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fiction-goldy
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عارضة أزياء عالمية (rang 1)
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Présentation:

          Il n'y a pas grand chose à dire de moi, si ce n'est que ce compte est un double compte de goldsilver972 (n'oublie pas mon +2 si tu passes voir, c'est rendu automatiquement si tu mets un commentaire, mais je vérifie je te préviens :') ). Sur ce compte, je vais poster les chapitres de ma fiction Eris. C'est un mélange de SF et de post-apocalyptique. Je te serai reconnaissante de ne pas plagier mon travail, j'écris dans un style différent de ce dont j'ai l'habitude (présent, première personne au lieu du passé à la troisième personne), merci de ne pas bêtement recopier mon boulot par respect pour moi-même. Il se peut que tu trouves des ressemblances avec des livres/fictions que tu as lu ou films que tu as vu, c'est possible car, même si j'ai une imagination assez impressionnante, je ne peux m'empêcher de m'inspirer parfois de ce que j'ai pu lire y a longtemps qui me revient en mémoire quand j'écris.

          Tu as lu/va lire ma fiction et tu aimerai que je te prévienne de la sortie des chapitres suivants ? Pas de problèmes. Un MP sur ce compte, ou mon compte principal sur lequel je suis plus souvent co.nnectée et je t'ajoute à ma liste. Pas besoin de +2 ou je ne sais quoi d'autres comme le demande certains pour faire partie des prévenus. J'écris pour le plaisir, pas la renommée. Je ne demande pas non plus d'ajouter une bannière ou un message sur votre QSJ. Mais si vous voulez le faire, allez y. :)

   Prévenus:

x Elfe-sylvestre
x pourquoi pas toi ? Inscris toi !

 

Prologue:

          Il fut un temps où tout allait bien. Les oiseaux chantaient, le vent sifflait entre les branches des arbres. Parfois, de fines gouttes venaient s'ajouter à cette mélodie. Oui, ces temps étaient joyeux. Nul ne se doutaient que menace planait sur eux.

          Au début de l'histoire de cette jolie planète qu'est la Terre, de belles créatures toutes aussi incroyables les unes que les autres vivaient en parfaite harmonie, ou presque. Certains mangeaient la verdure environnante, d'autres mangeaient ces créatures. Mais leur sort fut tout autre. Une immense vague de glace vint détruire ce peuple et seul ceux qui le méritaient survécurent.

          Afin de remplacer ce peuple imparfait, d'autres créatures virent le jour. Certains avec de longues oreilles et un corps svelte, d'autres un peu plus commune avec de petites oreilles et des formes comme nous les connaissons. Certains avaient des ailes, d'autres des nageoires. Incapables de s'entendre à cause de leur différence, une guerre éclata, seul les humains survécurent. S'il existe encore de nos jours un ou plusieurs membres de ces autres espèces, il est impossible de les rencontrer.

          Les humains, avec le temps apprirent à vivre entre eux mais finirent par abandonner la nature qui les avait observés jusqu'à présent. Elle leur avait offert un asile, de la nourriture et de l'eau. Elle leur avait offert la vie et pourtant, ces derniers n'hésitèrent pas à exploiter ce qu'elle leur avait offert. D'abord les baies, puis ils se mirent à chasser les animaux pour leur viande et leur fourrure. Et depuis peu, ils se sont mis à exploiter le reste, tout le reste.

          L'exploitation de ces ressources n'entraîna qu'une seule chose. C'était au final la seule chose que ces êtres imparfaits savaient faire : le malheur, la guerre, la destruction. Ainsi les différents peuples s'entre-tuèrent au fil des siècles. Leur principale raison ? Le pouvoir. Toujours plus d'armes pour y réussir, toujours plus mortelles les unes après les autres. Tout cela n'était que le caprice d'hommes avides de pouvoir. D'abord les rois, devenus monarques absolus, se prélassent dans leurs bains de lait en réfléchissant à quelle taxe ils vont pouvoir instaurer pour enrichir encore un peu leurs poches. Après les tyrans, ne vivant que pour leurs propres besoins, au dépend de ceux de leur peuple. Enfin les présidents, honnêtes incapables et pseudo à l'écoute des envies des citoyens. Ces derniers clament la paix et l'égalité, personne ne les écoute et ils finissent en pâté pour Cerbère.

