Il me semble que lorsqu'une jeune fille aime une jeune fille ou qu'un jeune garçon aime un jeune garçon, il faut leur *** la paix, ou mieux, les aider. L'important, c'est qu'ils s'aiment. Et ne les traitons pas de gouines ou de pédés, en croyant les insulter, nous leur faisons un compliment, car il faut beaucoup de courage pour être homo***uelle dans une société qui manque cruellement de tolérence. Si, plus tard, ils veulent adopter un enfant, je ne vois pas pourquoi on les en empêcherait. Car contrairement à ce que pensent certains, et je ne doute pas de leur sincèrité, il me semble que le droit de l'enfant mène justement au droit à l'enfant, et cela parce que je reste persuadé qu'un gosse aimé, peu importent les parents, sera toujours mieux qu'entre les murs d'un orphelinat. Aussi, n'écoutons pas les discours sectaires des chantres de la normalité et autres fous de Dieu. De quel droit deciderions nous qu'ils sont moins compétent que vous les hétéros, qui considérez la naissance d'un enfant comme un dû? Brassens avait raison: " Les braves gens n'aiment pas que l'on suivre une autre route qu'eux." Et puis, que vaut la vie si l'on se refuse le droit de l'in***r?

 

Merci à Dorian C******* pour ce texte aussi réaliste que soit-il.