Le goût de ma sudiste.

Un moment de bonheur suspendu : découvrir 300 euros de plus sur sa paie d’août par rapport à celle de juillet, sans la moindre raison apparente, et sans avoir mis un seul pied au travail depuis le 4 juillet. Merci l’Éducation nationale.

J’ai envie d’aborder quelques particularités de ma famille. 

Mon père a une sœur qui n’a que 6 mois de plus que lui.

Oui, oui, mon grand-père était un vrai quetard. Alors qu’il avait déjà une femme (ma grand-mère), il a eu une relation extraconjugale avec une collègue. Résultat : deux enfants la même année, mais avec deux femmes différentes. Ma grand-mère l’a appris bien des années plus tard. En effet, ils ont eu un autre enfant trois ans après mon gros daron.
Vous vous doutez bien qu’ils ont fini par se séparer. Mon grand-père s’est ensuite remis en couple, puis encore une fois… Au final : 5 enfants, avec 3 femmes différentes. Bravo papi.

Je n’ai que des cousines.

Malgré mes 3 oncles et mes 2 tantes, je ne me retrouve qu’avec des filles dans la famille. On dirait que le destin avait donné pour mission à ma mère d’engendrer un garçon (enfin… trois, si on compte mes deux frères).

Mon père a eu un accident de la route, type choc frontal.

Quand on vous dit qu’il faut s’arrêter au stop, ce ne sont pas des sornettes. Un jour, après une longue journée de travail à la MDPH (LOL), mon gros daron rentrait dans sa humble demeure. La journée aurait pu être parfaitement banale… mais c’était sans compter sur le zinzin du coin qui a grillé le stop.

Résultat : voiture neuve → morte.
Mon père → même pas une côte cassée.

Mon père produit son propre cidre (pour sa consommation personnelle… qui, elle, est plutôt excessive).

Il vient d’un milieu plutôt bourgeois urbain (ses grands-parents avaient pas mal d’argent), et pourtant : c’est un vrai bonhomme de campagne.

Depuis qu’il a acquis la maison familiale normande, il cultive des légumes, s’occupe d’un harem d’oies (elles ne jurent que par lui et sont ultra méchantes), élève des poules à foison et bichonne ses fruitiers — dont, évidemment, les pommiers.

Bref, si vous voulez un cidre bio, made in Normandie, passez par moi.

Ma mère : la meilleure des femmes.

Je devais terminer par māmān, l’icône de ma vie. Un petit bout de femme talentueuse, charmante en toutes circonstances et persévérante. Je suis tellement fier d’être le fils de cette reine. 

Fin