          Lasse, Nature se retourna contre eux. En l'an 2015, une météorite explosa sur la croûte terrestre entraînant avec elle des millions de morts. Comme si cela ne suffisait pas, une pandémie s'en suivit peu après. La moraes rongeait la peau, les organes internes, les terminaisons nerveuses. Toute personne atteinte de cette maladie savait qu'il ne lui restait que quelques heures à vivre. Une autre maladie fit également son apparition. Cette dernière ne tuait pas, bien au contraire. Peu de personnes étaient touchées cependant les victimes de cette étrange maladie développaient des capacités nouvelles. Certains contrôlaient les éléments, d'autres la téléportation et que sais – je d'autre. C'était le Pouvoir de l'odysis. Et les victimes de cette étrange maladie sont des eris.

          Depuis quelques temps, un gouvernement s'est installé. Il fait régner l'ordre par le sang et la peur. Alex Black, le président, tue selon son bon vouloir en se cachant derrière des lois toutes plus tyrani.ques les unes que les autres. Il souhaitait avoir à son côté tous les eris, les victimes de l'odysis. Certains, aveuglés par le pouvoir, le rejoignirent, d'autres refusèrent.

Nous voici en 2030, je m'appelle Melody et je suis une eris rebelle.


Chapitre 1:

Je me réveille avec difficulté. Il fait à peine jour, je n’ai pas envie de me lever. Je gémis en replongeant sous la couverture. Ce n’est pas du goût de mon compagnon qui caresse mes longs cheveux bruns dans l’espoir de me faire émerger. Je relève la tête avec un air bougon avant de me coller à lui. Je souris légèrement en le sentant passer ses bras autour de mes épaules. Il est adorable quand il veut. Je frissonne sous ses caresses. Vraiment adorable. J’ouvre lentement mes yeux avant de déposer un bai.ser furtif sur ses lèvres avant de reposer ma tête sur son torse. En observant de loin, tu pourrais croire que nous sommes un couple normal. C’est ce que j’aime penser de temps en temps.

L’irruption d’un intrus me ramène rapidement à la réalité. Je le détaille. Grand, brun, de beaux yeux bleus. Il rougit vivement à notre vue, ce qui a pour effet de me faire sourire. Tout le monde sait que le lendemain d’une bataille il ne faut pas rentrer dans ma chambre, on peut y voir des choses qui ne plaisent pas. Ce n’est pas à ma vue qu’il rougit, de dos il ne peut pas voir grand-chose. Non, c’est à la vue de mon copain qu’il rougit. Ça n’a rien d’étonnant, il est parfait.

« J-Je venais juste vous prévenir que… que Liam a servi le petit dej’… »

Je souris largement. Quand c’est Liam qui fait le repas, on a le droit à des céréales. J’aime ça, c’est tellement rare d’en manger. Je me redresse en vitesse pour chercher de quoi m’habiller au sol. Un t-shirt suffira largement, ceux de mon compagnon sont un peu grands pour moi. J’en enfile un sous son regard amusé. Je le regarde, il est tellement beau quand il sourit ainsi. Je m’approche, m’assoie sur ses genoux, passe mes bras autour de son cou et le regarde fixement sans quitter mon petit sourire. Il pose sa main sur ma joue et la caresse tendrement avant de venir m’embrasser. J’aime ces moments avec lui, juste avec lui.

Dans la pièce qui fait office de cuisine, on peut y voir un groupe d’amis. Une blonde avec des mèches bleues, un magnifique regard rose, mange avec nonchalance un bol de céréales. Une brune à la peau café au lait s’amuse avec les cheveux de la blonde. Des sosies se dispu.tent. Seul le garçon de tout à l’heure semble calme et nous fixe toujours aussi rouge. Sûrement il s’imagine notre nuit. Sans y prêter plus d’attention, je récupère le bol qui m’est destiné et commence à déguster le repas. C’est délicieux. Je dois vraiment être aux anges puisque très vite, la jeune fille à la peau café au lait me regarde avec un air taquin.

