Bien le bonjour Sidi et Rhanou 

Qui suis je ? Je me le suis demandée,mais maintenant ,je sais et je vais vous le dévoiler.

Enfant ,je fus emprisonnée par une femme, dans le desert , depuis,je ne puis m'éloigner du sable d'or qui couvre cette étendue séche et aride comme un voile couvrant une tête ; si par malheur je m'en éloignais , je périrai tel un poisson hors de l'eau .

Seul Hatur mon magnifiqur pur sang arabe d'un blanc de neige resta à mes cotés à  jamais.

Qui donc etait cette femme ? Hé bien je vais vous le dire .

Actuellement encore, cette sulfureuse histoire continue de persister du Nord au Sud de l'Atlas, et bien au delà ; les gens se la racontent parfois les longs soirs d’hiver, comme une légende pour grandes personnes, en prenant bien soin d’éviter la présence des enfants, pour ne pas les effrayer ; même les esprits les plus éclairés, les hommes les plus courageux éprouvent un certain frisson en entendant prononcer ce nom terrible :

« Aïsha Kandisha » ! 

  

Mais qui était- elle ? Une femme ensorcelée ou un génie ? Quelle était donc sa malédiction ? Les gens se montreront toujours réticents à en parler, et si l’on insiste un peu plus, il y’aurait toujours quelqu’un qui en aurait entendu parler et le plus hardi des conteurs, celui qui semble le plus  connaître les faits racontera que par les nuits sans lune, surtout dans les campagnes, aucun homme, surtout s’il fut jeune et en âge d’être marié ne devait s’aventurer seul dehors, et s’il se trouvait contraint de le faire, il ne devait surtout pas oublier de se munir d’une lame, n’importe laquelle, un poignard, un couteau ou un rasoir, grand ou petit, tranchant ou rouillé, qu’il devait rapidement planter dans le sol, dès que lui apparaissait cette séduisante créature féminine, aux pieds semblables aux sabots d’une chèvre ! Il ne devait surtout pas succomber à son charme irrésistible, car cette apparition était d’une beauté incomparable, les cheveux couleur de feu retombant sur des épaules blanches, à peine vêtue, elle susurrait d’une voix charmeuse le nom de sa victime qu’elle connaît, et elle se plaît à lui rappeler quelque détail secret de sa vie ; le malheureux qui tombe sous à son charme la suit, inconscient de tout danger, et ne revient plus jamais parmi les siens ! Combien de jeunes avaient ainsi disparu et que l’on ne revit plus ! Imprudents, ils sortirent seuls la nuit, et rencontrèrent assurément cette femme fatale qui les avait entraînés avec elle au royaume de l’ombre d’où l’on ne revient jamais. Rares furent les rescapés qui revinrent relater l’insoutenable rencontre : quelques- uns, s’ils parvinrent à se délivrer de l’ensorcelante créature succombèrent malgré tout à la terreur qu’ils ressentirent, ou devinrent fous, livrés à leur démence, errants par les chemins…

Mon cas fut différent,cette femme me térrifiait,mais jamais elle n'a pue sussurer mon nom car nul ne le conaissait.Ni meme mes secrets les plus intimes car je ne fus jamais sortie de chez moi durant les 7 premières années de ma vie .

Irritée ,elle liera son courroux en une malédiction qui fit de moi

< L'égarée du sable doré >

                   Nous voici Hatur et moi.

 Mon Hatur

A nouveau ; Hatur et moi 

Revoici Hatur 

Quoi qu'il en soit,j'ai appris à aimer le desert et à present ,je m'y sens chez moi et en sureté .

Voici mon père .

Voici ma mère entourée des deux servantes .

J'ai appris que quelques mois après mon isolement,elle se suicida en se laissant approchée d'un Aspic qui l'a tuée de son vennin.

Certains disent qu'elle a voulu suivre la voie que Cléopatre avait empruntée  .

Revenons en au réalisme de la vie ; 

Bien évidemment , je n'ai rien à voir avec ce personnage dont j'ai inventé l'histoire .Je suis une simple marocaine qui est fière de ses origines et qui a voulu via cette doll faire renaitre une vieille legende du Maroc et de tout le Maghreb. 

Hey, à toutes celles qui osent dire "vive le Maroc / vive l'Algérie"  Je vous rappelle que le Maroc et l'Algerie faont partie du Magreb et la Tunisie aussi existe, ne l'oubliez pas !