L’Éducation nationale en demande trop aux professeurs.

Cette semaine, nous avons reçu un message sur Pronote ayant pour sujet : EVARS. Ce beau sigle signifie : Éducation à la Vie Affective, Relationnelle et ***uelle.

Donc moi, professeur d’économie, qui manie l’innovation de Schumpeter, la chaîne de valeur de Porter ou encore le calcul et l’analyse des coûts complets sur le bout des doigts, je vais devoir parler de capotes à des adolescents en pleine tempête hormonale… simplement parce que les associations ne veulent plus intervenir dans les bahuts ?

On nous en demande toujours plus : une formation express et hop ! Nous voilà censés être aptes à aborder des sujets aussi délicats que le consentement, le harcèlement ***uel, les MST ou les méthodes de contraception.

Y en a marre du toujours « plus ».

Je suis rentré d’une soirée chez moi à 11 heures. J’ai dû dormir quatre petites heures.
Ce qui semblerait logique, quand tu as une gueule de bois et un manque de sommeil, ce serait de te reposer.
Moi, j’ai décidé de corriger les copies de mes terminales.

Je déteste rendre les copies une semaine après. Je suis le genre de professeur qui corrige tout d’un coup, le soir même d’habitude (et les notes sont sur Pronote dans la foulée).

J’ai récupéré les copies vendredi, et mardi elles sont déjà entre leurs mains.
Pourquoi pas lundi ? Je ne bosse pas le lundi — je suis fou, mais pas à ce point-là.

Copies corrigées, correction disponible sur Pronote, notes su Pronote, correction à imprimer mardi. Rapide, Efficace. 

Bon, je dois corriger leurs TD sur le bilan fonctionnel maintenant.