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" Parfois, je me dis que si un jour je me réincarne, laisse-moi juste être à tes côtés. Peu importe comment, une présence discrète ou un rayon de soleil qui passe par ta fenêtre tant que je peux veiller sur toi un peu, partager un bout de ton chemin, même dans une autre vie. [...] Et tu sais, si l’univers existe en couches, en mondes parallèles, en rêves qu’on oublie en se réveillant alors je suis certaine d’une chose : je te retrouve dans chacun d’eux. [...] J’aimerais que ce soit toi aussi. Que ce soit toi, l’endroit où je me pose, où je me sens aimée sans crainte, vue sans masque, tenue sans condition. "
Moi je suis convaincu que j'ai de la chance de t'avoir trouvée dans cette vie,
puisque tu es comme un rêve duquel on n'a pas besoin de se réveiller.
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On parle souvent du fait qu'après trahison, tromperie, mensonge et manipulation, il devient difficile de donner à nouveau sa confiance. Mais on parle rarement de la manière dont cela peut changer jusqu'à la manière dont on aime, dont on donne, dont on se laisser aimer. Au-delà de la fissure en surface et évidente, les fondations même se mettent à trembler, et soudain, l'architecture même de notre manière d'aimer se modèle autrement. Aimer n'est plus une émotion à laquelle on s'abandonne, il devient un geste, mué par la mémoire inconsciente. Là où l'amour pouvait être pur, vaste, sans calcul, sans retenue, il se fait plus mesuré, plus inquiet, lucide, hésitant; peut-être trop hésitant. Cette façon de s'abandonner à l'autre que rien ne pouvait arrêter s'est perdue, et avec elle, l'amour, tel qu'on savait le ressentir et le vivre auparavant. Même face à une personne saine, quelqu'un qui nous fait nous sentir à nouveau en sécurité, quelqu'un pour qui on a lutté contre notre nouvel instinct qui nous hurle de ne pas croire encore, l'élan est freiné. C'est comme être dans une course, mais là où on tombe et se blesse, où on a peur de courir à nouveau, ce n'est pas que la peur d'avoir mal à nouveau qui nous empêche d'entamer une autre course. Notre corps ne sait tout simplement plus comment articuler ses gestes pour courir à nouveau. On trotinne, on boîte, et on se dit "ce sera suffisant". Sauf que la ligne d'arrivée semble s'éloigner à mesure qu'on avance, et le sentiment de relâchement qu'on pouvait ressentir en la passant n'est plus qu'un lointain souvenir.
A la base, je partais avec l'idée d'écrire à la première personne du singulier, mais il faut croire que c'était trop difficile. Et pourtant, ça fait bientôt six ans. Six ans, c'est énorme. Pourtant je peux encore sentir mon coeur se serrer et me rappeler mon sourire à ses mots: "mon idéal c'est de vivre avec toi, d'avoir ma vie avec toi". La différence, c'est que je ne voudrais en aucun cas y revenir. Ce n'était pas fait pour être. "Nous" n'étions pas fait pour exister plus longtemps. Mais quand bien même, je suis incapable d'aimer à nouveau comme je t'ai aimée, toi. Je ne t'en veux plus, je ne suis pas nostalgique de cette époque. Je suis simplement triste de ne pas pouvoir me laisser à quelqu'un comme je me suis abandonné à toi.
J'ai toujours notre tasse, celles que tu avais faites faire au marché de Noël,
orpheline de sa jumelle que tu as volontairement brisée à l'époque.
Est-ce que c'est une métaphore de ce qu'on a été, de ce qu'on est devenus,
de moi qui garde un souvenir qui n'a pas été ébréché,
là où tu as brutalement détruit ce qui nous liait,
alors que c'est toi qui nous l'avait offert?
Love scar(e)s.
J'te veux heureuse. J'veux pas que tu saches tout ça. Ça m'appartient. J'ai pas changé d'avis, je ferai recouvrir mon tatouage parce que je ne veux plus qu'il me relie à cette période de ma vie. C'était pas une erreur, juste une page. Peut-être que je devrais aussi exploser la tasse?
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