« Apprécie Melody, on n’en aura pas tous les jours ! »

Je lève les yeux au ciel en finissant ma bouche, sans précipitation. Je vois bien que cela énerve mon amie. Elle veut que je réagisse à sa réflexion. Elle attendra, mon repas avant. Ses joues se teintent d’un rouge typique de son ressenti. Je souris, ça m’amuse vraiment.

« Je sais Maëllann, fou moi la paix Sweetie si tu ne veux pas finir en statue de glace. »

Je ne t’ai pas évoqué mes pouvoirs. Je contrôle les éléments. Mon préféré ?  L’eau sans hésiter. Il offre une telle panoplie d’attaques et de défenses.  Impossible pour moi de ne pas aimer cet élément. Tout le monde me dit qu’il me correspond bien. Ils n’ont pas tord. Je suis quelqu’un de relativement imprévisible, comme l’eau.

J’observe mon groupe autour de moi. Un groupe banal d’amis sans réel importance. Un groupe composé d’eris et de surdoués en cavale. Esther, la fille aux cheveux blond, possède la capacité de se téléporter où elle se souhaite. C’est pratique mine de rien. Vraiment. Nous avons souvent besoin de quitter notre petit cocon en urgence afin d’échapper aux espions de ce cher Alex Black. Je la vois me sourire, elle est jolie ainsi, c’est rare de la voir sourire à d’autres personnes que Maëllann. En parlant de la brune, elle possède un don de guérison. Extrêmement utile aussi. Un petit bobo ou blessure mortelle ? Elle peut soigner tout cela. Elle est une infirmière adorable, quoiqu’un peu trop moqueuse à mon goût.

Je sens la main de Sébastien, mon compagnon, dans mon dos. Je me tourne face à lui sans poser mon bol de céréales. Je le fixe tout en mâchant les pétales de chocolat. Il est beau. Sébastien fait partit des surdoués, ceux qui assurent notre protection de là où nous établissons notre campement. As des ordinateurs, les nouvelles technologies n’ont aucun secret pour lui. Il n’agit pas seul, il agit avec mon frère, Gabriel. Oui j’ai un frère, un adorable frère qui fait toujours l’erreur d’entrer dans ma chambre au mauvais moment. Un peu comme ce matin en fait. Si Sébastien est habile et à l’aise avec les autres, Gabriel est tout son contraire. Timide et maladroit, il se cache dans le col de son sweat pour pas que l’on voit qu’il rougit au moindre compliment. Il me fait rire des fois.

Dans notre groupe, je ne suis pas la seule à avoir un jumeau. Liam et Morgan sont des sosies parfaits. Très peu de personnes arrivent à les différencier. Personnellement, j’y arrive, et je remercie Morgan de rougir dès que le prénom de Gabriel est au centre de nos discussions. Je le remercie également de ne pas s’habiller comme son frère. Si Liam privilégie les sweats confortables, Morgan ne faisant pas partie des eris au combat se permet de s’habiller un peu plus classe avec des chemises. Ils ont une bonne bouille les deux-là, même s’ils sont totalement opposés. Morgan est doux et attentionné, à l’écoute des autres et prêt à aider. Liam est beaucoup plus impulsif. On remarque bien la différence entre les deux. Morgan, en tant qu’eris, peut lire l’aura des autres, ainsi que leurs pensées. C’est un pouvoir pas inutile mais qui ne l’aidera pas au combat. Il a par conséquent préféré rester défendre la base au cas où. Liam, quant à lui, fait partie des rebelles avec le autres et moi-même. Tout comme moi, il contrôle les éléments. Cependant, il privilégie les attaques de type feu. C’est son choix.

De manière assez imprévue une alarme se fait soudainement entendre. Je sens la main de Sébastien se crisper sur mon épaule. C’est mauvais signe. Il s’éloigne de moi, à mon grand regret, et se dirige vers l’un des ordinateurs. Il est très vite rejoint par mon frère. Ils ont l’air inquiet. Je regarde les autres en fronçant les sourcils. J’espère que ce n’est pas ce un je pense, personne n’est près à se battre après la bataille de la veille.


