiance en lui, c'est de moi dont j'ai peur.

Yvan Bakounine a écrit. "Le besoin de détruire est également un besoin de créer." Je crois que j'ai besoin de me détruire pour pouvoir me recréer. Toucher le fond pour pouvoir remonter. J'ai le sentiment de tomber sans jamais m'écraser. Une chute sans fin. Je ne veux plus tomber. Je veux remonter.

Euripide a écrit. "Le silence est un aveu." Le silence est lâche. Il est la faiblesse des mots. 
Le silence n'est pas un choix, il est la seule solution que l'on trouve quand les mots nous échappent.

Hervé Bazin a écrit. "Une vie sans avenir est souvent une vie sans souvenir." Co.nnerie.