Si l'amour est un rêve alors laisse moi rêver

- C’est quoi ce bordel avec l’amour là ? Comment ça se fait qu’on devient dingue à ce point ? T’imagine le temps qu’on passe à s’prendre la tête la-dessus ?
Quand t’es seule tu te plains: est-ce que je vais trouver quelqu’un ? Quand t’as quelqu’un: est-ce que c’est la bonne ? Est-ce que je l’aime vraiment et est-ce qu’elle m’aime autant que moi je l’aime ? Est-ce qu’on peut aimer plusieurs personnes dans sa vie ? Pourquoi on se sépare ? Est-ce qu’on peut réparer les chose quand ça part en couille ? Toutes ces questions à la con qu’on se pose tout le temps ! ... Pourtant on peut pas dire qu’on y connaît rien ! On est préparé putain : quand on est petit on lit des livres d’amours, on lit des contes, on lit des histoires d’amours, on voit des films d’amour ! L’amour, l’amour, l’amour !

Dans l’éventail des amours impossibles, il y en est un de la pire espèce. Sa cruauté est telle qu’il tue ses victimes. On l’appelle l’amour non partagé. Celui là je le connais, je suis experte en la matière. Dans la plupart des histoires d’amour, les sentiments sont réciproques, et dans les autres ? Et nous alors ? Les laissées pour compte ? Nous qui aimons sans retour, tout seul, dans notre coin ? Nous sommes les victimes de l’amour à sens u***, les oubliés dans la distribution du bonheur. Nous sommes les mal-aimés, les bancales, les handicapés du cœur, et ça ne nous donne même pas le droit à des places réservées au parking.

Mais arrête, tu vois bien qu'il joue de toi! Il se fou de tes sentiments, il les prend dans ses sales mains, les balance contre un mur, les malmène, les griffe... Et toi tu jouis presque de ça. Parce que tu penses que pour lui tu pourrais tout donner. Même ton âme. Mais elle est trop belle et trop pure pour lui ton âme, chérie. Tu es si enfantine, si naïve et si jolie : regarde comme les étoiles brillent pour toi. Lui, il ne vaut pas ça. T'as toujours cru que c'était un ange mais derrière sa jolie gueule, c'est le diable qui se cache... J'entends ton cœur battre la chamade jusque dans mon oreille et ça me fait peur parce que lui l'entends aussi. Et il en profite. Rien n'est aussi beau que dans tes rêves ici bas, tu embarque dans un monde imaginaire et ne vois pas les choses tels qu'elles sont. J'aimerais te le faire comprendre doucement mais la réalité te flinguera tôt ou tard et ce sera dur d'enlever la balle parce que je sais qu'elle entrera profond. Arrête de penser à lui lorsqu'il est loin de toi, arrête de penser que tu peux tout arranger. C'est fini ... Le jeu est perdu d'avance. Ne vois-tu donc pas que son sourire n'est que de l'arrogance ? Il a soif de te contrôler, chérie. Cesse d'y croire, crache sur tes rêves et tes espoirs. Maintenant. Parce que après il sera trop tard et t'aura encore plus mal .

.« Ce n'est pas que je ne souffre plus, je me suis seulement habituée à ton absence. »

  « Tu veux m'oublier? C'est ça que tu veux? Alors oublie moi ! J'ai déjà perdu tellement de gens, c'est pas toi en moins qui va tout faire basculer. J'ai survécu à tous ces oublis, je suis encore vivante, je suis encore capable de croire, alors tu t'enfonces le doigt dans l'œil si tu crois que tu es indispensable! On s'habitue à l'absence, toujours, j'ai déjà pensé le contraire, mais c'est faux, le temps prend le dessus, le temps efface tout, absolument tout, la douleur, les déceptions. Alors efface moi, je m'y ferai, on s'y fera très bien tous les deux, surtout moi!»

Regarde là un peu. Regarde comme elle essaie de sourire sans toi, et admets que ce n'est pas crédible. Tu ne vois pas qu'elle regarde toujours ses pieds quand elle marche? Qu'elle a toujours l'air seule, même si elle est entourée de tous ses amis? Et sur les photos.. Est-ce que tu as vu ce qu'il y a dans ses yeux? Non, parce qu'il n'y a rien, il n'y a plus rien. Tu te souviens, avec toi, comme ils brillaient? Et ce sourire que tu aimais tant, toujours scotché sur son visage! C'est fou comme maintenant elle parait sans vie. Oh, et puis ces coups d'œil qu'elle te lance, sans aucun retour de ta part, tu les as vus? Elle doit souffrir la pauvre, elle doit vraiment avoir mal. Dis moi, tu restes insensible à son chagrin ou tu te forces? Je me demande aussi où sont passés ses jolis vêtements colorés. Elle ne porte plus que du noir, tu sais c'est la couleur de la tristesse, c'est connu. Elle est en deuil, ça doit être ça, en deuil de toi. Oui, c'est certainement ça, sauf que c'est elle qui parait morte. Regarde ce qu'elle est devenue, tu l'as tué tu sais.