Chapitre 2:

C’est ce que je craignais. Nous captons les ordres d’une nouvelle attaque de l’armée de Black. J’aime le Président comme je n’ai jamais aimé personne. C’est un être infâme et immoral. Comment peut-on volontairement décider de la mort de dizaines de personnes sous prétexte qu’elles sont malades ou blessées ? Je ne sais pas. Et dire qu’il est le héros du peuple. C’est tellement étrange… Quoi qu’il en soit, il va comprendre très vite ma façon de penser. Dieu sait, s’il existe vraiment, à quel point j’ai horreur que l’on me coupe dans mon petit déjeuner.

         Cette fois-ci, c’est au tour d’un hôpital de se faire attaquer. Foutus moutons du Président. Je fini rapidement mon bol de céréales pendant que Sébastien et Gabriel nous explique la situation. L’hôpital en question est éloigné des villes les plus proches. Bonne techni.que de la part de ces chiens. Moins il y a de témoins, plus faible est le scandale. Très bon moyen de ne pas se faire voir par la population, et donc de rester tyran de ces gens.

« L’hôpital se situe dans la campagne, pas loin de la Nouvelle-Orléans. Mais, d’après les ordres que nous avons captés, il ne s’agit pas d’une simple mission d’exécution. » 

         Si le but de Gabriel était de nous inquiéter, il avait réussi son coup. Je ne connais ni le coin de la Nouvelle-Orléans, et je ne sais encore moins ce que le Président nous réserve. Je sens la tension monter parmi nous.

« L’armée de Black a pour mission d’éliminer les personnes présentes dans cet hôpital. Cependant, ils doivent ramener en vie un homme dans leur base. Nous ne savons pas ce qu’ils veulent de lui. »

Laisser un homme en vie ? Ce n’est pas dans leurs habitudes de laisser un homme en vie sans raison, encore moins quand les autres personnes doivent mourir. Il ne faut pas que nous les laissions ramener cet homme dans leur base.

« Faites du mieux que vous pouvez pour ramener cet homme ici, je pense qu’il peut nous donner quelques informations sur les plans du gouvernement. »

        Une fois les explications de mon frère terminées, je me dirige avec les autres vers la salle où nous conservons le peu d’armes que nous possédons. Nous descendons à la cave, c’est là que nous entreposons les armes ainsi que nos réserves. Les étagères de fortunes courent le long des murs. Elles sont pleines de nourritures, de matériel médical, d’armes et je ne sais quoi d’autre. J’avance lentement vers l’une des étagères. A l’intérieur de ce fouillis, deux belles lames brillent à la faible lueur de la lampe. Je sens la présence de Liam à côté de moi. Je le regarde, il est tellement grand que je dois relever la tête pour voir la lueur sombre dans ses yeux. Il est inquiet, comme nous tous. Il choisit ses traditionnelles armes à feu, ce qu’il prend toujours. Quant à moi, c’est sans hésitation que je prends les lames. Je glisse discrètement une lame entre mes chevilles et mes basquets, et une dernière attachée à chacun de mes avant-bras grâce à des lanières. Nous voilà fin-prêts.

J’embrasse une dernière fois Sébastien, avec l’espoir que je le reverrai rapidement, puis pars rejoindre le groupe d’activistes rassemblé autour d’Esther. Je n’ai qu’à peine eu le temps de m’agripper à son épaule que je me sens aspirée dans le vortex.

En l’espace de quelques secondes, nous voilà arrivés près de l’hôpital. Je me demande comment Esther peut connaître ce lieu. Il faut savoir que pour que la blonde puisse se téléporter dans un endroit précis, il lui faut pouvoir imaginer le lieu dans sa tête. Elle ne nous a jamais parlé de sa vie d’avant. Je l’observe, elle semble connaître les lieux. Cela n’a rien d’étonnant en soi, elle vient tout juste de nous mener dans un endroit où nous n’avons jamais agi.

Je me reconcentre sur l’entrée de l’hôpital. Nous ne savons même pas à quoi ressemble l’homme à sauver. Sûrement un vieux sage qui a vu naître le début de la fin de cette planète. Les chiens du Président ne sont pas encore là, je soupire. J’en ai assez de ces affrontements, assez de me demander comment cela va se passer et si je reverrai tout le monde après.

J’entends alors un bruit de camion, ou plutôt de plusieurs camions, arriver et s’arrêter devant l’hôpital. Vite, nous allons nous cacher derrière les buissons derrière nous. Je sens mon rythme cardiaque s’accélérer. Ça va commencer. Je vois Liam se relever, Esther à ses trousses. Avant que Maëllann ne s’apprête à les suivre, je lui fais signe de venir. Il va nous falloir une diversion pour entrer. Liam et Esther sont allés un peu plus loin et nous attendent. Esther va m’en vouloir si mon plan tombe à l’eau mais je sais qu’elle n’en aura pas de meilleur. Je me penche à son oreille et murmure afin que les soldats de l’état ne m’entendent pas.

« Tu veux sortir ta carte secrète et faire diversion ? »

J’esquisse un léger sourire en le regardant à nouveau. Elle a l’air troublé mais hoche la tête de manière affirmative. Parfait, il me reste plus qu’à rejoindre discrètement les autres. La blonde me regarde avec un air intrigué, je lui montre Maëllann qui s’avance vers les soldats. Heureusement que Liam a mis rapidement sa main sur la bouche de mon amie car je crois qu’elle nous aurait fait repérer.

Les soldats entourent Maëllann, je devine sans difficulté les pensées de ces pervers. Je sais qu’Esther va m’en vouloir pour avoir envoyé Maëllann faire diversion mais peu importe. Liam me fait signe de suivre le suivre, lui-même suit Esther, chose que je fais. Très vite, nous nous retrouvons à l’intérieur du bâtiment. Des soldats y sont également. Nous sommes repérés, ça va mal finir. Je me prépare à me défendre quand je les vois s’approcher bruyamment. Ils n’ont pas l’air commode. J’en aperçois un avec une balafre sur la figure. Il est à moi.

Je sens la tension monter dans le groupe au fur et à mesure qu’ils approchent. Je fais signe à Liam et Esther de ne pas bouger, de me laisser faire. La tension est toujours présente, je le sais. Ils nous pointent de leur arme, je lève les mains en signe de soumission. Les autres me suivent. Ils ont peur, je le sens. Pardonnez mon audace, la négociation avant le suicide.

« Excusez-nous messieurs, nous ne cherchons pas la guerre. Vous êtes sous les ordres de Black ? Nous aussi, les ordres ont changé, nous avons pour ordre de ramener cet homme, Monsieur hm… comment déjà ? »

La subtilité est un de mes talents cachés, le bluff aussi.

« McAly ? » fait l’un d’eux, naïvement

I got it, merci bonhomme, tu viens de trahir ton camp à me donner les renseignements dont j’ai besoin. J’aborde un sourire ravi avant de faire signe à Esther d’aller le chercher. Liam préfère rester, il aurait dû aller avec elle. Je m’approche de l’un des gars qui semblait douter de ma sincérité. Foutu mouton de Black. Il est grand, très grand. Je vois une lueur perverse s’allumer dans ses yeux. Liam l’a vu aussi. A partir de là, tout se passe très vite. Une flamme jaillie de la main de Liam et vient caresser la joue du soldat qui s’écroule au sol en hurlant au feu.

Je m’éloigne rapidement. Liam m’attrape par le poignet et se met à courir, j’ai du mal à le suivre. On retrouve Esther dans une chambre, elle est avec un homme. Il lui ressemble. Serait-ce lui le fameux McAly qui s’est attiré les foudres de Black ? Pas le temps de réfléchir que des hommes sont à la porte et pointent à nouveau leurs armes sur nous. Sans réfléchir, Esther nous téléporte dehors. On est vite rejoints par Maëllann. On allait repartir quand j’ai commencé à ressentir une violente douleur au niveau de la côte. Je sens que je perds connaissance, je tombe dans les bras de quelqu’un. Il me rattrape. Je crois que c’est Liam. Il est fort. Puis, plus rien.