Je hais ta façon de me parler
Et la couleur de tes cheveux
Je hais ta façon de conduire
Et de me regarder dans les yeux
Et ce que tu devines en moi
Je te hais au point d’en crever
Et même de te tuer parfois
Je hais ta façon d’avoir raison
Tes histoires inventées
Je te hais quand tu me fais rire
D’avantage quand tu me fais pleurer
Je te hais quand tu n’es pas là et que tu es dieu sait où
Mais je hais surtout de ne pas te haïr
Ni un seul instant
Ni une seule minute
Ni même du tout

La peur m'envahit de jour en jour, c'est vrai. J'ai besoin de te savoir prés de moi, j'ai besoin de ta tendresse, de tes mots, de ta douceur, ta présence. J'aime te rappeler à quel point je t'aime des millions de fois par jours. J'aime te regarder pendant des heures. Me dire , évidemment que j'ai énormément de chance de t'avoir pour moi. Tu as changé ma vie , tu m'as rendue heureuse comme jamais personne ne l'avais fais auparavant. Tu me donne le sourire dès mon réveil , jusqu'au moment d'aller me coucher. Je mentirais si je disais que je n'étais pas complètement folle de toi. Je t'aime démesurément et j'espère que tu en es conscient. Je serais toujours là pour toi quoi qu'il arrive, ne l'oublie jamais. Je vais encore me répéter mais , je t'aime plus que tout au monde, sache le. Je vais t'avouer que tu as été pour moi et l'es toujours , une perfection, un idéal . Même bien plus. Je continue à espérer, à donner tous ce que j'ai, tous ce que je peux pour pouvoir te garder à mes cotés. Peu importe les concessions que je ferais, car je sais que c'est pour toi que je me déménerais. Je t'aime à un point fou , rien est plus important que toi, et ton bonheur passera toujours avant le mien.

Je te déteste pas, mais si tu prenais feu et que j'avais de l'eau, je la boirais.

Tu fais la fière, tu fais la belle, mais au fond de toi, t'es détruite, anéantis, tu veux oublier, en finir et tu trouve pathétique de ne pas y arriver, c'est comme si tout se qui était autour de toi était superficielle, tu ne crois en rien, tu ne ressens rien, la souffrance si, mais tu finis par t'y habituer, tu es a bout, c'est finis. Quand tu vois les photos tu pleures, tu t’essuie tes larmes mais sa recoule, tu n'arrive pas à les faire cesser, tu savais que rien ne marcherais mais tu voulais y croire, tu finis par tout abandonner, tout lâcher, tu craques, te lâches, t'en peux plus mais tu fais la belle quand les souvenirs remonte alors que tu es avec tes amis, tu dis je m'en balance alors que ton coeur chavire, tu les envois tous promener et tu ne tiens pas t’excuser car tu te sentirais bien trop faible, alors que tu veux rester forte, des nouvelles personnes à dos, tu te détruis encore, tu n'attend que la mort...

"J'ai pas les mots pour exprimer la puissance de la douleur. J'ai lu au fond de tes yeux ce que signifiait le mot malheur."

"L'Homme le plus fort du monde est celui qui est le plus seul." Henrik Ibsen.

Et bien crêve par ce que je te garentis que tu auras tout le temps d'être raide froid et puant avant que j'appelle une ambulance.

 <<J'en étais malade de ton odeur. Malade putain. Partout où j'allais, j'avais l'impression que tu étais avec moi, derrière moi, collé à mon corps, collé à mon cœur. Je te sentais partout, pour tout, sur tout, envers et contre tout.>>

Tu sais aussi bien que moi que ici c'est moi qui domine je jeu, tu es faible, tu as peur, tu cherches à te venger. Part t'en que le tu le peux encore, ou bat toi et attend toi à te briser plus qu'un ongle. Je ne te lâcherais jamais avant de gagner la guerre. Attend toi à être trainée dans la boue et quand tu penseras avoir touchée le fond le sol s'effondra et tu tomberas de encore plus haut pour laisser place à la pire des misères et la ce ne sera pas encore fini car le jeu est sans fin, attend toi aux pire. Appelle moi karma et le karma est une garce… 

Ne reste jamais seul car si tu restes seul, tu penses, si tu penses, tu te souviens, si tu te souviens, tu pleures, si tu pleures, c'est que tu l'aimes encore .

Je l'ai croisé, aujourd'hui. Peut-être était-ce le destin ou tout simplement le fruit du hasard, je ne sais pas. Il m'a regardé, indifférent, reposant ensuite ses yeux sur cette magnifique fille qui l'accompagnait. Ça devait être sa petite amie, à coup sûr. Il avait un sourire aux lèvres qui ne mentait pas. Je l'enviais. Je m'imaginais, plus belle que jamais, marchant près de lui et avoir droit à ce sourire, de nouveau. Il me manque. Et le voir avec une autre m'a arraché le coeur, me l'a complètement détruit. Est-ce qu'il a vu la nostalgie dans mon regard, la trace des larmes encore bien marquée de la veille ? Est-ce que, pendant la minuscule seconde où il a dédaigné me regardé, il a regretté lui aussi le temps où nous ions un couple? J'ai envie, non, j'ai besoin de croire que oui. Pour survivre, pour me raccrocher à l'espoir que ce n'est pas vraiment fini. Cette fille doit sûrement être de passage, une parenthèse à notre histoire. Je le sentais, je le savais... J'essayais de me le faire croire. 

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