 
Chapitre 3:

           J’ouvre avec peine les yeux. Ma vue est floue, mais dans quelle misère me suis-je mise encore ? J’entends des voix. Sans peine je reconnais celle de mon frère, ainsi que celle de Liam. Ils se dispu.tent, je ne comprends pas ce qu’ils disent. J’entends une nouvelle voix, une que je ne connais pas. Qui est-ce ? Je ne sais pas. Je gémis légèrement tandis que ma vue se fait plus précise.

Les voix se taisent, et très vite je sens la main de Gabriel dans la mienne. Je tourne la tête, non sans une grimace de douleur, vers mon frère qui affiche un air inquiet.

"Hey…" murmurai-je difficilemen 

"Bon retour parmi les vivants, me dit-il sur le même ton, comment tu te sens ?" 

J’hausse lentement les épaules. Comment je me sens ? Perdue, dans l’incompréhension la plus totale. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je ne reconnais même pas la pièce où je suis. J’ai mal. La douleur est principalement centralisée au niveau de ma côte gauche jusqu’au niveau de mon bas-ventre. Que s’est-il passé ? Tout allait très bien, on avait échappé aux hommes de Black sans trop d’encombres. Pourquoi j’ai aussi mal alors ? Et pourquoi mon frère me regarde comme s’il avait cru ne jamais me revoir ?

         J’essaye de me relever quand une personne m’en dissuade d’une main sur mon épaule. Cet homme, MacAly je crois, je le reconnais. Je l’ai déjà vu mais je ne sais plus où ni quand. Il a l’air grand mais pas bien résistant, ces cheveux verts et ces yeux roses. Ces yeux, les mêmes que ceux d’Esther. Je les aurais reconnus entre mille. Je me détends, un peu, mais pas totalement. Jamais mon amie nous a parlé de sa vie d’avant. Je ne sais pas qui il est.

"Je te conseille d’y aller doucement, tu as pris un sacré coup. dit-il simplement"

Mais de quoi parle-t-il enfin ? Je me souviens de la douleur que j’ai ressenti avant qu’Esther nous ramène au camp mais je ne comprends pas pour autant la situation. Je soupire mais tente tout de même de m’assoir avec l’aide de Gabriel.

         Et là je commence à comprendre. Mon ventre est enroulé dans des bandages rougeâtres. Je fronce les sourcils. Ma cicatrice, elle s’est rouverte. Mais comment ? Je regarde Gabriel puis Liam. Liam semble cependant fuir mon regard. Mais qu’a-t-il fait, ou pas fait d’ailleurs. Ça a un lien avec la dis*** qu’il y a eu entre eux à mon réveil ? C’est possible. Je soupire à nouveau. Tout me semble floue, et l’allégresse de ce matin me semble d’une autre époque. Ce matin… enfin, à mon dernier réveil tout du moins. 

"Je… Ça fait combien de temps que je suis inconsciente… ?"

"Une semaine, me répond une voix féminine, mais fort heureusement tu es réveillée maintenant alors tout ira bien."

Cette voix. Elle m’est familière elle aussi. Une jeune fille d’environ mon âge approche lentement à l’aide d’une béquille et vient se blottir contre le garçon aux cheveux verts. J’écarquille les yeux de stupeur. Je manque d’air. C’est elle, elle est vivante. Mais ce n’est pas possible ! Elle est censée être morte, je l’ai vue ! La moraes l’a détruite comme elle a détruit le reste de ma famille. Harmony. Je sens les larmes me monter aux yeux. Je n’y crois pas. Ma sœur est là, devant moi, avec son air à la fois soucieux et ravi. Mon visage doit probablement trahir mon incompréhension la plus total puisque ma sœur se rapproche du lit sur lequel elle s’assoit. 

"Ravie de te revoir Melody, toi aussi tu m’as manqué."

Sans voix, je me retrouve incapable de dire quoi que ce soit. Je m’en souviens comme si c’était hier. Lors de l’explosion, l’un des débris de ce qui m’a semblé une météorite était tombé dans notre magnifique jardin. Ma belle-mère a été la première à succomber à la moraes, ma petite sœur l’a suivi de près. Mon père n’a pas mis très longtemps à s’en remettre d’ailleurs, il s’est remarié peu après. Harmony et mon grand frère sont tombé malade peu après. Un matin je m’étais réveillée sous les cris de désespoir Gabriel. Harmony et Thibaut avaient disparu. Anna-Maria, la nouvelle femme de mon père avait prétendu quelque chose comme la découverte de leur corps mort un peu plus tôt dans la matinée. Elle avait également affirmé avoir simplement, avec l’aide de mon père, déplacé les corps avant que mon frère ou moi-même ne tombions dessus. C’est un peu après cet série de malheur dans ma famille que j’ai découvert l’existence de mes pouvoirs.

"Que… Comment est-ce possible ?" dis-je simplement, sentant les larmes de soulagement me monter aux yeux 

"Allan m’a sauvée de la mort, il m’a trouvée pendant que je cherchais de l’aide en ville. Il m’a ramené chez lui et m’a soignée." 

Je ne vois pas Liam et le prénommé Allan sortir de la chambre, je suis trop concentrée sur le récit de ma sœur, et bien que la douleur soit présente, je ne me suis jamais senti aussi bien depuis bien longtemps.

_________________ PDV Liam

         Je suis Allan dans le salon, j’y retrouve les autres. Sébastien ne m’adresse pas un regard, il semble trop occupé à parler avec mon frère qui m’adresse un regard compatissant. Je sais que j’avais promis à Sébastien que je protègerai Melody, mais tout est allé un peu trop vite. Je n’ai pas eu le temps de voir la tête de notre agresseur. Esther a déployé le portail trop rapidement pour cela, pas assez pour éviter l’attaque mais trop rapidement pour riposter. Je soupire avant de sentir la main d’Allan sur mon épaule

"Ça va aller pour toi ? J’ai remarqué que la plupart de tes amis semblent t’ignorer."

Allan semble réellement inquiet. J’acquiesce sans véritable conviction. De toute manière, j’ai vraiment le choix dans cette histoire ? Je viens m’assoir non loin d’Esther qui me regarde avec insistance. Je me retourne vers elle. Je sais qu’elle ne me sourira pas, je commence à la connaître, mais je peux sentir à cet instant une grande vague de soutien de sa part très vite bloquée par une furie brune qui me pose miles questions à propos de ci ou de ça. Cela a pour effet de faire exploser de rire mon frère. La tension descend d’un cran, mon frère entraine dans son fou rire Allan qui ne doit pas avoir l’habitude.

"Une question à la fois Maël’…" dis-je en arquant un sourcil avec une légère point d’amusement

Le débit de questions sans réponses cesse assez rapidement pour ne laisser place qu’à une seule question : comment va Melody ? C’est une très bonne question. Elle a l’air tellement mal en point. Il faut dire que ce n’était pas très beau à voir. J’entends le bruit d’une chaise grincer contre le sol et Sébastien s’en aller sans dire un mot. Il semble vraiment furieux contre moi.

         Allan prend alors la parole à ma place à mon grand soulagement, je n’aurai pas été capable de parler de son état sans craquer.

"Ton amie va bien, elle s’est réveillée il y a peu. Elle est avec Gabriel et Harmony, je pense qu’ils ont des choses à se dire depuis la dernière fois qu’ils se sont vus."

La dernière fois que j’ai vu Melody avec sa sœur remonte à il y a maintenant quelques années. Je ne sais pas comment elle a fait pour tenir le choc quand j’y pense, si je venais à perdre Morgan je ne suis pas sûr d’en sortir réellement indem… Je soupire une fois de plus. Avec l’attaque de notre QG, on a eu le temps de rien récupérer. Enfin si, j’ai pu récupérer qu’une seule chose, avec un peu de chance Melody ne m’en voudra pas trop par rapport à tout ce qu’on a perdu.

         Je fouille dans ma poche de sweat pour en sortir une petite figurine en forme de loutre et la fixe avec attention. Faudra que je trouve le moment de la lui rendre. Elle représente trop pour Melody, je ne pouvais pas la laisser.

 

 

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